François embrasse la main d'un moine trappiste

Ces moines sont perdus dans les profondeurs du Cœur de Dieu. Ils adorent. Tout commentaire inapproprié est incongru. Ils vivent des épreuves spirituelles dont vous ne soupçonnez pas la difficulté bien qu'elles ne soient cachées que par le simple voile du travail et de la solitude quotidienne. A Tibérine, la robe rouge du martyr est sans doute la grâce la plus insigne que Dieu pouvait leur accorder, mais cela vous ne pouvez pas le comprendre. En quelque sorte, leurs bourreaux leur ont rendu service, ils en ont fait des martyrs. Vous ne comprenez rien à rien. La vie monastique c'est un autre monde. C'est déjà une anticipation du paradis si nous en triomphons des épreuves ; c'est une crucifixion de tous les jours à côté de Jésus, sur la bois de la Croix.