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Irapuato
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March 15 Saint Louise de Marillac.

breski1 March 15 Saint Louise de Marillac
Irapuato
Saturday of the First week of Lent
Book of Deuteronomy 26:16-19.

Moses spoke to the people, saying: "This day the LORD, your God, commands you to observe these statutes and decrees. Be careful, then, to observe them with all your heart and with all your soul.
Today you are making this agreement with the LORD: he is to be your God and you are to walk in his ways and observe his statutes, commandments …More
Saturday of the First week of Lent

Book of Deuteronomy 26:16-19.

Moses spoke to the people, saying: "This day the LORD, your God, commands you to observe these statutes and decrees. Be careful, then, to observe them with all your heart and with all your soul.
Today you are making this agreement with the LORD: he is to be your God and you are to walk in his ways and observe his statutes, commandments and decrees, and to hearken to his voice.
And today the LORD is making this agreement with you: you are to be a people peculiarly his own, as he promised you; and provided you keep all his commandments,
he will then raise you high in praise and renown and glory above all other nations he has made, and you will be a people sacred to the LORD, your God, as he promised."

Psalms 119(118):1-2.4-5.7-8.
Blessed are they whose way is blameless,
Who walk in the law of the LORD.
Blessed are they who observe his decrees,
Who seek him with all their heart.

You have commanded that your precepts
be diligently kept.
Oh, that I might be firm in the ways
of keeping your statutes!

I will give you thanks with an upright heart,
when I have learned your just ordinances.
I will keep your statutes;
do not utterly forsake me.

Holy Gospel of Jesus Christ according to Saint Matthew 5:43-48.
Jesus said to his disciples: "You have heard that it was said, You shall love your neighbor and hate your enemy.
But I say to you, love your enemies, and pray for those who persecute you,
that you may be children of your heavenly Father, for he makes his sun rise on the bad and the good, and causes rain to fall on the just and the unjust.
For if you love those who love you, what recompense will you have? Do not the tax collectors do the same?
And if you greet your brothers only, what is unusual about that? Do not the pagans do the same?
So be perfect, just as your heavenly Father is perfect.

Commentary of the day : Saint Caesarius of Arles
"But I say to you, love your enemies"
dailygospel.org/main.php
Irapuato
Sainte Louise de Marillac
Louise de Marillac est née au XVIème siècle. Pourtant, sa vie nous rejoint dans nos préoccupations les plus quotidiennes. Au milieu des vicissitudes de sa vie, elle a ouvert progressivement son cœur à la lumière de Dieu.
1591, 12 août
naissance de Louise
1604, 25 juillet
mort de son père
1613, 5 février
mariage avec Antoine Legras
1613, 18 octobre
naissance de Michel …More
Sainte Louise de Marillac
Louise de Marillac est née au XVIème siècle. Pourtant, sa vie nous rejoint dans nos préoccupations les plus quotidiennes. Au milieu des vicissitudes de sa vie, elle a ouvert progressivement son cœur à la lumière de Dieu.
1591, 12 août
naissance de Louise
1604, 25 juillet
mort de son père
1613, 5 février
mariage avec Antoine Legras
1613, 18 octobre
naissance de Michel Legras
1623, 4 juin
« Lumière » en l’Eglise Saint Nicolas des Champs à Paris
1625, 21 décembre
mort de son mari ; premiers entretiens avec Vincent de Paul
1629
début des visites de Confréries de la Charité
1630
venue à Paris de Marguerite Naseau ; première fille travaillant pour les Confréries de la Charité
1633, février
mort de Marguerite Naseau
1633, 29 novembre
fondation de la Compagnie des Filles de la Charité
1638
commencement de l’œuvre des Enfants Trouvés
1650, 18 janvier
mariage de son Fils, Michel
1651
naissance de Louise-Renée, petite fille de Louise de Marillac
1652
fondation des Filles de la Charité en Pologne ; recrudescence

des troubles de la Fronde ; a Paris, soupes populaires, accueil des réfugiés
1653 – 1658
envoi de Filles de la Charité sur les champs de bataille
1660
15 mars, mort de Louise de Marillac
1920
béatification par le Pape Benoît XV
1934
canonisation par le Pape Pie XI
1960
déclarée patronne des œuvres sociales chrétiennes
15 mars
le jour de sa fête

