Oui, saint Jérôme s'est trompé , il a pensé que les agents d'Antiochus avaient établi dans le Temple de Jérusalem, une image cultuelle de Zeus Olympien et des statues d'Antiochus. On voit ce qu'il a écrit à ce sujet dans son commentaire du livre de Daniel, XI,23 et VIII 14, que l'on peut trouver à la Procure de Paris , mais l'ouvrage est très cher. Il n'était pas le seul à croire cela, Porphyre le croyait aussi, et Rashi au Moyen Age, admettait cette idée. On voit cela dans les travaux de Montgomery. En réalité, l'abomination de la désolation, comme je l'explique dans cette vidéo - n'en déplaisent aux ignorants - n'est ni une statue d'Epiphane, ni une idole de Zeus, mais un autel construit sur l'autel des holocaustes ( voir 1 Maccabée 1, 59 et 4, 44). l'historien Flavius Josèphe au 1 er siècle apr. J.C. partage la même opinion, même s'il y ajoute une précision concernant Antiochus : " ayant construit un autel sur l'autel, le roi y immole des porcs" ( Ant. Jud. XII, 253) . Pour ceux qui sont passionnés par l'histoire sainte, je recommande à mes auditeurs d'acheter tous les écrits de Flavius Josèphe réunis dans ce gros livre : Flavius Josèphe, juif et citoyen romain, Histoire ancienne des juifs, la guerre des juifs contre les romains, Autobiographie, aux Editions Lidis, 1982, 955 pages , ouvrage indispensable pour les chercheurs. L'historien Elias Bickermann, qui fait référence dans les milieux universitaires, a fort bien expliqué le sens qu'avait la construction d'un autel dans l'instauration d'un culte nouveau. Veut-on détruire un culte, on démolit l'autel ( cf. Jg. VI, 25 ; 2 M 14, 33) En revanche , si on veut instaurer un nouveau culte, on construit un nouvel autel. Voir ses travaux Der Gott der Makkabaer, Berlin, 1937, p. 105). Antiochus quant à lui, comme on l'explique dans la vidéo, se contente de bâtir par dessus l'autel des holocaustes déjà existant, afin de marquer la continuité du culte, malgré le changement apparent de divinité à laquelle il était destiné: le Dieu très Haut des Juifs lui avait paru identique à Zeus Olympien ( 2 M 6, 2) , et derrière Antiochus, beaucoup d'historiens oublient de le signaler car ils ont tendance à trop se focaliser sur le premier livre des Maccabées, c'est la secte diabolique de simon, (celui qui s'est infiltré et a pris le poste de prévôt du Temple, et qui préfigure le cardinal villot pour les derniers temps de l'Eglise ) , qui conseille à Antiochus IV, de procéder ainsi, exactement comme ce sont les franc-maçons qui ont précaunisé dans les églises catholiques, d'introduire le faux autel devant la vrai autel, pour ne pas trop géner les sensibilités, et que cela ait l'air de ne pas vouloir s'attaquer au vrai culte. Cela aurait choqué tout le monde, y compris les hébreux apostats ou modernistes de l'époque, pourrait-on dire, de mettre dans le temple une statue de Zeus ou d'un corps humain dénudé en partie. L'astus était tout au contraire de faire avaler la pilule en douceur, vous comprenez ? Dans le même sens, il ne faut pas croire, qu'un culte était rendu à l'autel, qui aurait été en même temps une idole. On trouve trace de bomolâtrie chez les arabes et les Nahatéens avec la masgîda qui est à la fois, idole et autel. Et l'épigraphie connait aussi l'existence de Zeus assimilé à un autel : Zeus Madbachos ou zeus bômos. Mais Antiochus et surtout Simon, Ménélas, les prêtres membres de la secte diabolique qui a destitué le vrai pontife Onias III , n'avaient aucune raison d'imposer aux juifs un culte litholâtrique, qui était aussi étrange à leur mentalité, qu'à celle des hébreux d'une manière générale. Les historiens d'une manière générale abondent dans mon sens, ce que j'enseigne dans cette vidéo, c'est la pensée qui prédomine actuellement dans le monde savant, il n'y a que ce pauvre diacre l'abbé Zins et quelques autres personnes toutes aussi incompétentes en la matière, à croire que l'abomination de la désolation consistait à la mise en place d'une statue ... la vérité c'est qu'il s'agit d'un faux autel posé sur le vrai autel et la ressemblance avec ce qui se passe à notre époque est frappante, où à côté du vrai autel, dans les églises, on a mis le faux autel ... pour en savoir plus, je recommande à mes auditeurs de lire d'Edouard Will et claude Orrieux IOUDAÏSMOS- HELLENISMOS, essai sur le judaïsme judéen à l'époque hellénistique, puf de Nancy, 1986, excellent pour expliquer ce qu'était cette secte diabolique qui avait infiltré le clergé hébraïque du Temple de Jérusalem, qui est une préfiguration de l'infiltration maçonnique dans le clergé romain. Les travaux d'André Lacocque, Daniel et son temps, Ed. Labor et fides, et ceux de Delcor, le livre de Daniel dans sources Bibliques, sont également riches d'enseignement, et très souvent, ce qui est dit de cette secte diabolique d'autrefois, ne peut que nous faire penser à la franc-maçonnerie, car elle en partageait les idées, la mentalité ... l'ouvrage de Peter Schäfer, histoire des juifs dans l'antiquité aux éditions du Cerf est vraiment très instructif lui aussi. Si Jean Baptiste André m'avait donné trois heures pour traiter le sujet, c'est avec joie que je serais rentré dans les détails captivants et passionnants de l'histoire ... j'aurais pu dire plein de choses, comme par exemple, les femmes lors de la crise maccabéenne pouvaient aller à l'autel - ce qui est interdit sous l'Ancienne alliance - tout comme les femmes peuvent aller à l'autel lors de la nouvelle messe qui déplaît profondément à Dieu, ce qui est rigoureusement interdit également dans la Nouvelle Alliance ( l'autel, c'est aussi tout se qui se trouve derrière la table de communion ) , les similitudes dans les abominations sont très grandes entre ce qui s'est passé dans le Temple de Dieu lors de la crise maccabéenne, et ce qui se passe actuellement dans les églises, ce que Notre Dame de la Salette, appelle, "la crise affreuse del'Eglise." C'est bien la preuve qu'on vit actuellement les derniers temps de l'Eglise ... et du monde !

