Il y a 63 ans, le 25 février 1959,...

... Sœur Geneviève de la Sainte Face (Céline Martin) entrait dans la vie à près de 90 ans.
Son autobiographie paraîtra aux éditions du Carmel le 2 mars prochain.
« De sa naissance jusqu'à ses premiers pas au Carmel, en passant par les épreuves de sa vie dans le monde, elle raconte avec un style plein de vie et d'humour les chemins déroutants par lesquels Jésus l'a conduite.
Ce récit est précieux parce qu'il donne les impressions du témoin le plus proche de Thérèse. Mais ce texte va plus loin. Les deux sœurs ne faisant qu' " une même âme " , découvrir la vie de la première disciple de la Petite Thérèse, c'est accueillir le complément nécessaire à l'intelligence de la " petite voie ". »
Pour commander le livre : Autobiographie de la soeur et novice de la Petie Thérèse

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dvdenise

18 avr. 2022

Faveurs accordées par Sa Sainteté Pie X
LE 9 DÉCEMBRE 1905
à tous ceux qui méditeront pendant quelques instants
sur la Passion
devant cette Image de la Sainte Face.
1º Toutes les indulgences accordées précédemment par les Souverains Pontifes à la Couronne des Cinq Plaies.
2º La Bénédiction Apostolique
La Sainte Face de Jésus d’après le Saint Suaire de Turin - Céline Martin Soeur Geneviève…Plus

Faveurs accordées par Sa Sainteté Pie X
LE 9 DÉCEMBRE 1905
à tous ceux qui méditeront pendant quelques instants
sur la Passion
devant cette Image de la Sainte Face.
1º Toutes les indulgences accordées précédemment par les Souverains Pontifes à la Couronne des Cinq Plaies.
2º La Bénédiction Apostolique

La Sainte Face de Jésus d’après le Saint Suaire de Turin - Céline Martin Soeur Geneviève - Grand Prix d’Art Religieux Bois-le-Duc, Hollande, 1909

Holy Shroud of Turin by Celine : m m Dan : Free Download, Borrow, and Streaming : Internet Archive

dvdenise

18 avr. 2022

La Sainte Face de Jésus d’après le Saint Suaire de Turin - Céline Martin Soeur Geneviève - Grand Prix d’Art Religieux Bois-le-Duc, Hollande, 1909

./… quelques semaines après la mort de Thérèse par lettre datée du 10 novembre 1897, le Roi d'Italie autorise l'ostension publique du Saint Suaire de Turin. En mars 1898 ./… M. Guérin se procure le livre de M. Vignon, Le Linceul du Christ (étude scientifique Paul Vignon Paris Masson éditeur 1902), et le passe à sa nièce, Céline, dont il connaît le goût pour les expériences photographiques.

Le soir dans sa cellule, à l'heure du silence, la religieuse déployé les planches qui reproduisent en positif la forme négative imprimée sur l'étoffe imbibée d'aromates. Elle demeure muette d'émotion. « C'était bien mon Jésus, tel que mon cœur l'avait pressenti... Et, cherchant les traces de ses douleurs, je suivis par les blessures l'empreinte de la cruelle couronne d'épines. Je vis le sang coagulé dans les cheveux, puis coulant en larges gouttes. Au sommet de la tête, à gauche, on sent que la couronne a dû être arrachée avec peine. Cet effort a maintenu raidis les cheveux collés entre eux par le sang. L'œil gauche semble être légèrement ouvert tandis que le droit est tuméfié. Je vis le nez fracturé dans la partie supérieure, la joue droite et la narine enflées par le soufflet du valet, la barbe toute couverte de sang... ./… je pris la résolution de peindre une Sainte Face d'après cet idéal que j'avais entrevu. »

Sœur Geneviève ne put se mettre à la tâche qu'à Pâques 1904, et exécuta d'abord un dessin au fusain. Les maisons d'édition auxquelles on s'adressa représentèrent que la reproduction serait défectueuse. Mieux valait faire une grisaille en peinture. Elle s'y appliqua dès 1905, au temps pascal, y consacrant tous ses temps libres : Dimanches, jours de fête et heures de silence. Elle travaillait debout, ce qui lui était un supplice, face à une image, grandeur naturelle, du Visage du Christ, s'appliquant à suivre à la loupe les moindres fils du tissu et les traces correspondantes. ./…

II s'agissait en fait d'un authentique chef-d'œuvre, auquel, en mars 1909, fut décerné le Grand Prix de l'Exposition Internationale d'Art Religieux de Bois-le-Duc, en Hollande. L'image, d'une incontestable noblesse en son tragique réalisme, fut vulgarisée à des millions et des millions d'exemplaires. Placée sous les yeux de Pie X, celui-ci la contempla longuement, murmurant à plusieurs reprises : « Que c'est beau ! » II ajouta avec sa bonté coutumière : « Je veux donner un souvenir à la petite religieuse qui a fait cela », et il remit pour elle une grande médaille de bronze où son portrait était gravé en relief : ce qu'elle apprécia, faut-il le dire, plus que d'être reçue au Salon.

Sœur Geneviève peignit encore d'après le Saint Suaire, et en recourant aux explications historiques les mieux fondées, un Christ à la colonne et un Crucifix. Ses notes, traversées d'une conviction ardente, reviennent fréquemment sur ce thème de la Passion du Sauveur et de l'établissement de son règne par la Croix. ./… chapitre IV : Dans le sillage de la gloire thérésienne Biographie archives-carmel-lisieux.fr [>+] Histoire d'Une Petite Âme