Ludovic 2Nîm
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Saint Jean-Baptiste Marie Vianney Pris sur le site d'un Américain et traduit.Plus
Saint Jean-Baptiste Marie Vianney

Pris sur le site d'un Américain et traduit.
Ludovic 2Nîm
Le désastre avec des Jorge Bergoglio et autres modernistes en boîte. Le mystère d'iniquité serait apparemment que ces gens ont toujours été cachés dans l'Église mais jamais aussi nombreux.
Hélène33
Dès les débuts du christianisme, il y a eu parmi les Apôtres, le traître Judas, qui vendit son Maître pour 30 pièces d'argent. C'est une leçon pour nous, de nous tenir en garde contre les mauvais pasteurs. Notez bien cependant que le bon Dieu permis que Judas fasse les oeuvres apostoliques.
Si le ministre (validement ordonné ou consacré) de l'Église accomplit le rituel du Sacrement avec la forme …Plus
Dès les débuts du christianisme, il y a eu parmi les Apôtres, le traître Judas, qui vendit son Maître pour 30 pièces d'argent. C'est une leçon pour nous, de nous tenir en garde contre les mauvais pasteurs. Notez bien cependant que le bon Dieu permis que Judas fasse les oeuvres apostoliques.

Si le ministre (validement ordonné ou consacré) de l'Église accomplit le rituel du Sacrement avec la forme et la matière, on présume qu'il a eu aussi la bonne intention de faire ce que fait l'Église. C'est pour cela que le saint Pape Pie X, lorsqu'il apprit que Rampolla était FM, il ne reconsacra pas les Évêques qui furent sacrés par lui. Tel que le Cardinal Merry del Val son Secrétaire d'État qui fut sacré par le FM en question.

Le mystère d'iniquité est gravissime, car les plans funestes de la FM se sont en partie réalisés, par la permission de Dieu et en punition de nos crimes : cette secte maudite a réussi à infiltrer le Vatican et à placer leurs pions (anti-papes) par des élections truquées et donc invalides « au sommet » de la hiérarchie, créant ainsi la contre-église prédite par Notre-Dame de la Salette. C'est pour cela que depuis des décennies, on voit des pseudo-papes faillibles, propageant une fausse religion blasphématoire avec des apparences chrétiennes, appelant ainsi sur leur tête l'anathème de Saint Paul, à qui ose apporter un nouvel Évangile.

Les âmes sont frappées d'un châtiment des plus terribles : l'aveuglement spirituel. Ces pauvres âmes ne voient pas que l'Église catholique est éclipsée et que loin de marcher « sous la bannière des Clefs apostoliques », elles marchent sous l'étendard de la FM en « tiare et en chape, avec la bannière et la croix » pour sauver les apparences.

Si les gens connaissaient leur catéchisme, s'ils avaient appris que le Pontife Romain est infaillible dans son Magistère extraordinaire ET ordinaire (de tous les jours), il leur serait aisé de reconnaître les loups déguisés en agneaux, ou mieux les loups rapaces déguisés en Pasteurs : Jean XXIII jusqu'au juif François.

« Mon Dieu je crois fermement toutes les vérités que Vous nous avez révélées et que Vous nous enseignez par Votre Église, parce que Vous êtes la vérité même et que Vous ne pouvez ni Vous tromper, ni nous tromper. » (Acte de Foi).

C'est une question de Foi, beaucoup d'âmes n'ont plus la vraie Foi catholique qui nous est enseignée infailliblement par l'Église catholique : colonne et fondement de la Vérité, mais une foi humaine, qui ne sauve personne.
Ludovic 2Nîm
J'aime beaucoup votre commentaire et tout ce que vous dîtes est toujours très pertinent. En revanche, je doute d'une chose. C'est vis à vis de l'infaillibilité dont vous parlez en indiquant que le Pape serait infaillible dans son magistère ordinaire. Je veux bien croire qu'il est en effet également mais que lorsque cela est dûment manifesté d'après le Canon 749 alinéa 3 qui mentionne qu'« Aucune …Plus
J'aime beaucoup votre commentaire et tout ce que vous dîtes est toujours très pertinent. En revanche, je doute d'une chose. C'est vis à vis de l'infaillibilité dont vous parlez en indiquant que le Pape serait infaillible dans son magistère ordinaire. Je veux bien croire qu'il est en effet également mais que lorsque cela est dûment manifesté d'après le Canon 749 alinéa 3 qui mentionne qu'« Aucune doctrine n'est considérée comme infailliblement définie que si cela est manifestement établi. »
Code de Droit Canonique - Sommaire.

