gerard57
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Un grand Comique de l'Etat : Mounir Majoubi !

Je ne résiste pas à la tentation de l'aligner, monsieur "média" du gouvernement :

D'abord ce lien sur "France-Info" :

Scènes antisémites à Paris samedi dernier : le secrétaire d'Etat Mounir Mahjoubi dénonce des "images ignobles"
Le secrétaire d'Etat chargé du Numérique, Mounir Mahjoubi, sur France Inter, le 24 décembre 2018. (FRANCE INTER)
Par franceinfo – Radio France
Mis à jour le 24/12/2018 | 10:48 – publié le 24/12/2018 | 10:48
Le secrétaire d'Etat chargé du Numérique, Mounir Mahjoubi, est revenu sur France Inter sur le comportement de certains "gilets jaunes" samedi à Paris, qui ont entonné en marge de la manifestation la "chanson de la quenelle" de Dieudonné, condamné en 2017 pour des propos antisémites.


"Les images étaient ignobles", a réagi lundi 24 décembre sur France Inter le secrétaire d'Etat chargé du Numérique Mounir Mahjoubi, alors que des "gilets jaunes" ont chanté, samedi en marge de la manifestation des "gilets jaunes" à Paris, la "chanson de la quenelle" de Dieudonné, condamné en 2017 pour des propos antisémites.
"Il y avait ces cris d'animaux pour faire peur. Il y a eu ces 'chants de la quenelle'. Et vous savez, ce qu'il y a de plus ignoble dans le 'chant de la quenelle' de Dieudonné, c'est le sourire qui va avec", a dénoncé Mounir Mahjoubi.
Il faut les voir, ces mecs-là : ils sont heureux de vomir sur l'histoire, heureux de trahir notre histoire, heureux d'haïr les Juifs, heureux de dire très fort qu'ils sont des antisémites heureux.
Selon lui, il y avait parmi les manifestants samedi à Paris "quelques sincères" mais "tellement qui étaient venus pour faire du bruit et pour faire peur". Mounir Mahjoubi a souligné, à l'image d'Emmanuel Macron, la "nécessité" de retrouver "l'ordre". "Ces manifestations à travers la France, ces blocages de ronds-points à travers la France, ils sont extrêmement dangereux. Il y a eu dix morts. Il faut qu'on trouve une issue à ce mouvement", a-t-il expliqué.
"On ne pourra pas continuer plus longtemps à avoir des commerçants qui ont peur, des citoyens qui ont peur, des citoyens qui parfois utilisent le terme de 'milice' quand on leur contrôle leur véhicule. C'est vrai que c'est un peu surprenant quand quelqu'un qui n'est pas de la police vous arrête, vous demande si vous soutenez la cause, et si vous ne la soutenez pas, vous ne passez pas", a poursuivi le secrétaire d'Etat.

www.francetvinfo.fr/…/scenes-antisemi…

ET VOUS POUVEZ COMPARER AVEC CECI :

Mounir Mahjoubi : «Oui, les fake news ont un impact sur le vote»
>Politique|Valérie Hacot| 27 décembre 2018, 6h17 |33
« Nous, comme nos partenaires européens, avons mis en place les moyens pour observer les réseaux sociaux lors des élections », indique Mounir Mahjoubi. LP/Lucas Barioulet

L’avènement des Gilets jaunes a donné lieu à une prolifération de fausses nouvelles sur les réseaux sociaux. Un phénomène qui, à l’approche des européennes, préoccupe le secrétaire d’État en charge du Numérique.
Mounir Mahjoubi, secrétaire d’État en charge du Numérique, s’inquiète de l’influence des fake news pour les prochaines européennes.
Vous avez récemment évoqué des ingérences étrangères sur le mouvement des Gilets jaunes. De quels éléments disposez-vous pour l’affirmer ?

MOUNIR MAHJOUBI
. Les Gilets jaunes, c’est avant tout un mouvement français, lancé par des citoyens qui ont partagé leurs revendications légitimes. Mais au-delà, on a aussi constaté, notamment sur Twitter, la présence de comptes étrangers en langue anglaise parfois très actifs. Ils ont pu donner une version exagérée de la situation en France, non pas pour manipuler l’opinion française, mais plutôt pour donner une image biaisée de notre pays.

Une enquête a été lancée sur des ingérences supposées, c’est bien que vous vous en inquiétez ?
Je n’ai pas de commentaire à faire sur une possible enquête en cours. Ce que nous avons constaté, c’est qu’au fur et à mesure du mouvement des fausses informations sont venues nourrir les inquiétudes des manifestants. Elles ont été largement diffusées par de simples Gilets jaunes sincères qui croyaient ce qu’ils partageaient. Mais on a aussi vu que les extrêmes droites du monde entier étaient très actives dans leur diffusion.

Et les Russes ?
Plusieurs nations dans le monde peuvent avoir la volonté d’influencer les démocraties occidentales pour les déstabiliser. Il y a aussi des dizaines de mouvements idéologiques qui n’ont pas de frontières et qui ont aussi tout intérêt à créer la division. La menace est plus grande que la seule Russie.

Êtes-vous inquiets de tentatives de déstabilisation dans le cadre des prochaines élections européennes ?
Nous serons très vigilants. Cela représente un très grand risque pour nos démocraties : se protéger des fausses informations, c’est permettre un débat serein et intense. Nous, comme nos partenaires européens, avons mis en place les moyens pour observer les réseaux sociaux lors des élections.

Cela peut avoir un impact sur une élection ?
On l’a vu à l’étranger, aux États-Unis par exemple. Il a été démontré que la propagation de fausses informations a été de nature à décourager le vote de certains, voire à le changer. Oui, cela a un impact sur le vote et c’est d’ailleurs l’objectif de certains. Et quand ces certains sont des puissances étrangères ou des groupes d’idées étrangers, il s’agit de notre souveraineté qui est mise en danger.

La loi anti-fake news va entrer en vigueur. Est-ce une réponse suffisante ?
Cette loi ne résout pas le problème, mais elle prévoit des nouveaux outils juridiques et de collaboration avec les plates-formes qui vont participer à le résoudre. Il faut maintenant la faire vivre.