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Synode-Scoubidou / Versus Deum

Mardi, 5 décembre 2017 (Synode-Scoubidou) :

[Mr Bouilleret]

Comme beaucoup de ses frères dans l’épiscopat, Mgr Bouilleret est à la tête d’un diocèse sinistré : celui de Besançon.

Que fait-on quand on est à la tête d’un tel diocèse ? Réponse : un synode.

Ça ne produit rien mais ça occupe quelques fidèles avancés en âge qui ressentent le besoin de se réunir pour s’autocongratuler.

Ainsi donc, l’Église-qui-est-à-Besançon va-t-elle entrer en synode le 10 décembre... pour 3 ans. Trois années pour brasser du vent, cela suffira-t-il ?

Au cours d’une matinée qui “se vivra” au Centre Diocésain les personnes présentes pourront découvrir le synode dans des ateliers variés : une conférence par le “théologien du synode”, un atelier-théâtre pour trouver comment inviter d’autres à vivre le synode, des danses d’Israël pour prier... Ce ne sont que quelques exemples. Serait-ce faire du mauvais esprit que de dire qu’il manque un atelier scoubidous et un atelier pop-corn ?

Mercredi, 6 décembre 2017 (Versus Deum) :
Un fidèle catholique qui se rend à la messe ne devrait pas avoir envie de voir la tête du célébrant. On a le droit de préférer la personnalité de tel prêtre à telle autre dans les relations sociales ou amicales, mais en liturgie la personnalité du célébrant n’a aucune espèce d’importance et doit s’effacer complètement derrière le rite par lequel l’Église universelle s’adresse à Dieu. Or cet effacement du célébrant, seule la célébration orientée le rend possible.

Par ailleurs, on peut comprendre les réticences de la majorité des clercs à célébrer “versus Deum”. Quand pendant des années on a pris l’habitude de regarder les gens, d’avoir toute son attention en quelque sorte “aspirée” par l’assistance et donc, consciemment ou non, de “jouer un rôle”, il est difficile, comme ça, brutalement, de “tourner le dos” à ces gens si gentils qui regardent (admirent ?) le célébrant pour se retrouver face à ... rien, au néant. Ou plus exactement une croix résumant à elle seule ce qui se fait sur l’autel centre de toutes les attentions. La célébration “versus Deum” n’est pas facile pour des prêtres qui n’ont jamais appris à contempler l’Invisible. Au début, ce doit être une expérience psychiquement très traumatisante. Une expérience beaucoup trop exigeante spirituellement, pour des clercs dont la vie spirituelle se résume à planifier des réunions de secteur et à organiser des séances de coloriage pour les enfants du caté.

Ces difficultés psychologiques sont la preuve que l'orientation ou la non-orientation de la liturgie n’est pas une simple question accessoire mais au contraire conditionne de manière décisive toute notre conception de la prière, de la liturgie, de notre relation à Dieu. La célébration “face à Dieu” et la célébration “face au peuple” correspondent en réalité à deux types de christianisme radicalement différents : l’un, théocentrique et dirigé vers la transcendance divine, l’autre, humanitariste et souvent narcissique.

Il faut encore ajouter que le prêtre qui voudra rétablir la célébration “versus Deum” se trouvera inévitablement devant une nouvelle difficulté : le blocage des fidèles pour lesquels l’aspect distrayant des célébrations passe avant le sens véritable de la liturgie. Ces fidèles-là, sans cesse en quête de batifolages spirituels, ont été rendu incapables de ce silence, de cette concentration, de cette attention permettant à l’âme de s’élever vers l’Essentiel.

Source : www.proliturgia.org

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jili22
L'article est très intéressant. À lire sans modération ! 👍
Ne nous laissez pas sucomber
Vous dite batifolages spirituels les nouvelles messes ,c'est bien ce qui est blessant pour les vrais Catholiques et ce n'est pas la seul chose ,c'est pourquoi je dit que ce n'est plu du tout l'Eglise de notre Seigneur tel qu'il nous la donné ,mais c'est depuis Vatican II une ONG multiconfessionnelles ,qui n'a plus rien a voir avec L'Eglise CATHOLIQUE .
GChevalier partage ceci
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