L'IA vous rendra bientôt les esclaves de l'Antéchrist qui pourra alors vous marquer
* * *
La réflexion interne de Google sur les possibilités d’ingénierie sociale offertes par l’intelligence artificielle couplée à la collecte tous azimuts des données
par Olivier Bault, Réinformation.TV, le 18 mai 2018
C’est une vidéo interne de 2016 de la société Google qui a fuité dans The Verge. Elle a été réalisée par Nick Foster, responsable de la conception à X (anciennement Google X) et co-fondateur du Near-Future Laboratory (« laboratoire du futur proche »), afin de nourrir la réflexion au sein de la compagnie californienne. Comparant les données d’un utilisateur à son génome, Nick Foster explique comment la combinaison de l’intelligence artificielle et de l’accès à de multiples sources de données, à commencer par celles recueillies par les smartphones, peut permettre d’influencer le comportement d’une personne mais aussi de la société toute entière. Pour Foster, l’étude de l’épigénétique (étude des mécanismes modifiant les gènes de manière transmissible), des mécanismes héréditaires et des mimétismes et leur utilisation dans le domaine des données utilisateurs n’en est qu’à ses débuts mais va permettre d’améliorer le sort « de cette génération, des générations futures et de l’ensemble de l’espèce ». Il apparaît donc que l’on nourrit chez Google des rêves d’ingénierie sociale orchestrée depuis la Silicon Valley !
Avec l’accumulation des données collectées sur les utilisateurs, Google acquiert la capacité d’influencer les comportements
Parmi les exemples avancés dans la vidéo, des applications de smartphone accompagnant l’utilisateur dans la poursuite d’un but et lui proposant des actions concrètes qui « refléteraient les valeurs de Google en tant qu’organisation », comme la proposition d’un mode de transport plus écolo quand on cherche un chauffeur Uber ou la suggestion d’une épicerie particulière avec des produits locaux. Par l’interaction entre l’utilisateur et son téléphone, les données seront accumulées dans un « grand livre » qui permettra au système informatique de faire des suggestions de plus en plus ciblées. Certaines pourront même viser à compléter les données manquantes. Ainsi, si le poids de l’utilisateur est inconnu de la machine, il sera possible de lui proposer l’achat d’un pèse-personne dont le design sera d’emblée choisi sur la base des achats passés de cet utilisateur. Et avec le développement des technologies d’impression en 3D, pourquoi ne pas imaginer que l’on entende un jour, en rentrant chez nous, une voix nous dire : « Bienvenue à la maison, je t’ai justement fabriqué un pèse-personne. » ?
Le système imaginé par l’ingénieur de Google chercherait ainsi à combler les lacunes en matière d’informations sur l’utilisateur et à affiner progressivement son modèle comportemental. La mise en commun des modèles individuels permettra ensuite de mieux prévoir « non seulement votre comportement ou le mien, mais celui de toute l’espèce humaine ». Foster parle de séquençage des données sur les comportements humains comme l’on a séquencé le génome humain, ceci afin de faire des prévisions toujours plus précises sur les décisions prises par chacun. « À mesure que les cycles de collecte et de comparaison s’étendront », continue Foster, « il pourrait être possible de développer une compréhension à l’échelle de l’espèce de problèmes complexes comme la dépression, la santé et la pauvreté ».
L’ingénierie sociale grâce aux nouvelles technologies de collecte des données et d’intelligence artificielle, une vision partagée par la Silicon Valley et la Chine communiste
Un porte-parole de X contacté par The Verge a expliqué qu’il s’agissait uniquement d’une réflexion destinée à « provoquer une discussion et un débat » et que cette réflexion « n’est pas liée à des produits présents ou futurs ». Néanmoins, fait remarquer The Verge, cette réflexion va dans le sens de l’évolution récente de Google qui cherche à en savoir toujours plus sur ses utilisateurs pour leur faire des suggestions en fonction de leurs déplacements et de leurs habitudes.
En outre, ce que ne dit pas The Verge, cette vision exposée en Interne chez Google des possibilités données par la combinaison du Big Data et de l’intelligence artificielle ressemble fort à la vision des communistes chinois pour donner un nouveau souffle au communisme. Et cela rend cette réflexion encore plus inquiétante.
