Un journal du Vatican estime que le baiser de Judas était un "signe d'amitié"

OsservatoreRomano.va (29 mars) met en doute la condamnation de Judas dans un article intitulé "Notre frère Judas" par le père Simone Caleffi.

Il y affirme que le baiser de Judas au Christ à Gethsémani était un "signe d'amitié" sans signification sinistre. L'Évangile dit que Judas a embrassé Jésus pour l'identifier aux Romains.

Par inadvertance, Caleffi remet en question sa propre interprétation lorsqu'il déclare : "Il est difficile d'entrer dans l'esprit de quelqu'un, et encore plus de comprendre les motivations et le comportement des autres, alors que parfois nous ne pouvons même pas nous comprendre nous-mêmes ! (...) Qu'est-ce qui a pu lui passer par la tête à la fin, quelle dernière pensée, quel cri ?".

Pour Caleffi, il est "certain" que Jésus, "qui est la Miséricorde infinie, a donné sa vie pour tous, même pour le plus malheureux, le plus désespéré et le plus coupable de ses amis", un fait que personne ne conteste.

Le romantisme de Judas a été propagé à plusieurs reprises par François, qui prétend ne pas savoir où Judas a fini.

S'en tenir aux faits : Le Christ appelle Judas le fils de la perdition qui est "perdu" (Jean 17) et pour qui il serait "mieux de ne pas être né" (Marc 14).

Le Vatican étant actuellement rempli de traîtres, il est compréhensible qu'il s'intéresse à la "réhabilitation" de Judas.

#newsJjbgitngrt

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Kée Quay Cléder

12 avr. 2023

Mais le Seigneur l'a dit Lui-même :

« Le Fils de l'homme s'en va, selon ce qui est écrit de lui; mais malheur à l'homme par qui le Fils de l'homme est trahi ! Mieux vaudrait pour cet homme-là qu'il ne fût pas né. » (Mt 26,24),
Saint Jérôme : "Judas se conduit en tout de manière à éloigner de lui le soupçon de trahison." & "Judas ne se rend ni au premier ni au second avertissement pour se retirer de la voie où il est engagé; c'est pourquoi le Seigneur lui prédit son châtiment pour essayer de convertir par la menace des supplices qui l'attendent, celui dont la honte n'a pu triompher: «Pour ce qui est du Fils de l'homme, il s'en va», etc."

RuddyBarbenoire partage ceci

46012 avr. 2023

Etienne bis

12 avr. 2023

Permettez un élargissement de cette réflexion : "Le Vatican étant actuellement rempli de traîtres"

Il me semble que cette situation n'a rien de neuf : très généralement, le haut clergé se met du côté du manche.
Dans "Les grands cimetières sous la lune" Bernanos l'a dénoncée avec vigueur.
Modestement, j'ai clairement vu ce phénomène lors de l'indépendance du Congo belge (bazardée en 18 mois du 4 janvier 59 au 30 juin 60) : les coloniaux traités autrefois avec cordialité ont été mis dans le djok et on leur a tiré la chasse d'eau sur le nez.

Cette aptitude de nos prélats à liquider, à surpasser allègrement l'honneur humain, ça doit constituer une maladie professionnelle.