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Nouvel article: Louis XVI, homélie de Pie VI

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Cher ami, personne n'osera vous le dire mais je me lance.

Vous avez autant de talent pour la pédagogie et pour la précision théologique qu'un gros morse de Groenland pour le ballet russe.

Voilà, c'est dit ...

Votre remarque théologique du genre : "Un catéchiste doit être en état de grâce" m'a conduit, par exemple, à des abîmes de réflexions profondes et m'a fait penser à la remarque de Mgr Pierre Cauchon à Jeanne d'Arc : "Etes-vous en état de grâce ?"

Vous ne semblez pas bien maîtriser ces concepts précis et il est difficile de s'exprimer dans ce cadre un peu étroit (je travaille et ai l'esprit occupé ailleurs. Merci à un internaute plus compétent que moi de prendre le relais, si possible...). Dire que le "droit à la liberté de conscience" a son fondement dans les Ecritures, c'est évidemment impossible, sauf à tordre les textes ! Par ailleurs, si vous me lisez bien vous verrez que j'ai parlé d'"imperfection" pour Adam et Eve et non de tare (pardon si j'ai été imprécis), cette imperfection étant dûe à leur nature humaine, dès leur création (s'ils avaient été parfaits, ils auraient été des Dieux). Par ailleurs, il me semble que vous confondez également deux choses : "tolérance" de l'erreur (ou de la personne dans l'erreur) et "droit" de l'erreur (ou de la personne dans l'erreur). Autrement dit, une conscience erronée ou une personne dans l'erreur n'a aucun "droit" (bien sûr, dans le cadre de son "erreur") car un "droit" ne peut être accordé que par Dieu. L'erreur ne peut se réclamer d'aucun "droit" mais seulement, dans certains cas, peut et doit être tolérée (nécessité de paix sociale, erreur invincible etc...). Ce n'est pas du tout la même chose et les conséquences sont incalculables pour la paix future de nos sociétés Catholiques après le Triomphe du Coeur Immaculé de Marie et l'entrée en flot gigantesque de "sang frais" dans les rangs de la Sainte Eglise, à commencer par le sang russe, puis de toutes races, couleurs et nations. Pour terminer, en ce qui concerne le rapport du Concile Vatican II aux "Libertés de conscience et religieuse", je suis entièrement d'accord avec vous : le fait que la vision maçonnique soit la seule admise depuis le Concile prouve par a + b que l'on a bien changé de "religion" entre 1962 et 1965 ! Désolé, je dois aller travailler, j'essaierai de revenir plus tard.

Si la liberté fait peur, c'est que quelque part il y a absence ou atrophie de l'espérance.

Nous devons reprendre les textes du concile VII; la liberté de conscience n'est pas une tare, Adam et Eve avant la faute n'avait aucune tare... Ils ont dit non à Dieu...
La liberté est blessée comme tout le reste, la liberté de conscience est une part de la dignité de l'homme...
Si cela avait été le contraire, Jésus aurait imposé la conversion, il ne l'a pas fait, il a respecté la liberté de conscience celle de croire ou de ne pas croire.
Le libre arbitre est ce qui permet de donner une valeur morale, une qualité à l'acte ce que l'intention oriente.

La "liberté de conscience", qualifiée de manière lapidaire de "délire" par le Pape Grégoire XVI est une imperfection dûe à notre nature humaine et aggravée par le pêché originel. Revendiquer un "droit à la liberté de conscience" est donc une aberration dont l'Eglise n'a que peu parlé jusqu'au XVIII°s car ce "droit" paraissait, tout naturellement, absurde et insensé à nos ancêtres, tout "droit" humain ne pouvant touver son origine qu'en Dieu seul. C'est cette imperfection, je n'ose pas dire cette tare, dont parle, avec une merveilleuse simplicité, sainte Thérèse de l'Enfant Jésus qui est, je vous le rappelle, Docteur de l'Eglise : "Oh mon Dieu ! Je Vous supplie de m'ôter la liberté de vous déplaire !". En revanche, ce que vous appelez le "libre arbitre" est l'intime de la conscience, inviolable et accessible à Dieu et à Dieu seul. Par ailleurs, je rappelle que le concept de "liberté" est extrêmement dangereux dans la langue française : c'est l'un des mots les plus ambigus qui peut aller jusqu'à signifier une chose et son contraire : par exemple, la "liberté" du franc-maçon ou de la devise républicaine est l'exacte opposée de la Liberté du Chrétien ("Sa Vérité libère"). Affirmer leur identité est un rapprochement blasphématoire que seule la "désorientation diabolique" des temps modernes peut expliquer.