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Ludovic 2Nîm
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Colorier le catéchisme
dvdenise
😉 La maison où habitait la sainte famille en Égypte, ils ne pouvaient apercevoir qu'une pyramide, car elles étaient alignées. (Écrit de Maria Valtorta)
36.1 Douce vision de la sainte Famille. C’est en Égypte. Je n’en puis douter car je vois le désert et une pyramide.
Je vois une maisonnette toute blanche, de plain-pied. C’est une pauvre maison de très pauvres gens. Les murs sont à peine …Plus
😉 La maison où habitait la sainte famille en Égypte, ils ne pouvaient apercevoir qu'une pyramide, car elles étaient alignées. (Écrit de Maria Valtorta)

36.1 Douce vision de la sainte Famille. C’est en Égypte. Je n’en puis douter car je vois le désert et une pyramide.

Je vois une maisonnette toute blanche, de plain-pied. C’est une pauvre maison de très pauvres gens. Les murs sont à peine crépis et revêtus d’une seule couche de chaux. Cette petite maison a deux portes, voisines l’une de l’autre, qui donnent accès à deux uniques pièces où, pour l’instant, je n’entre pas. Elle se trouve au centre d’un petit terrain sableux enclos de roseaux enfoncés dans le sol en guise de faible défense contre les voleurs. Cela ne peut servir que contre quelque chien ou chat errant. Mais, au fait, qui aurait idée de voler là où il est visible qu’il n’y a pas ombre de richesse ?

Pour rendre l’enceinte des roseaux plus épaisse et moins misérable, on y a fait pousser des plantes grimpantes qui me paraissent être de modestes liserons. Sur un seul côté, un arbuste de jasmin en fleurs et un buisson de roses des plus communes. Bien qu’aride et pauvre, le terrain est cultivé patiemment, pour en faire un petit jardin. Je remarque de modestes légumes dans les rares plates-bandes au milieu, sous un arbre de haute futaie que je ne puis identifier, mais qui projette un peu d’ombre sur le terrain brûlé par le soleil et sur la petite maison. A cet arbre est attachée une petite chèvre blanche et noire qui broute et rumine les feuilles de quelques branches jetées sur le sol.

36.2 C’est là, sur une natte étendue par terre, que se trouve l’Enfant-Jésus. Je lui donne deux ans, deux ans et demi au maximum. Il joue avec des morceaux de bois taillés qui ressemblent à des brebis ou à des chevaux et avec des copeaux de bois blanc moins bouclés que ses cheveux. De ses petites mains potelées, il cherche à mettre ces colliers de bois au cou de ses animaux.

Il est aimable et souriant, très beau. Il a une petite tête avec des cheveux d’or très épais. Son teint est clair, délicatement rosé, ses yeux vifs, brillants, bleu foncé. Leur expression a beau être différente, naturellement, je reconnais la couleur des yeux de mon Jésus : ce sont deux très beaux saphirs sombres.

Il porte une longue chemise blanche qui lui sert de tunique. Les manches arrivent au coude. Aux pieds, rien pour le moment. Ses minuscules sandales sont sur la natte et servent elles aussi de jouet au Bébé : il y attelle ses animaux qui tirent la sandale par la courroie comme si c’était une petite charrette. Ce sont des sandales très simples : une semelle et deux courroies qui partent l’une de la pointe, l’autre du talon. Celle qui part de la pointe bifurque ensuite à un certain endroit. Une partie passe dans l’ouverture de la courroie qui vient du talon pour aller s’agrafer à l’autre partie qui forme un anneau au cou du pied.

36.3 Marie se tient un peu à l’écart, elle aussi à l’ombre de l’arbre. Elle tisse sur un métier rustique et surveille le Bébé. Je vois ses mains fines et blanches aller et venir en lançant la navette sur la trame et son pied chaussé d’une sandale qui actionne la pédale. Elle porte une tunique mauve, ou plutôt violet rosé comme certaines améthystes. Elle a la tête nue de sorte que je peux remarquer que ses cheveux blonds sont séparés en deux, coiffés simplement en deux tresses qui forment un beau chignon sur la nuque. Les manches de son vêtement sont longues, plutôt étroites. Pas d’autre ornement que sa beauté et la très douce expression de son visage. Son teint, la couleur des cheveux et des yeux, la forme du visage, tout est comme je la vois d’ordinaire. Ici, elle paraît très jeune, je lui donne plus ou moins vingt ans.
.................La sainte Famille en Egypte (valtorta.fr)