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Troisième biographie de Bergoglio : Pas de réponses, mais beaucoup de ragots

Luis Badilla a publié des notes sur "Spera", la troisième autobiographie du pape François.

- La réaction des médias à "Spera" est plutôt discrète par rapport à ce que l'on attendait.

- Il n'y a pas d'explication sur la raison pour laquelle François a publié une autobiographie qu'il voulait publier après sa mort.

- Le livre ne contient rien de nouveau par rapport à ce que François a dit et répété dans des dizaines et des dizaines d'interviews et de livres autobiographiques, à l'exception de quelques ajouts ou changements par rapport aux récits précédents.

- Par conséquent, de nombreux passages de la vie de François restent inexpliqués.

- Spera n'est pas une autobiographie, mais plutôt un recueil de souvenirs d'enfance et de jeunesse, avec des regrets et des repentirs, et "une tentative laborieuse d'expliquer et de justifier des moments et des décisions de son pontificat sans répondre aux critiques".

- Bergoglio ne change pas son "ton polémique et insultant", pour lequel il est connu.

- Le livre, bien écrit, a un "horizon cinématographique" avec, par exemple, des souvenirs du bateau qui a amené les grands-parents de François en Argentine ; ce mécanisme narratif est constamment répété sur 384 pages d'espace dans lequel se déroulent 27 histoires plutôt déstructurées.

- Les titres, parfois poétiques, ne facilitent pas la compréhension du schéma autobiographique.

- Spera est un mélange souvent forcé de faits, de circonstances, de réflexions morales, de sermons et de citations.

- Pour les non-initiés, ce n'est jamais monotone, mais pour ceux qui connaissent le sujet, c'est fastidieux et répétitif.

- Aucune des nombreuses questions sans réponse sur la vie de Bergoglio n'est clarifiée ; elles restent fermées et voilées, à la merci de suppositions, d'hypothèses ou de ragots.

- Badilla mentionne des "doutes et des questions" qui remontent à l'époque où Bergoglio était un séminariste de 27 ans au Chili, au séminaire jésuite d'Amérique latine.

- Sont exclues du livre les réflexions sur l'Église, l'Évangile dans la vie des gens d'aujourd'hui, ou les "réformes" de cette Église dans un moment historique très troublé.

- Benoît XVI a raconté la vie de Jésus en trois volumes, François se raconte lui-même, dans sa troisième autobiographie.

- Lorsqu'il parle du procès Becciu ou des réformes économiques et administratives dont on ne connaît ni l'ampleur ni l'efficacité, François n'explique rien et ne relate pas de faits tangibles et vérifiables : "Il se tait sur la vérité, se cachant derrière des fleuves de mots".

- Bergoglio écrit dans 'Spera' : "J'ai été appelé à une bataille" et Badilla ajoute que Bergoglio a toujours eu le sentiment de lutter contre une réalité dans laquelle il faut toujours agir avec des gants, parce que le monde est perçu presque comme un ring.

- François a parlé de "prélats" qui attendraient sa mort et a organisé un conclave (septembre 2021), mais il a insisté sur la "miséricorde", le "dialogue", la "rencontre sociale", l'"amitié", le "consensus", la "synodalité", écrit Badilla.

- Il souligne les conséquences de l'attitude guerrière de François : Chaque bataille ou guerre conduit à la nécessité d'identifier les ennemis, de soupçonner des conspirations, d'être toujours sur la défensive, de toujours attribuer de mauvaises intentions aux autres : "D'où l'impatience de Bergoglio face à la critique, l'autoritarisme, les purges impitoyables et les adjectifs utilisés comme des balles."

- François dit dans 'Spera' que "la vérité ne doit jamais être cachée et que l'opacité est toujours le pire choix", mais il ne dit pas la vérité sur le procès Becciu, pas plus qu'il ne l'a jamais fait sur le cas du prêtre jésuite Marko Ivan Rupnik.

- Lorsqu'il évoque la visite au Chili (2018), il se souvient davantage du mariage d'un couple d'hôtesses de l'air à bord de l'avion papal que de la tragique affaire Karadima.

Traduction de l'IA
1383
Etienne bis
Qui croit que Narcisse Imbroglio soit un pape dans quelque religion que ce soit ?
Personne ne peut vouloir d'un type pareil. Pas même des catholiques romains.