Désolé pour la réponse très tardive @Hélène33
Hélène33
Aucun problème pour le délai.
Le Code de 1983, contient des doctrines hérétiques en opposition avec la Constitution de l'Église. Quelques exemples : contre l'unité de l'Église, contre son apostolicité, contre la Primauté du Pontife Romain. Le Canon 336 (de 1983) donne le pouvoir suprême aux Évêques, ce qui est en soit contre cette Primauté et par conséquent, c'est une doctrine hérétique. Et …Plus
Aucun problème pour le délai.
Le Code de 1983, contient des doctrines hérétiques en opposition avec la Constitution de l'Église. Quelques exemples : contre l'unité de l'Église, contre son apostolicité, contre la Primauté du Pontife Romain. Le Canon 336 (de 1983) donne le pouvoir suprême aux Évêques, ce qui est en soit contre cette Primauté et par conséquent, c'est une doctrine hérétique. Et en plus, le Code 1983 abolit la pénitence quadragésimale (pénitence de 40 jours de jeûne du Carême) qui est une Tradition divine apostolique, donc qui a la même autorité que les Saintes Écritures. Le Concile de Trente a frappé d'anathème quiconque nie la Tradition divine de l'Église. Ces quelques exemples suffisent pour démontrer que le Code de 1983 ne peut venir de Dieu et de son Église catholique romaine. Alors, méfiez-vous de ce pseudo Code de Droit canonique de 1983, promulgué par les ennemis de l'Église, infiltrés dans ses institutions, comme vous l'avez vous-même remarqué. Tenez-vous fermement au Code de 1917, le seul Code approuvé de l'Église catholique.
Dans le Code de 1917, le Pontife Romain a le pouvoir de juridiction suprême sur l'Église universelle, tant dans les matières qui concernent la foi et les moeurs, que dans celles qui se rapportent à la discipline et au gouvernement de l'Église universelle. Et ce pouvoir de juridiction suprême est ordinaire, c'est-à-dire de chaque instant, sur toutes les églises, sur tous les pasteurs, sur tous les fidèles et sur chacun d'entre eux. (Canon 218)
Et ce pouvoir de juridiction suprême comprend aussi le pouvoir suprême du Magistère (Constitution dogmatique Pastor aeternus). Donc le Pontife Romain qui est le Docteur suprême de tous les fidèles (Concile de Florence) est infaillible dans son Magistère ordinaire, de chaque instant, pas seulement dans les choses qui concernent la foi et les moeurs, mais aussi dans celles qui se rapportent à la discipline de l'Église et à son gouvernement répandu dans le monde entier.
En plus le même Code de 1917 stipule que les Évêques individuellement ou réunis en Concile ne jouissent pas de l'infaillibilité doctrinale, mais ils sont vrais docteurs et vrais maîtres s'ils se mettent sous l'autorité du Pontife Romain. (Canon 1326)
Cela veut dire que les Évêques seuls ou unis ensemble ne sont pas infaillibles doctrinalement, mais seulement s'ils se mettent sous la direction infaillible du Pontife Romain.
En se basant seulement sur la Loi ecclésiastique de l'Église (puisque l'on n'a pas examiné cette fois-ci, ni les Saintes Écritures, ni les Conciles oecuméniques, ni les écrits de Pères et des docteurs), on constate que le Pape est infaillible quotidiennement dans son gouvernement de l'Église, puisqu'il est le Vicaire du Christ sur terre ou son Remplaçant (Concile de Florence). Cela ne pouvait pas en être autrement, puisque le Seigneur a établi sur saint Pierre son Église, qui ne sera jamais vaincu par les portes de l'enfer (St Mattieu XVI). Cette Église s'élève sur la Foi indestructible de Saint Pierre et de ses légitimes successeurs (Pastor aeternus). Par conséquent, il est impensable que Pierre et ses légitimes successeurs puissent faillirent dans la Foi en quelques occasions que ce soit, si cela s'avérait, toute l'Église tomberait également. Mais cela ne sera jamais, puisque le Seigneur a promis que son Église sera toujours triomphante.
Ludovic 2Nîm
Je vous remercie pour votre rappel concernant les différences entre les codes de 1983 et de 1917 mais ce même article se retrouve également dans le Code de 1917 : Code du Droit Canon
« §3. Aucune chose ne doit être tenue pour déclarée ou définie dogmatiquement, en l'absence de preuve manifeste. »
Sachant que le Pape est un homme et par conséquent faillible comme l'apôtre Pierre dont il est le …Plus
Je vous remercie pour votre rappel concernant les différences entre les codes de 1983 et de 1917 mais ce même article se retrouve également dans le Code de 1917 : Code du Droit Canon

« §3. Aucune chose ne doit être tenue pour déclarée ou définie dogmatiquement, en l'absence de preuve manifeste. »

Sachant que le Pape est un homme et par conséquent faillible comme l'apôtre Pierre dont il est le successeur, il serait quand même autrement étonnant si tout ce qui passait par la tête du Pape serait infaillible à chaque instant... Ou bien il serait dieu lui-même... C'est donc sans doute pourquoi il a été jugé que cela devait être manifesté clairement. Et il est clair que les épreuves que nous vivons depuis Vatican II ont été dûment anticipées par ce développement de l'infaillibilité, sans quoi l'Église Catholique serait déjà tombée ou bien il y aurait une Église visible que pour les sédé-vacantistes et ceux comme Mgr Lefebvre aurait été dans l'erreur... Ce qui est n'importe quoi ! De deux choses l'une, c'est bien Mgr Lefebvre qui a sauvé la Sainte Messe et non les sédé-vacs et les sédé-vacs se détachent de l'Église simplement parce qu'ils rechignent à reconnaître le Pape et veulent prononcer un jugement sur les Papes en dehors de l'Église au lieu d'attendre qu'elle statue... A ma connaissance, ce n'est pas ainsi qu'a fait Saint Bernard de Clairvaux après avoir échoué à faire déposer Anaclet II dont il est question dans le livre de Maurice Pinay « 2 000 ans de complot contre l'Église Catholique ».
Hélène33
Je ne sais ce qui est mieux pour répondre à votre commentaire, d'envoyer un fichier ou bien de répondre directement par ici, puisque ma réponse est un peu longue. C'est que dans ce genre de discussion, il est préférable d'écrire avec des références, alors pardonnez la longueur de celle-ci, elle me semble importante. *Les citations de saint François de Sales sont écrites en vieux français, mais …Plus
Je ne sais ce qui est mieux pour répondre à votre commentaire, d'envoyer un fichier ou bien de répondre directement par ici, puisque ma réponse est un peu longue. C'est que dans ce genre de discussion, il est préférable d'écrire avec des références, alors pardonnez la longueur de celle-ci, elle me semble importante. *Les citations de saint François de Sales sont écrites en vieux français, mais on peut aisément les comprendre.

