Montfort AJPM
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16 grosses nouvelles ! Merci Denis de nous faire croustiller, Quoique les frites soient très rouillées !

Article précédent : Deux constats accablants de l'anticléricalisme de Vatican II et de l'Antéchrist

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Le cardinal Gerhard Müller a répondu aux accusations du professeur Christian Pfeiffer, criminologue qui dirigeait autrefois une étude portant sur les violences sexuelles et leurs dissimulations en Allemagne. Le professeur Pfeiffer a récemment avancé que le cardinal Müller était lui-même à l’origine d’une tentative de dissimulation des cas.

Le cardinal Müller a immédiatement réagi en précisant que c’était la conférence des évêques allemands elle-même qui « avait changé le travail de recherche du professeur Pfeiffer » rendant ainsi les travaux infructueux.

En outre, le cardinal allemand a clairement indiqué que, lorsqu’il était en poste au Vatican, certains « proches collaborateurs du pape » l’avaient accusé d’être trop strict dans le traitement des affaires d’abus sexuels. Raison pour laquelle - ajoute le cardinal Müller - lui et plusieurs de ses proches collaborateurs sérieux et compétents ont été renvoyés de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi par François sans aucune explication.

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Fausses notes à la Chapelle Sixtine.

Le directeur administratif et le chef des chœurs de la Chapelle Sixtine ont été mis en examens.

Le directeur administratif, Michelangelo Nardella, est accusé d’avoir déposé sur un compte personnel d’une banque italienne des fonds provenant des recettes des concerts de la chorale. Il s’agit d’une infraction pénale liée au blanchiment d’argent et au détournement de fonds.

En outre, les parents de certains garçons de la chorale se sont plaints du ton grossier du chef de chœur.

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En 2016 le pape François a qualifié Emma Bonino de « grande figure de l’Italie ».
Ce qui, aux yeux du pape, rendait cette personne « grande », ce n’est pas qu’elle fut favorable à l’avortement et qu’elle ait elle-même tué près de 10 000 enfants dans le ventre dans leur mère. Non ! Ce qui la rendait « grande », c’est qu’elle se disait en total accord avec les propos du pape sur l’immigration.

Pour récompenser Emma Bonino, François l’a autorisé à « prêcher » dans les églises.

Venons-en au cas du cardinal Theodore McCarrick. Il devient de plus en plus certain que, comme pour Emma Bonino, le pape va donner une nouvelle mission à ce prédateur sexuel.

François est un grand admirateur de celles et de ceux qui déraillent sans jamais mettre en cause ses idées, sans jamais critiquer ses paroles qui illuminent son humble personne soucieuse des pauvres. De certains pauvres !

Conclusion : pour le bien de l’Église catholique, les cardinaux devront s’interdire à l’avenir de prendre un jésuite comme pape.

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Les parents d’enfants victimes de violences sexuelles commises par des membres du clergé ont intenté un procès lundi contre les huit diocèses de Pennsylvanie et leurs évêques.

Benjamin Sweet, l’un des avocats des plaignants, a déclaré que les parents ne réclament rien d’autre que de la transparence ainsi qu’un grand nettoyage. Ils demandent également que les diocèses soient contraints de divulguer au public et aux journalistes tout ce qui permettra de vérifier que leurs allégations sont fondées.

On est loin du silence gardé par le pape et du prochain « synode pour la jeunesse », lequel apparaît de plus en plus comme un enfumage visant à faire oublier les dysfonctionnement qui ont lieu à presque tous les niveaux de l’Église.

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Une vidéo montre le pape François niant ouvertement qu’il avait empêché un juge de faire son enquête sur un prêtre pédéraste, le P. Grassi, à l’époque où il était archevêque de Buenos Aires et président de la conférence des évêques d’Argentine.

