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Les spéculation sur la légitimité de François "relèvent presque de la folie" selon un aûmonier de la FSSP

"Kansas-Catholic" a publié le 24 novembre sur Twitter un email d'un aumônier anonyme de la Fraternité Saint-Pierre écrit à ses paroissiens.

Le courrier électronique demande aux fidèles d’éviter les "spéculations inutiles" sur la validité de la démission de Benoît et celle de l’élection de François.

Selon l'aumônier, de telles spéculations n'ont "aucune base claire dans la réalité perceptible" et "relèvent presque de la folie".

Ces derniers mois, l'évêque américain à la retraite René Gracida et Monseigneur Nicola Bux, un ami de Benoît XVI, se sont interrogés sur la démission de Benoît et donc sur la validité de l'élection de François.

La Fraternité Saint Pierre a deux maison au Kansas, une à Westwood (aumônier : père John Fongemie) et une à Maple Hill (aumônier : père Eric Flood).

Image: © Mazur/catholicnews.org.uk, CC BY-SA, #newsArazginobn
Jean de Roquefort
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L'élection du Pape François était-elle invalide ?
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L'élection du Pape François était-elle invalide ?
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Publié le lundi 26 novembre 2018
Auteur : Mark Mallett
Catégorie : Tu es Pierre, et sur cette pierre je bâtirai mon Eglise
Nombre de consultations : 80
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L'élection du Pape François était-elle invalide ?

