GChevalier
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Vade retro Bergoglio !

Article précédent : Gnocchi défonce (caustique) et Phil Lawler propose une recette (façon Sioux)

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Vade retro Salvini

Saisis par la frénésie immigrationiste, les catholiques de gauche italiens n'aiment pas le nouveau gouvernement. Ça se passe chez nos voisins, mais ce n'est guère différent chez nous (*). L'édito de Riccardo Cascioli

("Benoît-et-moi", le 26/7/2018)

Leur attitude est tristement emblématique d'une Église (trop parfaitement en phase avec "celle" de François) où l'annonce de l’Évangile a cédé la place à un vague humanitarisme et qui, au prétexte de vivre avec son temps, a cédé au politiquement correct sur tous les sujets qui fâchent (morale, "écologie", immigration).

(*) Bien entendu, je ne veux pas parler ici de l'hostilité contre le gouvernement...

Quand "Famiglia Cristiana" et le père Spadaro perdent la tête.

Riccardo Cascioli
www.lanuovabq.it/it/se-famiglia-cri…
26 juillet 2018
Ma traduction

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La couverture de Famiglia Cristiana, un tweet du Père Spadaro: des attaques violentes au nom de l'accueil des immigrés. C'est une authentique hystérie, alimentée par une conception du christianisme seulement horizontale: le salut éternel a cédé la place à la solution des problèmes terrestres.

Famiglia Cristiana, le Père Antonio Spadaro (directeur de la Civiltà Cattolica): l'hystérie immigrationiste semble incontrôlable et accouche de monstres.
La couverture du dernier numéro de Famiglia Cristiana est emblématique et destinée à créer le scandale à juste titre: «Une main qui se lève - explique le magazine - vers le visage d'un ministre de l'Intérieur déconcerté. En dessous, le titre : "Vade Retro, Salvini"». «Rien de personnel ou d'idéologique - est-il alors précisé dans le résumé après avoir énuméré le "peloton d'exécution" (la CEI, les évêques individuels, les initiatives de religieux) - il s'agit de l'Évangile».

Oui, mais de quel Évangile parlons-nous? C'est la même question qui vient à l'esprit à la lecture du tweet du Père Spadaro lancé hier matin, en polémique avec la proposition légitime d'obliger l'exposition de crucifix dans tous les bâtiments publics: «La croix est un signe de protestation contre le péché, la violence, l'injustice et la mort», dit le Père Spadaro, furieux.

Jésus se serait-il laissé crucifier pour "protester" contre le péché et la mort? Si c'était le cas, Jésus serait une sorte de Gandhi poussé à l'extrême. Ce n'est peut-être pas un hasard si, depuis quelque temps déjà, chez les catholiques, on fait souvent référence au principe de "non-violence" et on cite Gandhi à gogo.

Usare il #crocifisso come un #BigJim qualunque è blasfemo.
La croce è segno di protesta contro peccato, violenza, ingiustizia e morte. Non è MAI un segno identitario. Grida l’amore al nemico e l’accoglienza incondizionata. È l’abbraccio di Dio senza difese. Giù le mani! twitter.com/…/102181146139025…
— Antonio Spadaro (@antoniospadaro) 24 juillet 2018
Utiliser le crucifix comme un #BigJim [le hashtag se réfère sans doute à la fr.wikipedia.org/wiki/Big_Jim_(poup%C3%A9e) qui exhibe ses gros muscles, ndt] quelconqe est un blasphème
La croix est signe de protestation contre le péché, la violence, l'injustice et la mort. Elle n'est JAMAIS un signe identitaire. Elle crie l'amour pour l'ennemi et l'accueil inconditionnel. C'est l'étreinte de Dieu sans défense. Bas les pattes!


Et Spadaro poursuit: la croix «n'est jamais un signe identitaire».
Il doit y avoir une telle haine envers la Ligue et Salvini que le directeur de la Civiltà Cattolica a définitivement perdu tout contrôle. Si les choses étaient comme le dit le Père Spadaro, pour des raisons de cohérence, il ne serait pas nécessaire de mettre les croix à l'extérieur des églises non plus. Au contraire, autrefois, la Civiltà Cattolica pensait différemment, et même, en 2004, elle affirmait que «le crucifix fait partie de l'identité du peuple italien et fait partie intégrante de son patrimoine culturel». Et en juin 2010, elle argumentait contre la Cour de Strasbourg qui exigeait le retrait des crucifix des écoles au nom de la laïcité de l'État et du respect des religions. Autres temps, autres directeurs.....

Mais revenons à Famiglia Cristiana. Laissons de côté la mystification honteuse habituelle qui voudrait l'Italie divisée entre ceux qui veulent sauver des vies et ceux qui veulent jeter des gens à la mer (...). Ce qu'il convient au contraire de souligner, c'est précisément la conception du christianisme dont cette couverture est une expression.