Sa on peut le dire ,l'abomination de la désolation ,adolescent nous avons vécu Vatican II sens en voir les chamboulements ,occupé que nous étions par le travaille ,avec le temps on ouvre notre regard sur les choses de la vie et on s'aperçois que l'on vie sans boussole,ou est l'Eglise CATHOLIQUE CELLE QUI NOUS GUIDAIT ?Des Saint Père s'agenouillant devant Luther ?ou embrassant le Coran bénissant Bouda sur l'autel ,ou celui fuyant la charge il sait bien pourquoi ,sens compter celui qui ne crois qu'en l'homme? SEIGNEUR QUE VOTRE VOLONTÉ SOIS FAITE ET NE NOUS LAISSEZ PA SUCCOMBE A LA TENTATION.

Annibale BUGNINI, par Yves Chiron, éditions Desclée de Brouwer

Peu d’informations sur la personne elle-même. On sait seulement qu’il fut le 5e de 7 enfants chez un métayer des environs d’Orvieto. Dans cette famille pieuse, trois des enfants deviendront religieux, dont Annibale chez les Lazaristes. Le véritable responsable du NOM fut le pape Montini. Dans le cadre de Vatican II, le cardinal Gaetano Cicognani, préfet de la Congrégation des Rites, avait signé le projet de constitution sur la liturgie, préparé par une Commission Bugnini, le 1er février 1962. Le cardinal mourait le 5 février. Son remplaçant, le cardinal Larraona, éjecta aussitôt Bugnini de son poste de secrétaire de cette Commission conciliaire pour la liturgie, et le remplaça par le père Antonelli. Raison invoquée : « Bugnini est trop excessif et iconoclaste ». Cela se passait sous Jean XXIII. Il fallut attendre l’élection de Paul VI pour voir Bugnini réhabilité. On inventa pour lui un « Consilium ad exsequendam Consitutionem de Sacra Liturgia » qui reprit petit à petit toute la place abandonnée au tandem Larraona-Antonelli. On connaît la suite. Mais le 14 juillet 1975, le père, devenu Mgr, Bugnini, se vit nommer nonce en Uruguay, poste qu’il refusa. Il était devenu trop encombrant

Quant à la nouvelle messe, je tiens à préciser qu'Éric Faure et moi-même avons la même position, qui n'est autre que celle du cardinal Ottaviani : il n'existe pas d'invalidité de principe de la nouvelle messe, mais en pratique, à cause du défaut d'intention, un nombre conséquent de messes modernes - difficile à déterminer - sont invalides. Je renvoie aux deux articles suivants, ICI et ICI, les sédévacantistes qui affirment (sur la base de paralogismes) que la nouvelle liturgie est systématiquement invalide.