11 avril, fête de santa Gemma Galgani 1878-1903 ❤️

La sainte que Padre Pio priait chaque jour.
La neuvaine à Santa Gemma s'est achevée le 10.
Mes chers amis, permettez-moi de vous rappeler en cette fête de Santa Gemma, l'ouvrage de Roland Thevenet qui replace la vie de Santa Gemma dans le contexte de la crise de l'Eglise pour laquelle Jésus-Christ lui-même lui a demandé de devenir "une victime expiatoire".
La forme en est romanesque. L'auteur a donné des conférences-dédicaces en France et en Suisse dans de nombreuses paroisses, châteaux et couvents et sera à Nantes le samedi 4 mai 2024.
Si vous souhaitez en parler à des associations religieuses pour en organiser d'autres, contactez-moi en mp.
Je vous en remercie.
Le livre est facilement disponible sur Amazon ou Chiré.
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Gemma,
Vierge saisie par la beauté christique,
tu as épousée la Sainteté du Christ en t'offrant pour le rachat des pauvres pécheurs.
Témoin amoureux de l'effusion du sang du Christ.
Il t'a tenue sur la Croix.
Toute à Jésus, à Jésus seul.
Que veut Jésus ?
Fidélité et amour.
Constance dans la sainte communion quotidienne.
Jésus habite l'âme qui l'aime et qui le désire.
Parce que tu n'es qu'une créature, tu te savais indigne !
"Je devrais rendre à l'autel tant d'hosties et de sang que j'ai dérobées."
Mais Jésus lui parle, il aime la visite de l'âme pieuse brûlée de sa jeune épouse.
"Quand je suis avec Jésus-Eucharistie, j'aime,
quand je suis avec Jésus crucifiée, je souffre."
Te voici crucifiée avec Jésus ;
tu ne vis plus, c'est Jésus qui vit en toi.
Toute à Jésus, à Jésus seul.
Marie Bee.

Santa Gemma fut un témoin du fait que la Passion du Christ est éternellement renouvelée. C'est elle qui m'a montré le chemin de la Croix. Auparavant, j'étais davantage tournée vers la dévotion du Sacré-Cœur. En découvrant Santa Gemma à Lucca en Toscane, où se trouve son gisant, au fur et à mesure que je découvrais sa vie en la lisant, je me suis ouverte à la mystique Passioniste. Santa Gemma a réussi à apprivoiser mes peurs devant la Croix. Le couronnement d'épines et la stigmatisation qu'elle raconte me font moins peur qu'à l'époque. C'est un véritable chemin spirituel rendu possible pour chacun qui souhaite s'abandonner à la douleur du Christ. Elle m'a montré qu'elle était vraiment son épouse.
Pour les religieuses qui gardent la Maison Giannini à Lucca (où Santa Gemma a vécu les dernières années de sa vie) elle intercède pour les gens qui ayant perdu la foi en l'Eglise moderne on cependant conservé un sens moral et mystique avéré. Elle les ramène au catholicisme.
Marie Bee
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Extrait du roman "L'outil de Charité" de Roland Thevenet.

Voici la reconstitution d’une folle journée de juin 1900 vécue par Gemma, dont les détails se trouvent dans plusieurs textes : un bref récit cité dans ses Écrits Divers ( « Apparition du démon qui prend même l’aspect de son confesseur », éd. Téqui - page 219), une lettre à son confesseur (Correspondances, p 576), un témoignage Eufémia Giannini cité dans le Sommaire sur l’ensemble des vertus. Nous nous rappelons avec la sainte que la sanctification des âmes ne se fait pas sans combat.

« De sales odeurs d’épluchures, de débris de viande et de poisson, portées par la chaleur torride de juin infestent l’air. Un boucan sourd monte de la rue, des cris d’ivrognes, des conversations animées, des bruits de bagarres, des rires et des blasphèmes en tous genres : les mois chauds sont vraiment les plus difficiles à endurer, rue du Serpent. Ce mois de juin 1900 ne déroge pas à la règle. Dès que maman Cecilia s’absente quelques jours, Gemma doit retourner chez ses tantes. Et là, le calme propice au recueillement redevient une denrée rare. Alors, ce que le bon pape Léon XIII appela un jour le « contact dissipant du monde», elle l’éprouve pleinement. Et sans le moindre ménagement !

Monseigneur Volpi, mon Dieu ! Quelle journée vient-elle de passer !

