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Homélie inédite du Père Patrick le 21 août 2015 : Plonger le corps vivant des enfants dans le Précieux Sang.

Apostolat des derniers temps : le cœur des enfants, c'est notre Goutte de Sang.
Faire palpiter le monde nouveau dans le corps spirituel venu d'En haut...
... Pour l'Ouverture des temps.

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Homélie de la Messe de l’aurore du vendredi 21 août 2015

Plonger le corps vivant des enfants dans le Précieux Sang

Apostolat des derniers temps : le cœur des enfants, c'est notre Goutte de Sang.
Faire palpiter le monde nouveau dans le corps spirituel venu d'En haut
.... Pour l'Ouverture des temps.

Sur Homélie inédite du 21 août 2015 : Plonger le corps vivant des enfants dans le Précieux Sang

Nous allons donner l’intention de la Messe.

C’est la fête de saint Pie X aujourd’hui, le 21 du mois d’août.

Jusqu’au 24 août nous sommes dans la Neuvaine de l’Assomption.

Demain c’est la Fête de Marie Reine Immaculée de l’univers, nous nous préparons avec le pape saint Pie X à pénétrer à l’intérieur du Trône de la Reine du Ciel et de la terre.

L’intention que l’on m’a confiée pour la Messe du matin est une très belle intention que j’aime beaucoup, que je trouve magnifique, et comme c’est le dernier jour – ça a duré vingt-et-un jours – de cette intention…

L’intention, c’est de dire : « Voilà, il y a des enfants qui sont sous l’autel… »

Il y a beaucoup de gens qui pensent à ces enfants, il y a beaucoup de gens qui aiment ces enfants. Nous les appelons les enfants non-nés. Nous, ici, nous avons l’habitude de les dénombrer sept cent milliards de fois. Nous sommes des millions de gens à penser à eux tous les jours, à mettre de l’eau bénite, à exprimer ce désir qu’ils soient portés vers les lieux saints de la terre dans les cœurs les plus sanctifiés, les plus immaculés, les plus aimants, et surtout dans le Saint, dans le cœur rempli d’Amour ultime en plénitude reçue de la grande Sainteté des temps qui s’ouvrent. Il doit y avoir des grands Saints comme ça, au moins un en tout cas.

Il y a beaucoup de choses qui se font pour eux. Même des évêques, même des successeurs des apôtres participent. Un 28 décembre, jour des Saints Innocents, le Saint-Père avait remercié tous les prêtres qui disaient explicitement pendant le Memento de la Messe que ces enfants non-nés, avortés, étaient convoqués, emportés et introduits sur l’autel des parfums, l’autel que le Christ parfume dans cette glorification éternelle de Dieu Son Père avec l’Esprit Saint, pour que ces enfants soient tirés, exprimés, et pénétrés de cette Oblation eucharistique, voilà, le pape lui-même avait remercié les prêtres qui l’exprimaient explicitement dans le Memento.

Donc grâce à Dieu ces enfants sont aimés, nous les aimons. Nous ne pouvons pas dire qu’ils ne sont pas abandonnés par absolument tout le monde, parce que la Bonté de Dieu ne permet pas qu’ils soient abandonnés, Il a voulu que pour l’Enfant de Bethlehem il y ait des pauvres qui soient là et viennent L’adorer, Il a voulu qu’il y ait l’Etoile vivante qui vienne conduire des rois, des sages, des priants. Peut-être pas beaucoup, mais quand même. Les uns comme les autres, des petits, des plus pauvres jusqu’aux plus sages, étaient accompagnés par un ministère angélique glorieux et universel. Il y a quelque chose d’un petit peu semblable pour saluer la Royauté de Jésus qui est destinée à ces enfants-là.

C’est une chose, effectivement, que leur âme déchirée, leur vie oubliée, leur lumière palpitante, leur soif dans l’acquiescement de la vie, leur reconnaissance d’exister depuis la Main de Dieu jusqu’à son accomplissement dans ce que Dieu veut dans l’inscription du Livre de la Vie, c’est une chose qui s’exprime tous les jours. Et puis ce sera j’en suis sûr de plus en plus, de toute façon.

Telle n’est pas l’intention qui a été confiée, mais c’est à leur propos.

Le fait qu’ils soient enveloppés comme ça, imbibés sans doute de la rosée du désir de Baptême des Gédeon de la terre, le fait qu’ils soient vraiment de manière très palpable, incarnée, palpitante, caressante, pénétrés par la lumière surnaturelle de la foi, la foi remplie d’amour et d’espérance de l’Eglise militante dans l’ouverture du cinquième sceau, le fait qu’ils soient habités par cela et qu’ils soient reconnus et établis comme des justes dans la Sainte Famille de la grâce sanctifiante, c’est une chose.

Mais il y a une autre chose, c’est ils ont quelque chose qui doit les rapprocher de manière très spéciale du Feu eucharistique de Jésus : leur corps.

Ils ont été créés par Dieu dans la Main paternelle de Dieu dans le Saint des Saints, ils ont été établis dans un corps vivant, et leur esprit émerveillé a acquiescé à cette existence à l’intérieur d’un corps qu’ils devaient quitter ensuite. Ce corps s’est multiplié d’enthousiasme et il a laissé dans le sang de la terre, il a laissé dans le sang de la mère des millions et des millions de cellules vivantes de ce corps, ces fameuses cellules staminales embryonnaires. Ce sont des millions qui sont restées. Bien sûr, il y a eu comme une première séparation de ce corps, mais qui n’est pas complète : pendant quarante, cinquante ans, ce retrait du corps ne va pas jusqu’à l’ousia, jusqu’à la substance, il reste quelque chose qui leur appartient quant à leur personne et qui reste dans le sang de la terre et dans le sang de la mère.