Source : reinformation.tv/google-ingenier…
* * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * *
En Chine, le développement des technologies et de l’intelligence artificielle pour donner un nouveau souffle au communisme
par Olivier Bault, Réinformation.TV, le 22 août 2017
C’est un organe de presse du Parti communiste chinois (PCC) qui relance la discussion sur la mise en œuvre du communisme. Le Global Times, journal et site Internet anglophones du Quotidien du Peuple, contrôlé par le PCC, s’intéresse à la deuxième vie que pourrait donner au communisme, dans une Chine qui compte désormais plus de milliardaires que les Etats-Unis, le développement des technologies et même de l’intelligence artificielle. Et ce sont des grands patrons qui le disent, à l’instar de Liu Qiangdong, le fondateur et PDG du géant chinois du commerce en ligne, JD.com : « Avec les technologies que nous avons déployées ces deux ou trois dernières années, j’ai pris conscience du fait que le communisme peut être atteint par notre génération. » Les robots peuvent désormais faire tout le travail et le gouvernement n’a plus qu’à distribuer équitablement les richesses, selon le milliardaire en dollars Liu Qiangdong, ce qui fera qu’« il n’y aura plus de gens pauvres ou riches et que toutes les entreprises seront nationalisées ». JD.com aussi ? Ce géant privé du commerce sur Internet est aussi le leader mondial des livraisons par drones et robots munis de systèmes d’intelligence artificielle.
Ce sont en tout cas des déclarations qui permettent de mieux comprendre le sens du « revenu universel » qui revient de plus en plus souvent dans les propositions politiques.
Pour Jack Ma, le fondateur, propriétaire et PDG d’Alibaba, le plus gros concurrent chinois de JD.Com, gérer une économie planifiée devient désormais possible, et « avec un accès à toutes sortes de données, nous pourrions bien être en mesure de trouver la main invisible du marché », sous-entendu pour la contrôler de manière centralisée bien sûr.
Les technologies et l’intelligence artificielle, prétextes pour un communisme renforcé
Le Global Times cite encore un chercheur de l’Académie chinoise des sciences sociales, Wu Bo, pour expliquer que le capital privé et le communisme peuvent devenir compatibles grâce aux technologies, ainsi que le montrent les déclarations des deux gros patrons privés du commerce en ligne. Pour Wu, les deux entrepreneurs ont compris que les changements profonds vécus en ce moment par la société humaine vont dans le sens des théories de Karl Marx. C’est important d’en discuter très sérieusement, explique le chercheur, dans la mesure où le communisme est l’objectif de la Chine et du Parti communiste chinois. Mais, ajoute Wu cité par l’organe de presse du PCC, ce que disent ces deux patrons montre aussi qu’ils ont, comme le grand public, une compréhension limitée du communisme. Pour Wu, les déclarations de Liu et de Ma sont malgré tout bien plus raisonnables que celles qui voudraient nous faire croire que le communisme appartient au passé, et « La Chine doit continuer à améliorer l’éducation des gens pour qu’ils comprennent et acceptent mieux la théorie de base du communisme ».
La Chine fait l’équation entre le revenu universel et le communisme
Le Global Times conclut son article sur la nécessité pour les entrepreneurs chinois d’intégrer dans la conduite de leurs affaires les objectifs idéologiques et politiques du Parti communiste. Il semblerait que ce soit déjà chose faite pour les patrons des deux géants chinois du commerce en ligne. Vu le très lourd passif de l’idéologie communiste en Chine et ailleurs, on peut difficilement s’empêcher de frémir à l’idée que les développements technologiques redonnent espoir aux tenants du marxisme. Mais il est vrai qu’en termes de surveillance et de contrôle de la population, l’utilisation des nouvelles technologies combinées à l’intelligence artificielle offrent un nouveau potentiel aux idéologies totalitaires. Ceci explique sans doute aussi l’intérêt très poussé de la Chine communiste pour l’intelligence artificielle, même si le patron de JD.com, cité par le Global Times, affirme quant à lui n’avoir parlé que « de la manière dont l’intelligence artificielle et les autres technologies peuvent aider à créer de la richesse pour les gens et la société ».
