Joseph-Marie
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Note contre les soi-disant « sédévacantistes radicaux » (S.R.)

J’ai reçu, il y a quelques jours, des commentaires étranges par des gens qui s’identifient « sédévacantistes radicaux ». Selon eux, il n’y aurait presque plus de vrais prêtres catholiques validement ordonnés : en France, ils reconnaissent seulement le P. Avril (102 ans) !!!

Ces opinions absurdes sont totalement fausses, car selon eux l’Église Catholique de Notre-Seigneur JÉSUS-CHRIST aurait perdue ou serait en train de perdre sa hiérarchie enseignante, composée d’évêques et de prêtre, par institution divine de Notre-Sauveur, Qui a promis de rester avec les Apôtres et ses successeurs légitimes jusqu’à la fin du monde ; et comme il est écrit dans la saint Évangile, qui n'écoute pas l'Église, qu'il soit pour vous comme le publicain et le païen. (Saint Matthieu 18, 17)

Hélas, de nos jours beaucoup s’érigent en maitres et théologiens ; or, Notre-Seigneur a envoyé SEULEMENT les Apôtres et ses légitimes successeurs, et personnes d’autres, à nos enseigner la vraie voie qui mène au Ciel.

Les opinions des S.R. ne s'appuient pas sur le Magistère toujours infaillible de l'Église Catholique Romaine, donc elles sont fausses. Le catholique, selon la définition même de la vertu théologale de la Foi-Concile de Trente, Catéchisme de saint Pie X, etc.- doit croire et professer TOUT ce l'Église croit et professe. C'est la Foi simplement, et sans la Foi, nous ne pouvons pas plaire à Dieu (Hébr. 11, 6).

« Mon Dieu je crois fermement toutes les vérités que Vous nous avez révélées et que Vous nous enseignez par Votre Église, parce que Vous êtes la vérité même et que Vous ne pouvez ni Vous tromper, ni nous tromper. » (Acte de Foi).

« Il est donc nécessaire que d'une façon permanente subsiste, d'une part, la mission constante et immuable d'enseigner tout ce que Jésus-Christ a enseigné Lui-même ; d'autre part, l'obligation constante et immuable d'accepter et de professer toute la doctrine ainsi enseignée. C'est ce que saint Cyprien exprime excellemment en ces termes : "Lorsque Notre-Seigneur Jésus-Christ, dans Son Évangile, déclare que ceux qui ne sont pas avec Lui sont Ses ennemis, Il ne désigne pas une hérésie en particulier, mais Il dénonce comme Ses adversaires tous ceux qui ne sont pas entièrement avec Lui et qui, ne recueillant pas avec Lui, mettent la dispersion dans Son troupeau : Celui qui n'est pas avec Moi, dit-Il, est contre Moi, et celui qui ne recueille pas avec Moi disperse" (Epist.,LXIX, ad Magnum, n 2). » (Ibid.)

« Rien n'est plus juste : car ceux qui ne prennent de la doctrine chrétienne que ce qu'ils veulent, s'appuient sur leur propre jugement et non sur la foi ; et, refusant de « réduire en servitude toute intelligence sous l'obéissance du Christ » (II Corinth., X, 5), ils obéissent en réalité à eux-mêmes plutôt qu'à Dieu. " Vous qui dans l'Évangile croyez ce qui vous plaît et refusez de croire ce qui vous déplaît, vous croyez à vous-mêmes, beaucoup plus qu'à l'Évangile " ("S. Augustinus, lib. XVII, Contra Faustum Manichæum, cap. 3"). Les Pères du Concile du Vatican n'ont donc rien édicté de nouveau, mais ils n'ont fait que se conformer à l'institution divine, à l'antique et constante doctrine de l'Eglise et à la nature même de la foi, quand ils ont formulé ce décret : "On doit croire, de foi divine et catholique, toutes les vérités qui sont contenues dans la parole de Dieu écrite ou transmise par la tradition et que l'Eglise, soit par un jugement solennel, soit par son magistère ordinaire et universel, propose comme divinement révélée. » (Sess. III, cap. 3). » (Ibid.)

