Marie Bee Thevenet
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15 août, Assomption de la Très Sainte Vierge Marie au Ciel 💙

15 août, Assomption de la Très Sainte Vierge Marie au Ciel 💙 Bonne et sainte fête à tous et à celles qui portent le si beau prénom de Marie.
Chers amis, je demeure pour quelque temps encore avec des problèmes de connexion jusqu'à la rentrée. Je vous souhaite à tous, une belle fin d'été. Je n'ai pas suivi les JO ni tout ce qui s'est passé autour. En ce jour de l'Assomption, je continue à faire des chapelets de réparation à la Très Sainte Vierge Marie et à Son Fils en raison des blasphèmes commis, en union avec tous mes amis chrétiens. 🙏

Ô ma Mère,
s'il nous reste un espoir sur terre,
c'est celui de voir le Ciel s'entrouvrir,
de demeurer les yeux fixés dans le Ciel,
avec la certitude de vous y rejoindre un jour.
Vierge Sainte, Médiatrice Universelle des grâces du Salut,
de toutes les grâces accordées qui passent par vos mains,
me voici à vos pieds, les yeux tournés au Ciel,
confiante, rassurée, protégée de la noirceur de ce monde.
Je n'ai jamais eu la grâce de vous voir sur terre,
mais j'ai entrevu votre personne en rêve
par une immense porte,
ouverte sur le Ciel,
qui m'a communiqué tous vos attributs.
Votre intelligence m'a saisie.
Votre miséricorde m'a touchée.
Mère Céleste, toutes les extrémités de la terre proclament vos louanges.
Dieu omniprésent, omnipotent, omniscient vous a choisie
pour Mère de son fils qui vous a consacrée comme Mère
de tous les hommes et Reine de tous les anges.
Réjouissez-vous, joie des anges,
Votre Sein a porté le plus bel Enfant.
L'Enfant qui ouvre le Paradis.
Marie Bee

Rosaire, Rosario, Roses 💙
boutons de roses par dizaine
effeuillés entre deux doigts :
la fragrance du parfum de Notre Mère
embaume la terre.
Les cieux scintillent pour Vous.
Tous les saints et les anges assistent à ta récitation.
De leur odeur fine, les mèches des cierges allumés
illuminent la terre pour Vous.
Rosaire, boutons de roses rouges
que Notre Mère nous a offerts
Chaque saison récite Votre chant.
Dieu a décidé du rosaire pour créer un lien entre chacun d'entre nous et les âmes qu'Il nous confie au profit de l'amour dans la ressemblance avec la vie rédemptrice de Jésus et de Marie.
Marie Bee

L'Assomption est une fête d'obligation qui nous fait découvrir la place de la Sainte Vierge, Reine du Ciel. Fête également des deux derniers mystères du Saint Rosaire. Fête du mystère dans lequel la Sainte Vierge est établie pour l'éternité, ce que nous dit ce mystère dans lequel la Sainte Vierge veille sur nous du haut du Ciel.
Tous les mystères de la Sainte Vierge sont liés les uns aux autres. Tous ces mystères de la Vierge Marie, celui de la Maternité, celui de sa Virginité, celui de l'Immaculée Conception comme celui de l'Assomption forment un tout, ce qui manifeste la sagesse de Dieu.
La Sainte Vierge est la manifestation de cette sagesse infinie de Dieu. Le Bon Dieu voulait la Sainte Vierge. Là, nous y verrons la manifestation de cette sagesse de Dieu, la manifestation aussi de cet amour. Le Bon Dieu manifeste sa toute puissance particulièrement dans sa miséricorde. Le mystère de Marie est vraiment la manifestation de cette toute puissance de Dieu dans cette miséricorde, qu'Il a voulue pour chacun.
La sagesse de Dieu c'est cet ordre dans l'amour, dans la charité. Cette charité de Dieu, c'est la manifestation de son amour, de son amour infini.
A travers le mystère de Marie, Dieu s'est rendu visible pour tous.
Le mystère de Marie est lié à celui de Jésus.
Admirable sagesse !
Acte d'amour du Bon Dieu qui a voulu le remède, la guérison de nos âmes par Jésus et par Marie. Jésus uni à Marie. Le Bon Dieu a créé la Sainte Vierge dans toute sa beauté, dans toute sa perfection, pour chacune des âmes qui se penchent sur Marie.
Contemplons Marie dans cette gloire du Ciel, toute habitée, toute lumineuse, toute éclairée de cette sagesse de Dieu. Elle est près de nous, elle est notre Mère.
Grandissons dans la sagesse de Dieu et dans la dévotion à l'égard de la Vierge Marie.
Marie Bee
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"Ô ma Souveraine, ô ma Mère, je m'offre tout à vous, et pour vous prouver mon dévouement, je vous consacre aujourd'hui mes yeux, mes oreilles, ma bouche, mon cœur, tout moi-même. Puisque je vous appartiens, ô bonne Mère, gardez-moi, défendez-moi comme votre bien et votre propriété. Ainsi soit-il."
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"Mes bien chers frères,
Je pense que nos cœurs doivent tous être dans la fête. Dans la fête de la très Sainte Vierge Marie, de son Assomption qui est certainement une des plus belles fêtes de Marie et en tout cas qui est la fête qui pour les fidèles, pour nous qui sommes encore in via, qui sommes encore en chemin vers le Ciel, est une occasion de grande espérance et de grand soutien.

