apvs
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Maria Valtorta met "Sodoma Supplicans" en PLS

La parabole sur la distribution de l'eau. Puis :

(...)

Derrière eux s'insinue un homme souffreteux qui a bien pauvre mine. Il avance la tête si penchée que je ne puis voir son visage. Il va aux pieds de Jésus et en se battant la poitrine, il gémit : "J'ai péché, Seigneur, et tu m'as puni. Je l'ai mérité, mais donne-moi au moins ton pardon avant de partir. Aie pitié de Jacob le pécheur ! " Il lève le visage, et je reconnais, plutôt parce qu'il se nomme que par son aspect ravagé, le paysan favorisé une fois, puni une autre fois à cause de sa dureté envers les deux orphelins.

"Mon pardon ! Tu voulais guérir de cela autrefois, et tu t'inquiétais parce que ton grain était abîmé. Eux ont semé pour toi. Es-tu sans pain, par hasard ? "

"J'en ai suffisamment. "

"Et n'est-ce pas peut-être du pardon ? " Jésus est très sévère.

"Non, je voudrais mourir de faim, mais sentir que mon âme est en paix. Avec le peu que j'avais, j'ai essayé de réparer... J'ai prié et pleuré... Mais Toi seul peut pardonner et donner la paix à mon esprit. Seigneur, je ne te demande que le pardon... "

Jésus le regarde fixement... Il lui fait lever le visage, que l'homme a baissé, et il le sonde de ses yeux splendides en restant un peu penché sur lui... Puis il dit : "Va, tu auras ou n'auras pas le pardon selon la façon dont tu vivras dans le temps qui te reste. "

"Oh ! mon Seigneur, pas ainsi ! Tu as pardonné à des fautes plus grandes... "

"Ce n'étaient pas des personnes qui avaient reçu des bienfaits comme toi et elles n'avaient pas péché contre des innocents. Le pauvre est toujours sacré, mais plus sacrés que tous l'orphelin et la veuve. Tu ne connais pas la Loi ?... "

L'homme pleure. Il voulait un pardon immédiat.

Jésus résiste : "Tu es descendu deux fois et tu ne t'es pas pressé de remonter... Souviens-toi. Ce que tu t'es permis, toi, homme, Dieu peut se le permettre. Dieu est toujours très bon s'il te dit qu'il ne te refuse pas absolument le pardon, mais le fait dépendre de ta façon de vivre jusqu'à la mort. Va. "


"Bénis-moi, au moins... Pour que j'aie davantage la force d'être juste. "

"J'ai déjà béni. "

"Non, pas ainsi. Bénis-moi en particulier. Tu vois mon cœur... "

Jésus lui met la main sur la tête et lui dit : "J'ai dit. Mais que cette caresse te persuade que si je suis sévère, je ne te hais pas. Mon amour sévère c'est pour te sauver, pour te traiter en ami malheureux, non parce que tu es pauvre, mais parce que tu as été mauvais. Souviens-toi que je t'ai aimé, que j'ai eu compassion de ton esprit, et que ce souvenir te rende désireux de m'avoir pour ami, qui ne soit plus sévère. "

"Quand, Seigneur ? Où te trouverai-je, si tu dis que tu t'en vas ? "

"Dans mon Royaume. "

"Quel royaume ? Où le fondes-tu ? Moi, j'y viendrai... "

"Mon Royaume sera dans ton cœur si tu le rends bon, et puis il sera au Ciel. Adieu. Je dois partir parce que le soir arrive et je dois bénir ceux que je quitte " et Jésus le congédie, en s'adressant ensuite aux disciples et aux maîtres de la maison qu'il bénit un par un. Puis il reprend la route après avoir donné l'argent à Judas...

Le vert de la campagne l'engloutit alors qu'il marche vers le sud-ouest en direction de Capharnaüm...
France Fidele
Très beau passage !
apvs
@Lucas Lucatho95 Benoit Gonin : J'espère que cela ne vous dérange pas si je supprime votre message. Puisqu'il est inutile et incohérent, et qu'en plus vous m'avez bloqué, on va réussir à s'en passer.
Bien cordialement +