41 sermon pour le 11e Dimanche après la Pentecôte 4 août 2013
Elisée est la figure du Fils de Dieu. Tandis qu'il y eut beaucoup d'écrits et peu de personnes agissantes au temps jusqu'à Jésus-Christ, c'est le contraire après. Peu d'écrits et beaucoup de personnes agissantes (prêtres) après. Jadis c'était la révélation de Dieu, faite par les personnages symboliques de Elie et d'Elisée, aujourd'hui c'est les prêtres qui visitent et consolent. On trouve la grâce si l'on les écoute.
Lecture I Cor 15,1-10
Evangile Marc 7,31-37
Vouloir savoir
Les mois liturgiques ne sont pas seulement “dédiés” à des aspects de la piété populaire, mais ils suivent aussi un concept théologal. Depuis la Fête de la Très-Sainte-Trinité, au Bréviaire, nus lûmes dans les livres des Rois le développement de la foi après les Patriarches, maintenant, au mois d’août, c’est la Sagesse qui domine, avec des lectures tirées de la Sagesse, des Proverbes et de l’Ecclésiastique. En septembre la Sagesse continue, par des actions pratiques : on lira Job, Tobie et Judith. Le mois du Christ-Roi nous fera lire le combat des frères Maccabées, dont le fondement est en quelque sorte dans les prophètes mineurs, qu’on lira en novembre.
A Gratia autem Dei sum id quod sum
J’aimerais parler aujourd’hui de l’exemple de la femme qui reçut le prophète Elisée qui lui fit avoir un fils qu’elle perdit, et la raison était le manque de foi. Le bréviaire en parle à la 9e semaine, après la prophétie de Jésus sur la chute de Jérusalem.
Le prophète Elisée avait une chambre chez cette Sunamite et en reconnaissance des services reçus, Elisée lui promit un fils, qu’elle n’avait pas demandé, et après un certain temps il mourut. Plus tard le serviteur d’Elisée parlait auprès du roi des miracles que le prophète avait opérés et de qu’il avait redonné la vie au fils de la Sunamite. Le roi interrogea puis cette même et lui donnait un employé qui lui remît tous les biens perdus pendant son absence à cause de la famine.
B qua ratione praedicaverim vobis
Pourquoi Elisée fit avoir à cette femme ce garçon? Peut-être qu’il vit qu’elle n’avait pas la vraie foi, et il était poussé par Dieu à lui en parler. Et après quand le garçon mourut, la femme gronda le prophète qu’il lui donnait ce fils pour le lui ôter. A quoi bon ?
A quoi bon vint Jésus ? Nous voyons dans cette histoire comment Dieu voudrait nous parler, et assez souvent nous sommes sourds ! C’est un peu le thème de St-Paul dans sa lettre aux Corinthiens.
Il doit insister que Jésus est ressuscité et pour cela il parle, et pour rien d’autre. La résurrection de Jésus c’est la vie de nos âmes.
Ce qui importe est que nous écoutions la sainte Eglise catholique, ou bien plutôt ce qu’il y a de mystérieux: que par les Sacrements l’Eglise transmet la vie surnaturelle.
Saint-Paul transmet tout d’abord ce qu’il avait reçu : la grâce pascale. C’est elle qui nous fait écouter et qui nous fait parler. Voilà le signe du sourd-muet. Il faut l’Eglise pour écouter, il faut l’Eglise pour parler.
L’Eglise nous enseigne en vertu du Sacrement de l’Ordre, c’est le noyau du dimanche d’aujourd’hui.
C tradidi vobis
Si nous ne voulons croire en vain. Il faut croire ce que dit l’Eglise, et point n’importe quoi. facio vobis notum Evangelion in quo statis et per quod salvi facti estis. Qua ratione : par l’envoi de St-Pierre, par indication de Jésus lui-même.