« Que si dans leurs Actes, les Souverains Pontifes portent à dessein un jugement sur une question jusqu'alors disputée, il apparaît donc à tous que, conformément à l'esprit et à la volonté de ces mêmes Pontifes, cette question ne peut plus être tenue pour une question libre entre théologiens. Il est vrai encore que les théologiens doivent toujours remonter aux sources de la révélation divine; car il leur appartient de montrer de quelle manière ce qui est enseigné par le magistère vivant "est explicitement ou implicitement trouvé" (S. S. le Pape Pie IX, Inter gravissimas, 28 oct. 1870, Acta, vol. I, p. 260.) dans la Sainte Écriture et la divine "Tradition". Ajoutons que ces deux sources de la doctrine révélée contiennent tant de trésors et des trésors si précieux de vérités qu'il est impossible de les épuiser jamais. C'est bien la raison pour laquelle nos sciences sacrées trouvent toujours une nouvelle jeunesse dans l'étude des sources sacrées ; tandis que toute spéculation qui néglige de pousser plus avant l'examen du dépôt sacré ne peut qu'être stérile : l'expérience est là, qui le prouve. Mais on ne peut pas, pour cette raison, équiparer la théologie, même celle qu'on dit positive, à une science purement historique. Car Dieu a donné à son Église, en même temps que les sources sacrées, un Magistère vivant pour éclairer et pour dégager ce qui n'est contenu qu'obscurément et comme implicitement dans le dépôt de la foi. Et ce dépôt, ce n'est ni à chaque fidèle, ni même aux théologiens que le Christ l'a confié pour en assurer l'interprétation authentique, mais au seul Magistère de l'Église. Or si l'Église exerce sa charge, comme cela est arrivé tant de fois au cours des siècles, par la voie ordinaire ou par la voie extraordinaire, il est évident qu'il est d'une méthode absolument fausse d'expliquer le clair par l'obscur, disons bien qu'il est nécessaire que tous s'astreignent à suivre l'ordre inverse. Aussi notre Prédécesseur, d'immortelle mémoire, Pie IX, lorsqu'il enseigne que la théologie a la si noble tâche de démontrer comment une doctrine définie par l'Église est contenue dans les sources, ajoute ces mots, non sans de graves raisons : "dans le sens même où l'Église l'a définie''. (S. S. le Pape Pie XII, Encyclique Humani generis, 12 août 1950)

« Dans ce déluge universel d'opinions, c'est la mission de l'Église de protéger la vérité et d'arracher l'erreur des âmes, et cette mission, elle la doit remplir saintement et toujours, car à sa garde ont été confiés l'honneur de Dieu et le salut des hommes. Mais, quand les circonstances en font une nécessité, ce ne sont pas seulement les prélats qui doivent veiller à l'intégrité de la foi, mais, comme le dit saint Thomas: " Chacun est tenu de manifester publiquement sa foi, soit pour instruire et encourager les autres fidèles, soit pour repousser les attaques des adversaires ".

« Les premières applications de ce devoir consistent à professer ouvertement et avec courage la doctrine catholique, et à la propager autant que chacun le peut faire. En effet, on l'a dit souvent et avec beaucoup de vérité, rien n'est plus préjudiciable à la sagesse chrétienne que de n'être pas connue. Mise en lumière, elle a par elle-même assez de force pour triompher de l'erreur. Dès qu'elle est saisie par une âme simple et libre de préjugés, elle a aussitôt pour elle l'assentiment de la saine raison. Assurément, la foi, comme vertu, est un don précieux de la grâce et de la bonté divine ; toutefois, les objets auxquels la foi doit s'appliquer ne peuvent guère être connus que par la prédication: Comment croiront-ils à celui qu'ils n'ont pas entendu ? Comment entendront-ils si personne ne leur prêche ?... La foi vient donc de l'audition, et l'audition par la prédication de la parole du Christ. Or, puisque la foi est indispensable au salut, il s'ensuit nécessairement que la parole du Christ doit être prêchée. De droit divin, la charge de prêcher, c'est-à-dire d'enseigner, appartient aux docteurs, c'est-à-dire aux évêques que l'Esprit-Saint a établis pour régir l'Église de Dieu. Elle appartient par-dessus tout au Pontife Romain, Vicaire de Jésus-Christ, préposé avec une puissance souveraine à l'Église universelle et Maître de la foi et des mœurs. Toutefois, on doit bien se garder de croire qu'il soit interdit aux particuliers de coopérer d'une certaine manière à cet apostolat, surtout s'il s'agit des hommes à qui Dieu a départi les dons de l'intelligence avec le désir de se rendre utiles.