La Sainte Écriture ainsi que la divine Tradition apostolique nous offrent des multiples preuves très manifestes démontrant l’infaillibilité doctrinale du Pontife Romain, non seulement quand il enseigne d’une manière solennelle (conciles œcuméniques, bulles, etc.), mais aussi quand il enseigne en remplissant son office quotidien de Vicaire du Christ, car il est « la tête de toute l'Église, le père et le docteur de tous les chrétiens ; à lui, dans la personne du bienheureux Pierre, a été confié par Notre-Seigneur JÉSUS-CHRIST plein pouvoir de paître, de régir et de gouverner toute l'Église, comme le disent les actes des conciles oecuméniques et les saints canons. » (Concile de Florence, XVIIe oecuménique, Bulle "Laetentur Coeli" de Sa Sainteté le Pape Eugène IV, 6 juillet 1439, décret pour les Grecs). Le CHRIST, Notre-Seigneur, a fondé Son Église sur Pierre et ses successeurs, et donc c’est au seul Pontife Romain que Notre-Seigneur a donné les clefs du royaume des Cieux (S. Matth. XVI), c'est-à-dire le plein pouvoir de gouverner Son Église, car le pouvoir des clés signifie justement cela ; et la gouverner TOUS LES JOURS, car l’Église est une société vivante et elle a besoin tous les jours que son chef la paisse, la régisse et la gouverne, selon l'ordre du Seigneur : « Pais mes agneaux, pais mes brebis... » (saint Jean XXI, 15-17). Connaissez-vous un gouverneur qui gouverne une province, une ville, que lui a été assignée, une fois par mois, une fois par année ou encore plus rarement ? Ce serait le désastre et la province ou la ville tomberait sûrement en ruines. N'oublions pas que Notre-Seigneur a fondé Son Église sur la personne de Pierre (et de ses successeurs) ou sur sa foi invincible, comment le disent les Pères, car Notre-Seigneur a prié pour Pierre (et ses successeurs) et par conséquent a obtenu que leur foi ne défaillira JAMAIS (saint Luc XXII, 32). Si les Papes auraient failli une seule fois de paître et de gouverner l'Église, fut-il par une seule erreur doctrinale, alors l'Église serait tombée, car elle est bâtie sur Pierre et ses successeurs. Or, cela n'arrivera jamais, car Notre-Seigneur a promis que les portes de l'enfer ne prévaudront jamais contre l'Église (saint Matthieu XVI, 19). Comment les Pontifes Romains pourraient faillir, même une seule fois, de paître et de gouverner l'Église, puisque Notre-Seigneur restent TOUS LES JOURS avec eux, comme Il l'a promis (saint Matthieu XXVIII, 18-20)?

« Car le Saint-Esprit n'a pas été promis aux successeurs de Pierre pour qu'ils fassent connaître, sous sa révélation, une nouvelle doctrine, mais pour qu'avec son assistance ils gardent saintement et exposent fidèlement la révélation transmise par les Apôtres, c'est-à-dire le Dépôt de la Foi. Leur Doctrine apostolique a été reçue par tous les Pères vénérés, révérée et suivie par les saints docteurs orthodoxes. Ils savaient parfaitement que ce Siège de Pierre demeurait pur de toute erreur, aux termes de la promesse divine de notre Seigneur et Sauveur au chef de ses disciples : « J'ai prié pour toi, pour que ta foi ne défaille pas ; et quand tu seras revenu, affermis tes frères » (saint Luc 22, 32). Ce CHARISME DE VÉRITÉ ET DE FOI À JAMAIS INDÉFECTIBLE a été accordé par Dieu à Pierre et à ses successeurs en cette chaire, afin qu'ils remplissent leur haute charge pour le salut de tous, afin que le troupeau universel du Christ, écarté des nourritures empoisonnées de l'erreur, soit nourri de l'aliment de la doctrine céleste, afin que, toute occasion de schisme étant supprimée, l'Église soit conservée tout entière dans l'unité et qu'établie sur son fondement elle tienne ferme contre les portes de l'enfer. » (Concile oecuménique de Vatican I, Constitution Apostolique Pastor Æternus, 1870.)

« Grand est asseurément le privilège de sainct Pierre ; je vous demande auquel des autres a dit le Fils de DIEU : "Ego rogavi pro te, Petre, ut non deficiat fides tua ? " Et il faut croire qu'en cecy JÉSUS-CHRIST "exauditus est pro sua reverentia". De quoy Il donne un bon témoignage, quand Il ajoute : "Et tu conversus, confirma fratres tuos" ; comme s'Il vouloit dire : J'ai prié pour toy, afin que tu sois le confirmateur des autres ; mais pour les autres, je n'ay prié, sinon en intention, qu'ils eussent un refuge asscuré en toi. Nous ne lisons point que Nostre-Seigneur, qui devoit maintenir la foy en son Église, ait prié pour la foy d'aucun des autres Apostres en particulier, mais seulement pour celle de sainct Pierre, comme Chef de l'Église ; car quelle autre raison pourroit-on alléguer en celte prérogative ? "Expetivit vos satanas", tout tant que vous estes ; "Ego autem rogavi pro te". N'est-ce pas le mettre luy seul en compte pour tous, comme Chef et Conducteur de toute la troupe ? Qui ne void combien cecy est convainquant, et comme, tout d'un train, Nostre-Seigneur dit à Pierre que l'adversaire cherchoit de les cribler tous tant qu'ils estoient, et néantmoins qu'Il avoit prié pour luy en particulier, afin que la foy ne manquast point en sa personne ? La foy des autres fut maintenue en leur commun Pasteur, afin, messieurs, que "aliquando conversus, confirmet fratres suos"... Le jardinier qui void les ardeurs du solei continuelles sur une plante, pour la préserver de la seicheresse qui la menace, ne porte pas de l'eau sur chaque branche ; il se contente de bien tremper et mouiller la racine, et croit que tout le reste est en asseurance, parce que la racine va dispersant l'humeur à tout le reste de la plante. Ainsy Nostre-Seigneur ayant planté cette saincte assemblée de ses disciples, pria pour le Chef, et arrousa cette racine, afin que l'eau de la foy vifve ne manquast point à celuy qui devoit en assaisonner tout le reste, et que, par l'entremise du Chef, la foy fust toujours conservée en l'Église.

« Et de vray, si le confirmateur biaize et chancelle, qui le confirmera ? si le confirmateur n'est pas ferme et stable en luy-mesme quand les autres s'affoibliront, qui les affermira ? Il est écrit : si l'aveugle conduit l'aveugle, ils tomberont tous deux dans la fosse ; si l'instable et le foible veut soutenir et asseurer le foible, ils donneront tous deux en terre ; d'où s'ensuict que Nostre-Seigneur en donnant l'autorité et le commandement à sainct Pierre de confirmer les autres, Il luy a quant et quant donné le pouvoir et les moyens de le faire ; autrement pour néant luy eust-il ordonné une chose impossible. Les moyens nécessaires pour confirmer les autres et rasseurer les foibles, c'est de n'estre point sujet ny à la foiblesse ny à l'erreur, c'est d'estre solide et ferme en soy-mesme, comme une vraye pierre et comme un roc : et tel est sainct Pierre, en tant que Pasteur général et gouverneur de l'Église universelle... Il ne peut jamais se froisser ni rompre par l'infidélité, qui est la principale porte d'enfer.

