AJPM
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Je vais te dire un truc, Denis : tout cela vient de Vatican II, et c'est pas une blague ! 5/5 mon vieux !

Article précédent : Merci Maike pour ton très bel article qui nous explique tout

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Dans “Psychanalyse des miracles du Christ”, ouvrage qu’il avait publié en 2003 aux Presses de la Renaissance, le Père Daniel Duigou, journaliste et ancien présentateur TV, “fils spirituel de Mgr Noyer (Amiens) et de Mgr Gaillot” s’était employé à démontrer que les miracles rapportés dans les Évangiles pourraient être expliqués par le biais de la psychanalyse. Ça allait loin... très loin même. Prenons, par exemple, l’explication que donnait le Père Duigou à propos de la résurrection de Lazare. Voici ce qu’il soutenait : « Jean nous précise plusieurs fois que Jésus entretient des liens très forts avec Marthe, Marie et Lazare, même s’il n'est pas de leur famille. C’est Marie qui dans un geste qui ne manque pas d’affection et même de sensualité, avait “oint le Seigneur d’une huile parfumée et lui avait essuyé les pieds avec ses cheveux”. Et si le lecteur n’a pas compris, Jean souligne un peu loin, à nouveau, le lien d'amour entre ces personnes : « Jésus aimait Marthe et sa sœur et Lazare ». En plus, Jean révèle, dans la présentation des personnages au fur et à mesure du récit, qu’il existe un lien encore plus particulier entre les deux garçons, Jésus et Lazare. Les sœurs de Lazare utilisèrent d'ailleurs ce fait comme premier argument pour toucher Jésus et le convaincre de venir : "Seigneur, celui que tu aimes est malade". Quand à Lazare, son sentiment à l'égard de Jésus est également très fort, puisque les deux sœurs n'hésitent pas à dire à Jésus, chacune de leur côté : "Seigneur, si tu avais été ici, mon frère ne serait pas mort". N'y a-t-il pas quelque chose de l'ordre de la déception amoureuse chez Lazare qui se serait laissé mourir en ne voyant pas revenir Jésus le sauver ? Au fond, il n’y aurait rien d’étonnant à ce qu’il ait gardé de son adolescence une relation de type homosexuel avec Jésus. L’inconscient ne connaît pas la différence sexuelle. En tout cas, si nous retenons cette hypothèse, le malaise de Jésus et son hésitation à agir sont alors plus facilement explicables. (...) ».

Et voilà comment en affirmant que “l’inconscient ne connaît pas la différence sexuelle”, le P. Duigou en venait a induire l’idée selon laquelle il y aurait eu, entre Jésus et Lazare, une... “aventure”. Une idée “lumineuse” qui avait d’ailleurs intéressé un autre prêtre, du diocèse de Strasbourg, celui-ci. En septembre 2015, le P. Duigou était reçu par François, à Santa Marta, avec son ami Mgr Jacques Gaillot. Lorsque le P. Duigou dit au pape qu’il bénissait aussi des couples homosexuels et expliqua les activités et les projets de sa paroisse (Saint-Merry à Paris), François répondit : « Je suis heureux que le cardinal Vingt-Trois vous donne cette liberté-là ».

Dans un nouvel ouvrage qu’il vient de publier ce mois-ci, “Lettre ouverte d’un curé au Pape François” (Presses de la Renaissance) le Père Duigou affirme que « c’est à partir du IIe siècle que les sacrements [ont été] réservés exclusivement aux ministres ordonnés à qui l’on imposait les mains selon le statut des “anciens” établis par Moïse. Et ainsi, l’Église institutionnelle opérait un fantastique retour en arrière. Elle reprenait à son compte le schéma organisationnel de l’Ancien Testament autour d’un corps sacerdotal » (p. 66). Demande est donc faite au pape de réanimer la nouveauté évangélique où le sacré et le non-sacré n’étaient plus séparés : « En tant que baptisés, les laïcs participent au “sacerdoce commun”. Des ministères doivent leur être confiés pour un temps, y compris celui des sacrements. Hommes ou femmes, mariés ou pas mariés, reçoivent alors l’imposition des mains pour le ministère qui leur est confié » (p. 76).

A Saint-Merry, tout est “créativité” : depuis la liturgie jusqu’à l’interprétation des textes évangéliques : « La Parole ainsi lue et réinterprétée par des hommes et des femmes engagés dans la construction du monde s’en trouve d’autant plus enrichie. L’expérience de la vie n’est-elle pas source de théologie ? […] Dans la même logique, toutes les prières de la liturgie de la messe sont réécrites, y compris celle de l’eucharistie, toujours selon la Parole décryptée à la lumière de l’actualité » (pp. 19, 20).