Louise de Marillac est née le 12 août 1591 dans une famille de la noblesse. Plusieurs membres de cette famille ont des postes importants auprès du roi Louis XIII. Son oncle Michel connaît une forte ascension, il devient Garde des sceaux en 1629. Il est à la base de la journée des Dupes de novembre 1630, qui avait pour

objectif de chasser le premier ministre Richelieu. La tentative échoue, Michel est arrêté et finit sa vie emprisonné au château de Châteaudun. Il meurt en1632.
Louise est née de mère inconnue. Son père était veuf à sa naissance. Il se remarie quand elle a trois ans. Elle est confiée très tôt aux religieuses dominicaines du Monastère royal de Poissy, où sont élevés d’autres enfants. L’enseignement dispensé lui offre une solide éducation intellectuelle et religieuse. A la mort de son père, elle a 13 ans et son oncle Michel devient son tuteur. Il lui fait quitter Poissy et elle rejoint une pension pour jeunes filles. Elle y apprend la vie simple et pauvre. C’est pour elle un lieu de formation aux tâches domestiques.
A 15 ans, elle rêve de devenir religieuse dans un ordre austère, les Capucines. Le Père, directeur spirituel du couvent, la refuse à cause de sa santé trop délicate. Louise est vivement déçue mais se soumet à cette décision. Plus tard, elle obéit aussi à sa famille qui lui présente Antoine Legras, simple écuyer, un des secrétaires des Commandements de la Reine. Le mariage a lieu en 1613, elle a 22 ans et porte maintenant, le nom de Melle Legras, le titre de madame étant réservé à la noblesse. Elle devient maman dans l’année d’un petit Michel. Elle s’épanouit dans son mariage et vit heureuse jusqu’en 1622, année où son mari tombe malade, son caractère s’aigrit. Louise se culpabilise : elle n’a pas respecté sa promesse faite à Dieu, de devenir religieuse et voici que son mari Antoine est malade, n’est-ce pas sa faute ?
Elle traverse une période de dépression. Elle est angoissée et envahie par des doutes au sujet de sa foi. Elle a envie de tout quitter. En 1623, à la fête de la Pentecôte, Dieu illumine son cœur, ses doutes disparaissent. Elle comprend que sa place est auprès de son époux, que Dieu est présent auprès d’elle et de son mari. Elle réalise qu’elle pourra un jour vivre en communauté au service du prochain, « allant et venant », expression incompréhensible, dans un temps où les religieuses sont toutes cloîtrées.
Louise entoure son mari de tous ses soins jusqu’à sa mort en décembre 1625. Veuve, les moyens financiers lui manquent, elle doit déménager. Près de son nouveau logement habite M. Vincent de Paul. Il devient son accompagnateur spirituel. L’un et l’autre ne sont pas très enthousiastes de se rencontrer, tant leurs personnalités les éloignent, du moins en apparence ! Ils apprennent à se connaître et Vincent aidera Louise à réaliser sa vocation. Il lui propose de visiter les « Confrérie de la charité » pour encourager les Dames dans leurs services auprès des plus pauvres. Louise va sortir d’elle-même et va prendre conscience des réalités vécues par les pauvres. Elle découvre les difficultés pour les Dames de se mettre au service de ces personnes, elles ne peuvent effectuer elles-mêmes toutes les humbles tâches.
Vers 1630, une simple paysanne, Marguerite Naseau, propose ses services pour aider les Dames. D’autres paysannes arrivent à sa suite. Vincent confie à Louise la formation pratique et spirituelle de ces jeunes femmes. Louise s’interroge et discerne progressivement que ces filles pourraient s’assembler en une confrérie. Vincent, au début, ne comprends pas Louise. Après un long temps de réflexion et de prière, la Compagnie des Filles de la Charité naît le 29 novembre 1633.
