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Article de la Voix de Nord sur les cloches de N-D. de Paris

Le carillon de la cathédrale parisienne contée par Hugo est mouvementé depuis février. Ses quatre cloches restantes, sur les neuf installées à l'origine, lui ont été ôtées pour être remplacées. L'Observatoire du patrimoine religieux (OPR) de Paris et la Direction régionale des affaires culturelles (DRAC) auraient proposé de les attribuer à l'association Ste-Croix de Riaumont à Liévin.

Après le Louvre à Lens, bientôt les cloches de N.-D. de Paris à Riaumont ?

Article de Mélanie Dacheville publié le 13 novembre 2012 dans La Voix du Nord

"L'oreille de l'Église est très sensible à l'acoustique et la sonorité. Pourtant, depuis l'époque de Napoléon III, le tympan a bien souffert : « les cloches restaurées par l'empereur n'étaient pas harmonisées avec le bourdon », relate Alain Hocquemiller, le père prieur de Riaumont. À l'occasion du 850e anniversaire de Notre-Dame de Paris en 2013, le projet de l'archiprêtre Mgr Jacquin sonne alors le gong de la souffrance. Il les a fait retirer en février, afin d'en installer d'autres. Accordées avec le bourdon cette fois ! Mais pas question de les fondre pour fabriquer les nouvelles cloches avec leur métal, car ce matériau est peut-être la cause des problèmes de justesse. Alors que faire des objets liturgiques démontés ? « L'Observatoire du patrimoine religieux et la DRAC nous les a proposées en avril, résume le père Alain. On a accepté de suite ! » Sauf que l'histoire ne s'écrit jamais comme on le souhaite vraiment.
Les cloches sont transportées à la fonderie de Villedieu-les-Poêles. Et « j'apprends que la structure souhaite les transformer en clochettes pour touristes ! », s'étrangle le père prieur de Riaumont. Il explique : « Les cloches sont des objets sacrés et classés au patrimoine historique ». Pas question d'entendre les clochettes tintinnabuler, l'homme de foi réagit. Il appelle un avocat, entame une procédure au civil et se rend en Normandie avec un huissier. Seul le représentant de la justice aura le droit de voir les cloches de la cathédrale. « Le personnel de la fonderie ne m'y a pas autorisé », déplore Alain Hocquemiller. Mais qu'importe, du moment que les cloches sont intactes.
Leur histoire reste aujourd'hui en suspens. Cependant, père Alain aurait bien des pages à écrire. « Si on récupérait les cloches, on les installerait sur le clocher de l'église que les enfants de Riaumont sont entrain de bâtir, dans le cadre d'un chantier-école. » Si la construction de l'édifice religieux est prévue « pour un temps indéterminé », le clocher sera prêt dans un an. Si accord de la Ville, les cloches de Notre-Dame de Paris résonneront depuis les artères de Riaumont dans les rues de Liévin. "
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Ce n'est pas gagné 🤬
hélas, visiblement, il y a des combines derrière tout cela
cf. www.paccard.com/fonderie/fr/actus.php.