« Toutes les fois que la nécessité l'exige, ceux-là peuvent aisément, non, certes, s'arroger la mission des docteurs, mais communiquer aux autres ce qu'ils ont eux-mêmes reçu, et être, pour ainsi dire, l'écho de l'enseignement des maîtres. D'ailleurs, la coopération privée a été jugée par les Pères du Concile du Vatican tellement opportune et féconde, qu'ils n'ont pas hésité à la réclamer. " Tous les chrétiens fidèles, disent-ils, surtout ceux qui président et qui enseignent, nous les supplions par les entrailles de Jésus-Christ et nous leur ordonnons, en vertu de l'autorité de ce même Dieu Sauveur, d'unir leur zèle et leurs efforts pour éloigner ces horreurs et les éliminer de la sainte Église ". - Que chacun donc se souvienne qu'il peut et qu'il doit répandre la foi catholique par l'autorité de l'exemple, et la prêcher par la profession publique et constante des obligations qu'elle impose. Ainsi, dans les devoirs qui nous lient à Dieu et à l'Église, une grande place revient au zèle avec lequel chacun doit travailler, dans la mesure du possible, à propager la foi chrétienne et à repousser les erreurs.

«... La foi chrétienne ne repose pas sur l'autorité de la raison humaine, mais sur celle de la raison divine ; car, ce que Dieu nous a révélé, " nous ne le croyons pas à cause de l'évidence intrinsèque de la vérité, perçue par la lumière naturelle de notre raison, mais à cause de l'autorité de Dieu, qui révèle et qui ne peut ni se tromper, ni nous tromper ". Il résulte de là que, quelles que soient les choses manifestement contenues dans la révélation de Dieu, nous devons donner à chacune d'elles un égal et entier assentiment. Refuser de croire à une seule d'entre elles équivaut, en soi, à les rejeter toutes. Car ceux-là détruisent également le fondement de la foi, qui nient que Dieu ait parlé aux hommes, ou qui mettent en doute sa vérité et sa sagesse infinie.

« Quant à déterminer quelles doctrines sont renfermées dans cette Révélation divine, c'est la mission de l'Église enseignante, à laquelle Dieu a confié la garde et l'interprétation de sa parole ; dans l'Église, le docteur suprême est le Pontife Romain. L'union des esprits réclame donc, avec un parfait accord dans la même foi, une parfaite soumission et obéissance des volontés à l'Église et au pontife Romain, comme à Dieu Lui-même.

« L'obéissance doit être parfaite, parce qu'elle appartient à l'essence de la foi, et elle a cela de commun avec la foi qu'elle ne peut pas être partagée. Bien plus, si elle n'est pas absolue et parfaite de tout point, elle peut porter encore le nom d'obéissance, mais elle n'a plus rien de commun avec elle. La tradition chrétienne attache un tel prix à cette perfection de l'obéissance, qu'elle en a toujours fait et en fait toujours le signe caractéristique auquel on peut reconnaître les catholiques. C'est ce que saint Thomas d'Aquin explique d'une manière admirable dans le passage suivant :

« " L'objet formel de la foi est la vérité première, en tant qu'elle est manifestée dans les Saintes Écritures et dans la doctrine de l'Église, qui procèdent de la vérité première. Il suit de là que quiconque n'adhère pas, comme à une règle infaillible et divine, à la doctrine de l'Église, qui procède de la vérité première manifestée dans les Saintes Écritures, n'a pas la foi habituelle, mais possède autrement que par la foi les choses qui sont de son domaine... Or, il est manifeste que celui qui adhère à la doctrine de l'Église comme à une règle infaillible donne son assentiment à tout ce que l'Église enseigne ; autrement, si, parmi les choses que l'Église enseigne, il retient ce qui lui plaît et exclut ce qui ne lui plaît pas, il adhère à sa propre volonté et non à la doctrine de l'Église, en tant qu'elle est une règle infaillible. La foi de toute l'Église doit être Une, selon cette parole de saint Paul aux Corinthiens (I Cor., 1) : "Ayez tous un même langage et qu'il n'y ait pas de division parmi vous". Or, cette unité ne saurait être sauvegardée qu'à la condition que les questions qui surgissent sur la foi soient résolues par celui qui préside à l'Église tout entière, et que sa sentence soit acceptée par elle avec fermeté. C'est pourquoi à l'autorité du Souverain Pontife seul il appartient de publier un nouveau symbole, comme de décerner toutes les autres choses qui regardent l'Église universelle ".