On peut légitimement critiquer un dirigeant politique pour l'usage désinvolte de symboles religieux, mais il est troublant qu'un hebdomadaire catholique instrumentalise l'Évangile pour "diaboliser" une personne. C'est une vision entièrement horizontale de la foi: l’Évangile, la mission de Jésus perdent toute signification transcendante, l'annonce, ce n'est plus Dieu qui vient nous sauver du péché, mais c'est Dieu qui vient résoudre les problèmes du monde, qui d'ailleurs semblent maintenant réduits à un seul: l'immigration. Et ainsi, on banalise même le mal, tout est humanisé : le diable est identifié à une mauvaise personne, celui qui symbolise l'opposition aux portes ouvertes à tous; l'exorcisme (main tendue contre le diable) est réduit à la condamnation d'une personne, plutôt qu'un processus de libération de la personne du mal avec la force de la Grâce de Dieu.

Le "cas Famiglia Cristiana" n'est pas un épisode isolé, c'est la tendance dominante dans l'Église aujourd'hui ; le témoignage est désormais réduit à des œuvres d'assistance (assistance, pas charité) envers les pauvres et les immigrés. A tel point qu'aujourd'hui, dans ce climat d'authentique hystérie, il y en a qui invoquent l'excommunication pour ceux qui ne sont pas d'accord avec la politique du "on laisse entrer tout le monde". Il y a une absolutisation non pas des valeurs, mais des conséquences des valeurs, de ce dont l'Église a toujours considéré qu'on pouvait discuter: parce qu'il n'y a pas une seule solution politique possible au nom de la solidarité et de la "prudence".

Ainsi, il arrive que ceux qui invoquent la tolérance et l'hospitalité deviennent intolérants et violents envers ceux qui ne partagent pas leur approche. C'est un christianisme qui, contrairement aux proclamations, au lieu de libérer, devient suffocant, c'est un christianisme qui a une forte odeur ...

Source : benoit-et-moi.fr/…/vade-retro-sata…

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L’Église immigrationiste qui oublie Dieu

Une autre réflexion inspirée par la couverture-choc d'un hebdomadaire italien "catholique" qui compare le ministre de la Ligue à Satan. Inutile d'ajouter qu'en transposant un peu (notre gouvernement est loin de s'opposer à la marée migratoire), elle vaut aussi chez nous

("Benoît-et-moi", le 26/7/2018)

Quand le bon goût part en vacances

Giorgio Enrico Cavallo
www.campariedemaistre.com/…/quando-il-buon-…
26 juillet 2018
Ma traduction

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C'est le temps des vacances, et dans l'équipe éditoriale de Famiglia Cristiana le bon goût a dû lui aussi partir en vacances. Ce n'est qu'ainsi qu'on peut expliquer la couverture déplacée (euphémisme) de l'hebdomadaire des Pauliniens, qui va jusqu'à comparer le ministre de l'Intérieur Matteo Salvini rien de moins qu'à Satan. A présent, même la reductio ad Hitlerum semble peu de chose: après l'assimilation du vice-premier ministre italien au dictateur allemand faite par de nombreux journaux, avec le titre "Vade retro Salvini" Famiglia Cristiana contribue à creuser encore plus l'abîme dans lequel le journalisme catholique italien s'est jeté et, dans une large mesure, dans lequel l'Église catholique s'est elle-même jetée. La situation est bien résumée par l'intéressé qui, face à cette violente attaque frontale d'un hebdomadaire catholique, a commenté: «Quelqu'un qui fait une telle couverture, qu'il aille à l'Espresso ou à la Repubblica, de leur part, je m'y attends, mais pas à Famiglia Cristiana». Et il a raison. Parce que l'on s'attendrait à un tel niveau de rancœur et d'acrimonie principalement de la part des journaux de la gauche immigrationiste, qui a trouvé dans les "migrants" un nouvel étendard idéologique.

Mais d'un hebdomadaire catholique, on ne s'attendrait pas à une insulte aussi éhontée et aussi grossière que celle-là. «Rien de personnel ou d'idéologique - précise l'hebdomadaire des Pauliniens - cela concerne l'Évangile». Ah bon, alors tout est normal. Car est-ce évangélique de «taper sur le monstre en première page» et de dénigrer sans vergogne ceux qui pensent différemment, a fortiori s'il s'agit du ministre d'une nation; le ministre - il faut le rappeler - a été élu et a accédé au pouvoir par l'expression populaire: donc, juste pour savoir, le "vade retro" pourrait-il aussi s'étendre aux millions d'électeurs de la Ligue, selon Famiglia Cristiana? Et est-ce chrétien de manipuler l'Évangile pour dénigrer une personne? Peut-on encore qualifier ce type de journalisme de chrétien? Indépendamment des opinions que chacun peut légitimement avoir sur la politique de Matteo Salvini, il faut constater que l'Église catholique ne s'est que trop exprimée ces dernières années en faveur de l'immigration. L'accueil est devenu l'un des mots d'ordre du dernier pontificat et n'a été que trop bien accueilli par le journalisme catholique.