Son confesseur lui avait formellement interdit de sortir seule. Mais depuis ce matin, le grand jeu d’Angelina consistait à ouvrir sans raison la porte de sa chambre afin de la faire claquer le plus fort possible. Et si Gemma protestait que ça lui use les nerfs et lui casse les oreilles, elle insinuait que c’est par sa faute et à cause des histoires qu’elle se raconte à longueur d’années qu’ils sont, tous, devenus si méchants dans cette famille ! Des récriminations, des propos inutiles fusent alors, ce qui déplait forcément à Jésus ! L’engrenage est en route, les tantes s’en mêlent et les esprits s’échauffent jusque tard dans la moiteur oppressante de l’après-midi. Et finalement Gemma reste seule, désolée, confuse. Et le diable en rit longtemps. Alors, pour ne pas faire ce plaisir à cette sale bête, elle a préféré prendre le risque de sortir quand même, en se disant que Jésus lui pardonnerait ce petit péché.

Aussi ! Quelle sotte imprudence d’avoir refusé que sa tante l’accompagne… Pour une fois qu’elle se faisait douce, à se proposer même de lui emboiter le pas jusqu’à saint-Michel !

La première chose dont elle s’accuse, au confessionnal, c’est donc d’avoir quitté la maison malgré l’ordre contraire qu’on lui en avait fait. À sa grande surprise, Monseigneur ne la gronde pas, comme d’habitude. Elle avoue alors avoir refusé la proposition de tante Elena. Monseigneur lui dit qu’elle a eu bien raison d’en faire à sa tête. Après tout, elle sait bien mieux que quiconque ce dont elle a besoin et ce qui est bon pour elle. Elle poursuit sa confession, et lui, bonhomme, acquiesce à tout ce qu’elle raconte.

L’air était encore plus sec au sortir de l’église. Mais le ciel tout bleu commençait à se couvrir. Un drôle de gaillard, vêtu d’un débardeur sale et noir, s’est approché d’elle. Il bougonnait des paroles incompréhensibles dans un drôle de patois, et la fixait d’un air sauvage... Elle a songé à rentrer dans l’église, puis s’est ravisée : mieux valait passer son chemin sans lui donner l’impression désavantageuse qu’elle avait peur et le fuyait. Subitement, il a commencé à pleuvoir. Elle s’est engagée en courant dans la via Santa Croce, évitant de son mieux les flaques d’eau qui se formaient à grande vitesse, tandis que des gouttes éparses et chaudes éclaboussaient ses bottines.

La pluie tomba brusquement plus drue encore et Gemma fut contrainte de s’en protéger à l’abri d’un porche. Un torrent bruyant ruisselait au centre de la rue et des bourrasques violentes d’eau cinglaient à présent les murs. Tout pénétré de pluie, le coton de sa robe noire collait à sa peau. Soudain, l’homme étrange ressurgit, pris au centre d’un tourbillon d’eau terreuse. Il s’est avancé en agitant ses bras musclés et en la honnissant de paroles obscènes. Paniquée, Gemma a placé sa main sur sa poitrine. Oui, la protestation que Jésus a dictée au père Germano et que ce dernier lui a ordonnée de porter sur son cœur s’y trouve bien encore. Sous le tissu de sa robe, elle palpe le papier : « L’indigne servante » qu’elle est y affirme rompre pour jamais avec Satan, et ce renoncement définitif lui fait presque office de nouvelle peau. En attendant, Satan ne renonce pas à elle ! Par où fuir ? Elle s’élance du plus vite qu’elle le peut, tout droit, sous la pluie. Elle entend des claquements de pas sur le sol derrière elle, et des vociférations continues.

Tout au bout, une fois passée la porte de la ville, se dresse l’église de la Sainte Trinité ; pensant se débarrasser enfin de l’importun personnage, Gemma s’y engouffre affolée et grimpe jusqu’au parloir. Là, sœur Maria Angela Ghiselli s’étonne de la rencontrer, ainsi trempée, à une heure où toute visite est interdite. D’autres barbantines se pressent bientôt tout autour d’elles. L’orage gronde encore au dehors. La nuit va tomber. Gemma supplie qu’on l’accompagne jusqu’à chez elle. Mais les sœurs ne peuvent sortir aussi facilement à leur guise.