L’intention de la Messe qui m’a été confiée par Catherine, c’est de dire : si trois fois sept jours on pouvait plonger le corps de chacun d’entre eux, ce corps encore vivant, dans le Calice dans le Très Précieux Sang.

Leur âme est dans l’affection et nous l’espérons dans la grâce sanctifiante du Corps mystique de Jésus vivant, mais leur corps ?, ce corps qui les lie encore au temps, à la croissance et à la capacité de multiplier les vertus héroïques de pardon, de miséricorde, de victoire définitive sur l’Anti-Christ, qu’une portion de l’humanité puisse porter cette victoire jusqu’à son terme échu, ce corps-là, voilà, que par la puissance du Cœur eucharistique vivant de Jésus vivant et immolé il puisse être englouti, intronisé, déposé dans le Trône du Cœur eucharistique de Jésus, et qu’il devienne dans ce Trône lui-même tandis qu’on le plonge dans le Calice dans le Très Précieux Sang de Jésus, chacun d’entre eux.

C’est la vingt-et-unième fois que nous célébrons cette Messe-là le matin pour cette intention. C’est bien que ce soit juste la veille de la Fête de Marie Reine. Du coup nous célébrerons demain la Messe pour que ces vingt-et-un jours explosent, se déploient dans l’introduction dans le Sang de la Royauté immaculée de Marie Reine Immaculée du Ciel et de la terre pour que le Miracle des trois Eléments puisse faire son œuvre.

Leur corps, sept cent milliards de fois, c’est beau !, par grappes entières, trempés dans le Précieux Sang de Notre-Seigneur Jésus-Christ.

Il y a parmi eux, je pense souvent à cela, il y a parmi eux ceux qui ont été arrêtés – beaucoup, la plupart, ont été arrêtés – tandis qu’ils arrivaient au stade où commençaient à se produire les premières cellules du cœur.

Je ne sais pas si vous voyez mais c’est quelque chose d’assez impressionnant parce que nous, quand nous sommes formés par le Bon Dieu, Il nous tisse dans le sein maternel, Il nous forme comme cela, et quand nous grandissons les toutes premières cellules qui se spécifient sont les cellules du cœur.

Au départ toutes les cellules sont totipotentes, elles peuvent devenir des cellules de cheveu, des cellules du sang, des cellules nerveuses, mais les toutes premières sont les cellules du cœur, ce sont les cellules qui vont ensuite se rassembler, se regrouper et devenir un cœur qui commence à battre. Il y a une connotation rouge d’ailleurs, il y a aussi un petit peu de sang. Mais avant que ça ne devienne visible, que ça prenne cette forme organique, il y a d’abord des premières cellules qu’on ne voit pas parce qu’elles se mélangent aux cellules pluripotentes, elles sont dans le germe.

Et on a découvert que ces cellules…

C’est bien, il y a des choses quelquefois qu’on découvre par la science, puisqu’au fond la vie embryonnaire c’est l’innocence, l’innocence sortie des Mains créatrices de Dieu, c’est une Bible ouverte, c’est un Evangile annoncé. L’Immaculée Conception, c’est l’Evangile à l’état pur ouvert devant nos yeux en sa chair.

Les toute premières cellules qui sont sorties de l’Immaculée Conception, lorsqu’elles sont devenues spécifiques, lorsqu’elles ont développé les premières fleurs de son jardin embryonnaire, c’était des cellules du cœur.

Imagine la première cellule du cœur. La première cellule du cœur n’est pas un cœur, c’est juste une cellule. Et puis deux, et puis quatre… pour l’instant on ne voit rien du tout. Je crois que même au microscope on ne voit pas grand-chose.

Et pourtant on a regardé et on a repéré ceci, et je trouve ça assez extraordinaire : on a repéré que ces toutes premières cellules du cœur, avant qu’elles ne se regroupent pour former un cœur qui bat, ces cellules du cœur elles-mêmes font comme ça [le même battement que le cœur]. Les toutes premières cellules du cœur se regroupent volontiers ensemble et ensemble, pas d’un seul battement mais ensemble, les cellules du cœur battent déjà.

C’est à peu près au moment où l’enfant vient s’étouffer dans le stérilet. Quand il vient s’étouffer dans le stérilet, l’enfant ne meurt pas tout de suite, évidemment que non, ça va attendre pas mal de jours, et c’est après être arrêté, étranglé dans le stérilet, c’est après que commencent, tandis qu’il expire, les toutes premières cellules du cœur. Tant qu’il n’est pas accroché sur le stérilet, l’enfant n’est pas au stade où il développe les premières cellules du cœur.

Cela veut dire que les premières cellules du cœur de ces enfants-là, pour l’immense majorité, l’écrasante majorité, sont des cellules du corps qui acceptent déjà dans l’acquiescement, puisque c’est la seule chose que librement nous puissions faire de manière parfaite à cette période-là de la vie, acquiescent à avoir un cœur qui palpite dans l’agonie du don de soi dans l’offrande, donc il n’y …
Jean de Roquefort
Voici le texte de l’homélie au format .pdf :
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