AveMaria44
153

Connaissez-vous Pegasus ?

Pegasus, le logiciel de cyber-surveillance préféré des États autoritaires

Pegasus est un logiciel proposé par NSO, une société privée israélienne.

Sur le site internet ils disent "créer des technologies qui aident les agences gouvernementales à prévenir et à enquêter sur le terrorisme et les crimes, pour sauver des milliers de vies dans le monde".

Dans la réalité, ils ont principalement espionné des journalistes et des opposants politiques :
85 militants des droits humains ;
180 journalistes ;
600 hommes politiques d'opposition.

Telegram et Signal, les derniers îlots de liberté tombent

L’apparition des messageries de communication cryptées, comme Telegram et Signal, à créé un îlot de liberté d’expression inédit.

Même la NSA (National Security Agency) est incapable de cracker les clés de cryptage de Telegram ou Signal !

Mais ce que propose NSO, la société privée israélienne derrière Pegasus, est bien plus simple.

Ils s'infiltrent dans le smartphone de la cible via des failles (0 Day) déjà présentes et ont accès à l’intégralité du téléphone.

Ils lisent tous les messages, mêmes cryptés, ont accès au répertoire, au micro, à la caméra...

Si ça peut sembler simple, cette technologie de pointe est complexe et seule une poignée d'États, comme Israël, les États-Unis ou la Chine la maîtrisent.

Ce que propose NSO avec Pegasus, c’est de mettre cette technologie à disposition de tous les États autoritaires.

La France a failli acheter Pegasus ! [1]

Les négociations ont duré des mois et ont failli aboutir.

Opposants politiques, journalistes gênants, manifestants…

Les services de l'État auraient eu les moyens techniques d’espionner l’intégralité des conversations privées des citoyens français.

Un comble quand on sait que les smartphones de Macron et de 15 ministres ont été mis sur écoute...

La seule chose que nous pouvons faire : Envoyer un signal fort !

Il ne faut pas être naïf, la cybersurveillance ne cessera pas.

Mais en mettant suffisamment la pression sur les élites, nous pouvons réduire son utilisation et freiner son développement.

Et mettre au moins à l'abri les défenseurs des droits de l’homme et les journalistes d’investigation.

Clique ici pour signer la pétition : Journalistes et dirigeants mis sur écoute : qu’attendons-nous pour agir ?!