Source : reinformation.tv/chine-communism…
* * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * *
« Oeconomicae » :
le plaidoyer du Vatican pour une humanisation de l’économie
C’est un document fondateur, publié par la congrégation pour la Doctrine de la foi et le dicastère pour le Développement humain intégral. Disponible en plusieurs langues, le texte entend dessiner de nouvelles formes d’économie et de finance dans un paysage mondialisé et enclin à la disruption.
par Delphine Allaire – Cité du Vatican (Vatican News)
Le texte intitulé sobrement «Questions économiques et financières» -Oeconomicae et pecuniariae quaestiones- ambitionne de fournir des «repères éthiques concrets» aux sommités économiques, mais aussi aux chefs d’États, décisionnaires en matière de régulation de marché.
Faire cesser le règne du «profit pur»
Élaboré par des experts économiques et financiers externes au Vatican, le texte appelle à placer l’homme et le bien commun, et non «le profit pur», au centre des échanges économiques et financiers mondiaux.
L’influence croissante des marchés sur le bien-être matériel d’une bonne partie de l’humanité y est particulièrement décriée, partant d’un constat simple: au cours de la seconde moitié du XXème siècle, le bien-être économique s’est considérablement accru, hélas, de pair avec les inégalités.
Un constat sévère de la mondialisation
Le Saint-Siège n’épargne donc aucunement l’actuel système économique dominant, qui fait prévaloir «un égoïsme aveugle». «L'opportunité d'apprendre de la récente crise financière a été gaspillée et l'exploitation et la spéculation au détriment des plus faibles sont toujours une réalité aujourd'hui», énonce-t-il, critiquant tout autant le blanchiment d’argent, la non-transparence, la corruption, ou encore les placements offshore.
Également dans le viseur, «le tout-quantitatif» et l’absence de prise en compte de la «qualité de vie».
Une alliance entre savoir technique et sagesse humaine
Première solution stipulée: réguler les marchés. Afin de protéger le bien commun et d'impliquer tous les membres de la société dans la richesse et le développement, l'alliance entre acteurs économiques et politiques doit être renouvelée. Une alliance renouvelée qui permette un meilleur contrôle des affaires économiques, «sous peine de voir tout agir humain se pervertir».
Deuxième solution: établir une orientation éthique dans tous les domaines, qu’ils soient économiques, bancaires ou monétaires. Le but ultime doit être de réduire les inégalités et la pauvreté dans le monde. «L'argent doit servir et non gouverner!» s’exclamait le Pape François dans son exhortation apostolique Evangelii gaudium. Le Vatican insiste ici sur le bien-être de l'humanité, à la racine de la solidarité, de la justice et du «capital humain», beaucoup plus important qu’un simple Produit Intérieur Brut. «Les systèmes ne sont en effet pas constitués de dynamiques anonymes, mais de relations humaines; les humains ne sont pas seulement des consommateurs et des entrepreneurs».
La nécessité d’une autocritique entrepreneuriale
Des cours dans les écoles de commerce sur «l’économie et la finance à la lumière de l’homme» sont ainsi recommandés. Du texte surgit aussi un appel à «l’autocritique» des entrepreneurs. Ils doivent initier un retour vers une culture entrepreneuriale et financière, qui mette l’accent sur le bien commun et la responsabilité sociale. Les banques doivent améliorer la transparence de leurs affaires monétaires; les prêts bancaires et l'épargne doivent être plus clairement définis, surtout en matière d’investissements. Les clients devraient être en mesure de voir si leur propre capital a été utilisé à des fins spéculatives ou non. Les comités d'éthique devraient être mis en place dans les conseils d'administration, de sorte qu'un autre appel à des cours d'éthique dans les écoles de commerce soit une partie intégrante.
Source : www.vaticannews.va/…/oeconomicae-pla…
Document intégral ici : www.vatican.va/…/rc_con_cfaith_d…
* * * * * * * * * * * * *
Album ACTU