Les mots et les actes de François : "La beauté apparaît dans la crèche de Noël" - Vraiment ?

Il est d'autre part surprenant que ce soit LE SYMBOLE MÊME DU PETIT ENFANT, faussement retenu pour représenter parmi les attributs des fausses religions la foi catholique, à la place du symbole de la croix, dans une vidéo syncrétiste blasphématoire de François, qui soit à présent ainsi attaqué et ouvertement ridiculisé par ceux qui l'avaient élu.
Comme quoi, lorsqu'on cesse d'être un disciple de la croix, on en vient à renier le Maître d'une manière ou d'une autre ( et plus si affinité).

Non, tous ne sont pas frères. Car si l'on est fils de Satan, on ne peut être le frère des fils de Dieu.
Cela dit, la raison d'être évidente de cette crèche qui objectivement n'en est pas une, est de surtout ! ne pas risquer de porter à la conversion un quelconque individu d'une fausse religion.

Par son aspect comique, dénué de toute beauté, faisant appel non à l'Évangile mais à des éléments hétéroclites modernes ( super héros, cosmonaute etc... ), elle appelle le spectateur à sortir de tout contexte religieux traditionnel pour glisser dans l'univers de " l'art moderne"... La crèche réduite à l'état laïc, en quelque sorte.

Il y a en effet incomparablement plus de rapport entre cette grossièreté et les colonnes de Buren, qu'entre elle et la crèche de Bethléem.
Sa fonction est de pouvoir être regardée par n'importe quel musulman, bouddhiste, juif, sans le choquer le moins du monde dans sa foi, sensée pouvoir un jour le sauver, d'après François.

Ce n'est donc pas une banale horreur : C'EST LA "CRÈCHE" DE FRANÇOIS PAR EXCELLENCE. Pas de prosélytisme, on l'aura suffisamment entendu, et on voit le résultat. Le désastre.

C'est quasiment une page de Charlie hebdo en 3D, un manifeste comme quoi les cathos se moqueraient suffisamment eux-mêmes de leur propre croyance, et personne ne pourrait les accuser du contraire. Quel courage, ces cathos, dans l'auto dérision ! ( destruction )

Mais "malheur à celui qui scandalisera un seul de ces petits qui croient en Moi !" dit Dieu, en la Personne de son Verbe Incarné. " Il vaudrait mieux pour lui qu'on lui attache au cou une de ces meules que tournent les ânes, et d'être jeté à la mer ! "

L'artiste auteur de cette crèche controversée était sans doute bien intentionné – créer un monde original enfantin, ingénu et coloré, Noël étant particulièrement une fête pour tous les enfants, y compris ceux qui le sont surtout de coeur ? - mais le résultat est décevant, est qu’il est fort difficile de vibrer d’émotions pures avec ces personnages figurines qui sont impassibles et froids comme de la roche ! Surtout, une crèche n’est pas faite pour s’évader dans je ne sais quel monde enfantin fictif ou féérique mais pour introduire les regards dans la réalité extraordinaire et merveilleuse de l’incarnation de l’enfant-Dieu venu sauver l’humanité perdue au coeur des réalités terrestres les plus humbles. La vraie beauté, spirituelle, qui est essentiellement amour, humilité et simplicité, exige certes de dépasser les apparences d’une certaine beauté superficielle parfois trompeuse pour être authentiquement saisie mais là en quoi cette oeuvre nous porte-t-elle à contempler la beauté vraie de Dieu ? Heureusement le Vatican offre aussi par ailleurs aux visiteurs de contempler des crèches du monde entier cette année. Loué soit le divin nom de Jésus !