20 juin : Bienheureuse Margaret Ball. ktotv Veuve irlandaise emprisonnée à soixante-dix ans, martyre. (+ 1584) Née Margaret Bermingham vers 1515 à Skreen dans le comté de Meath en Irlande. Elle épousa …Plus
20 juin : Bienheureuse Margaret Ball.
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Veuve irlandaise emprisonnée à soixante-dix ans, martyre. (+ 1584)
Née Margaret Bermingham vers 1515 à Skreen dans le comté de Meath en Irlande. Elle épousa Bartholomew Ball un riche commercçant de Dublin. Au temps des persécutions religieuses, elle herbergeait souvent des prêtres ou des évêques passant par Dublin pour leur donner asile. Elle invitait également son fils Walter en espérant qu'il se convertisse. Quant il fut élu maire de Dublin en 1580, il fit arrêter sa mère, la fit torturer et emprisonner pour le restant de ses jours. Elle mourut en 1584.
(d'après 'The Chapel of Blessed Margaret Ball' diocèse de Dublin - site en anglais)
Elle a été choisie comme sainte patronne du 50ème congrès international eucharistique, Dublin 2012 (en italien) avec sainte Mary MacKillop et Saint Colomban.
Quand il était impossible de prier ouvertement et librement en temps de persécution, la messe était célébré en secret, souvent chez des chrétiens qui prenaient de grands risques pour pouvoir accéder au Christ dans l'Eucharistie. C'était pour avoir facilité de telles célébrations chez elle que Margaret Ball, patronne du Congrès, fut mise en prison à Dublin.
Elle est fêtée le 30 janvier ou le 20 juin suivant les sources.
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Veuve irlandaise emprisonnée à soixante-dix ans, martyre. (+ 1584)
Née Margaret Bermingham vers 1515 à Skreen dans le comté de Meath en Irlande. Elle épousa Bartholomew Ball un riche commercçant de Dublin. Au temps des persécutions religieuses, elle herbergeait souvent des prêtres ou des évêques passant par Dublin pour leur donner asile. Elle invitait également son fils Walter en espérant qu'il se convertisse. Quant il fut élu maire de Dublin en 1580, il fit arrêter sa mère, la fit torturer et emprisonner pour le restant de ses jours. Elle mourut en 1584.
(d'après 'The Chapel of Blessed Margaret Ball' diocèse de Dublin - site en anglais)
Elle a été choisie comme sainte patronne du 50ème congrès international eucharistique, Dublin 2012 (en italien) avec sainte Mary MacKillop et Saint Colomban.
Quand il était impossible de prier ouvertement et librement en temps de persécution, la messe était célébré en secret, souvent chez des chrétiens qui prenaient de grands risques pour pouvoir accéder au Christ dans l'Eucharistie. C'était pour avoir facilité de telles célébrations chez elle que Margaret Ball, patronne du Congrès, fut mise en prison à Dublin.
Elle est fêtée le 30 janvier ou le 20 juin suivant les sources.
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La bienheureuse Margaret Ball, auparavant la grande épouse du lord-maire de la ville et fille de l’une des familles dirigeantes du Pale, était demeurée complètement inébranlable dans son engagement dans la foi catholique. Cependant, son fils avait prêté serment lors de son entrée dans la fonction politique. Bouleversée par son apostasie, elle avait organisé pour lui une visite du domicile …Plus
La bienheureuse Margaret Ball, auparavant la grande épouse du lord-maire de la ville et fille de l’une des familles dirigeantes du Pale, était demeurée complètement inébranlable dans son engagement dans la foi catholique. Cependant, son fils avait prêté serment lors de son entrée dans la fonction politique. Bouleversée par son apostasie, elle avait organisé pour lui une visite du domicile familial à Merchant’s Quay. Une fois arrivé, on l’a présenté à la vue de Diarmaid Ó hUrthuile, l’archevêque de Cashel, que l’histoire a retenu sous le nom de bienheureux Dermot Ó Hurley.