Plusieurs communautés de Filles de la Charité sont fondées autour de Paris, et progressivement, elles s’éloignent de la capitale…En 1638, des sœurs partent pour la Touraine à Richelieu. Suivent de nombreuses implantations en France. Les sœurs se mettent au service des plus pauvres : les malades à domicile ou dans les hôpitaux, les enfants abandonnés, les élevant et assurant leur éducation dans de petites écoles, les blessés de guerre, les galériens…Louise a le souci de la formation humaine et spirituelle des sœurs. Chacune apprend les meilleures techniques de son temps dans les domaines des soins et de l’éducation, pour les transmettre aux personnes les plus défavorisées. Chacune approfondit sa relation à Dieu, en reconnaissant dans les pauvres qu’elles servent, le visage de Jésus-Christ. Les sœurs vivent ensemble en petites communautés. L’objectif est de les former pour qu’elles deviennent autonomes et subviennent elles mêmes, à leurs besoins.
Les graves troubles de la Fronde qui atteignent la France de 1644 à1649 entraînent de très nombreuses pauvretés : famine, maladie, violence. Louise et Vincent envoient des Filles de la charité sur tous les fronts. Les sœurs se déplacent de village en village pour secourir et encourager les habitants. Cette mobilité est une grande nouveauté dans une époque où les femmes consacrées restent dans leur monastère.
Cette communauté naissante traverse une crise dans les années 1644-1649. Des sœurs quittent la Compagnie (le service des pauvres est jugé trop difficile, la vie communautaire trop exigeante, des sœurs perdent le goût de la prière), des projets se soldent par des échecs. De plus Louise est inquiète pour son fils, qui ne sait pas ce qu’il veut faire dans sa vie. Prêtrise ? Mariage ? Son avenir semble confus…Louise pense avoir failli à son éducation et la culpabilité la reprend. Avec l’aide de M. Vincent, elle va traverser cette crise et retrouver la paix en 1650. Son fils se marie la même année. Louise devient grand-mère l’année suivante.
Louise suit le chemin du Christ qu’elle aime tant, le Seigneur de Charité qui s’est fait homme pour donner la vie aux hommes. Elle se fait proche des plus pauvres et de ses sœurs, avec attention, douceur, cordialité, compassion. Elle sait s’adapter à chacun pour leur donner la force de trouver à leur tour le chemin de la relation au Christ.
Louise et Vincent n’ont eu de cesse de soulager la misère des plus pauvres pour l’amour de Jésus-Christ. Louise a collaboré intensément avec Vincent pour que la Compagnie des Filles de la Charité reste une communauté « allant et venant », permettant aux sœurs de rejoindre les plus pauvres là où ils vivent.
Ils ont des personnalités très différentes. Au cours des trente cinq années de travail en commun, ils apprennent à apprécier, non sans période de tension, ce qui les distingue et ce qui les rapproche. Une profonde amitié naît avec le temps, où chacun respecte le caractère unique de l’autre. Ils mettent leur énergie au service de l’œuvre qui les réunit : le service du Christ dans les pauvres.
Louise est morte le 15 mars 1660, quelques mois avant Vincent, entourée de sa famille et de ses sœurs. Les difficultés, les doutes et les angoisses ne l’ont pas épargnée. Dans sa fragilité, elle a accueilli la force de l’Esprit et a suivi le chemin du Christ prenant chair de notre chair et se faisant proche des hommes. Elle a répondu, à sa suite, aux besoins des plus pauvres, pour que chacun, retrouve sa dignité humaine et découvre qu’il est enfant de Dieu.
Aujourd’hui, la famille vincentienne s’inspire de la vie de cette femme qui s’est laissée habiter par la lumière de son Seigneur.
Pour aller plus loin :
Lectures
 :
Petite vie de Louise de Marillac, Elisabeth Charpy, Desclée de Brouwer, 1991
Spiritualité de Louise de Marillac, itinéraire d’une femme, Elisabeth Charpy, Desclée de Brouwer, 1995
Prier 15 jours avec Louise de Marillac, Elisabeth Charpy, Nouvelle Cité, 2006
Liens internet :
www.famvin.org
stvincentimages.cdm.depaul.edu/default.aspx