« Après tout, s'il estoit possible que le Pasteur supresme ministérial pust mener ses brebis aux pasturages vénéneux, il est certain que tout le bercail seroit bientost perdu. Si le supresme Pasteur ministérial nous conduisoit au mal, qui releveroit la bergerie ? Si elle s'égaroit, qui la rameneroit à la vérité ? Nous n'avons qu'à le suyvre simplement, non pas à le guider, autrement les brebis seroient pasteurs. Certes l'Église ne peut pas tousjours estre ramassée en un Concil général : or l'Église a tousjours besoin d'un confirmateur qui soit infaillible et permanent, auquel on puisse s'adresser pour trouver un solide fondement, que les portes de l'enfer, et principalement l'erreur, ne puissent renverser ; il faut que son Pasteur ne puisse conduire à l'erreur, ny nous porter au mal : les successeurs de sainct Pierre ont seuls ces privilèges. Ainsi le supresme Pasteur de l'Église nous est un juge compétent, et suffisant en toutes nos plus grandes difficultés. » (Saint François de Sales, Disc. XXXIV, XXV et XL ; cf. Oeuvres de Mgr de Ségur).

Et ce qui est le plus important dans cette affaire, ce n'est pas à nous, mais seulement à Pierre (et ses successeurs) et aux Apôtres unis à Pierre que Notre-Seigneur a commandé d'enseigner la vérité qui sauve les âmes. C'est pourquoi disait saint Augustin après le Pape saint Innocent I : « Roma locuta est, causa finita est : Rome a parlé et la cause est terminée. »

« Car Dieu a donné à son Église, en même temps que les sources sacrées, un Magistère vivant pour éclairer et pour dégager ce qui n'est contenu qu'obscurément et comme implicitement dans le dépôt de la foi. Et ce dépôt, ce n'est ni à chaque fidèle, ni même aux théologiens que le Christ l'a confié pour en assurer l'interprétation authentique, mais au seul Magistère de l'Église. Or si l'Église exerce sa charge, comme cela est arrivé tant de fois au cours des siècles, par la voie ordinaire ou par la voie extraordinaire, il est évident qu'il est d'une méthode absolument fausse d'expliquer le clair par l'obscur, disons bien qu'il est nécessaire que tous s'astreignent à suivre l'ordre inverse. Aussi notre Prédécesseur, d'immortelle mémoire, Pie IX, lorsqu'il enseigne que la théologie a la si noble tâche de démontrer comment une doctrine définie par l'Église est contenue dans les sources, ajoute ces mots, non sans de graves raisons : "dans le sens même où l'Église l'a définie''. (S. S. le Pape Pie XII, Encyclique Humani generis, 12 août 1950)

- Sur Mgr Lefebvre et sa Fraternité qu'il a fondé, je laisse la parole à Mgr Guérard des Lauriers O.P., qui connaissait mieux qui a sauvé la Messe... :

Ce n'est pas depuis plusieurs années, mais c'est depuis sa fondation que la Fraternité Saint Pie X ne prêche pas intégralement la Doctrine catholique.

Lisez ce que disait dans une entrevue, en mai 1987, Mgr Guérard des Lauriers O.P., l'Évêque dominicain, qui enseigna la théologie et la philosophie à l'Angélicum et à l'université du Latran, qui était maître et docteur en théologie et docteur en philosophie, qui fut conseiller auprès du Pape Pie XII dans la préparation de la proclamation du Dogme de l'Assomption, et, pour un temps, son confesseur personnel :

«La viciosité principale du "lefebvrisme" consiste en une radicale duplicité, laquelle inocule l'hérésie.

«[I.] "In verbis" - Duplicité. À propos de chaque événement, il y a toujours deux affirmations contraires entre elles concernant les rapports avec "Rome" : l'une pour les cercles restreints [«Rien à attendre de Rome, Mgr Lefebvre va consacrer des Évêques»] ; l'autre pour les grands auditoires (Confirmations, Ordinations) [«Tout va s'arranger. Ne compromettez rien. Pas de Consécrations épiscopales»]. Le dernier "numéro" de cette pantomime qui dure depuis dix ans a eu lieu le 8 décembre 1986, Mgr Lefebvre, dans une lettre ouverte à Jean-Paul II, tenue secrète jusqu'au 8 décembre, et ensuite passée sous silence, tient "qu'il faut considérer comme nuls toutes les réformes conciliaires et tous les actes de Rome qui sont accomplis dans cette impiété". Cette déclaration, lue le 8 décembre au matin dans les Prieurés y a retenu des séminaristes qui étaient déterminés à ne pas renouveler leur promesse et donc à quitter la Fraternité. Cependant la consigne étant donnée aux Écôniens de "ne pas parler de cette lettre", Mgr Lefebvre continue d'affirmer que Jean-Paul II est vraiment pape.

«Ainsi, selon Mgr Lefebvre, une personne étant l'Autorité, les actes que pose cette personne en tant qu'elle est l'Autorité peuvent être NULS ; "doivent être considérés comme nuls". Mgr Lefebvre a un si extraordinaire habitus de la duplicité qu'il la pousse avec cynisme jusqu'à affirmer les contradictoires.

«[II.] "In factis" - Tromperie et blasphème. La pratique des Prieurés enseigne en fait, par l'agir, quoique sans le dire que, d'une authentique "autorité [Mgr Wojtyla est vraiment «pape», il est en acte le Vicaire de Jésus-Christ], procède une "missio" tellement viciée [ladite nouvelle messe, l'œcuménisme... Assise et le reste] que Mgr Lefebvre refuse de s'y conformer. C'est, dans l'agir, un blasphème contre la sainteté de l'Église. La Missio qui vraiment procède de l'Église ne peut qu' être sainte.

