Oui, ce texte est vraiment extrêmement impressionnant même s'il n'est pas rempli des habituelles images sensibles sur l'enfer. Je crois que l'horreur rapportée ici provient de la banalité et du laconisme des faits rapportés; on sent réellement qu'il faut peu de choses pour basculer dans l'abîme et que, comme le disait Jean-Paul Premier, "nous pouvons tous tomber en enfer"... D'autre part, même après avoir lu et relu ce texte pourtant dense, je n'y ai jamais trouvé la moindre erreur contraire à ma Foi. C'est effrayant ! Notre époque est peut-être celle où, comme jamais depuis le jardin d'Eden, des masses considérables vont en enfer pour toujours. C'est sans doute pourquoi Notre-Dame a montré l'enfer le 13 juillet 1917 aux trois petits voyants de Fatima, saints François et Jacinthe et Lucie Dos Santos, qui en ont été épouvantés. Mais le Ciel a aussi daigné, ultime condescendance, nous donner, à nous qui vivons dans un monde dominé par satan comme il ne l'a jamais été, un moyen très facile d'éviter l'abîme éternel : la Dévotion des 5 premiers samedis du mois. Le 10 décembre 1925, la Très Sainte Vierge dit à soeur Lucie : “Vois, ma fille, mon Cœur entouré d'épines que les hommes ingrats M'enfoncent à chaque instant par leurs blasphèmes et leurs ingratitudes. Toi, du moins, tâche de Me consoler et dis que tous ceux qui, pendant cinq mois, le premier samedi, se confesseront, recevront la sainte Communion, réciteront un chapelet, et Me tiendront compagnie pendant quinze minutes en méditant sur les quinze mystères du Rosaire, en esprit de réparation, JE PROMETS de les assister à l'heure de la mort avec toutes les grâces nécessaires pour le salut de leur âme.”