Francis cite un cardinal commentant son élection en tant que pape : "Ce sera un désastre !"
Lors d'une réunion avec 200 jésuites à la nonciature de Jakarta le 24 septembre :
- Je veux que les jésuites fassent du bruit. L'Esprit conduit à 'faire du bruit', à ne pas laisser les choses s'arrêter".
- Je célèbre l'Eucharistie, bien sûr" .
- Ne jamais se cacher derrière 'on a toujours fait comme ça' - continuer comme on a l'habitude de faire. Ce n'est pas bon.
Lors d'une deuxième rencontre avec 42 jésuites dans la cathédrale de Dili, le 10 septembre :
- Il y a une forte culture cléricale au Vatican que nous essayons lentement de changer. Le cléricalisme est l'un des moyens les plus subtils utilisés par le diable. Le cléricalisme est la pire des maladies".
- Pardonnez toujours ! Si quelqu'un demande pardon, pardonnez. Je confesse qu'en 53 ans de sacerdoce, je n'ai jamais refusé une absolution. Même si elle était incomplète. Ne transformons pas le confessionnal en cabinet de psychiatre. N'en faisons pas un tribunal".
- Au jour du jugement, on ne demandera à aucun d'entre nous : "Êtes-vous allé à la messe tous les dimanches ? Avez-vous obéi au provincial ?"
- Je viens d'Amérique latine, et un Allemand, par exemple, ne me comprendra peut-être pas tout de suite, parce que lui et moi avons des cultures différentes".
- Un jésuite [pape] doit être fort dans ce qu'il fait et ne doit être dirigé par personne. Il écoute les conseils, oui, mais à la fin, c'est lui qui décide".
Lors de la rencontre de François avec les jésuites à Singapour le 11 septembre :
- "Être Pape est une croix, tout comme la vôtre est une croix. Vous avez tous votre propre croix".
- Peut-être que j'exagère, mais être pape n'est pas plus difficile ou différent que d'être prêtre, religieuse ou évêque. En bref, il s'agit d'être là où le Seigneur vous a placé, en suivant votre vocation : ce n'est pas une pénitence".
- J'ai lu dans un livre du journaliste Gerald O'Connell [de l'America Magazine, propriété des Jésuites] que lorsque j'ai été élu, un cardinal a dit à un autre à mon sujet : "Ce sera un désastre ! Le Seigneur dira si j'ai été un désastre !
- Je fais tout mon possible pour que le père Arrupe [supérieur général des jésuites, mort en 1991, qui a détruit l'ordre] soit remis à l'honneur sur les autels. C'était vraiment un jésuite exemplaire".
- J'ai dit aux jeunes du Timor oriental : "Faites du bruit".
- On m'a demandé un jour si je voulais être évêque dans la région des ruines des anciennes missions jésuites à la frontière avec le Paraguay [= impasse de sa carrière]. J'ai répondu que je voulais être prêtre, pas gardien des ruines [il s'agissait probablement du diocèse de Posadas avec 480'000 ( !) catholiques]. Une autre fois, j'étais à Cordoue et le nonce m'a appelé pour me dire qu'il voulait me parler. Mes supérieurs m'avaient interdit de quitter la ville. C'était un moment très douloureux pour moi. Le nonce m'a dit qu'il viendrait à l'aéroport et qu'il me rencontrerait. C'est là qu'il m'a dit : "Le Pape vous a nommé évêque [= évêque auxiliaire de Buenos Aires], et voici la lettre du Père Général qui l'autorise. Tout était donc déjà décidé et mis au point. Le Général était le Père Kolvenbach, un homme de Dieu. Nous, les Jésuites, nous devons obéir à l'Église".
- Dans ce Synode, pour la première fois, les femmes peuvent voter. Qu'est-ce que cela signifie ? Qu'il y a eu une évolution pour vivre cette synodalité".
- La synodalité est une grâce de l'Église. Ce n'est pas la démocratie. C'est quelque chose de différent et cela demande du discernement. [quel qu'il soit]"
Traduction de l'IA