Un pilier de l'état islamique , passe en jugement en France en Juillet. Une figure de l'islamisme radical jugée début juillet à Paris Par Le Figaro 22 juin 2018 Le Belgo-Tunisien Farouk Ben Abbes, …Plus
Un pilier de l'état islamique , passe en jugement en France en Juillet.

Une figure de l'islamisme radical jugée début juillet à Paris
Par Le Figaro 22 juin 2018

Le Belgo-Tunisien Farouk Ben Abbes, considéré comme une figure de la mouvance islamiste radicale, sera jugé en juillet à Paris, accusé d'avoir administré le principal site djihadiste francophone, Ansar al-Haqq, de 2006 à 2010.

A
ssigné à résidence depuis le 17 novembre 2015 - aux lendemains des attentats parisiens du groupe État islamique revendiqués par la voix d'un de ses proches, Fabien Clain -, Ben Abbes, 32 ans, est apparu à plusieurs reprises dans des dossiers antiterroristes récents en France, sans jamais avoir été condamné à ce jour.

Il comparaîtra pour la première fois dans l'un d'eux, du 4 au 6 juillet devant le tribunal correctionnel de Paris avec trois autres prévenus, âgés de 32 à 35 ans, a indiqué une source judiciaire. Ils seront jugés pour "association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste", selon leur ordonnance dont a eu connaissance l'AFP. Tous sont soupçonnés d'avoir participé à l'animation du forum Ansar al-Haqq, dont le nom signifie "les partisans de la vérité" en arabe.

Ce site, créé en 2006, est considéré par les juges d'instruction comme le "site francophone djihadiste de référence", ayant rempli un rôle d"'endoctrinement, d'incitation et de recrutement pour le jihad", à l'époque dans les Territoires palestiniens et en Afghanistan. Le forum "soutenait ouvertement les combattants djihadistes et les organisations terroristes telles qu'Al-Qaïda", notamment en diffusant leur propagande, leurs vidéos et leurs communiqués.

Il mettait aussi le logiciel de cryptage "Mujahideen Secret" à disposition de ses membres - quelque 2.000 personnes en 2010, dont près de 500 actifs - et lançait des appels aux dons pour soutenir des combattants sur place. Farouk Ben Abbes est notamment accusé d'y avoir diffusé l'ouvrage "39 moyens pour servir le jihad et y participer" qu'il avait traduit lors d'un séjour clandestin à Gaza, le 34e moyen étant le "jihad électronique".
Farouk Ben Abbes, qui nie les faits, "cristallise autour de lui depuis des années une fièvre médiatique et ce qui l'accompagne:
un acharnement administratif", ont déclaré auprès de l'AFP ses avocats, Me William Bourdon et Vincent Brengarth.

E
n 2012, il a bénéficié d'un non-lieu dans un autre dossier antiterroriste, ouvert à Paris en 2009 après que les autorités égyptiennes ont signalé des velléités d'attentats, notamment contre la salle de spectacles parisienne du Bataclan, quatre ans avant l'attaque du 13 novembre 2015.

www.h24info.ma/…/une-figure-de-l…

Des jihadistes marocains relâchés en Syrie lors d'échanges secrets de prisonniers
Par AFP 15 juin 2018

Les Forces démocratiques syriennes (FDS) ont relâché des membres du groupe Etat islamique, dont des Marocains, lors d'échanges secrets de prisonniers avec Daech, a affirmé ce vendredi un quotidien britannique.

S
elon The Daily Telegraph, des citoyens de plusieurs nationalités figurent parmi les jihadistes libérés. Trois prisonniers britanniques détenus par les FDS, alliance de combattants arabes et kurdes soutenue par les États-Unis, pourraient aussi figurer dans de futurs accords d'échange de prisonniers, indique le journal.

Le quotidien affirme que trois échanges de prisonniers ont eu lieu entre les FDS et l'organisation Etat islamique. Le premier, en février, concernait 200 jihadistes, la plupart tchétchènes et arabes mais aussi "un certain nombre de Français et au moins un Allemand". Ils ont été emmenés de centres de détentions gérés par les FDS à des zones sous contrôle du groupe État islamique dans la province de Deir Ezzor.
En avril, environ 15 combattants et 40 femmes et enfants, dont des Marocains, des Français, des Belges et des Néerlandais, auraient été échangés. "La plupart a été renvoyée sur le territoire de l'État islamique contre leur volonté", selon un chef tribal qui aurait servi de médiateur, cité par le quotidien.

En retour, le groupe État islamique aurait relâché un nombre identique de prisonniers kurdes capturés durant la bataille de Deir Ezzor et promis de ne pas attaqué les champs pétroliers et gaziers sous le contrôle des FDS.
Le dernier échange serait intervenu le 6 juin dans la ville d'Hajin, dans la province de Deir Ezzor, et aurait concerné 15 épouses de jihadistes.
Les FDS détiennent des milliers de jihadistes étrangers de dizaines de nationalités différentes, capturés au fil de la débâcle de Daech.
"Les Beatles"
L
eur sort reste flou, les autorités des pays concernés refusant pour la plupart de les récupérer, à l'image du Royaume-Uni, peu enclin à voir revenir Alexanda Amon Kotey et El Shafee el-Sheikh, qui faisaient partie d'un quatuor surnommé par leurs otages "les Beatles" en raison de leur accent anglais.
Contactés par l'AFP, les ministères britannique, allemand et néerlandais des Affaires étrangères n'avaient pas répondu dans l'immédiat.
www.h24info.ma/…/des-jihadistes-…

Le Maroc, deuxième pourvoyeur de jihadistes en Libye
www.h24info.ma/…/maroc-deuxieme-…