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Méditation du 2eme vendredi. 3éme Station Jésus tombe pour la première fois 4éme Station Jésus rencontre sa Trés Sainte Mère Nous voici dans la deuxième semaine de carême. Nous avons déjà pu …Plus
Méditation du 2eme vendredi.

3éme Station Jésus tombe pour la première fois
4éme Station Jésus rencontre sa Trés Sainte Mère

Nous voici dans la deuxième semaine de carême. Nous avons déjà pu expérimenter la difficulté de perséverer dans les bonnes résolutions que nous avons prises pour avancer. Mais nous ne sommes pas seuls !
En méditant sur la troisième station de notre chemin de Croix, nous contemplons Jésus qui tombe pour la première fois. Il s'est fait homme pour partager avec nous toutes nos faiblesses. Il nous comprend et Il nous aide à nous relever.
A travers la quatrième station, nous méditons sur la présence de Marie auprés de Jésus lors de son chemin de Croix et nous lui demandons son intercession pour persévérer sur notre chemin.
En union de prière,
Abbé Jourdan
www.dptn.org/meditation-2-em…

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La Croix entame, déchire de son poids les épaules du Seigneur. La foule a grossi démesurément. Les légionnaires peuvent à peine contenir le peuple agité et furieux qui, tel un fleuve sorti de son lit, afflue de toutes les ruelles de Jérusalem.

Le corps exténué de Jésus se met à chanceler sous l'énorme Croix. C'est à peine si de son coeur très aimant parvient un souffle de vie à ses membres blessés.

A sa droite et à sa gauche, le Seigneur voit cette multitude, errant comme des brebis sans pasteur. Il pourrait les appeler une par une, par leurs noms, par nos noms. Là sont présents ceux qui ont été nourris lors de la multiplication des pains et des poissons, ceux qui ont été guéris de leurs infirmités, ceux qui ont entendu sa doctrine, au bord du lac, sur la montagne et sous les portiques du Temple.

Une douleur aiguë transperce l'âme de Jésus, et le Seigneur s'écroule, exténué.

Ni toi ni moi ne pouvons rien dire: nous savons maintenant pourquoi la Croix de Jésus pèse tant. Et nous pleurons nos misères, ainsi que la terrible ingratitude du coeur humain. Du fond de notre âme surgit un acte de contrition véritable, qui nous tire de la prostration du péché. Jésus est tombé pour que nous nous relevions: une fois et toujours.

1. Tu es triste?... Parce que tu as perdu cette petite bataille?

Non! sois joyeux! car, lors de la prochaine, avec la grâce de Dieu et, précisément en raison de ton humiliation présente, tu vaincras.

2. Tant qu'il y a lutte, lutte ascétique, il y a vie intérieure. C'est cela que nous demande le Seigneur: la volonté de vouloir L'aimer par des oeuvres, dans les petites choses de chaque jour.

Si tu as été vainqueur dans les petites choses, tu vaincras dans les grandes.

3. "Cet homme se meurt. Il n'y a plus rien à faire..."

C'était il y a bien des années, dans un hôpital de Madrid.

Après s'être confessé, tandis que le prêtre lui donnait son crucifix à baiser, ce gitan s'exclamait à grands cris, sans qu'on parvînt à le faire taire:

— Avec cette bouche pourrie, je ne peux pas embrasser le Seigneur!

— Mais puisque tu vas l'étreindre et l'embrasser très fort, tout de suite, au Ciel!

... Connais-tu une manière plus belle, et terrible à la fois, de manifester sa contrition?

4. Tu parles, et ils ne t'écoutent pas. Et s'ils t'écoutent, ils ne te comprennent pas. Tu es un incompris!... D'accord. En tout cas, si tu veux que ta croix soit à la hauteur de celle du Christ, tu dois, pour l'instant, travailler ainsi, sans que l'on fasse attention à toi. D'autres te comprendront.

5. Comme ils sont nombreux ceux qui, jouets de leur orgueil et de leur imagination, s'immolent sur des calvaires qui ne sont pas ceux du Christ.