L’Église dont rêve le P. Duigou serait faite d’un magma informe de communautés auto-référentielles où le groupe serait libre d’exclure le leader qui ne penserait pas comme la majorité. Pour le P. Duigou, c’est un peu risqué, non ?

Lire aussi “Paris, la sulfureuse théologie d’un curé”.

Source : www.proliturgia.org/actua.html
(Dimanche, 11 mars 2018)

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Paris : la sulfureuse théologie d’un curé…
Riposte catholique, le 10 mars 2018

À peine installé, le nouvel archevêque de Paris va devoir examiner les thèses théologiques révolutionnaires sur le sacerdoce d’un de ses curés, le P. Daniel Duigou, curé de Saint-Merry.

Le P. Duigou, 69 ans, ancien journaliste de télévision, psychanalyste, a été ordonné prêtre, à l’âge de 51 ans, en 2000, par Mgr Jacques Noyer, le très progressiste évêque d’Amiens. En 2015, le cardinal Vingt-Trois lui a confié la paroisse de pointe de Saint-Merry, au cœur du Centre pastoral Halles-Beaubourg (CPHB), haut lieu du “bobodialogue” à la parisienne.

Le 1er septembre 2015, il était reçu à Santa Marta, avec son ami Mgr Jacques Gaillot, par le pape François. L’échange fut très libre : « Je bénis aussi des couples homosexuels – Le pape : Bénir cela veut dire la bonté de Dieu ». Le Père Duigou expliqua les activités et les projets de sa paroisse, provoquant l’enthousiasme du Saint-Père : « Je suis heureux que le cardinal Vingt-Trois vous donne cette liberté-là ».

Pour compléter et amplifier ce chaleureux dialogue, notre curé vient de publier une lettre qu’il envoie au Pape François : Lettre ouverte d’un curé au Pape François (Presses de la Renaissance, mars 2018). Il faut d’ailleurs reconnaître à ce prêtre des côtés sympathiques : « Sans le savoir, l’homme est en train de vendre son âme au libéralisme sauvage qui se sert des stratégies commerciales et marketing de plus en plus puissantes et agressives pour atteindre la rentabilité maximale » (p. 32). Mais n’être pas macronien n’empêche pas d’être par ailleurs parfaitement hérétique.

Grand lecteur, en effet, de théologiens aussi peu orthodoxes que Joseph Moingt, Christoph Theobald ou Jean Rigal, le Père Duigou considère que « c’est à partir du IIe siècle que les sacrements [ont été] réservés exclusivement aux ministres ordonnés à qui l’on imposait les mains selon le statut des “anciens” établis par Moïse. Et ainsi, l’Église institutionnelle opérait un fantastique retour en arrière. Elle reprenait à son compte le schéma organisationnel de l’Ancien Testament autour d’un corps sacerdotal » (p. 66).

Daniel Duigou demande au pape de réanimer la nouveauté évangélique où le sacré et le non-sacré n’étaient plus séparés. Il y aurait certes encore un « corps sacerdotal » classique, par tolérance, étant entendu qu’« il est temps aussi d’ouvrir le corps sacerdotal à des hommes mariés » (p. 79). Mais en outre, les fonctions sacramentelles seraient diffusées dans le laïcat : « En tant que baptisés, les laïcs participent au “sacerdoce commun”. Des ministères doivent leur être confiés pour un temps, y compris celui des sacrements. Hommes ou femmes, mariés ou pas mariés, reçoivent alors l’imposition des mains pour le ministère qui leur est confié » (p. 76).

Nul doute que le pape soit intéressé par ces propositions. En revanche, le cardinal Sarah, préfet de la Congrégation pour le culte divin, ne sera pas ravi d’apprendre ce qu’est, déjà aujourd’hui, la liturgie à Saint-Merry : « Le mot d’ordre étant la créativité, la liturgie des célébrations fait elle aussi partie de son champ. […] La Parole ainsi lue et réinterprétée par des hommes et des femmes engagés dans la construction du monde s’en trouve d’autant plus enrichie. L’expérience de la vie n’est-elle pas source de théologie ? […] Dans la même logique, toutes les prières de la liturgie de la messe sont réécrites, y compris celle de l’eucharistie, toujours selon la Parole décryptée à la lumière de l’actualité » (pp. 19, 20).

