Portugal: aucun privilège dans le concordat avec le Saint-Siège. Les accords entre le Saint-Siège et les Etats ne sont pas des privilèges, explique le secrétaire de la conférence épiscopale portugaise …Plus
Portugal: aucun privilège dans le concordat avec le Saint-Siège.
Les accords entre le Saint-Siège et les Etats ne sont pas des privilèges, explique le secrétaire de la conférence épiscopale portugaise, Mgr Carlos Azevedo, commentant ainsi les implications du Concordat signé en 2O04 entre le Saint-Siège et la République portugaise qui, estime-tils, a été bénéfique pour toute la société Lusitaine.
Selon ce concordat, qui est une mise à jour d’un premier accord signé le 7 mai 1940, la religion n’est pas religion d’état. Il garantit à l’Eglise catholique l’exercice libre et public des activités qui lui sont propres et reconnait la liberté religieuse.
" Je pense que c’est une bonne chose.. même s’ il s’agit pour l’Eglise d’une autre façon d’être présente. Et je pense que les chrétiens, les prêtres et peut-être même les évêques, ne sont pas préparés à assumer une manière d’être présents sans être des privilégiés, sans en tirer des bénéfices. Et l’Etat de son côté doit comprendre qu’il existe une présence qui n’essaie pas d’influencer la politique, mais souhaite tout simplement être au service de la société ".
Cette nouvelle position juridique de l’Eglise catholique au Portugal impliquera également une rupture avec certaines habitudes du passé:
“ Arriver à percevoir une Eglise qui ait sa place sans privilèges, sans faveur spéciales demande du temps.. Je pense que c’est désormais dans les habitudes et faire tomber les habitudes n’est pas facile. Ainsi on trouve des voix critiques qui voudraient conserver ce qu’il reste d’une mentalité passée, mais je pense que le Concile a ouvert une autre perspective.. a permis que de nouveaux principes soient respectés en matière de liberté religieuse ".
www.ecclesia.pt
Les accords entre le Saint-Siège et les Etats ne sont pas des privilèges, explique le secrétaire de la conférence épiscopale portugaise, Mgr Carlos Azevedo, commentant ainsi les implications du Concordat signé en 2O04 entre le Saint-Siège et la République portugaise qui, estime-tils, a été bénéfique pour toute la société Lusitaine.
Selon ce concordat, qui est une mise à jour d’un premier accord signé le 7 mai 1940, la religion n’est pas religion d’état. Il garantit à l’Eglise catholique l’exercice libre et public des activités qui lui sont propres et reconnait la liberté religieuse.
" Je pense que c’est une bonne chose.. même s’ il s’agit pour l’Eglise d’une autre façon d’être présente. Et je pense que les chrétiens, les prêtres et peut-être même les évêques, ne sont pas préparés à assumer une manière d’être présents sans être des privilégiés, sans en tirer des bénéfices. Et l’Etat de son côté doit comprendre qu’il existe une présence qui n’essaie pas d’influencer la politique, mais souhaite tout simplement être au service de la société ".
Cette nouvelle position juridique de l’Eglise catholique au Portugal impliquera également une rupture avec certaines habitudes du passé:
“ Arriver à percevoir une Eglise qui ait sa place sans privilèges, sans faveur spéciales demande du temps.. Je pense que c’est désormais dans les habitudes et faire tomber les habitudes n’est pas facile. Ainsi on trouve des voix critiques qui voudraient conserver ce qu’il reste d’une mentalité passée, mais je pense que le Concile a ouvert une autre perspective.. a permis que de nouveaux principes soient respectés en matière de liberté religieuse ".
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