L'affaire de diffamation de la religion contre l'archevêque de Modène se poursuit
En mars et en mai, les quatre suspects ont organisé un blasphème homosexuel et une parodie de l'Ave Maria dans l'église du musée diocésain de Carpi, dans le nord de l'Italie.
L'exposition montrait notamment un cadavre d'homme nu allongé sur le sol, avec des blessures aux mains et aux pieds, devant le maître-autel, censé représenter le "Christ" avec l'abréviation INRI à côté de sa tête.
Un homme vêtu de noir se penche sur lui, lui saisit l'entrejambe et couvre de sa tête, à bout portant, les parties génitales de l'homme nu.
Les suspects sont défendus d'office par l'avocate Flavia Zuddio. Ils sont accusés d'outrage en vertu de l'article 403 du code pénal italien, qui contient des articles spécifiques pour les infractions contre la religion.
Ces articles visent à protéger les sentiments religieux et la dignité des confessions religieuses en punissant les actes qui insultent ou dénigrent publiquement les religions et leurs symboles.
L'audience pour discuter de la demande d'archivage a été fixée au 20 janvier 2025 à 9h devant le GIP.
L'avocat Francesco Minutillo, représentant légal des nombreux croyants qui ont déposé la plainte, s'est dit satisfait de la décision du GIP :
"Nous aurons enfin un juge devant lequel nous pourrons faire éclater la vérité sur le contenu blasphématoire de l'exposition qui s'est tenue dans l'église de Carpi. Le ministère public a mené une enquête que nous jugeons insuffisante".
Image: Erio Castellucci (diocesipadova.it), Traduction de l'IA