Si l’on cherche quelle est la leçon que l’Église nous donne dans sa liturgie d’aujourd’hui, nous la trouverons dans l’oraison. Nous allons chanter tout à l’heure dans l’oraison le vœu que l’Église demande pour nous : Que nous soyons toujours ad superna semper intenti, dit l’Église.

Qu’est-ce que cela veut dire ? Que nous ayons les regards de nos corps, de nos âmes, de nos cœurs toujours dirigés ad superna cœlestia, vers les choses célestes. L’oraison et l’Église ajoutent : Ipsius gloriæ mereamur esse consortes : Pour que nous soyons un jour participants de la gloire de Marie.

Qu’est-ce que l’Église peut désirer de mieux pour nous ? Quel conseil plus efficace peut-elle nous donner. Avoir les yeux, c’est-à-dire surtout, avoir notre cœur tout entier orienté vers les choses du Ciel. Et si c’est une chose qui nous est difficile, depuis que nous sommes affligés par les suites du péché originel et que notre âme est en quelque sorte aveuglée par les choses matérielles, par les choses sensibles qui forment un écran entre nous et le Ciel, alors que elles devraient être au contraire, un moyen pour nous de nous élever vers le Ciel. Eh bien, s’il est une chose et s’il est une pensée qui nous aide à regarder vers le Ciel, c’est de penser à la très Sainte Vierge Marie.

Et c’est précisément pourquoi, cette fête de l’Assomption est pour nous remplie d’espérance, remplie de joie, remplie d’encouragements. Parce que s’il est un sujet qui nous élève au Ciel c’est bien la pensée de Marie triomphante, Marie glorieuse dans le Ciel, Reine du Ciel.

Vous vous souvenez que, dans l’Évangile, à l’occasion de l’Ascension, il est dit que les apôtres demeuraient les regards tournés vers le Ciel. Notre Seigneur avait disparu pourtant, mais ils étaient tellement attirés par cette vision qu’ils avaient vue, leurs yeux demeuraient fixés vers le Ciel. Et combien cela se comprend !

Et je pense que si nous avions assisté, nous aussi, à l’Assomption de la très Sainte Vierge, nos yeux seraient restés fixés vers le Ciel, avec l’espoir un jour, de suivre notre Mère.

Et si l’on peut dire qu’une créature est vraiment céleste, c’est bien de la très Sainte Vierge que l’on peut le dire. Et le Bon Dieu en a donné la preuve par son Assomption. Elle est maintenant rayonnante non seulement dans son âme, mais aussi dans son corps.

Et c’est un fait, que chaque fois que la très Sainte Vierge a voulu se manifester ici sur terre, ceux qui ont eu cette grande grâce de la voir, ont été dans l’admiration devant la splendeur de la Sainte Vierge, devant sa lumière, devant son rayonnement, devant son état céleste. Et ces enfants étaient tellement captivés par cette vision que leurs sens ne s’exerçaient plus.

On raconte, n’est-ce pas, que Bernadette étant dans cet état d’extase devant la très Sainte Vierge Marie, on lui mettait une flamme de bougie sur la main, elle ne le sentait même pas, tellement elle était attirée par la beauté, la grandeur, par la sublimité de l’image et de la présence de la très Sainte Vierge Marie.

En effet, la Vierge Marie a eu des privilèges extraordinaires. Elle peut bien dire dans son Magnificat : Fecit mihi magna qui potens est : « Le Tout-Puissant a fait en moi de grandes choses » On a fait pour moi de grandes choses. Oui, en effet, on a peine à s’imaginer qu’une créature puisse porter son Dieu, puisse porter Dieu, le Créateur du Ciel et de la terre, en son sein, comme la très Sainte Vierge Marie L’a porté.

Dieu est resté Dieu. Rien n’a changé en Dieu. Rien n’était modifié dans la Sainte Trinité. Dieu est immuable. Et cependant, IL a voulu habiter dans le sein de la Vierge Marie pendant neuf mois. Quelles grâces pour cette créature choisie d’une manière toute spéciale, pour être la Mère de Jésus-Christ, la Mère de notre Sauveur. Marie est vraiment céleste.

Et d’ailleurs, cette fête de l’Assomption manifeste que chez les fidèles et dans l’Église d’une manière générale, les foules se précipitent à la suite de la Vierge Marie. Des foules de catholiques se sont réunies à l’occasion de cette fête, partout, soit en faisant des processions en l’honneur de la très Sainte Vierge Marie, soit en allant dans des pèlerinages.

Et la fête de l’Assomption ne date pas de la proclamation du dogme de l’Assomption de la très Sainte Vierge, c’est-à-dire du 1er novembre 1950, lorsque le pape Pie XII a proclamé que l’Assomption de la Vierge Marie était un dogme, une vérité que nous devons croire pour être vraiment catholiques. Non la fête de l’Assomption date du temps des apôtres. On a fêté la Vierge Marie – et la meilleure preuve c’est ce qui est inscrit dans nos cathédrales, dans nos églises, les prières elles-mêmes parlent de l’Assomption, de la très Sainte Vierge.

Les peintures, la fameuse peinture de Murillo qui se trouve dans le musée de Madrid (en sont la preuve). Depuis de longues années, on fête la très Sainte Vierge Marie dans sa fête de l’Assomption et en particulier lorsqu’en 1638, le roi Louis XIII a consacré la France à la très Sainte Vierge Marie, le jour de l’Assomption.