«[III.] "In verbis et in factis" - Tromperie, diffusion de l'hérésie. Depuis dix ans au moins, on a enseigné à Écône, on a répété et imposé aux fidèles des Prieurés, et aux enfants [innocents et sans défense !] qui fréquentent les écoles tenues par la Fraternité St-Pie X, que le Magistère est infaillible seulement si le Pape parle "ex cathedra". Cela revient à nier l'infaillibilité du Magistère ordinaire universel, laquelle est cependant affirmée par toute la Tradition, notamment par Vatican I. Le "lefebvrisme" diffuse donc l'hérésie, afin de pouvoir proclamer que Mgr Wojtyla, est vraiment Pape, et de pouvoir ainsi conserver les suffrages des généreux fidèles qu'on met sur le chemin de l'enfer au lieu de leur déclarer la Vérité."».

«Monseigneur, vous vous défendez d'être le chef des fidèles attachés à la Tradition. Vous accueillez cependant très largement leurs suffrages; et, au regard de "Rome", tout se passe comme si vous les représentiez.» (Mgr des Lauriers O.P., lettre de 29 juin 1979).

«[...] Peut-on servir par la duplicité l'Église de CELUI QUI EST LA VÉRITE?

«Cette question ne se pose pas certes dans l'ordre théorétique. Quant au principe en effet, la réponse est si évidente que la question est, comme telle, résolue, c'est-à-dire supprimée.

«Mais cette question se trouve posée, chaque jour plus tragiquement, dans l'ordre pratique, par Mgr Lefebvre lui-même et par tous ceux qui le suivent en fait inconditionnellement. Comment peut-il être en fait imperturbablement double cet évêque qui, par attachement à la Vérité de la Foi, veut être le témoin de la Tradition? Telle est, concrètement, la véritable question.

«Double, Mgr Lefebvre l'a été le 5 mai 1969. Alors que, considéré comme étant l'âme d'un minuscule groupe "ami" qui travaillait jour et nuit pour sauver la Messe contre la messe, et manifestant à ce groupe encouragement et sympathie, Mgr Lefebvre infligea à ce même groupe le désaveu public d'une allégeance inconditionnelle à l'"autorité" qu'il fallait contrer.

«Double, Mgr Lefebvre l'a été, en se ménageant l'"autorité", et en ne signant pas la Lettre des Cardinaux BACCI [Mgr Bacci] et OTTAVIANI; alors que, reconnaissant l'"autorité ", il encourageait cependant très vivement la confection de ce document.

«Double, Mgr Lefebvre l'a été depuis 5 ans au moins, à Ecône, en refusant systématiquement, malgré les sollicitations pressantes et réitérées qui lui ont été adressées, d'expliciter clairement les principes qui seuls peuvent fonder et justifier de résister à l'"autorité".

«Double, Mgr Lefebvre l'a été le 24 décembre 1978, d'abord en reconnaissant par la demande qu'il faisait l'"autorité" à laquelle cependant il désobéit; ensuite et surtout en postulant qu'il y ait, dans l'Église, une dualité au coeur même de ce qui y est le principe de l'unité: la Messe et la "messe" faisant "un" de par l'autorité d'évêques... schismatiques évidemment!

«Cinq ans au moins durant, on [je ne suis pas le seul!] a interrogé, attendu, espéré. L'inqualifiable lettre adressée au "pape" par Mgr Lefebvre le 24 décembre 1978 passant toute mesure dans la duplicité, il était impossible de ne pas le crier, "non possumus non loqui" (Actes 4.20).

«M. l'Abbé Louis Coache, Docteur en droit canon, et autres, ont tourné en dérision les esprits non diplômés qui "n'ont rien compris". Il s'agissait, paraît-il, d'une "passe diplomatique". Or, si Mgr Lefebvre, en des circonstances graves qui engagent en fait même ceux qui ne veulent pas le suivre, peut penser le contraire de ce qu'il écrit, quel cas peut-on faire de ses démentis? Et si Mgr Lefebvre pense ce qu'il écrit, a-t-il le droit, parce qu'il est évêque, parce qu'il est, quoi qu'il en dise ou en veuille (?), le "panache blanc" des fidèles attachés à la Tradition, a-t-il le droit d'affirmer, pratiquement, une hérésie?

«Je ne suspecte ni la sincérité, ni le zèle, ni le désintéressement de Mgr Lefebvre. Je reconnais, et rends à nouveau hommage à toutes ces qualités. Je dois cependant observer que, du 5 mai 1969 au 24 décembre 1978, et même jusqu'en 1980, Mgr Lefebvre n'a pas changé, et c'est ce point qu'il importait malheureusement de souligner : Monseigneur demeure écartelé entre la Vérité et l'"autorité", entre le désir théologal de servir l'Eglise et la hantise viscérale d'avoir un statut canonique dans l'"église".

«Les fidèles, qui en fait adulent Mgr Lefebvre, le suivent comme s'il était le pape, parce qu'ils éprouvent le besoin d'en avoir un. Il faudrait les dissuader de l'erreur dont ils n'ont pas conscience, au lieu de les y incruster. Tous ces fidèles ont le droit de savoir ce à quoi ils exposent l'Eglise et eux-mêmes, en se soudant à un homme qui sera, qui est déjà, l'instrument inespéré dont l'"autorité" use, en vue de tout perdre, avec une maîtrise consommée. Or, ce que les fidèles ont le droit de savoir, j'estime avoir le devoir de contribuer à le leur faire connaître. Voilà pourquoi j'ai parlé. "Credidi, propter quod locutus sum" (2 Cor 4.13). Se taire, ce serait conspirer dans le "mystère d'iniquité" (2 Thess 2-7).

«Je ne juge pas Mgr Lefebvre, ni d'ailleurs qui que ce soit. Je n'assimile pas Mgr Lefebvre à Pilate, comme m'en accuse faussement M. Madiran. J'ai écrit et je répète que le comportement de Mgr Lefebvre à l'égard de l'Eglise qu'il désire sauver - je n'en doute pas ! - aura et a déjà immanquablement le même résultat que le comportement de Pilate qui voulut très probablement sauver Jésus.