« Lorsqu'on trace les limites de l'obéissance due aux pasteurs des âmes et surtout au Pontife Romain, il ne faut pas penser qu'elles renferment seulement les dogmes auxquels l'intelligence doit adhérer et dont le rejet opiniâtre constitue le crime d'hérésie. Il ne suffirait même pas de donner un sincère et ferme assentiment aux doctrines qui, sans avoir été jamais définies par aucun jugement solennel de l'Église, sont cependant proposées à notre foi, par son Magistère ordinaire et universel [de tous les jours], comme étant divinement révélées, et qui, d'après le Concile du Vatican, doivent être crues de foi catholique et divine. Il faut, en outre, que les chrétiens considèrent comme un devoir de se laisser régir, gouverner et guider par l'autorité des évêques, et surtout par celle du Siège Apostolique. Combien cela est raisonnable, il est facile de le démontrer. En effet, parmi les choses contenues dans les divins oracles, les unes se rapportent à Dieu, principe de la béatitude que nous espérons, et les autres à l'homme lui-même et aux moyens d'arriver à cette béatitude. Il appartient de droit divin à l'Église et, dans l'Église, au Pontife Romain, de déterminer dans ces deux ordres ce qu'il faut croire et ce qu'il faut faire. Voilà pourquoi le Pontife doit pouvoir juger avec autorité de ce que renferme la parole de Dieu, décider quelles doctrines concordent avec elle et quelles doctrines y contredisent. De même, dans la sphère de la morale, c'est à lui de déterminer ce qui est bien, ce qui est mal, ce qui est nécessaire d'accomplir et d'éviter si l'on veut parvenir au salut éternel ; autrement, il ne pourrait être ni l'interprète infaillible de la parole de Dieu, ni le guide sûr de la vie humaine. » (S. S. le Pape Léon XIII, Encyclique Sapientiae Christianae, 10 janvier 1890)

« Les Apôtres ont été les premiers, mais non point les seuls possesseurs du pouvoir sacramentel de remettre aux fidèles leurs péchés. Ce n'est pas comme personnes privées, c'est comme envoyés de Jésus-Christ, comme chefs officiels de l'Église, en qualité de dispensateurs des mystères de Dieu que les Apôtres ont reçu ce pouvoir qui a été donné pour le bien des fidèles, et qui, dès lors, doit subsister dans l'Église aussi longtemps qu'il y aura des âmes à justifier et à sauver - jusqu'à la fin des temps. Que le sacrement de la Pénitence subsiste jusqu’à la fin des siècles, il y a, pour cela, la même raison de nécessité que pour le Baptême. » (Gihr, « Les Sacrements de l'Église Catholique », Paris, 1900, vol. III, p. 83)

« Et voici que Je suis avec vous tous les jours, jusqu'à la consommation des siècles. » (Saint Matthieu 28, 20)

« Canon 6 : Si quelqu'un dit qu'il n'y a pas dans l'Église Catholique une hiérarchie instituée par une disposition divine, composée d'évêques, de prêtres et de ministres : qu'il soit anathème. » (Concile de Trente, 23e session, 15 juillet 1563, canons sur le Sacrement de l'Ordre.)

« §3. D'institution divine, la sacrée hiérarchie en tant que fondée sur le pouvoir d'ordre, se compose des évêques, des prêtres et des ministres; en tant que fondée sur le pouvoir de juridiction, elle comprend le Pontificat suprême et l'épiscopat subordonné; d'institution ecclésiastique, d'autres degrés se sont
ajoutés. » (Code de droit canonique, 1917, c. 108)
Bénédicte LIOGIER
Et ce qui a été défini une fois par l'Eglise est irréformable même par un pape car sa mission n'est pas d'enseigner des nouveautés mais de garder le dépôt de la foi.
Joseph-Marie
@Bénédicte LIOGIER
Juste pour préciser : Le dépôt de la Foi ou la Révélation est au-dessus du Pape, qui doit le garder fidèlement et l'interpréter infailliblement, avec l'assistance continuelle du SAINT-ESPRIT : « Car le SAINT-ESPRIT n'a pas été promis aux successeurs de Pierre pour qu'ils fassent connaître, sous Sa Révélation, une nouvelle doctrine, mais pour qu'avec Son assistance ils …Plus
@Bénédicte LIOGIER

