05:20
Irapuato
131 k
Sainte Bernadette Soubirous - le 18 février. Bernadette Soubirous, de son vrai nom Marie-Bernarde Soubirous, née le 7 janvier 1844 à Lourdes, et morte le 16 avril 1879 à Nevers, est une sainte catholique …Plus
Sainte Bernadette Soubirous - le 18 février.

Bernadette Soubirous, de son vrai nom Marie-Bernarde Soubirous, née le 7 janvier 1844 à Lourdes, et morte le 16 avril 1879 à Nevers, est une sainte catholique française.

Elle est connue pour avoir témoigné de dix-huit apparitions mariales à la grotte de Massabielle entre le 11 février et le 16 juillet 1858. Bernadette employait surtout le terme occitan « aquerò » (c'est-à-dire « cela »)1 pour désigner l’objet de sa vision2. Elle ne dira pas elle-même avoir vu la Vierge avant de l’avoir entendu dire « Que sòi era Immaculada Concepcion », c'est-à-dire, « Je suis l'Immaculée Conception »3. Au cours d’une de ces apparitions, Bernadette a creusé le sol pour y prendre de l’eau. L’eau de cette source est rapidement réputée miraculeuse et il commence à être question de guérisons. S'en tenant à ce qu'elle avait vu et entendu, Bernadette niera avoir été témoin de guérisons ou y avoir contribué : « On m'a dit qu'il y avait eu des miracles, mais à ma connaissance, non4 », déclare-t-elle en septembre 1858.

Dans un contexte post-révolutionnaire de vives polémiques sur les questions religieuses et, quelques années après les apparitions mariales de la rue du Bac et de La Salette, celles de Lourdes suscitent un engouement populaire important et croissant. La presse nationale commence à s'y intéresser, durant l'été 1858, notamment avec la publication, par Louis Veuillot, d'un article très remarqué dans L’Univers5. Le préfet de Tarbes, suivant les consignes du ministère des Cultes, maintient une interdiction d'accès à la grotte jusqu'en octobre 1858, tandis qu'une commission d’enquête, mise en place par l'évêque de Tarbes, en juillet 1858, se prononce en faveur de ces apparitions en 1862. L’aménagement de la grotte et la construction d’une basilique sur le rocher qui la surplombe commencent alors.

En l'espace de quelques mois, Bernadette Soubirous, alors âgée de 14 ans, était devenue une célébrité internationale, tandis que la vie dans cette bourgade des Pyrénées commençait à être transformée par l'affluence de pèlerins, de curieux et de journalistes. Entre 1858 et 1866, Bernadette continue de vivre à Lourdes, où sa situation devient, cependant, de moins en moins tenable. Sans cesse sollicitée, tout en refusant de percevoir quoi que ce soit en rapport aux apparitions ou à sa célébrité, elle se pose la question d’une vie religieuse. En 1864, suivant la recommandation de l’évêque de Nevers, elle se décide à entrer chez les sœurs de la Charité. Deux ans plus tard, alors que la construction de la basilique est en cours, Bernadette a 22 ans et quitte Lourdes pour entrer au couvent Saint-Gildard, à Nevers. Elle y mène treize années d'une vie de « religieuse ordinaire », ayant néanmoins la particularité de recevoir la visite de nombre d’évêques, parmi ceux qui souhaitent se faire une opinion sur elle et sur les apparitions. Souvent malade et de santé fragile, elle s’occupe de l’infirmerie, quand elle n’y est pas elle-même soignée. Elle fait ses vœux perpétuels en 1878, puis meurt le 16 avril 1879, à l’âge de 35 ans.

En 1868, paraissait le livre de Henri Lasserre, intitulé Notre-Dame de Lourdes6, qui connaît un grand succès et est traduit en 80 langues. En 1869, le pape Pie IX écrira une lettre à l'auteur pour l'en féliciter, reconnaissant ainsi implicitement ces apparitions7. À la fin du XIXe siècle, la foule qui afflue à Lourdes intéresse nombre d’intellectuels8. Parmi eux, Émile Zola (Lourdes), Joris-Karl Huysmans (Les Foules de Lourdes), François Mauriac (Les Pèlerins de Lourdes) ou encore Paul Claudel9. L’ensemble des archives et des témoignages sur Bernadette Soubirous a fait l’objet d’un travail de recensement et d’édition critique par René Laurentin, dans les années 1960-70.

Bernadette Soubirous est béatifiée le 14 juin 1925, puis canonisée le 8 décembre 1933 par le pape Pie XI. Sa fête est célébrée le 16 avril (en France, le 18 février)10.

Le sanctuaire de Lourdes accueille environ six millions de personnes chaque année.
Irapuato partage ceci
1386
Sainte Bernadette Soubirous
Fête 16 avril (en France, le 18 février)
Turenne
Merci du rappel , j allais oublier ma petite sainte.
eucarandal
Bernarda Soberana de Lorda, en castellano. Bernardita en íntimo cariñoso. La más humilde, una de las mayores santas que ha dado Francia, y no por ser una sabia doctora de la iglesia, ni por escribir maravillosamente sobre la fé, ni por ser la guerrera de Cristo y de Francia, ni una gran mística, ni por visiones profundas, ni por una santidad desbocada. Simplemente por su carácter.
La más frágil …Plus
Bernarda Soberana de Lorda, en castellano. Bernardita en íntimo cariñoso. La más humilde, una de las mayores santas que ha dado Francia, y no por ser una sabia doctora de la iglesia, ni por escribir maravillosamente sobre la fé, ni por ser la guerrera de Cristo y de Francia, ni una gran mística, ni por visiones profundas, ni por una santidad desbocada. Simplemente por su carácter.
La más frágil y humilde era, en lo tocante a la Virgen de su visión, la más dura roca.
Pequeña, enjuta, enfermiza, débil... Se mostró el más firme y temible adversario a la hora de defender a la "Señora" que se le apareció en una insignificante covacha, "Aqueró". Nadie pudo con ella. Y no fueron los prelados sino los humildes como ella quiénes estaban detrás de su poder.
Lourdes es hoy el principal centro de peregrinación de toda Europa, y todo salió del poder que la Santísima Virgen dió a la más humilde Santa del continente.
Menuda lección magistral nos da Bernadette Soubirous. Y sin ser doctora de la iglesia, cuánto ha curado y cuánto ha enseñado (la Virgen de por medio claro). ✍️