«Je n'ai jamais ni dit, ni écrit, ni pensé, que Mgr Lefebvre fût un traître, ainsi que l'a somnanbulé le P. Barbara (Forts dans la Foi N°59-6O, p. 243, quatre premières lignes). J'ai écrit, et je répète, que les Lefebvre et les Coache, les Madiran et les Salleron, les sous-Madiran à la sauce Ollion et les sous-sous-Madiran à la manière De Pas et compagnie (Lettre de la Péraudière, N 95, p. 13), tous font, volens nolens l'oeuvre du Traitre, c'est-à-dire de Satan "le père du mensonge" (Jean 8,44), parce qu'ils sont "doubles".

«"Vae duplici corde" (Eccli 2.14).

«Il n'est pas possible d'être, sous quelque rapport que ce soit, avec ce qui est "double", sans le devenir soi-même. Prétendre jouer au plus fin avec Satan, c'est en fait se vouloir plus double qu'il l'est lui-même. C'est lui rendre hommage en tant qu’il profère le mensonge de son propre fonds. Telle est la terrible vérité qui justifie existentiellement l'intransigeante rigueur de Dieu.
«"Jusqu'à quand clocherez-vous des deux côtés? Si Yaweh est Dieu, allez après Lui; si Baal est dieu, ne suivez que lui" (3 Rois 18.21).

«Si l'"autorité" est l'Autorité, suivez Wojtyla qui est l'"autorité", et ne suivez que lui. Si l'Autorité est Vérité, ne vous provolutez plus devant ce Wojtyla qui affirme l'hérésie. Telle serait, à l'égard de Mgr Lefebvre, l'impérieuse requête du prophète Elie.» (Mgr des Lauriers O.P, lettre de 19 décembre 1979).

Et puis, au dernier sermon avant sa mort, le 3 janvier 1988, Mgr Guérard des Lauriers O.P., ajoute ceci :

«Lorsque nous lisons les textes d'un concile, ou d'un document qui émane du magistère, nous ne demandons pas qu'il dise toute la vérité. Mais nous avons le droit de demander qu'il n'y ait que la vérité. Ainsi par exemple, dans Vatican II, il y a beaucoup de vérités. C'est incontestable. Mais la question n'est pas là. La question c'est qu'un concile œcuménique, qui représente par excellence le magistère ordinaire universel de l'Église, est infaillible par nature; et donc on doit n'y trouver que des vérités. Le fait qu'il y ait des vérités, n'excuse pas qu'on puisse y trouver une seule ambiguïté.

«[«Il était possible à Vatican II de ne pas définir de dogmes. Mais c'est une erreur ou un mensonge que d'affirmer, sur la nature de Vatican II, des contrevérités. Un Concile œcuménique convoqué et approuvé par le Pape appartient pour le moins et par définition même au Magistère universel ordinaire de l'Église. De soi, c'est-à-dire si les choses sont conformes à ce qu'en exige la nature, les documents qui émanent d'une telle assemblée, qui relèvent formellement de la lumière de la Foi (c'est le cas pour la définition de la « liberté religieuse ») et qui traitent d'une doctrine déjà infailliblement promulguée, sont "ipso facto" promulgués avec la note d'infaillibilité. Vatican II a pu, à la rigueur, s'affirmer "ordinaire"; mais il n'a pas fait et ne pouvait faire qu'une promulgation dont les clauses entraînent canoniquement l'infaillibilité puisse ne pas devoir être infaillible.»] (Mgr des Lauriers O.P., entrevue en 1987)

«Or dans l'article qui est consacré à Rome, si pour des lecteurs de bonne volonté, c'est-à-dire pour des gens qui, s'ils lisent un texte en considérant l'ensemble, qui ne s'attachent pas à faire l'exégèse minutieuse et souvent hargneuse d'un passage particulier pour accuser l'auteur et le prendre en défaut; donc si je suis un lecteur de bonne volonté, je n'ai rien à dire. Mais si on prend un lecteur grincheux, qui en l'occasion est un lecteur intégriste, il y a un passage qui ne dit pas, qui n'exprime pas toute la vérité.

«[...] Vous dites bien, pour camper le personnage de Monseigneur Lefebvre que c'est le seul évêque [inexact : on oublie, au moins, Mgr de Castro Mayer, Mgr Thuc] qui conserve la messe, qui condamne le concile, qui conserve le catéchisme. Et c'est vrai. C'est vrai que c'est aux yeux des "romains", des gens qui y sont actuellement, c'est bien ça qu'il est. Parce que leur vue à eux est plus courte. Et donc, il ne voient pas, par ailleurs, les viciosités qui sont le fait des positions de Monseigneur Lefebvre. Ils ne voient qu'une chose, c'est qu'il leur résiste. Et en ce sens, vous dites parfaitement vrai. Cependant, il faut ajouter malheureusement que Monseigneur Lefebvre tient pour la messe, c'est vrai, mais pour la messe "una cum". Il faut ajouter que Monseigneur Lefebvre est contre le concile c'est vrai, mais qu'il admet le concile interprété à la lumière de la tradition [ c'est-à-dire, scrutiner afin de prendre et y laisser, selon le libre examen]. Il faut ajouter que Monseigneur Lefebvre conserve le catéchisme, c'est vrai, mais dans ce catéchisme, il laisse enseigner que le magistère ordinaire universel de l'Église est faillible, ce qui est une erreur. Or Monseigneur Lefebvre n'a jamais, jamais, rapporté ces erreurs! Donc il y a là une hérésie, un mensonge, et les fidèles des prieurés sont dans l'ensemble, on peut s'en rendre compte, arrêtés à cette contre vérité.»