Juste pour préciser : Le dépôt de la Foi ou la Révélation est au-dessus du Pape, qui doit le garder fidèlement et l'interpréter infailliblement, avec l'assistance continuelle du SAINT-ESPRIT : « Car le SAINT-ESPRIT n'a pas été promis aux successeurs de Pierre pour qu'ils fassent connaître, sous Sa Révélation, une nouvelle doctrine, mais pour qu'avec Son assistance ils gardent saintement et exposent fidèlement la Révélation transmise par les Apôtres, c'est-à-dire le dépôt de la Foi. » (Concile Oecuménique du Vatican, Constitution Apostolique Pastor Æternus).

« § 1. Le Christ Seigneur a confié à Église le dépôt de la Foi, afin qu’elle conserve religieusement la doctrine révélée et l’expose fidèlement avec l’assistance continuelle du Saint Esprit. » (Code de droit canonique, 1917, canon 1322)

Toutefois, durant l'exposition de la Révélation, l'Église nous enseigne aussi d'autres vérités, jointes à la Révélation, qui ne sont pas « de foi divine » comme la Révélation, mais de « foi ecclésiastique », ainsi comme les appellent les théologiens. Même pour ces vérités de droit ecclésiastique l'Église ou le Pontife romain a l'assistance divine continuelle :

«... Et Nous ne pouvons passer sous silence l'audace de ceux qui, ne supportant pas la saine doctrine, prétendent que : " Quant à ces jugements et à ces décrets du Siège Apostolique dont l'objet regarde manifestement le bien général de l'Église, ses droits et sa discipline, on peut, du moment qu'ils ne touchent pas aux dogmes relatifs à la foi et aux mœurs, leur refuser 'assentiment et l'obéissance, sans péché et sans cesser en rien de professer le catholicisme. " À quel point cela est contraire au dogme catholique sur le plein pouvoir, divinement conféré par le Christ Notre Seigneur Lui-même au Pontife Romain, de paître, de régir et de gouverner l'Église universelle, il n'est personne qui ne le voie et qui ne le comprenne clairement et distinctement. » (S. S. le Pape Pie IX, encyclique Quanta Cura, 1864)

Selon les besoins de l'Église, les circonstances et les lieux, ces vérités de droit ecclésiastiques (i.e. reliées à la discipline ou au gouvernement général) peuvent être modifié par les Pontifes romains, sans doute selon le même sensus catholicus, car il est vrai le maxime canonique : il n'y a pas de supérieurs entre égaux. Or, si un Pontife tranche définitivement l'affaire, en parlant de ces vérités de droit ecclésiastiques, alors son successeur ne peut plus la modifier : Nous trouvons de telles exemple dans le canon du Nouveau Testament, dans la canonisation d'un saint, dans la condamnation d'un hérétique, etc. C'est pourquoi saint Augustin disait avec raison : Roma locuta est, causa finita est – Rome a parlé et l'affaire est terminée.
rex marie turmelière
Ce que vous dites manque singulièrement de cohérence. Vous écrivez: "Dans ce déluge universel d'opinions, c'est la mission de l'Église de protéger la vérité et d'arracher l'erreur des âmes, et cette mission, elle la doit remplir saintement et toujours, car à sa garde ont été confiés l'honneur de Dieu et le salut des hommes. Mais, quand les circonstances en font une nécessité, ce ne sont pas …Plus
Ce que vous dites manque singulièrement de cohérence. Vous écrivez: "Dans ce déluge universel d'opinions, c'est la mission de l'Église de protéger la vérité et d'arracher l'erreur des âmes, et cette mission, elle la doit remplir saintement et toujours, car à sa garde ont été confiés l'honneur de Dieu et le salut des hommes. Mais, quand les circonstances en font une nécessité, ce ne sont pas seulement les prélats qui doivent veiller à l'intégrité de la foi, mais,..."
Or il se trouve que ce que vous appelez l'Eglise composée de ces gens vêtus en prélats qui occupent les diocèses de France, ne protège plus la vérité et n'arrache plus l'erreur. Ou alors, si vous prétendez le contraire, vous n'êtes vous-même plus catholique. Il nous est vendu une Eglise verte, inclusive, mondialiste, et la charité de Judas à Béthanie, plutôt que celle de Jésus.
C'est justement parce que les portes de l'enfer ne peuvent prévaloir contre l'Eglise que Bergoglio est un imposteur, et non l'inverse.
D'autre part, vous semblez tout ignorer des coups de scalpel donnés dans les sacrements de l'ordre en 1968 par le fm Bugnini. Votre discours, si long et si sourcé soit-il, n'est qu'un sophisme.
Joseph-Marie
@rex marie turmelière
Vous m'avez mal-interprété. Le but de mon discours était d'avertir ces catholiques qui, je les pense de bonne foi, mais peut-être un peu épuisé de la résistance catholique contre les loups en soutanes infiltrés massivement au Vatican et dans les diocèses avec Vatican II (d'eux), se sont jeté à l'autre extrême, pour déclarer qu'à l'heure présente il n'y aurait plus de …Plus
@rex marie turmelière