Elles lui proposent plutôt de rester en leur compagnie. Gemma rougit. Cela aussi, son confesseur le lui a interdit. Aussi ! Sans cet homme trapu qui la pourchassait sous cette pluie battante, elle aurait obéi ! Mais voilà qu’elle a encore péché. Quel engrenage ! Et puis… Ses jambes vacillent. Elle n’a rien mangé de la journée. Toute grelottante et pâlie d’effroi, elle perd en partie connaissance…

Depuis qu’elle est à nouveau seule, les impressions, les souvenirs de cette journée véritablement satanique s’évanouissent heureusement, la laissant à bout de force. Lorsqu’elle a finalement retrouvé ses esprits, tout à l’heure, la mère supérieure lui a enjoint d’un ton autoritaire de rentrer chez ses tantes, et sans faire d’histoires ! Avant la tombée de la nuit, grondait-elle, elle ne risquait rien… Elle avait raison. Il ne s’est rien passé, elle est revenue jusqu’ici sans encombre. Elle n’aurait pu coucher là-bas, de toute façon, sans pécher contre l’obéissance, comme tout le reste de ce jour, car rien ne serait arrivé sans cela…

C’est alors que monseigneur Volpi lui est apparu, sous cette forme grotesque d’un évêque possédé et se moquant d’elle. Et maintenant, les jappements aigus de ce démon en habit rouge percent encore ses tympans… Avec une mitre dorée sur la tête ! Brandissant une crosse en sa direction ! Comment est-ce possible ? C’est le diable qui l’a confessée cet après-midi, et elle ne s’est rendu compte de rien…

Elle se tourne à présent vers Jésus qui lui montre de nouveau le visage du père Germano. Oh ce père a un sourire si bon et un regard si doux ! Elle aimerait bien lui parler. Mais que peut-elle faire, si isolée, si petite, si perdue ? Depuis tant de jours elle attend qu’il réponde à ses lettres, ne serait-ce qu’une ligne ! Pourront-ils un jour se rencontrer pour de bon, tous deux ? Sa dernière missive date de plusieurs semaines déjà. Et que lui disait-il ?

« Qu’importe si les choses t’arrivent d’une façon ou d’une autre ! Si les créatures te considèrent ou te jugent ! Quelle importance si Jésus te caresse ou te gifle ! Qu’il te laisse dans l’aridité ou la consolation, qu’il te permette ou t’empêche de prier, qu’il te plonge dans un océan de souffrances, qu’importe ! Rappelle-toi de la belle prière de Gethsémani : Non, Père, pas ce que je veux, mais ce que vous voulez… »

Marie Bee Thevenet
Prière composée par Sainte Gemma Galgani pour implorer de Jésus une grâce ❤
Me voici à vos pieds sacrés, ô mon Bien-Aimé Jésus, pour vous témoigner la vive reconnaissance que m'inspirent les innombrables faveurs que j'ai reçues et que vous me ferez encore.
Toutes les fois que je vous ai invoqué, ô Jésus, vous m'avez exaucée.
Que de fois j'ai eu recours à votre bonté et toujours vous m'avez …Plus
Prière composée par Sainte Gemma Galgani pour implorer de Jésus une grâce ❤
Me voici à vos pieds sacrés, ô mon Bien-Aimé Jésus, pour vous témoigner la vive reconnaissance que m'inspirent les innombrables faveurs que j'ai reçues et que vous me ferez encore.
Toutes les fois que je vous ai invoqué, ô Jésus, vous m'avez exaucée.
Que de fois j'ai eu recours à votre bonté et toujours vous m'avez consolée. Comment vous exprimer ma gratitude, ô très doux Jésus? Oh, merci!
Mais je voudrais une nouvelle grâce, ô mon Dieu, si tel est votre bon plaisir...
Si vous n'étiez pas tout-puissant, je ne vous ferais pas cette demande.
Ô Jésus, ayez pitié de moi! Mais qu'en tout s'accomplisse votre sainte volonté.
(Pater - Ave - Gloria)
Marie Bee Thevenet
C'est là le moyen que j'ai trouvé : lorsque je souffre, ma pensée vole vers le paradis, alors ma souffrance devient une joie. Santa Gemma ❤
3 autres commentaires de Marie Bee Thevenet
Marie Bee Thevenet
Louée soit l'infinie miséricorde de Jésus envers moi ! Que de fois ai-je voulu chercher Jésus, mais sans me détacher de tout le reste ! Que de fois aurai-je désiré l'aimer, mais sans jamais l'aimer seul ! Mais non, il n'en sera plus ainsi : désormais, jésus seul ! ❤
Marie Bee Thevenet
L'Heure Sainte ❤ écrite par Elena Guerra pratiquée par Sainte Gemma Galgani stgemmagalgani.com/.../lheure-sainte...