Sur la vidéo, une journaliste appelle François : « Votre Sainteté, Votre Sainteté, est-il exact que vous avez tenté d’influencer la justice d’Argentine pour le cas Grassi ? » Le pape répond : « Non. » La journaliste insiste : « Non ? Mais alors, pourquoi avez-vous fait faire une contre-enquête ? » Réponse de François : « Je n’ai jamais fait ça ! »

Un des juges qui a reçu la contre-enquête du cardinal Bergoglio était Carlos Mahiques. Quand en 2017, on lui avait demandé s’il avait reçu une contre-enquête, il a répondu par l’affirmative en précisant qu’il s’agissait d’un dossier « extrêmement partial visant à faire pression sur les juges en faveur du P. Grassi. » On sait par ailleurs que du temps où il était archevêque de Buenos Aires, Mgr Jorge Bergoglio a toujours refusé de recevoir et d’écouter les victimes de prêtres prédateurs.

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Le pape François a fait publier une nouvelle constitution apostolique. « Episcopalis communio » - c’est son nom - précise un nouveau mode de fonctionnement des synodes. Le texte s’avère être du « pur Bergoglio » : chacun peut y trouver ce qu’il a envie d’y trouver. En lisant bien entre les lignes, on découvre que les évêques diocésains sont renvoyés à leurs obligations : c’est à eux de régler les problèmes dans la portion d’Église dont ils sont responsables. On voit d’ici les conséquences : le pape François peut se dégager de toute responsabilité pour ce qui concerne, par exemple, les cas d’abus sexuels. C’est aux évêques de faire le ménage chez eux et à personne d’autre. Surtout pas à l’évêque de Rome : synodalité oblige.

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On savait que le pape Bergoglio était « un peu fourbe ». Il l’a dit lui-même. On savait qu’il était peu versé en théologie. Il l’a clairement laissé entendre. On avait deviné que la liturgie n’est pas son truc. Il suffit de voir l’indigence des messes du matin à Sainte-Marthe et son goût pour des « celebración-carnavalito ». On découvre aujourd’hui que Jorge Bergoglio est insensible et sans scrupules : il a en effet invité les cardinaux Joseph Tobin de Newark et Blase Cupich de Chicago, tous deux impliqués dans des affaires d’abus sexuels, à participer au prochain synode des jeunes.

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Lors d’une interview datée du 18 septembre, le cardinal Müller, ancien préfet de la Congrégation pour la doctrine de la Foi précise : « Trois employés compétents et des prêtres exemplaires ont été licenciés [par le pape - n.d.l.r.-] sans motif, sans préavis. On ne pouvait pas leur reprocher d’être trop laxistes concernant les cas d’abus sexuels. Au contraire ! (...) Le point central concernant les abus sexuels par des délinquants homophiles n’a pas à être traité à partir de la morale sexuelle de l’Église ou du célibat des prêtres, mais à partir du laxisme dans la morale et de la transgression des commandements de Dieu ainsi que dans le non-respect du célibat. »

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Dans les années 1980, Paul Wood était séminariste au Séminaire Saint Augustin de l’archidiocèse de Toronto (Canada). Sa vocation sacerdotale n’est pas la seule a avoir été détruite par les abus sexuels ayant cours dans l’Église. (1) C’est ce qu’il écrit très clairement dans une lettre ouverte qu’il adresse aux évêques du Canada (voir ici en anglais).

Paul Wood affirme que durant ses années de séminaire, il n’a jamais entendu un évêque parler contre l’homosexualité ou rappeler ce qu’est un péché. Les encycliques du pape Jean-Paul II ont été complètement ignorées dans l’étude de la théologie, poursuit-il.

L’ex-séminariste accuse aussi les évêques d’accepter, de couvrir et même de promouvoir l’homosexualité dans l’Église et ajoute que le manque d’intérêt du clergé envers les victimes d’abus homosexuels est effrayant.

Lui-même, Paul Wood, affirme avoir vu des photos de Mgr McCarrick « nu à quatre pattes sur le lit d’un séminariste ». Mais même si les évêques avaient vu ces photos et ces vidéos, poursuit Wood, ils n’auraient rien fait jusqu'à ce que McCarrick soit dénoncé. « L’église est en feu à cause de vous » dit Paul Wood aux évêques.

( Kathnet )

(1) Nous connaissons au moins un cas semblable : à la même époque particulièrement sombre, dans un séminaire de France, un séminariste avait demandé à être reçu par son évêque car il souhaitait lui faire part des comportement « qui ne laissaient guère de doutes » d’un directeur de l’établissement. A la fin de l’année universitaire, c’est le séminariste qui fut obligé de faire ses valises. Et aujourd’hui, « on » vient nous dire qu’il aurait fallu parler !