filles-de-la-charite.org/…/francais-sainte…
3 more comments from Irapuato
Irapuato
Santa Luisa de Marillac Vedova e religiosa
15 marzo
Si racconta che Napoleone, in un giorno di quiete, si trovò ad ascoltare un gruppo di persone qualificate culturalmente che cominciarono a discettare di filosofia, di politica, di scienza e con entusiasmo esaltavano l’Illuminismo che aveva prodotto nella società un sentimento filantropico. L’imperatore li ascoltava ma si mostrava sempre più …More
Santa Luisa de Marillac Vedova e religiosa
15 marzo
Si racconta che Napoleone, in un giorno di quiete, si trovò ad ascoltare un gruppo di persone qualificate culturalmente che cominciarono a discettare di filosofia, di politica, di scienza e con entusiasmo esaltavano l’Illuminismo che aveva prodotto nella società un sentimento filantropico. L’imperatore li ascoltava ma si mostrava sempre più impaziente e anche infastidito da tutte quelle parole.
Ad un certo punto li interruppe dicendo: “Tutto questo è bello e buono, ma non farà mai una Suora Grigia!”. Si chiamavano così le Figlie della Carità, fondate, nel 1633, da Vincenzo de’ Paoli e da Luisa de Marrillac, da più di un secolo già famosissime e stimatissime in Francia per la loro opera di carità verso i più bisognosi e per i poveri rottami della società, che pure si fregiava dell’appellativo di illuminista, cioè illuminata dal lume della ragione.
Una seconda curiosità. Verso la metà del 1600, quando ormai le Suore Grigie operavano già da qualche decennio, alleviando tante sofferenze e salvando tante vite umane, viveva a Parigi, nella quiete e nella sicurezza, il filosofo inglese Thomas Hobbes.
Di lui è rimasta la teorizzazione filosofica dell’assolutismo dello Stato (il Dio mortale sulla terra) nella sua opera Il Leviathan (1651). Tutto doveva essere sottomesso allo Stato (anche l’autorità religiosa). Uno Stato assoluto con poteri assoluti sui singoli individui era necessario per evitare che gli uomini si sbranassero a vicenda alla ricerca inevitabile dei propri diritti. Sua è la famosa frase: “Homo homini lupus”, l’uomo è un lupo per l’altro uomo, pronto, pur di affermare i propri diritti alla sopravvivenza, a sbranarlo.
Le Figlie della Carità o Suore Grigie, sapendo che lo Stato non è tutto, erano dei veri angeli, che alleviavano il dolore in ogni angolo dove l’autorità politica e civile non entrava o ne ignorava il bisogno. E in questa loro opera così importante e socialmente così utile e illuminata seguivano le orme e gli esempi dei loro fondatori: San Vincenzo de’ Paoli e Santa Luisa de Marillac. Due grandi figure che hanno illuminato con la loro santità operante socialmente quel secolo francese grande anche per altre figure come Pascal e Cartesio, Richielieu e Mazzarino, Moliere e Corneille, card. De Berulle e Jacques Bossuet, San Giovanni Eudes e altri.
Avendo già parlato nel mese di settembre 2007 di San Vincenzo de’ Paoli, ora tocca a Santa Luisa, che per più di trenta anni lavorò con lui con lo stesso obiettivo: mostrare il volto misericordioso e buono di Dio verso i bisognosi, specialmente quelli più abbandonati e soli, e in questo erano ambedue mossi dallo stesso e unico grande amore a Gesù Cristo.

