Le Synode 2023 sous les yeux du serpent ... : La ruine de l'Église ou l'aboutissement de Vatican 2 Est-ce vraiment le Saint-Esprit qui va agir au prochain Synode ? Il est permis d'en douter. Non …Plus
Le Synode 2023 sous les yeux du serpent ... : La ruine de l'Église ou l'aboutissement de Vatican 2
Est-ce vraiment le Saint-Esprit qui va agir au prochain Synode ? Il est permis d'en douter. Non seulement parce qu'il ne peut être présent à une entreprise qui tend à renverser la structure divine de l'Église Mais aussi parce que son mode de fonctionnement ressemble étrangement aux techniques de manipulation mises au point par la révolution, et analysées au XIXe siècle par Augustin Cochin.
Adrien Loubier en a fait un livre préfacé par Marcel de Corte en 1975. et intitulé Groupes réducteurs et noyaux dirigeants, dont nous nous servons ici.
Il s’agit, par exemple, de rassembler douze personnes autour d'une table pour leur faire comprendre les nécessités d'un changement dans la structure dont ils font partie.
Deux principes de base guideront les discussions :
tout d'abord une liberté absolue pour les délibérants de dire et de penser ce qu'ils veulent. A chacun sa verité, ses convictions, son opinion.
la seconde règle est l'égalité des délibérants. Si l'un d'eux pouvait imposer son idée, son point de vue ou son expérience, il n'y aurait plus de liberté. Il s'en suit qu'il n'y a pas de vérité objective mais simplement des opinions.
La réunion devient tout naturellement une série d'exposés divergents, de propos contradictoires.
C'est ce qu'on appelle généralement un « tour de table ».
Comment va-t-on pouvoir se sortir de ce fatras? Ce sera le rôle de l'animateur (expérimenté) de convaincre le groupe, au nom de la fraternité, de la nécessité de s'unir pour former une opinion moyenne, résultante des opinions égales entre elles. Pour y arriver, il faut que chacun soit prêt à renoncer à quelque chose de son opinion personnelle. Mais si, tous ont la volonté commune de s'unir autour de cette opinion commune. le groupe sera d'autant plus fort.
Autour de la table, voici maintenant les délibérants unis par la nécessité (fictive) d'élaborer leur motion commune. Alors se produit un brassage d'idées, d'avis différents, aboutissant à une grande confusion. Mais l'union commande. Il faut donc se mettre d'accord sur un fond qui soit susceptible de rassembler les suffrages. Etant donné les divergences d'opinions, la motion commune ne pourra être qu'un minimum commun. C'est ce qu'Augustin Cochin appelle « la loi de réduction ».
Les participants sont alors conduits à abandonner des convictions qu'ils relèguent maintenant au rang d’opinions.
Et le mécanisme continue à tourner.
A la réunion suivante, d'aucuns remarqueront que certains points doivent être remis en cause, posant des difficultés d'application qui compliquent le problème. La confusion ne cesse de grandir. Tandis que de nouvelles réductions tendent à s'opérer, une sélection commence à se produire au niveau des hommes :
Les personnalités les plus faibles - les plus nombreuses - seront complètement désorientées, et prêtes à toutes les réformes ou remises en question, pourvu qu'un meneur leur fasse croire qu'elles sont l'expression de la volonté générale ; ou bien, écœurées, elles se réfugieront dans un relativisme absolu.
Elles sont recyclées !
Une forte personnalité pourra refuser d'entrer dans l'engrenage, défendant la vérité. Si elle ne part pas en claquant la porte - départ que l'animateur commentera ensuite avec mépris ou moquerie - elle sera priée plus ou moins poliment de quitter le groupe si elle persiste à rester en défendant sa position.
Débarrassé de ceux qui pourraient bloquer le système, l'animateur laissera la parole aux beaux parleurs serviles, dépourvus de convictions et de doctrine, qui ne manqueront pas de se manifester. Le système a ses valets. Avec l'animateur, ils formeront le noyau dirigeant, qui fera avancer le groupe dans le sens qui avait été décidé dès le début par les organisateurs. La motion finale ne posera aucun problème et déclenchera l'enthousiasme.