Les espoirs de Margaret de rétablir son fils dans la foi catholique allaient lui coûter cher. Elle et l’archevêque furent arrêtés sous ordre de son fils. Rongée par l’arthrite à cause de son âge, elle fut emmenée dans les rues sur une paillasse au château de Dublin, et y fut emprisonnée dans son tristement célèbre donjon. Ce serait la dernière fois où elle verrait la lumière du jour.
L’archevêque Ó Hurley fut confronté au martyr avec l’une des plus horribles méthodes conçues par les autorités. Ses pieds furent enserrés dans des bottes de fer remplies de vin et de sel. Les autorités ont poursuivi en suspendant ces bottes au dessus d’un feu, et au cours des heures, elles cuisirent sa chair jusqu’à l’os. Il aurait pu prêter serment à tout moment et se sauver, mais il demeura ferme. Après qu’ils eurent dépouillé ses pieds jusqu’aux os, il trouva sa couronne glorieuse dans la corde du bourreau.
Pour Margaret Ball, son martyr fut un calvaire plus lent. Ses enfants firent constamment des requêtes à leur frère aîné pour qu’il ait pitié et délivre la vieille dame. Il répondit simplement qu’il avait été miséricordieux en ne l’exécutant pas immédiatement, et que tout ce qu’elle avait à faire était de prêter serment. Son fils Nicholas parvint à se faire élire au poste de lord-maire, mais son frère avait été nommé commissaire royal et par conséquent le surclassait, empêchant Nicholas de sauver sa mère. Margaret Ball fut gardée enchaînée pendant trois ans, sans lumière ni chauffage, avant qu’elle obtienne finalement la victoire dans l’humidité sordide de sa cellule.
En dépit de tout ce qu’il lui avait fait, la bienheureuse Margaret Ball refusa de déshériter son fils.
Seán Dartraighe La lutte irlandaise pour la messe en latin – 2ème partie : Les glorieux martyrs de Dublin
Les espoirs de Margaret de rétablir son fils dans la foi catholique allaient lui coûter cher. Elle et l’archevêque furent arrêtés sous ordre de son fils. Rongée par l’arthrite à cause de son âge, elle fut emmenée dans les rues sur une paillasse au château de Dublin, et y fut emprisonnée dans son tristement célèbre donjon. Ce serait la dernière fois où elle verrait la lumière du jour.
L’archevêque Ó Hurley fut confronté au martyr avec l’une des plus horribles méthodes conçues par les autorités. Ses pieds furent enserrés dans des bottes de fer remplies de vin et de sel. Les autorités ont poursuivi en suspendant ces bottes au dessus d’un feu, et au cours des heures, elles cuisirent sa chair jusqu’à l’os. Il aurait pu prêter serment à tout moment et se sauver, mais il demeura ferme. Après qu’ils eurent dépouillé ses pieds jusqu’aux os, il trouva sa couronne glorieuse dans la corde du bourreau.
Pour Margaret Ball, son martyr fut un calvaire plus lent. Ses enfants firent constamment des requêtes à leur frère aîné pour qu’il ait pitié et délivre la vieille dame. Il répondit simplement qu’il avait été miséricordieux en ne l’exécutant pas immédiatement, et que tout ce qu’elle avait à faire était de prêter serment. Son fils Nicholas parvint à se faire élire au poste de lord-maire, mais son frère avait été nommé commissaire royal et par conséquent le surclassait, empêchant Nicholas de sauver sa mère. Margaret Ball fut gardée enchaînée pendant trois ans, sans lumière ni chauffage, avant qu’elle obtienne finalement la victoire dans l’humidité sordide de sa cellule.
En dépit de tout ce qu’il lui avait fait, la bienheureuse Margaret Ball refusa de déshériter son fils.
Seán Dartraighe La lutte irlandaise pour la messe en latin – 2ème partie : Les glorieux martyrs de Dublin