Il matrimonio sbagliato e per interesse

Louise de Marillac nacque nel 1591. Non ebbe come si dice un’infanzia e un’adolescenza serena. Il padre apparteneva ad una delle più importanti famiglie della Francia. Della madre non si sa niente: era quindi una figlia naturale, riconosciuta premurosamente dal padre ed anche aiutata da lui con una rendita che le assicurasse una certa sicurezza. Era una bambina intelligente e saggia. I suoi primi studi furono fatti nel convento delle domenicane di Poissy. L’atmosfera raccolta, devota e culturalmente stimolante le piacque da subito. Ma, forse, la spesa era eccessiva per lei. Venne infatti ritirata e affidata ad una maestra abile anche nell’insegnarle i lavori tipici femminili.
Perdette il padre all’età di 11 anni, e, fatto che complicò ancora il suo stato di orfana, la famiglia della matrigna e gli altri parenti (sembra) non si preoccuparono eccessivamente di lei e del suo destino.
La ragazza cresceva molto devota e aveva fatto voto di consacrarsi al Signore: all’età di 18 anni Luisa si preparava quindi ad entrare in un convento. Fu però sconsigliata e respinta in questo suo proposito a causa della sua salute non robusta. Se non poteva diventare suora allora bisognava maritarla. E così fu. Ecco quindi un matrimonio non voluto da lei ma combinato da altri, quindi solo di interesse.
Era il 1613 e Luisa aveva 22 anni. Il nome del marito Antoine Le Gras, senza alcun titolo nobiliare. Nacque ben presto anche un figlio. Luisa conduceva una vita di devota nel bel mondo che la portava a frequentare prelati, signori dell’ambiente dei Marillac e di Madame Acarie, il tutto mentre si prendeva cura del figlio, debole di salute. Sembrava tutto facile. Ma Luisa cresceva negli scrupoli, nei rimorsi per non essere potuta entrare in convento sempre oppressa da quelli che lei credeva peccati. Era in crisi, insomma. Aveva una buona formazione intellettuale e spirituale, ed una vita cristiana buona. E purtroppo il matrimonio non era diventato un sostegno per lei ma fonte di difficoltà e di ansietà. Cercava quindi la salvezza nell’ascesi, nell’umiltà, nell’abnegazione. Spesso anche in maniera esagerata. E in più aveva sviluppato un attaccamento verso suo figlio che qualche autore chiama addirittura di natura nevrotica. Era un’anima in difficoltà spirituale, in grande pena e dalla psicologia ferita profondamente.
Ebbe anche la possibilità di incontrare addirittura due santi (e anche grandi): il vescovo di Ginevra, Francesco di Sales, e specialmente Vincenzo de’ Paoli. Avrà con quest’ultimo l’incontro decisivo e provvidenziale per la sua vita.
E veniamo all’anno 1623, anno importante per Luisa. Quello dell’illuminazione. Scrisse lei stessa: “Compresi che... sarebbe venuto un tempo in cui sarei stata nella condizione di fare i tre voti di povertà, castità e obbedienza, e questo assieme ad altre persone... Compresi che doveva essere in un luogo per soccorrere il prossimo, ma non riuscivo a capire come ciò si potesse fare, per il fatto che doveva esserci un andare e venire...”. Un segno dall’alto di avere un po’ di pazienza per coronare il suo sogno di diventare religiosa.
Luisa capì il messaggio e infatti cominciò ad aderire, con umiltà e serenità e nella pace interiore, alle circostanze della vita, che in quel momento significava stare a fianco del marito (dal quale pensava di separarsi). La malattia del marito intanto continuava e Luisa lo assistette con molta più dedizione e tenerezza di prima, per altri due anni, rimanendogli accanto fino alla morte santa (1626), della quale lei parlava come di una grande grazia del Signore.