«[...] Défiez-vous donc avec un grand soin des astuces du père du mensonge. On peut dire que satan ne ment jamais. Il est le père du mensonge. Il ne ment jamais. Mais il infiltre dans la vérité des choses qui sont l'erreur, de sorte que les gens qui ne sont pas suffisamment avertis, prennent, avec candeur et simplicité, cet ensemble et avalent le poison. Et peu à peu, c'est le poison qui fait son œuvre. Et peu à peu, L'INSTINCT DE LA FOI SE PERD. SI LE "LEFEBVRISME" CONTINUAI UNE DIZAINE D'ANNÉES, JE CROIS QUE LA FOI SE PERDRAIT. Elle se perdrait puisque, en fait il donne aux gens DES IDÉES MÊLÉES D'HÉRÉSIES. Il faut appeler les choses par leur nom. Celui qui dit des hérésies continuellement, finit par perdre le sens de la foi, la lumière de la foi. Il faut être sur ce point EXTRÊMEMENT VIGILANT. Cela sort peut-être du rôle normal des laïcs, auquel nous avons fait une courte allusion, dans la journée consacrée aux adoubements, qui n'est pas d'énoncer des précisions doctrinales, des exposés doctrinaux parfaitement achevés. Leur rôle est plutôt de les faire passer dans l'application, c'est vrai; mais enfin autant qu'il est possible, il faut vous approcher de cette norme, qui est la norme par excellence. C'est là que nous sommes inattaquables. Si dans des longs articles, vous glissez quelque chose où il y a une sorte d'emprise de satan par l'ambiguïté, ou par le fait qu'on passe sous silence des aspects de la vérité qui sont gênants si l'on dit les choses d'une manière telle que les gens risqueraient de ne pas comprendre, par là même vous êtes sous l'emprise de Satan. Vous le laissez en quelque sorte mettre un pied dans la place.»

- L'exemple de saint Bernard et saint Norbert que vous apportez est hors place, car il s'agissait alors d'usurpation politique et le Magistère n'était pas en cause. Mais si saint Bernard et les autres refusèrent alors de reconnaître le juif infiltré comme Pape, qui toutefois n'avait rien enseigné contre la foi, combien plus devons-nous refuser aujourd'hui de reconnaître les infiltrés au Vatican et dans les diocèses, encore des juifs qui n'ont pas oublié leur profession, justement parce qu'ils enseignent des hérésies et des blasphèmes, IMPOSSIBLE d'arriver par la bouche du Vicaire du CHRIST sur terre ; cela n'est pas mon opinion, mais c'est l'Église qui nous l'enseigne, ainsi comme je l'ai démontré ci-dessus. Et que dit Notre-Seigneur ? Qui vous écoute, Me écoute et qui vous méprise, Me méprise... (saint Luc X, 16); et qui n'écoute pas l'Église, qu'il soit pour vous comme le païen et l'infidèle (saint Matthieu XVIII, 17)

« Mais Notre-Seigneur Jésus-Christ, qui jamais ne l'abandonne [L'Église], inspira alors l'action et arma le bras d'hommes pieux et combatifs, comme saint Bernard, saint Norbert, le Cardinal Aymeric, le Pères des Conciles d'Etampes, de Reims, de Pise et du IIe Concile œcuménique de Latran, qui refusèrent de reconnaître le caractère de Pape au Cardinal Pierleoni, ce loup déguisé en agneau qui parvint à usurper le trône de Pierre pendant de nombreuses années, l'excommuniant et le reléguant dans son rôle d'antipape, qui lui correspondait précisément. » (Pinay, 2000 de complot contre l'Église, 1962)

Je répète qu'aujourd'hui la cause est doctrinale, car nous avons à faire à des usurpateurs qui de Vatican et des diocèses propagent un nouvel évangile et une nouvelle idéologie totalement contre le Saint Évangile de Notre-Seigneur JÉSUS-CHRIST et la Tradition divine qui nous vient des Apôtres. Or, Notre-Seigneur dans Son Évangile et par la bouche de Son Vicaire a déjà condamné avec anathème quiconque propagerait un autre évangile et une nouvelle tradition :

« Je m'étonne que vous vous détourniez si vite de celui qui vous a appelés à la grâce du Christ, pour passer à un autre évangile. Non pas qu'il y en ait un autre; mais il y a des gens qui vous troublent, et qui veulent renverser l'Évangile du Christ. Mais si quelqu'un, fût-ce nous-même ou un Ange du Ciel, vous annonçait un autre évangile que celui que nous vous avons annoncé, qu'il soit anathème ! Je l'ai dit, et je le dis encore maintenant: Si quelqu'un vous annonçait un autre évangile que celui que vous avez reçu, qu'il soit anathème ! Car, en ce moment, est-ce la faveur des hommes que je désire, ou celle de Dieu ? Est-ce que je cherche à plaire aux hommes ? Si je plaisais encore aux hommes, je ne serais pas serviteur du Christ. » (Galates I, 1-10)

Décret sur la réception des livres saints et des traditions
« Le saint concile oecuménique et général de Trente, légitimement réuni dans l'Esprit Saint, ... garde toujours devant les yeux le propos, en supprimant les erreurs, de conserver dans l'Église la pureté même de l'Évangile, lequel, promis auparavant par les prophètes dans les saintes Écritures, a été promulgué d'abord par la bouche même de notre Seigneur Jésus Christ, Fils de Dieu qui ordonna ensuite qu'il soit prêché à toute créature paf ses apôtres comme source de toute vérité salutaire et de toute règle morale (Mt 16, 15).

« Il voit clairement aussi que cette vérité et cette règle sont contenues dans les livres écrits et dans les traditions non écrites qui, reçues par les apôtres de la bouche du Christ lui-même ou
transmises comme de main en main par les apôtres sous la dictée de l'Esprit Saint, sont parvenues jusqu'à nous.

« C'est pourquoi, suivant l'exemple des pères orthodoxes, le même saint concile reçoit et vénère avec le même sentiment de piété et le même respect tous les livres tant de l'Ancien Testament que du Nouveau Testament, puisque Dieu est l'auteur unique de l'un et de l'autre, ainsi que les traditions elles-mêmes concernant aussi bien la foi que les moeurs, comme ou bien venant de la bouche du Christ ou dictées par l'Esprit Saint et conservées dans l'Église catholique par une succession continue...