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Un groupe de cardinaux connu sous le nom de « mafia de Saint-Gall » a apparemment voulu que Jorge Bergoglio soit élu pour faire avancer leur programme moderniste. L'information concernant ce groupe a émergé il y a quelques années et a conduit certains à continuer de prétendre que l'élection du Pape François est, par conséquent, invalide.
Titre original : « Was Pope Francis' Election Invalid ? »
Traduction Pierre et les Loups
Dix réponses à cette allégation
1. Pas un seul cardinal "conservateur", y compris les cardinaux Francis Arinze, Robert Sarah [1], ou Raymond Burke, [2] n'a même insinué que le Conclave fut invalide du fait de l'ingérence d'un tel groupe. Au contraire, ils ont réaffirmé leur allégeance au Pape François malgré tous les différends qu'ils peuvent avoir.
2. Le Pape Émérite Benoît XVI, plus que quiconque, interviendrait certainement d'une manière ou d'une autre s'il soupçonnait lui aussi qu'un anti-pape avait pris sa place. Mais il a toujours réaffirmé sa solidarité avec François et la validité absolue de sa démission. [3]
3. Les cardinaux qui participent à un Conclave prêtent serment de discrétion sous peine d'excommunication. Personne ne sait ce qui s'y est passé (ou du moins personne ne le devrait). Aussi, le fait de prétendre que certaines personnes de l'extérieur puissent détenir des informations "confidentielles" selon lesquelles le conclave aurait enfreint les règles n'est, à mon sens, rien d'autre que de la spéculation imprudente.
4. Cela importerait peu que le diable lui-même puisse avoir proposé Jorge Bergoglio comme "son candidat". Une fois que le nouveau pontife a été élevé à l'Office Pétrinien, lui seul détient les clés du Royaume et tombe sous les promesses pétriniennes du Christ. Autrement dit, le Christ est plus fort que Satan et peut faire en sorte que tout concoure au bien de Son Église. Rien n'est impossible à Dieu — malgré les "caprices personnels" de tel ou tel pape.
5. La rumeur selon laquelle le "groupe de Saint-Gall", ou "mafia" (tels que se nommaient certains de ses membres) aurait fait pression pour faire élire François d'une manière illégale avant le conclave, fut clarifiée par les biographes du Cardinal Godfried Danneels (l'un des membres du groupe) qui avait initialement insinué cela. En réalité, ont-ils déclaré, « l'élection de Bergoglio correspondait au but poursuivi par Saint-Gall, ça ne fait aucun doute. Et les grandes lignes de son programme sont celles dont Danneels et ses confrères discutaient depuis plus de dix ans. » [4] (Sans doute de nombreux cardinaux ont estimé que l'élection de Jean-Paul II ou de Benoît XVI correspondait également à leurs objectifs). Le groupe de Saint-Gall a apparemment été dissous après le conclave de 2005 qui a élu le Cardinal Joseph Ratzinger à la papauté. Bien que ce groupe était apparemment connu pour s'opposer à l'élection de Ratzinger, le Cardinal Danneels a par la suite rendu publiquement hommage au Pape Benoît XVI dont il a salué la compétence en matière de théologie et le service rendu à l'Église. [5]
6. Il est extrêmement dangereux pour des catholiques de semer ce genre de doute sur la légitimité de la papauté. Ce serait une chose pour les cardinaux eux-mêmes d'élever la voix pour avertir les fidèles que l'élection n'est pas valide, ce qui serait leur devoir… il en est une autre pour des laïcs ou religieux de propager ce genre d'allégations, qui ne peuvent que nuire à l'unité de l'Église et saper la confiance de ceux qui ont une foi faible. « Ne mets rien devant ton frère si cela risque de le faire trébucher. », a exhorté saint Paul (Rm 14: 13-23).
7. Même si ce petit groupe souhaitait l'élection de Bergoglio, 115 cardinaux ont voté ce jour-là, dépassant de loin le nombre de ceux qui avaient constitué cette « mafia » informelle. Suggérer que ces autres cardinaux furent, de façon malheureuse, influencés tels des enfants impressionnables incapables d'avoir leurs propres opinions personnelles, est une insulte à leur intelligence et un jugement envers leur fidélité au Christ et à Son Église.
8. Si le groupe de Saint-Gall voulait un réformateur, il est probable qu'ils soient aujourd'hui déçus de constater que le Pape François ait jusqu'à ce jour fidèlement transmis la doctrine morale de l'Église (lire www.pierre-et-les-loups.net/l-enseignement-…). En fait, comme je l'ai souligné dans Les cinq corrections, le Pape François n'a pas mâché ses mots en parlant de ceux ayant la mentalité des membres du groupe de Saint-Gall, les qualifiant de « libéraux » et « progressistes », en ajoutant :
Le Pape, dans ce contexte, n'est pas le seigneur suprême mais plutôt le suprême serviteur — le « serviteur des serviteurs de Dieu »; le garant de l'obéissance et de la conformité de l'Eglise à la volonté de Dieu, à l'Evangile du Christ et à la Tradition de l'Eglise, en mettant de côté tout arbitraire personnel, tout en étant — par la volonté du Christ lui-même — le « Pasteur et Docteur suprême de tous les fidèles » et bien que possédant « dans l'Eglise le pouvoir ordinaire, suprême, plénier, immédiat et universel. »
—PAPE FRANCOIS, discours à la 15è Congrégation Générale, salle du Synode, 18 octobre 2014, Vatican.va
C'est-à-dire que leur prétendu "complot" a apparemment échoué pour ce qui est de toutes les "réformes" significatives — bien qu'un programme contraire à l'Évangile tente clairement de s'imposer, comme l'ont révélés jusqu'ici deux synodes. Cela ne veut pas dire que l'approche pastorale de François ne soit pas sujette à controverse ou ne justifie pas certaines critiques légitimes. Ce qui est vrai, c'est que les loups qui ont un programme libéral sont en train de sortir des bois, ce qui, à mon avis, est une bonne chose. Il vaut mieux savoir qui sont les loups que, pour eux, de continuer d'agir dans l'ombre, sous le couvert des bois de la bureaucratie.
9. En tant que chrétiens de foi, nous ne pouvons pas agir comme si François occupait une position politique dans l'Église. Sa fonction et son élection sont d'ordre divin et, par conséquent, le Christ lui-même reste le gouverneur en chef et le bâtisseur de Son Église. C'est là un signe de mauvaise catéchèse ou un manque de foi lorsque nous agissons comme si Jésus-Christ était soudainement impuissant face à la direction prise par la Barque de Pierre. Comme je l'ai déjà dit, le Seigneur pourrait très bien rappeler François à Lui cette nuit même ou lui apparaître dans une vision — s'Il estimait que cet homme était sur le point de détruire les fondements mêmes de l'Église. Cependant, aucun homme ne sera autorisé à le faire. Même les portes de l'enfer ne prévaudront pas contre l'Église. Une fois que le successeur de Pierre détient les clés du Royaume, il devient lui aussi un "rocher", agissant au nom de Saint Pierre — en dépit des faiblesses et de la nature pécheresse de l'homme habitant cette fonction.
Le Pierre post-Pentecôte… est ce même Pierre qui, par crainte des Juifs, a contredit sa liberté chrétienne (Galates 2 11-14) ; il est à la fois un rocher et une pierre d'achoppement. Et cela n'a-t-il pas été ainsi à travers toute l'histoire de l'Église que le Pape, successeur de Pierre, a été à la fois Petra et Skandalon — à la fois le rocher de Dieu et une pierre d'achoppement ?
—PAPE BENOIT XVI, de Das neue Volk Gottes, p. 80ff
10. Comme le souligne l'apologiste Tim Staples au sujet de telles suspicions injustifiées, « une fois que la colère éclate contre le Pape, vous rencontrez inévitablement des personnes qui se joignent à la mêlée pour analyser chaque geste et parole du Saint Père (ou de toute autre "cible") avec un objectif unique en tête : dévoiler le mal et protéger le peuple de Dieu de ce mal associé à l'enseignement du Pape François. Et cela devient pour le moins extrêmement malsain. » [6] J'appelle cela une "herméneutique de la suspicion", qui commence à considérer tout ce que fait le Pape comme de la sournoiserie ou de la duplicité, ou à voir la langue du Démon derrière chacune de ses paroles.
Ainsi, il est damné s'il agit ou parle, et damné s'il n'agit pas ou se tait... et Satan commence à remporter une victoire extraordinaire, lorsque le "signe perpétuel d'unité" de la papauté est totalement ébranlé, et qu'au sein du peuple de Dieu l'on commence à s'enflammer les uns contre les autres — les brebis n'agissant à leur tour pas autrement que des loups.
Mark Mallett