Au fond, l’image choc de l’Église rêvée par ce curé de Paris pourrait être celle d’une femme mandatée pour un temps à la célébration l’Eucharistie et consacrant les saintes espèces avec une anaphore qu’elle aurait composée elle-même à la lumière de l’actualité…

Source : www.riposte-catholique.fr/en-une/paris-sulfureus…

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Dimanche, 11 mars 2018
La messe de ce 11 mars, dimanche de “Laetare”, a été retransmise par “France 2” depuis l’église paroissiale de Spechbach (Haut-Rhin, dioc. de Strasbourg) laquelle fait partie d’un secteur paroissial comptant 8 clochers.

Il se trouve que Spechbach est le village où habite le trésorier de notre association “Pro Liturgia”. C’est dire que l’endroit ne nous est pas inconnu.

On aura appris, par différentes canaux, que la célébration, prévue un an à l’avance, était agencée par une “conseillère en liturgie”, sorte de metteuse en scène chargée de transformer la célébration de la foi en spectacle télévisuel grâce à la présence, sur les lieux, de curieux et de figurants bien plus nombreux que les fidèles pratiquants habituels, lesquels avaient d’ailleurs été appelés à participer à des répétitions préalables.

On se souvient que lorsque France 2 avait retransmis la messe depuis l’abbaye de Solesmes, il n’y avait pas eu besoin d’une metteuse en scène truquant la liturgie monastique.

Mais ce dimanche matin, pour retransmettre une liturgie paroissiale faite d’éléments plus ou moins disparates, il fallait prévoir des arrangements, des adaptations visant à “faire croire que”. C’était par exemple le cas pour la chorale constituée pour la circonstance ou encore pour le service d’autel assuré par de nombreuses fillettes dont on aurait bien aimé savoir si elles venaient à la messe tous les dimanches.

Quant au célébrant, n’eut-il pas été bon que la “conseillère en liturgie” lui demande de chanter toutes les parties devant être chantées et lui apprenne à se débarrasser de ce tic si courant qui conduit à dire “Christeu” au lieu de “Christ”, “fisseu” au lieu de “fils”, “Seigneureu” au lieu de “Seigneur”, etc. ?

Au passage, soyons reconnaissants à la chaîne de télévision régionale qui en annonçant cette messe paroissiale, avait souligné qu’une fois le “staff” de “France 2” parti, la fréquentation des messes dominicales retrouvera son niveau bas “normal”.

En résumé, on peut dire que dimanche après dimanche, la télévision nous donne de voir des messes qui, en plus d’être très approximatives sur le plan liturgique, sont totalement artificielles en ce sens qu'elle n’existent pas en dehors de la présence des caméras.

Dimanche, 11 mars 2018
Ouvertement à gauche et acquise aux revendications du lobby LGBT représenté par des « évêquesses » qui ressemblent à des clowns, l’Eglise de Suède va bientôt devoir commencer à vendre ses biens immobiliers pour essayer de subsister malgré l’hémorragie de ses fidèles. Elle est aussi active dans l’accueil des immigrés (...).

L’ « évêquesse » de Stockholm, Eva Brunne, est celle qui naguère proposa d’enlever les crucifix de certaines églises pour ouvrir des espaces de prière aux musulmans.

Un sixième des membres de cette confession luthérienne devrait disparaître des registres en dix ans. Avec 6 millions de baptisés, l’Église de Suède reste la plus importante communauté luthérienne en Europe, notamment parce que jusqu’en 1996, les nouveau-nés étaient automatiquement considérés comme luthériens à défaut du refus explicite de leurs parents.

Mais les lieux de cultes se vident, donnant une preuve supplémentaire, s’il en était besoin, que les célébrations déritualisées exclusivement en langues courantes et le mariage des clercs ne sont pas des solutions permettant, si elles devaient être adoptées par l’Église catholique, de freiner la baisse de la pratique dominicale et la chute des vocations.

On rappellera ici que lors de sa visite dans le pays, fin 2016, le pape François avait échangé le baiser de paix avec l’ « archévêquesse » d’Uppsala, Antje Jackelén, lors d’une cérémonie œcuménique.

D’après “Réinformation TV”.

Source : www.proliturgia.org/actua.html

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avecrux.avemaria
Il y a des prêtres qui ont besoin d'un repos forcé ou d'une camisole de force 🥴
GChevalier
La divine Providence fait tout bien ;
Vatican II et l'Antéchrist font tout mal, et le mal absolu, par permission de la sainte Providence : comprenne qui pourra ! Heureux ceux qui le comprennent.
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