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Certains évêques catholiques d’Écosse se sont joints à l’appel en faveur d'une enquête indépendante menée sur la base des allégations formulées par l’archevêque Carlo Maria Viganò.

Mgr John Keenan, évêque de Paisley, a demandé qu’une enquête soit faite sous l’autorité d’un groupe de fidèles laïcs. « Le Vatican doit divulguer tous les documents pertinents » a-t-il exigé en ajoutant que « si le mémorandum de l’archevêque Viganò est précieux, il ne constitue cependant qu’une partie d’un puzzle. »

Mgr Joseph Toal, évêque de Motherwell, près de Glasgow, a également demandé qu’une une réponse claire soit donnée aux allégations de Mgr Viganò. « L’église a un gros problème qui atteint même le Vatican » a déclaré Mgr Toal au « Scottish Catholic Observer » après son retour de la rencontre mondiale des familles à Dublin.

De son côté, Mgr Stephen Robson, évêque de Dunkeld, a donné à la crise une interprétation théologique : « Les Pères de l’Église avaient qualifié le sang des martyrs de semence du christianisme. Dans l’Évangile de Jean, Jésus parle du grain de blé qui doit mourir pour apporter une nouvelle vie. Peut-être que c’est là la clé permettant de comprendre le malaise et le désordre qui règnent dans l’Église. Pour redevenir l’instrument du salut, l’Église doit tirer une leçon de la maladie qui la frappe. »

(Kathnet)

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Mgr Rob Mutsaerts, évêque auxiliaire du diocèse de Den Bosch (NL) désigné par la conférence des évêques des Pays-Bas pour participer au « synode des jeunes » qui doit avoir lieu du 3 au 28 octobre, vient de faire savoir qu’il ne se rendrait pas à Rome.

Il justifie sa décision : « Compte tenu des révélations concernant les abus sexuels, le pape François doit trouver un autre moment pour tenir un synode sur la jeunesse. »

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Le pape François est tellement ouvert et accueillant que le 19 septembre dernier, il a reçu en audience privée Bono, le chanteur du groupe U2 (prononcez « youtou »).
A propos de François, l’artiste a déclaré : « J’ai eu le sentiment qu’il était sincère et je pense que c’est un homme extraordinaire pour une époque extraordinaire ».

Qu’on se rassure : ce n’est que le « sentiment » de Bono. Il faudrait demander ce qu’en pensent Mgr Vigano... et d’autres.

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Il faut bien remarquer que tous les prédateurs sexuels - évêques, cardinaux - pris la main dans le sac (si l’on peut parler ainsi) qualifient tous le pape François d’ « homme d’ouverture » (une ouverture qui, si on les croit, ferait peur aux intégristes, traditionalistes et autres pharisiens tous plus ou moins bergogliophobes).

Curieusement, on n’a jamais entendu un de ces prédateurs nous dire que François est le gardien de la doctrine et de la morale...

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Le Pape Benoît XVI est-il inquiet au sujet de l’Église catholique ?

C’est la question qu’on se pose en lisant dans le journal allemand « Bild » quelques extraits d’un échange de courrier entre le pape émérite Benoît et un cardinal allemand resté anonyme. Dans ce courrier, daté de novembre 2017, le cardinal se montre critique à l’égard du retrait de Benoît XVI. Il estime que ce départ aura occasionné de gros dégâts dans l’Église. Et Benoît XVI de répondre à son interlocuteur - toujours d’après le journal « Bild » - : « Je peux comprendre la profonde douleur que vous avez ressentie, vous et beaucoup d’autres avec vous, lors de la fin de mon pontificat ».