L’incontro con Vincenzo de’ Paoli

Fu certamente la Provvidenza, che non lascia niente al caso per realizzare i propri progetti di salvezza, a far incontrare Luisa con Vincenzo (intravisto, senza capire di chi si trattasse, in quella famosa illuminazione del 1623).
Avvenne nel 1624, durante gli ultimi due anni della malattia del marito. Lei 33 anni, lui 43, famoso in tutta la Francia, che trattava con re, regine, ministri e grandi personaggi. Una coppia che avrebbe funzionato molto bene per il Regno di Dio e che sarebbe rimasta unita indissolubilmente e animata visibilmente dall’unico e indistruttibile e comune amore per il Signore Gesù.
Luisa sarebbe diventata la vera compagna di Vincenzo per le opere di carità sociale. Le fu vicino con molta discrezione, con molta saggezza e anche tenerezza spirituale, rasserenando il suo spirito col richiamo continuo all’amore di Dio per ciascuno di noi e quindi anche per lei (per farle vincere il suo moralismo, gli scrupoli e il ricordo dei propri errori). La invitava sempre ad esser lieta, semplice ed umile, le ricordava continuamente l’importanza della “santa indifferenza” davanti a quello che Dio avrebbe voluto per lei. Lei stessa avrebbe trovata la strada e la missione che Dio voleva. Un po’ di pazienza. Anche Dio ha i suoi tempi per agire e per far capire il suo progetto.
Il Cristo non era vissuto trent’anni nell’oscurità di Nazaret prima della missione? Anche Luisa poteva e doveva aspettare.
Intanto conosceva sempre di più l’opera e la metodologia di Vincenzo con i poveri. E il miracolo avvenne. Arrivò proprio il giorno in cui Luisa intuì il proprio compito o meglio la missione nella Chiesa.
Lei, Luisa de Marillac, di madre sconosciuta, orfana a 11 anni del padre, una suora mancata, una giovane donna maritata per interesse, madre di un figlio che dava e aveva problemi... sarebbe diventata la “Madre dei poveri”. Grazie a Dio (e a Vincenzo, mandato da Dio) una trasformazione totale. Naturalmente comunicò l’intuizione a Vincenzo. Era proprio quello che aspettava. Le rispose: “Sì che acconsento, mia cara damigella, acconsento sicuramente. Perché non dovrei volerlo io pure, se Nostro Signore vi ha dato questo santo sentimento?... Possiate essere sempre un bell’albero di vita che produce frutti d’amore!”. E così sarà veramente per Luisa, per tutta la vita e per tanti poveracci che incontrerà e aiuterà.
L’opera maggiore (che continua ancora oggi) che questa santa “coppia di Dio” ha fatto insieme è stata la fondazione delle Figlie della Carità, nel 1633. Un Istituto religioso, diretto da loro due insieme per 27 anni fino al 1660, quando morirono entrambi a poca distanza di mesi.
Fu una vera rivoluzione per la Chiesa (uscire fuori dai conventi e per di più donne), perché andava al di là dai soliti schemi mentali e gabbie organizzative ecclesiali vigenti fino a quel tempo. Vincenzo e Luisa a tutti chiedevano quello che potevano dare: ai re e regine, ai borghesi e alle dame dell’alta società francese, ai nobili ricchi e ai ricchi non nobili. Alle figlie chiedevano di essere “serve dei poveri”, come se essi fossero i veri padroni. Ma tutto questo Luisa lo chiedeva dicendo o scrivendo “In nome di Dio, sorelle... siate molto affabili e dolci con i vostri poveri. Sappiate che sono i nostri padroni...”. E questi poveri erano i derelitti, gli abbandonati, i senza dimora, i malati, i pazzi, i galeotti, bambini trovatelli, feriti di guerra e altre categorie affini a forte disagio sociale.
Era un’assistenza piena di amore e di carità, che nessuna ideologia o anche filosofia illuminista poteva inventare o giustificare ma solo l’amore di Dio. Ed era un lavoro che le Figlie della Carità, quelle suore grigie che Napoleone “sognava”, facevano, e sempre faranno, “in nome di Dio”.

Autore: Mario Scudu sdb
Irapuato
Heilige Louise de Marillac
Gedenktag katholisch: 15. März

Diözesankalender (geplant) Fulda
Name bedeutet: berühmte Kämpferin (althochdt. - französisch)
Ordensgründerin
* 12. August 1591 bei Paris in Frankreich
† 15. März 1660 in Paris in Frankreich
Gemälde von Gaspard Duchange
Louise de Marillac le Gras hatte eine hervorragende Ausbildung im Dominikanerinnenkloster in Poissy erhalten. Nach …More
Heilige Louise de Marillac
Gedenktag katholisch: 15. März

Diözesankalender (geplant) Fulda
Name bedeutet: berühmte Kämpferin (althochdt. - französisch)
Ordensgründerin
* 12. August 1591 bei Paris in Frankreich
† 15. März 1660 in Paris in Frankreich

Gemälde von Gaspard Duchange
Louise de Marillac le Gras hatte eine hervorragende Ausbildung im Dominikanerinnenkloster in Poissy erhalten. Nach dem Tod ihres Vater 1604 kam sie zur Lehre in ein Armenhaus nach Paris. Mit 21 Jahren heiratete sie Antoine Le Gras, wurde aber schon nach zwölfjähriger Ehe Witwe. Sie war allein mit ihrem Sohn und lernte Vinzenz von Paul kennen. Der hatte sieben Jahre zuvor als Pfarrer eine Vereinigung von Bürgerfrauen ins Leben gerufen, die Alte, Kranke und Hilfsbedürftige betreute. Unter seinem Einfluss widmete sich auch Louise Werken der Frömmigkeit und der Nächstenliebe und nahm ab 1633 junge Mädchen in ihr Haus auf. Daraus entstand mit Unterstützung von Vinzenz der Orden der Filles de la Charité, der Töchter der christlichen Liebe, die Vinzentinerinnen, auch Barmherzige Schwestern genannt. Louise verfasste die Hausordnung, leitete bis zu ihrem Tod das Mutterhaus und verfasste einen Katechismus.
Der Vinzentinerinnenorden ist heute der größte Frauenorden der Welt mit Aufgaben im Dienst an Armen und Kranken.
Kanonisation: 1934 wurde Louise von Papst Pius XI. heiliggesprochen.
Patronin der Sozialarbeiter und Witwen
Catholic Encyclopedia