[1] cf. That Pope Francis – Part II
[2, 3] cf. Se tromper de cible
[4] cf. www.levif.be/…/article-normal-…
[5] cathobel.be
[6] cf. timstaples.com/blog/defending-pope-…
Etienne bis
"Latae sentenciae" (Merci au prétendu correcteur orthographique.)
Etienne bis
Sans avoir "bouffé le St-Esprit avec les plumes". A mon avis.
Il vaudrait mieux enquêter sur le non-respect de "Universi dominici gregis" et ce, dès 2005.
Ceci pourrait - du moins, c'est un pressentiment - démontrer que nombre de cardinaux (dont celui de Buenos Aires) sont arrivés au conclave de 2013 en situation d'excommunication latae sentence.
Et que - dès lors - ce personnage ne pouvait …Plus
Sans avoir "bouffé le St-Esprit avec les plumes". A mon avis.

Il vaudrait mieux enquêter sur le non-respect de "Universi dominici gregis" et ce, dès 2005.
Ceci pourrait - du moins, c'est un pressentiment - démontrer que nombre de cardinaux (dont celui de Buenos Aires) sont arrivés au conclave de 2013 en situation d'excommunication latae sentence.
Et que - dès lors - ce personnage ne pouvait évidemment pas être validement désigné par ses pseudo-électeurs.

Avantage ?
Toutes les attitudes qu'il a pu prendre après 2013 sont sujettes à caution.
Désavantages ?
Un paquet de cardinaux, un paquet de prélats, etc. seraient mis aux oubliettes.

Mais, comme chrétiens du rang, c'est à mes yeux la solution idéale pour sortir l"Eglise des égouts où ils la promènent, solennellement.
GChevalier
La Frat Saint-Pierre est folle et soutient un Fou : voilà qui est suffisant.
AveMaria44
La folie ne serait-elle pas plutôt de penser que François puisse être le Vicaire de Jésus-Christ aux vues de ses actes et de ses enseignements.....