Le risque est sous les yeux de tous: le message du Christ et de l'Église catholique est maintenant largement passé par pertes et profits, laissant place à un parti-pris pro-immigration qui ne présage rien de bon; parce que l'action de l'Église ne peut et ne doit pas être réduite à la seule protection des migrants. L'Église a des devoirs essentiellement spirituels, elle doit viser le salut des âmes et, oui, accessoirement, elle peut aussi s'impliquer dans la charité et la protection des plus faibles. Parce que l'Église est née pour l'âme de l'homme, pas pour être une succursale d'une association bénévole. Parce que l'Église doit fuir les scandales et donner le bon exemple au service de la Vérité; tandis qu'un bon nombre d'évêques, de prêtres, d'associations et de journaux catholiques semblent préférer la voie de la provocation, allant même jusqu'à plier l'Évangile au service de leur propre esprit partisan. Et l'Italie n'est pas non plus gouvernée par une dictature féroce.

En revanche, l'Italie essaie de faire la lumière sur un phénomène très peu clair, comme l'est l'immigration en provenance d'Afrique. Au contraire: il est évident que les ONG essaient par tous les moyens de mettre des bâtons dans les roues du gouvernement italien, et nous savons que beaucoup d'entre elles reçoivent des financements comme s'il en pleuvait de la part d'organismes qui ne sont pas exactement proches de l'Église (il suffit de citer le nom de George Soros). Il semble évident que le grossier slogan de stade contre Salvini et sa politique n'est pas seulement non-chrétien, mais aussi incroyablement naïf (un autre euphémisme) parce que quelqu'un qui voudrait vraiment défendre les migrants devrait essayer d'endiguer le phénomène de l'immigration (peut-être en écoutant les nombreux évêques africains....) et non pas applaudir les ONG. Il est clair qu'il y a dans tout cela quelque chose qui ne tourne pas rond. Mais, au-delà de la recherche des raisons réelles de l'intérêt presque obsessionnel que l'Église contemporaine consacre au problème de la migration, nous-mêmes nous posons ces dernières questions très graves: quels risques l'"aplatissement" du message chrétien sur la seule rhétorique de l'accueil non contrôlé comporte-t-il ? N'est-ce pas qu'à long terme, l'appropriation par l'Église catholique de questions chères à la gauche, aux hommes d'affaire comme Soros et aux puissances mondialistes finira par diluer (et finalement annuler) le message du Christ? Nous prions pour que cela n'arrive pas, mais les signes qui viennent jour après jour ne ...

Source : benoit-et-moi.fr/…/leglise-immigra…

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Album ACTU


>>> Le CAS d'un PAPE HÉRÉTIQUE : si François l'est, concluez.
Etienne bis
Le sujet de ces deux articles, c'est les dérives que M. Bergoglio parvient à imposer par le biais de ses courtisans. Hélas encore nombreux. Hélas mis aux manettes.
D'un côté, évitons de généraliser abusivement.
D'un autre côté, évitons de cacher les vrais problèmes : celui qui ne dénonce pas les magouilles suicidaires de nos princes, il en est complice.
jili22
@GChevalier Gilbert ,tu salis l'Eglise ! C'est grave . Tu donnes du grain à moudre aux laicards ,franc maçon de tout bois . 😡
dvdenise
Gilbert
Les scandales de la conciliaire
Paraissent tous à l’œil nu :
On les voit dans les séminaires,
Vrais lupanars de Lulu !
Pas étonnant que tout le clergé
Est maintenant sodomisé,
Et ce, du haut jusqu'en-bas,
Et à commencer par François.
Plus
Gilbert

Les scandales de la conciliaire
Paraissent tous à l’œil nu :
On les voit dans les séminaires,
Vrais lupanars de Lulu !
Pas étonnant que tout le clergé
Est maintenant sodomisé,
Et ce, du haut jusqu'en-bas,
Et à commencer par François.
Montfort AJPM
Les scandales de la conciliaire
Paraissent tous à l’œil nu :
On les voit dans les séminaires,
Vrais lupanars de Lulu !
Pas étonnant que tout le clergé
Est maintenant sodomisé,
Et ce, du haut jusqu'en-bas,
Et à commencer par François.
GChevalier
Se laisser travailler par le bon Dieu comme il l'entend, voilà la vraie sainteté ;
Non pas, dit Antéchrist, mais comme je l'entends moi, car j'ai la solution à tout !