Le 11e dimanche est presque toujours en août, dans le mois de la Sagesse. Remercions le bon Dieu de nous avoir appelés par les serviteurs sacrés et écoutons bien et disons merci d’avoir la vie grâce à l’Eglise catholique. Disons tout haut aussi que c’est grâce à Monseigneur Lefebvre et à la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X que nous avons l’occasion d’adorer et d’être fortifiés dans la foi, par des prêtres qui chaque année d’une manière ou d’une autre nous répètent et inculquent les vérités de la foi catholique.
Amen.
Lecture I Cor 15,1-10
Evangile Marc 7,31-37
Vouloir savoir
Les mois liturgiques ne sont pas seulement “dédiés” à des aspects de la piété populaire, mais ils suivent aussi un concept théologal. Depuis la Fête de la Très-Sainte-Trinité, au Bréviaire, nus lûmes dans les livres des Rois le développement de la foi après les Patriarches, maintenant, au mois d’août, c’est la Sagesse qui domine, avec des lectures tirées de la Sagesse, des Proverbes et de l’Ecclésiastique. En septembre la Sagesse continue, par des actions pratiques : on lira Job, Tobie et Judith. Le mois du Christ-Roi nous fera lire le combat des frères Maccabées, dont le fondement est en quelque sorte dans les prophètes mineurs, qu’on lira en novembre.
A Gratia autem Dei sum id quod sum
J’aimerais parler aujourd’hui de l’exemple de la femme qui reçut le prophète Elisée qui lui fit avoir un fils qu’elle perdit, et la raison était le manque de foi. Le bréviaire en parle à la 9e semaine, après la prophétie de Jésus sur la chute de Jérusalem.
Le prophète Elisée avait une chambre chez cette Sunamite et en reconnaissance des services reçus, Elisée lui promit un fils, qu’elle n’avait pas demandé, et après un certain temps il mourut. Plus tard le serviteur d’Elisée parlait auprès du roi des miracles que le prophète avait opérés et de qu’il avait redonné la vie au fils de la Sunamite. Le roi interrogea puis cette même et lui donnait un employé qui lui remît tous les biens perdus pendant son absence à cause de la famine.
B qua ratione praedicaverim vobis
Pourquoi Elisée fit avoir à cette femme ce garçon? Peut-être qu’il vit qu’elle n’avait pas la vraie foi, et il était poussé par Dieu à lui en parler. Et après quand le garçon mourut, la femme gronda le prophète qu’il lui donnait ce fils pour le lui ôter. A quoi bon ?
A quoi bon vint Jésus ? Nous voyons dans cette histoire comment Dieu voudrait nous parler, et assez souvent nous sommes sourds ! C’est un peu le thème de St-Paul dans sa lettre aux Corinthiens.
Il doit insister que Jésus est ressuscité et pour cela il parle, et pour rien d’autre. La résurrection de Jésus c’est la vie de nos âmes.
Ce qui importe est que nous écoutions la sainte Eglise catholique, ou bien plutôt ce qu’il y a de mystérieux: que par les Sacrements l’Eglise transmet la vie surnaturelle.
Saint-Paul transmet tout d’abord ce qu’il avait reçu : la grâce pascale. C’est elle qui nous fait écouter et qui nous fait parler. Voilà le signe du sourd-muet. Il faut l’Eglise pour écouter, il faut l’Eglise pour parler.
L’Eglise nous enseigne en vertu du Sacrement de l’Ordre, c’est le noyau du dimanche d’aujourd’hui.
C tradidi vobis
Si nous ne voulons croire en vain. Il faut croire ce que dit l’Eglise, et point n’importe quoi. facio vobis notum Evangelion in quo statis et per quod salvi facti estis. Qua ratione : par l’envoi de St-Pierre, par indication de Jésus lui-même.
Le 11e dimanche est presque toujours en août, dans le mois de la Sagesse. Remercions le bon Dieu de nous avoir appelés par les serviteurs sacrés et écoutons bien et disons merci d’avoir la vie grâce à l’Eglise catholique. Disons tout haut aussi que c’est grâce à Monseigneur Lefebvre et à la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X que nous avons l’occasion d’adorer et d’être fortifiés dans la foi, par des prêtres qui chaque année d’une manière ou d’une autre nous répètent et inculquent les vérités de la foi catholique.
Amen.
