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Montfort AJPM
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F8. L'enfer (cantique montfortain) DS325 Intégral Montfort-Cantiques par Gilbert Chevalier (aveugle) / www.montfortajpm.sitew.fr / Chaîne YouTube : Montfort AJPM / Compositeur-interprète : Gilbert …Plus
F8. L'enfer (cantique montfortain)

DS325 Intégral Montfort-Cantiques par Gilbert Chevalier (aveugle) / www.montfortajpm.sitew.fr / Chaîne YouTube : Montfort AJPM / Compositeur-interprète : Gilbert Chevalier (aveugle). N'hésitez pas à télécharger. [DS324-DS326] Litanies & Prières / Le Ciel ouvert par les 3 Ave Maria

Voir vidéo : Hell (song Monfort)

Voir paroles : www.montfortajpm.sitew.fr (vidéo 1)

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XV- TRADITIONNEL : N-D des 3 Ave Maria ou de la Trinité (versions chantée et instrumentale)

LES TROIS AVE MARIA
en l’honneur de la Puissance, de la Sagesse et de la Miséricorde de la Très Sainte Vierge


Cette pratique a été révélée à sainte Mechtilde (XIIIe siècle), avec promesse de la bonne mort, si elle y restait fidèle tous les jours.
On lit dans les révélations de sainte Gertrude : « Pendant que cette sainte chantait l’Ave Maria aux matines de l’Annonciation, elle vit, tout à coup, jaillir du Cœur du Père, du Fils et du Saint-Esprit, trois jets lumineux qui pénétrèrent au Cœur de la Bienheureuse Vierge. Puis elle entendit ces paroles : « Après la Puissance du Père, la Sagesse du Fils, la Tendresse miséricordieuse du Saint-Esprit, rien n’approche de la Puissance, de la Sagesse, de la Tendresse miséricordieuse de Marie. »

Pratique :

Réciter, matin et soir, les Trois Ave Maria en l’honneur de ces trois grands privilèges, avec cette invocation à la fin : le matin : « Ô ma Mère, préservez-moi du péché mortel pendant ce jour », le soir : « Ô ma Mère, préservez-moi du péché mortel pendant cette nuit ».

(bénédiction apostolique par St Pie X)

Prière :

Ô Marie Immaculée, Notre Dame des Trois Ave Maria, nous nous réjouissons avec tous les Anges et les Saints de ce que vous avez été enrichie des trois grands Privilèges de Puissance, de Sagesse et de Miséricorde par le Père, le Fils et le Saint-Esprit. Daignez, nous vous en conjurons, par la vertu de ces mêmes privilèges, nous protéger, nous éclairer et nous secourir, pendant cette vie et surtout à l’heure de notre mort. Ainsi soit-il.


A N-D des 3 Ave Maria (sur "Vierge Sainte")

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Montfort AJPM
LE DOCTEUR RAYMOND DIOCRÈS
Dans la vie de saint Bruno, fondateur des Chartreux, on trouve un fait étudié à fond par les très-doctes Bollandistes, et qui présente à la critique la plus sérieuse tous les caractères historiques de l’authenticité ; un fait arrivé à Paris, en plein jour, en présence de plusieurs milliers de témoins, dont les détails ont été recueillis par des contemporains, et …Plus
LE DOCTEUR RAYMOND DIOCRÈS

Dans la vie de saint Bruno, fondateur des Chartreux, on trouve un fait étudié à fond par les très-doctes Bollandistes, et qui présente à la critique la plus sérieuse tous les caractères historiques de l’authenticité ; un fait arrivé à Paris, en plein jour, en présence de plusieurs milliers de témoins, dont les détails ont été recueillis par des contemporains, et enfin qui a donné naissance à un grand Ordre religieux.
Un célèbre docteur de l’Université de Paris, nommé Raymond Diocrès, venait de mourir, emportant l’admiration universelle et les regrets de tous ses élèves. C’était en l’année 1082. Un des plus savants docteurs du temps, connu dans toute l’Europe par sa science, ses talents et ses vertus, et nommé Bruno, était alors à Paris avec quatre compagnons, et se fit un devoir d’assister aux obsèques de l’illustre défunt.
On avait déposé le corps dans la grande salle de la chancellerie, proche de l’église de Notre-Dame, et une foule immense entourait le lit de parade où, selon l’usage du temps, le mort était exposé, couvert d’un simple voile.
Au moment où l’on vint à lire une des leçons de l’Office des morts qui commence ainsi :
« Réponds-moi. Combien grandes et nombreuses sont tes iniquités », une voix sépulcrale sortit de dessous le voile funèbre, et toute l’assistance entendit ces Paroles : « Par un juste jugement de DIEU, j’ai été accusé. » On se précipite ; on lève le drap
mortuaire : le pauvre mort était là, immobile, glacé, parfaitement mort. La cérémonie, un instant interrompue, fut bientôt reprise ; tous les assistants étaient dans la stupeur et pénétrés de crainte.
On reprend donc l’Office ; on arrive à la susdite leçon « Réponds-moi ». Cette fois, à la vue de tout le monde, le mort se soulève, et d’une voix plus forte, plus accentuée encore, il dit : « Par un juste jugement de DIEU, j’ai été jugé », et il retombe. La terreur de l’auditoire est à son comble. Des médecins constatent de nouveau la mort. Le cadavre était froid et rigide. On n’eut pas le courage de continuer, et l’Office fut remis au lendemain.
Les autorités ecclésiastiques ne savaient que résoudre. Les uns disaient : « C’est un réprouvé ; il est indigne des prières de l’Église. » D’autres disaient : « Non, tout cela est sans doute fort effrayant ; mais enfin, tous tant que nous sommes, ne serons-nous pas accusés d’abord, puis jugés par un juste jugement de DIEU ? » L’Évêque fut de cet avis, et, le lendemain, le service funèbre recommença à la même heure. Bruno et ses compagnons étaient là comme la veille. Toute l’Université, tout Paris était accouru à Notre-Dame.
L’Office recommence donc. À la même leçon : « Réponds-moi », le corps du docteur Raymond se dresse sur son séant, et avec un accent indescriptible qui glace d’épouvante tous les assistants, il s’écrie : « Par un juste jugement de DIEU, j’ai été
condamné »
, et retombe immobile.
Cette fois, il n’y avait plus à douter. Le terrible prodige constaté jusqu’à l’évidence n’était pas même discutable. Par l’ordre de l’Évêque et du Chapitre, on dépouille, séance tenante, le cadavre des insignes de ses dignités, et on l’emporte à la voirie de Montfaucon.
Au sortir de la grande salle de la Chancellerie, Bruno, âgé alors d’environ quarante-cinq ans, se décida irrévocablement à quitter le monde, et alla chercher, avec ses compagnons, dans les solitudes de la Grande-Chartreuse, près de Grenoble, une retraite où il pût faire plus sûrement son salut, et se préparer ainsi à loisir aux justes jugements de DIEU.
Certes, voilà un réprouvé qui "revenait de l’enfer", non pour en sortir, mais pour en être le plus irrécusable des témoins.

("L’ENFER" de Mgr de Ségur)

Saint Bruno et Diocrès
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« Les dévots serviteurs de Marie se sauvent nécessairement. »
(Saint Antonin)
*
L'enfer (cantique attribué à saint Louis-Marie Grignion de Montfort)
* 1500 paroles de SaintsPlus
« Les dévots serviteurs de Marie se sauvent nécessairement. »

(Saint Antonin)

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L'enfer (cantique attribué à saint Louis-Marie Grignion de Montfort)
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