www.heiligenlexikon.de/BiographienL/Louise_de_Maril…
Irapuato
Louise de Marillac was born in the 16th century. Her life speaks to us today in the daily concerns of our life. In the midst of the difficulties of her life she progressively opened her heart to the light of God. The Church proclaimed her a saint in 1934. She was named patroness of Christian Social Workers in 1960.
1591, 12 August
Birth of Louise
1604, 25 July
Death of her father
1613, 5 FebruaryMore
Louise de Marillac was born in the 16th century. Her life speaks to us today in the daily concerns of our life. In the midst of the difficulties of her life she progressively opened her heart to the light of God. The Church proclaimed her a saint in 1934. She was named patroness of Christian Social Workers in 1960.
1591, 12 August
Birth of Louise
1604, 25 July
Death of her father
1613, 5 February
Marriage to Antoine Legras
1613, 18 October
Birth of Michel Legras
1623, 4 June
“Light” in Saint Nicolas des Champs Church in Paris
1625, 21 December
Death of her husband
1625
First encounter with Vincent de Paul
1629
First visits to the Confraternities of Charity
1630
Marguerite Naseau arrived in Paris, first girl to work for the Confraternities of Charity.
1633, February
Death of Marguerite Naseau
1633, 29 November
Foundation of the Company of the Daughters of Charity
1638
Beginning of the work with the foundlings
1650, 18 January
Marriage of her son, Michel
1651
Birth of Louise-Renée, granddaughter of Louise de Marillac
1652
Foundation of the Daughters of Charity in Poland
1652
Resurgence of troubles caused by the Fronde.

In Paris, soup kitchens and refugee centers.