La Croix que tu dois porter est divine. Refuse-toi absolument d'en porter une qui soit humaine. Et si tu devais un jour tomber dans ce piège, rectifie aussitôt: il te suffira de penser qu'Il a souffert infiniment plus, par amour pour nous.

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A peine Jésus s'est-Il relevé de sa première chute qu'Il rencontre sa Très Sainte Mère, au bord du chemin où Il passe.

Avec un amour immense, Marie regarde Jésus et Jésus regarde sa Mère; leurs regards se croisent, et chaque coeur déverse sa propre douleur dans le coeur de l'autre. L'âme de Marie est plongée dans l'amertume, dans l'amertume de Jésus-Christ.

O vous, qui passez par le chemin, considérez et voyez s'il est douleur pareille à ma douleur! (Lm 1, 12).

Mais personne ne se rend compte de rien; personne ne fait attention; personne, sauf Jésus.

La prophétie de Siméon s'est accomplie: un glaive transpercera ton âme (Lc 2, 35).

Dans l'obscure solitude de la Passion, Notre Dame offre à son Fils un baume de tendresse, d'union, de fidélité; un oui à la volonté divine.

Toi et moi, conduits par Marie, nous voulons nous aussi consoler Jésus, acceptant toujours et en tout la Volonté de son Père, de notre Père.

C'est seulement ainsi que nous savourerons la douceur de la Croix du Christ et que nous l'embrasserons avec la force de l'Amour, la portant en triomphe sur tous les chemins de la terre.

1. Quel homme ne fondrait en larmes s'il voyait la Mère du Christ en un tel tourment?

Son Fils blessé... Et nous, loin, lâches, rebelles à la Volonté divine.

O ma Mère et ma Souveraine, apprends-moi à prononcer un oui qui, comme le tien, s'identifie au cri que Jésus adressa à son Père: non mea voluntas.. . (Lc 22, 42): que ce ne soit pas ma volonté qui se fasse mais celle de Dieu.

2. Que de misère! Que d'offenses! Les miennes, les tiennes, celles de l'humanité tout entière...

Et in peccatis concepit me mater mea! (Ps 50, 7). Comme tous les hommes, je suis né souillé par la faute de nos premiers parents. Ensuite..., mes péchés personnels: rébellions réfléchies, désirées, commises...

Afin de nous purifier de cette pourriture, Jésus a voulu s'humilier et prendre la condition d'esclave (cf. Ph 2, 7), s'incarnant dans les entrailles sans tache de Notre Dame, sa Mère, qui est aussi ta Mère et la mienne. Comme un parmi d'autres, Il a vécu trente années dans l'obscurité, travaillant aux côtés de Joseph. Il a prêché, fait des miracles... Et nous, nous le payons avec une Croix.

As-tu besoin d'autres motifs de contrition?

3. Jésus a espéré cette rencontre avec sa Mère. Que de souvenirs d'enfance! Bethléem, la lointaine Egypte, le village de Nazareth. Maintenant encore Il la veut près de Lui, sur le Calvaire.

Nous avons besoin d'elle!... Lorsqu'un petit enfant prend peur dans l'obscurité de la nuit, il crie: Maman!

De la même manière, je ressens la nécessité de crier, dans mon coeur, souvent: Mère! Maman! ne m'abandonne pas!

4. Pour parvenir à l'abandon, il est nécessaire de parcourir encore un petit bout de chemin. Si tu n'y es pas encore arrivé, ne t'inquiète pas: poursuis ton effort. Viendra le jour où tu ne verras d'autre chemin que Lui — Jésus —, sa très Sainte Mère, et les moyens surnaturels que le Maître nous a laissés.

5. Si nous sommes des âmes de foi comme les saints, nous n'accorderons qu'une importance très relative aux événements d'ici-bas... Le Seigneur et sa Mère ne nous abandonnent pas et, chaque fois que cela sera nécessaire, ils se manifesteront pour remplir de paix et d'assurance le coeur de leurs enfants.

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