Le système aura réalisé un véritable lavage sociologique des cerveaux.
Est-ce vraiment le Saint-Esprit qui va agir au prochain Synode ? Il est permis d'en douter. Non seulement parce qu'il ne peut être présent à une entreprise qui tend à renverser la structure divine de l'Église Mais aussi parce que son mode de fonctionnement ressemble étrangement aux techniques de manipulation mises au point par la révolution, et analysées au XIXe siècle par Augustin Cochin.
Adrien Loubier en a fait un livre préfacé par Marcel de Corte en 1975. et intitulé Groupes réducteurs et noyaux dirigeants, dont nous nous servons ici.
Il s’agit, par exemple, de rassembler douze personnes autour d'une table pour leur faire comprendre les nécessités d'un changement dans la structure dont ils font partie.
Deux principes de base guideront les discussions :
tout d'abord une liberté absolue pour les délibérants de dire et de penser ce qu'ils veulent. A chacun sa verité, ses convictions, son opinion.
la seconde règle est l'égalité des délibérants. Si l'un d'eux pouvait imposer son idée, son point de vue ou son expérience, il n'y aurait plus de liberté. Il s'en suit qu'il n'y a pas de vérité objective mais simplement des opinions.
La réunion devient tout naturellement une série d'exposés divergents, de propos contradictoires.
C'est ce qu'on appelle généralement un « tour de table ».
Comment va-t-on pouvoir se sortir de ce fatras? Ce sera le rôle de l'animateur (expérimenté) de convaincre le groupe, au nom de la fraternité, de la nécessité de s'unir pour former une opinion moyenne, résultante des opinions égales entre elles. Pour y arriver, il faut que chacun soit prêt à renoncer à quelque chose de son opinion personnelle. Mais si, tous ont la volonté commune de s'unir autour de cette opinion commune. le groupe sera d'autant plus fort.
Autour de la table, voici maintenant les délibérants unis par la nécessité (fictive) d'élaborer leur motion commune. Alors se produit un brassage d'idées, d'avis différents, aboutissant à une grande confusion. Mais l'union commande. Il faut donc se mettre d'accord sur un fond qui soit susceptible de rassembler les suffrages. Etant donné les divergences d'opinions, la motion commune ne pourra être qu'un minimum commun. C'est ce qu'Augustin Cochin appelle « la loi de réduction ».
Les participants sont alors conduits à abandonner des convictions qu'ils relèguent maintenant au rang d’opinions.
Et le mécanisme continue à tourner.
A la réunion suivante, d'aucuns remarqueront que certains points doivent être remis en cause, posant des difficultés d'application qui compliquent le problème. La confusion ne cesse de grandir. Tandis que de nouvelles réductions tendent à s'opérer, une sélection commence à se produire au niveau des hommes :
Les personnalités les plus faibles - les plus nombreuses - seront complètement désorientées, et prêtes à toutes les réformes ou remises en question, pourvu qu'un meneur leur fasse croire qu'elles sont l'expression de la volonté générale ; ou bien, écœurées, elles se réfugieront dans un relativisme absolu.
Elles sont recyclées !
Une forte personnalité pourra refuser d'entrer dans l'engrenage, défendant la vérité. Si elle ne part pas en claquant la porte - départ que l'animateur commentera ensuite avec mépris ou moquerie - elle sera priée plus ou moins poliment de quitter le groupe si elle persiste à rester en défendant sa position.
Débarrassé de ceux qui pourraient bloquer le système, l'animateur laissera la parole aux beaux parleurs serviles, dépourvus de convictions et de doctrine, qui ne manqueront pas de se manifester. Le système a ses valets. Avec l'animateur, ils formeront le noyau dirigeant, qui fera avancer le groupe dans le sens qui avait été décidé dès le début par les organisateurs. La motion finale ne posera aucun problème et déclenchera l'enthousiasme.
Le système aura réalisé un véritable lavage sociologique des cerveaux.