1653 – 1658
Sending of Daughters of Charity to the battlefields
1660, 15 March
Death of Louise de Marillac
1920
Beatification by Pope Benedict XV
1934
Canonization by Pope Pius XI
1960
Declared patron saint of social workers
15 March
Feast Day
She was born into a noble family. Several members of the family held important positions connected with the king, Louis XIII. Her uncle Michel rose to become “keeper of the seals” in 1629. He was behind the “Day of the Dupes” in November 1630, whose objective was to depose the Prime Minister, Richelieu. When the attempt failed, Michel was arrested and imprisoned in the château of Châteaudun, where he died in 1632.
Louise’s mother is unknown and her father was a widower at her birth. He remarried when she was 3 years old. At a young age she was confided to the care of the Dominicans at the royal monastery of Poissy where she was raised with other children. There she received a solid education that was intellectual and religious. At the death of her father she was 13 years old and her uncle Michel became her guardian. He had her leave Poissy and go to a boarding house for young girls. There she learned to live simply and poorly. Here she was trained in domestic tasks.
When she was 15 she wanted to become a religious in an austere order, the Capuchins. The priest director of the convent would not accept her due to her delicate health. Louise was extremely disappointed but accepted the decision. Later, she obeyed her family who presented her to Antoine Legras, a simple squire who was a secretary to the queen. They were married in 1613 when she was 22 years old. She became Madamoiselle Legras because the title of Madame was reserved for nobility. During that year she became the mother of little Michel. She lived happily in her marriage until 1622 when her husband fell ill and his character hardened. Louise blamed herself: she had not kept her promise to God to become a religious and now her husband Antoine was sick; wasn’t that her fault? She went through a period of depression. She was anguished and overcome with doubts of faith. She thought she should leave him. In 1623, on the Feast of Pentecost, God illuminated her heart and her doubts disappeared. She understood that her place was with her husband and that God was present to both of them. She realized that one day she would live in community serving the neighbor, “coming and going,” something that she did not understand, in a time when religious were cloistered.
Louise remained with her husband and cared for him until his death in December 1625. Widowed, lacking financial means, she had to move. Vincent de Paul lived near her new dwelling. He became her spiritual director. Neither one was very enthusiastic about meeting the other, there were such differences between them. They got to know one another and Vincent helped Louise realize her vocation. He proposed that she visit the “Confraternities of Charity” to encourage the Ladies in their service of poor persons. Louise came out of herself and became aware of the realities lived by the poor. She discovered the difficulties the Ladies had in serving poor persons, how they found it difficult to do menial tasks themselves.
Around 1630 a simple country girl, Marguerite Naseau, offered her service to help the Ladies. Other girls came after her. Vincent confided Louise with the practical and spiritual formation of these young women. Louise questioned and progressively discerned that these women ought to come together in a community. After long reflection and prayer, the Company of the Daughters of Charity was born on November 29, 1633.
Several local communities of Daughters of Charity were established around Paris and, gradually, they went outside the capital. In 1638 the Sisters left for la Touraine in Richelieu. Numerous implantations in France followed. The Sisters began serving the sick poor at home or in the hospital, abandoned children whom they raised and educated in schools, those wounded in war and galley convicts. Louise was concerned with the human and spiritual formation of the Sisters. Each one learned the best techniques of the time in the fields of health care and education to be used with most disadvantaged people. Each one deepened her relationship with God, seeing the face of Jesus Christ in the poor persons they served. The Sisters lived together in small communities. The objective was to form them so that they could be independent and provide for their needs themselves.
The serious trouble of the Fronde, which reached France from 1644-1649, brought about much poverty: famine, sickness, violence. Louise and Vincent sent Daughters of Charity to all the fronts. The Sisters went from village to village to rescue and encourage the inhabitants. This mobility was a major innovation in an era when consecrated women remained in the monastery.
The young community went through a crisis from 1644-1649. The Sisters left the Company (the service of the poor was too difficult, community life too demanding, the Sisters lost their desire for prayer), projects resulted in failure. In addition, Louise was worried about her son who didn’t know what to do with his life: to become a priest? Marriage ? His future seemed unclear…Louise felt she failed in his education and felt responsible. With the help of M. Vincent, Louise got through the crisis and found peace in 1650. Her son was married that year. Louise became a grandmother the following year.
Louise followed the path of Christ, whom she loved so much, the Lord of Charity who became a man to give his life for humanity. She became close to the very poor and her Sisters with attention, gentleness, cordiality, compassion. She knew how to adapt to each one in order to give them the power to find, in their own way, their relationship with Christ.
Louise and Vincent consistently cared for the misery of the very poor for the love of Jesus Christ. Louise intensely collaborated with Vincent so that the Company of the Daughters of Charity would remain a community of “coming and going”; allowing the Sisters to go to those who were the poorest right where they lived.
Vincent and Louise had very different personalities. In the course of the thirty years they worked together and not without a period of tension, they learned to appreciate what set them apart and what brought them together. A deep friendship was born over time where each one respected the unique character of the other. They placed their energies at the service of the work that united them: the service of God in those who are poor.
Louise died on March 15, 1660, several months before Vincent, surrounded by her family and her Sisters. Difficulties, doubts and anguish had not spared her. In her fragility she had welcomed the power of the Spirit and followed the path of Christ, who took on flesh of our flesh and became near to us. In her turn, she responded to the needs of the very poor so that each one could find his or her human dignity and discover that he or she is a child of God.
Today the Vincentian family is inspired by this woman who lived in the light of her Lord.
To learn more:
Calvet, Jean. Louise de Marillac. A portrait. Translated by G.F. Pullen. London: Geoffrey Chapman; New York: P.J. Kenedy & Sons, 1959.
Dirvin, Joseph I. Louise de Marillac. New York: Farrar, Straus, Giroux, 1970.
Spiritual Writings of Louise de Marillac. Correspondence and Thoughts. Edited and translated by Louise Sullivan. Brooklyn, N.Y.: New City Press, 1991.
DePaul University, Via Sapientiae: via.library.depaul.edu/ldm_1591-1660/
DePaul University, All Things Vincentian: library.depaul.edu/…/index.aspx
FamVin: famvin.org/en/ and famvin.org/wiki/Louise_de_Marillac
filles-de-la-charite.org/…/francais-sainte…