Montfort AJPM
1950

1) Encore un truc bid 2) Une jolie réflexion

Pour gérer la crise et aussi l’accentuer, Mgr Le Boulc’h, ancien curé du très sinistré secteur paroissial de Lannion (Côtes d’Armor) et aujourd’hui évêque de Coutances-Avranches, a procédé en ce premier dimanche de l’Avent au lancement d’un “itinéraire diocésain”.

800 fidèles suffisamment pavlovisés pour faire ce qu’on leur disait de faire étaient présents pour participer au lancement de ce machin autoréférentiel dont - c’est certain - on reconnaîtra d’ici deux ou trois ans qu’il n’aura rien produit.

Huit cents personnes présentes représentent 0,20% des catholiques du diocèse... No comment.

Durant trois ans, donc, des paroissiens du diocèse Coutances-Avranches vont s’engager : dans les paroisses, des communautés locales - des “fraternités” - vont se constituer. A l’issue de ce cheminement spirituel, le diocèse reverra (une fois de plus !) son organisation dans les territoires. La réflexion portera aussi sur le rôle des prêtres, des diacres et des laïcs dans les paroisses. Preuve que pour les fidèles d’un certain âge, il n’est jamais trop tard pour se demander à quoi sert un prêtre...

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D’un jeune fidèle :

« Il est courant d’entendre que la civilisation occidentale s’est édifiée à partir de trois influences majeures représentées chacune par trois cités du bassin méditerranéen : Jérusalem, Athènes et Rome.

Jérusalem représente l’influence hébraïque dans notre culture ; influence essentiellement importée à la fois par la diaspora juive qui a essaimé au cours des premiers siècles de notre ère dans toutes les contrées européennes, et par la diffusion du christianisme primitif. Athènes représente la philosophie grecque, en particulier la pensée de Platon et d’Aristote, qui eurent avec la civilisation de laquelle elle est issue une influence décisive sur la pensée occidentale et ce jusqu’à nos jours.

Enfin Rome, ou plus exactement la romanité qui est la dernière grande influence subie par la civilisation occidentale à travers son droit, sa langue, ses mœurs et ses institutions.

De la même manière, on peut dire que le christianisme plonge ses racines dans ces trois cultures et en particulier dans la langue que chacune a portée : l’hébreu, langue sacrée d’Israël et du judaïsme vétérotestamentaire, puis le grec, langue dans laquelle fut prêché initialement l’Évangile, enfin le latin, langue de l’Église universelle et terreau de la tradition catholique et romaine.
Or, il est frappant de constater que ce sont bien ces trois langues que l’on retrouve dans la liturgie de l’Église. En effet, ce n’est que par convention que l’on appelle notre liturgie romaine “liturgie latine” ou “liturgie en latin”. On oublie souvent que l’hébreu et le grec sont également présents dans cette liturgie. Le grec, représenté par les mots “Kyrie eleison, Christe eleison”, que l'on chante - ou que l’on devrait chanter - au cours de chaque messe, mais représenté aussi par d’autres termes de la liturgie, en particulier les Impropères que l’on chante alternativement en grec et en latin le Vendredi saint : “Hagios o Theos, Hagios Ischyros, Hagios Athanatos, eleison himas”, ce qui signifie : Dieu saint, Saint fort, Dieu immortel, aie pitié de nous.

L’hébreu, quant à lui, est représenté par les mots “Amen, Hosannah, Sabbaoth, Alleluia”, qui nous sont très familiers.

On rappellera également que c’est dans ces trois langues que Pilate fit inscrire la mention “Jésus le Nazaréen, roi des Juifs” au moment de la crucifixion, comme nous le rapporte l’Évangile selon saint Jean... »

Source : www.proliturgia.org
(Lundi, 4 décembre 2017)

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