Vous m'avez mal-interprété. Le but de mon discours était d'avertir ces catholiques qui, je les pense de bonne foi, mais peut-être un peu épuisé de la résistance catholique contre les loups en soutanes infiltrés massivement au Vatican et dans les diocèses avec Vatican II (d'eux), se sont jeté à l'autre extrême, pour déclarer qu'à l'heure présente il n'y aurait plus de prêtres légitimes, qu'on pourrait maintenant bien vivre comme ces dures japonais, seulement avec le Rosaire, etc. Ça sent l'héroïsme, et je les encourage vraiment dans leur zèle sincère pour défendre notre sainte Religion catholique, mais saint Bernard nous enseigne aussi que le zèle ou la dévotion sans la bonne doctrine erre. Et ils errent ces gens là qui avancent de telles énormités, qui sont des hérésies, en fait, puisqu'elles vont à l'encontre du Magistère toujours infaillible de l'Église Romaine. Nous sommes tout à fait d'accord que l'église conciliaire moderniste qui occupe présentement nos lieux de cultes ne peut pas être et n'est pas l'Église Catholique Romaine. L'élément principal qui les démasque est leur doctrine moderniste hérétique, apostate et blasphématoire, qui ne peut JAMAIS venir du Vicaire du CHRIST sur terre, le Pontife Romain

Bon courage et bon combat de la Foi !

« Que Dieu vous console !… Ce qui vous attriste aussi, c’est que les autres ont occupé les églises par violence tandis que vous, pendant ce temps, vous êtes dehors. C’est un fait, ils ont les locaux : mais vous avez la foi apostolique. Eux, ils peuvent occuper nos églises, mais ils sont hors de la vraie Foi catholique. Réfléchissez : qu’est ce qui est le plus important, le lieu ou la Foi ? La vraie foi, c’est évident. Dans cette lutte, qui a perdu, qui a gagné, celui qui garde le lieu ou celui qui garde la foi ? Le lieu, c’est vrai, est bon quand on y prêche la foi apostolique ; il est saint si tout s’y passe saintement… C’est vous qui êtes heureux, vous qui restez dans l’Église par votre foi, vous qui tenez fermement aux fondements de la foi qui vous est parvenue de la sainte Tradition apostolique et si, à maintes reprises, une jalousie exécrable a voulu l’ébranler, elle n’y a pas réussi. C’est ceux qui s’en sont détachés dans la crise présente. Personne, jamais, ne prévaudra sur notre foi, frères bien aimés. Et nous croyons que Dieu nous rendra un jour nos églises. Ainsi donc, plus ils s’acharnent à occuper les lieux de culte, plus ils se séparent de l’Église. Ils prétendent représenter l’Église ; en réalité, ils s’en expulsent eux-mêmes et s’égarent. Les catholiques fidèles à Dieu dans la sainte Tradition, même s’ils sont réduits à une poignée, voilà ceux qui sont la vraie Église de Jésus-Christ. » (Lettre de saint Athanase, Évêque d’Alexandrie, à ses fidèles; Coll. Selecta SS. Eccl. Patrum, Caillau et Guillou, vol. 32, pp. 411-412)