« Si quelqu'un ne reçoit pas ces livres pour sacrés et canoniques dans leur totalité, avec toutes leurs parties, tels qu'on a coutume de les lire dans l'Église Catholique et qu'on les trouve dans la vieille édition de la Vulgate latine ; s'il méprise en connaissance de cause et de propos délibéré les traditions susdites : qu'il soit anathème. » (Denzinger 783-784, édition 1957)
Ludovic 2Nîm
Je suis désolé mais je vais faire court : tout cela est à proprement parler ridicule car cela signifierait tout simplement que l'Église Catholique ne se trouverait plus que chez les Sédé-Vacantistes, lesquels n'ont pas les 4 notes de l'Église Catholique à savoir l'unité et l'apostolicité... En effet, depuis 70 ans au moins d'après votre Guérard des Lauriers qu'il n'y aurait plus de Pape, Saint …Plus
Je suis désolé mais je vais faire court : tout cela est à proprement parler ridicule car cela signifierait tout simplement que l'Église Catholique ne se trouverait plus que chez les Sédé-Vacantistes, lesquels n'ont pas les 4 notes de l'Église Catholique à savoir l'unité et l'apostolicité... En effet, depuis 70 ans au moins d'après votre Guérard des Lauriers qu'il n'y aurait plus de Pape, Saint Pierre apôtre n'aurait donc plus de successeur et aurait donc nommé des évêques et des prêtres sans que ce lien avec les apôtres existe encore... (les générations ont en effet toutes étaient remplacées sur ce délai)...

Les Sédé-Vacantistes n'ont pas l'unité puisqu'il y a les pour - Williamson et ceux qui y sont opposés ou à l'égard d'autres de leurs prélats. Ils ne peuvent donc même plus réciter le Crédo... Je vous invite à lire le détail sur la page suivante comme réponse plus complète : Les erreurs des Sede-Vacantistes.

Ensuite, je vois que vous n'avez pas de réponse vis à vis du Code de 1917 qui indique bien que l'infaillibilité doit être manifestement établie dans ce que dit le Pape. Ce n'est pas comme vous avez écrit où le Pape serait soi-disant Pape à mi-temps, mais bien plutôt qu'il est Pape à plein-temps mais que toutefois il ne définit pas tous les jours des Dogmes tels que l'Immaculé Conception que nous fêtions cette semaine ! ! ! ... Combien de Papes sont passés dans l'histoire sans avoir rien écrit au niveau infaillible ? Pouvez-vous seulement citer une chose qui aurait été prononcé de façon infaillible par les Papes depuis Vatican 2 ??? ...

Il est clair que l'infaillibilité établie à Vatican I vise bien à nous prémunir de toutes les hérésies ou les comportements qui peuvent nous entraîner vers l'hérésie. A ce niveau-là, Vatican I n'a pas failli non plus pas que le Siège de Saint Pierre...

En conclusion, il faut dire que : vous inversez la réflexion en prétendant que ces Papes de Vatican II ne seraient pas Papes à cause de leurs propos voulant nous faire croire que tout ce qu'ils feraient ou diraient seraient infaillibles. La réalité est que le Canon 1323 du Code 1917 prévient qu'il soit cru que tout ce qu'un Pape ferait ou dirait soit infaillible...

Et pendant ce temps, celui qui à priori ne devrait pas être considéré Pape mais un imposteur étant donné que le Pape Benoit XVI n'a pas démissionné validement comme expliqué sur Gloria de multiple fois se voit laissé le champ libre, puisque comme le dit l'adage « la maison du menteur a brûlé et personne ne l'a cru... » Je n'entends pas dire que vous mentez sciemment ni même n'entend que vous mentiez (loin de moi l'idée de vouloir vous offenser en citant cet adage et pardonnez-en celui-ci ne trouvant mieux présentement pour illustrer ma pensée), mais qu'à force de crier au loup et de prétendre que tous les Papes depuis Vatican II ne seraient pas Papes, plus personne ne vous prend au sérieux et ne se penche à la question vis à vis de François sur la validité de son élection... Parce que vous ne pouvez pas non plus attendre que l'Église Catholique puisse un jour juger tous ces Papes de Vatican II, comme si Elle ne finirait pas par avoir la victoire...

Et quant à la thèse de Mgr Guérard des Lauriers, je doute qu'il faille un Master en Théologie afin d'être sauvé en ce monde. Je veux bien croire que les diplômés de l'université sont très nombreux chez les Catholiques pour pouvoir comprendre ce qu'il en est mais je crois surtout que Dieu veut que ce ne soit pas aussi compliqué comme vous le faites et qu'un Pape serait formalité - matérialité etc par quelqu'un dont les cours à l'université étaient déjà considérés comme trop ardus par ses pairs... Il y a un moment donné où il faut savoir rester raisonnsable : Dieu s'adresse à des petits et non à des géants qui ont tous fait l'ENS ou Polytechnique...

Je vous avoue ne pas avoir tout lu mais je n'ai pas l'impression non plus que vous avez commencé - ou fini - par répondre sur la question du Canon 1323... Si le Siège est Vacant, cela ne peut être que depuis François, mais vous avez tellement décrédibilisé la question qu'il devient difficile avec vous autres Sédé-Vacantistes de discuter puisque tout de suite vous voulez juger le reste des Papes de Vatican II alors que ce jugement n'appartient qu'à l'Église Catholique. Seul François a un problème de validité de son élection contrairement aux autres. Et encore une fois, ce que fait l'Église Catholique dans le monde sur tous les continents en vertu des Évangiles n'est pas fait par les Sédé-Vacantistes qui se sont détachés de l'Église Catholique à laquelle ils refusent d'appartenir simplement parce qu'ils ne peuvent volontairement reconnaître que le Pape est Pape tandis qu'ils reconnaissent Macron comme Président de la France ou Méloni comme 1ère ministre de l'Italie bien que ces deux-là célèbrent Hanoukkah et oeuvrent à la ruine de leur pays respectif... Vous pourriez me dire que ces deux-là n'ont pas l'infaibillité mais en attendant les Sédé-Vacs n'ont pas de mal à les reconnaître à leurs fonctions, d'où la mauvaise foi de Sédé-Vacs qui veulent juger le Pape à la place de l'Église Catholique et le Pape seulement...