Mais le cardinal anonyme ajoute que depuis, la douleur s’est muée en colère : une colère qui se rapporte non seulement au départ de Benoît XVI, mais aussi à sa personnalité et à son pontificat. Et là, le pape émérite répond d’une façon inhabituellement claire : « Si vous connaissez une meilleure façon de s’y prendre, et pensez ainsi pouvoir critiquer le chemin que j’ai choisi, dites-le moi, je vous en prie. »

Le journal « Bild » rappelle aussi une réponse qu’avait donnée Armin Schwibach, correspondant du site « Kath.net » au Vatican, à la question de savoir qui sont ces loups dont avait parlé Benoît XVI et qui se trouveraient au Vatican. Selon Schwibach, « Benoît XVI a sans doute voulu parler de cette toile tissée par des prélats haut placés, véritables “princes” de l’Église, qui ont instauré au Vatican un système de pouvoir et d’abus de pouvoir qu’il ne se sentait plus la force d’affronter ».

Dans un autre échange de courrier entre ce cardinal inconnu et Benoît XVI, ce dernier écrit encore : « Prions plutôt, comme vous l’avez suggéré à la fin de votre lettre, pour que le Seigneur vienne en aide à son Église ».

Pour Ludwig Ring Eifel, rédacteur en chef de l’agence « Kath.net », ces lettres constituent une « fascinante ouverture » sur la pensée de Benoît XVI : « Il est évident que le pape émérite est très inquiet de la situation dans laquelle se trouve l’Église ».

Il n’est pas le seul ! De partout des fidèles font part de leurs inquiétudes qui s’expriment à travers des formules comme « le pape François n’est pas à la hauteur de sa mission » ou même « le pape François s’emploie à enfoncer l’Église ».

Cf. Kathnet.

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Réflexions d’un internaute : « Satan à Rome ? Pour ma part, j’ai une autre hypothèse. Je pense que Jorge Bergoglio est mouillé dans ces histoires de prédateurs sexuels. Benoît XVI, en limogeant 800 prêtres et 200 évêques, devenait trop menaçant pour le cartel vicieux implanté au Vatican, d’où sa démission éclair. Le conclave qui a suivi (ou du moins, les éléments les plus influents du conclave) a cherché à mettre en place quelqu’un qui ne causerait pas d’ennuis. Jorge Bergoglio était l’homme de la situation puisque sa gestion de l’Eglise en Argentine était loin d’avoir été exemplaire, c’est le moins que l’on puisse dire ! (Lire “Le pape dictateur” d’Henry Sire).

Et puis, comme disait je ne sais plus qui : « Suivez l’argent. » Mc Carrick a financé le Vatican à hauteur de plus de 250 millions de dollars, s’achetant en quelque sorte un “droit de pécher” bien commode. Dans cette affaire, comme dans beaucoup d’autres, les dindons, ce sont les fidèles. Ils sont juste bons pour donner aux quêtes et se culpabiliser à mort, avant de se faire asticoter par des loups et des voleurs. »

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Mgr Felix Genn, archevêque de Münster (D) a été accusé par un de ses prêtres d’avoir dissimulé plusieurs cas d’abus sexuels dans son diocèse, comme l’avait fait son prédécesseur.

Mais Mgr Genn n’a rien à craindre : grâce au soutien du pape François, il sera accueilli les bras ouverts au synode de la jeunesse en octobre prochain.

Source : www.proliturgia.org/actua.html
(Pro Liturgia, 18 au 20 septembre 2018)

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Album ACTU

>>> BERGOGLIO = 666 !!! Troublant, non ?
>>> Le CAS d'un PAPE HÉRÉTIQUE : si François l'est, concluez.
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Actualité
GChevalier
- Tout cela est très rhétorique
Et point du tout catholique.
- Nous sommes anticléricaux
À l'exemple de Bergoglio
Qui l'est même plus que nous,
Et nous lui en sommes gré.
Si ça continue, dans quelques années,
De l’Église, rien ne sera debout.
Montfort.
- Nous sommes donc des marionnettes ?
- Ils le sont tous, sur internet,
Ou quasiment presque tous !
- Ils sont plus bêtes que fous ?
- Ils sont les deux à la fois
À l'exemple de leur François.
Mais nous, nous savons les mener
En les traînant par les pieds.
Montfort AJPM
Les âmes du Purgatoire ne voient plus la terre comme nous ;
Je leur interdis de zyeuter ma planète ! commande Antéchrist.