POÈME-DES-POÈMES 1 (12000 vers / Gilbert Chevalier, l'Aveugle-Vendéen)
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Que tu n'as jamais vues !
Fini le temps des roses :
Les épines sont venues.
2- La Grande Confusion
A jeté sa noirceur
Sur les plus belles fleurs
De la sainte Sion.
3- Paix et sécurité,
Entend-on de partout !
« Paix et sécurité
Vous n’aurez plus chez vous. »
4- Pouvons-nous en ce jour
Être heureux et contents,
Nous qui perçons l'Amour
À temps et contre-temps ?
5- Dieu nous aime, dis-tu,
Vilaine Bête cornue,
Et tu prends cet adage
Pour l'offenser davantage ?
6- Et l'Inique est arrivé,
Comme écrit, au temps marqué,
Et l'Homme de confusion
Jette la consternation !
7- Au temps de Jésus-Christ,
La paix était universelle ;
Au temps de l'Antéchrist,
La guerre est universelle.
8- Ô cieux, étonnez-vous !
Terre, pousse des cris !
Car est entré le Loup
Dedans la Bergerie !
9- Regarde autour de toi :
Tu ne verras que ruines !
« La couronne d'épines,
Dit l’Église, est sur moi. »
10- Mon âme gémissante
Regarde vers le ciel,
Et ma main est tremblante,
Et mes larmes ruissellent.
11- Tous les arbres gémissent
Sous l’horrible tempête,
Mais l’Homme dans ses vices
Se complaît et tient tête.
12- Les cieux se sont fermés
Sur notre humanité,
Et ce temps a pour nom
La Grande Tribulation.
13- L'abîme s'est ouvert :
La Bête en est sortie !
La terre est un désert
Depuis qu'elle est ici.
14- Pourquoi es-tu venue ?
- Parce que c'est mon temps :
Je ne m'en irai plus !
- Tu t'en iras, Satan !
15- Marie écrasera
Cette Bête infernale,
Et il n'y aura pas
D'écologie intégrale !
16- Regarde autour de toi,
Et reste là, sans voix :
Cette guerre mondiale
N’aura point son égale.
17- Quel est-il celui-là
Que mon œil aperçoit ?
C'est l'Homme de péché
Qui a tout renversé !
18- Dans les périphéries,
Terrible, il s'est assis !
Sur le sable des mers
S'est posé Lucifer !
19- Développement durable,
A crié le fils du diable
En brandissant sa trique :
« Changement climatique !!! »
20- Les arbres se sont couchés
Devant l’Homme damné !
Les montagnes se sont fondues
Et le soleil a disparu !
21- Le monstre s'est emparé
De la sainte Cité,
Et tout l'enfer l'a cernée,
Puis en elle s'est infiltré !
22- C'est par l'Apostasie
Que la périphérie,
Du centre s'est emparé,
Puis l’Église a vidé.
23- Après la fumée blanche
S’en vint la fumée noire :
Quand fut coupée la branche,
Il s’en vint le miroir.
24- Quand l’Obstacle fut levé,
Le passage fut livré
Aux hommes d’iniquité
Et à l’Homme damné.
25- Il s’est habillé de lumière,
Lui, l’Homme ténébreux,
Et une flamme incendiaire
Est sortie de ses yeux.
26- De blanc il s’est habillé,
Lui, l’Homme tout noirci,
Puis, ayant tout ravagé,
Sur le Trône il s’est assis.
27- La marmite s’est ouverte
Et le couvercle a sauté
Lorsque la Grande Assemblée
Par l’Impie fut ouverte.
28- Il parle comme un dragon,
Mais qui le reconnaîtra ?
Car le monde est apostat
Et s’est livré au démon.
29- Son peuple est invincible
D’après ses propres dires,
Et l’Église est sa cible
Car il veut la détruire.
30- Mais qu’arrivera-t-il
De ce monstre infernal
Qui publie son profil
Dans son propre journal ?
31- Les mécréants canonisent
Celui qui est de leur bord,
Et lui-même canonise
Ceux de la seconde mort.
32- Je dirai par la suite
Des choses explicites ;
Contentons-nous pour le moment
D’examiner le temps des temps.
33- Temps des temps à l’envers,
Car temps de l’Homme de fer
Cachant sous sa fausse bonté
Le sommet de l’iniquité !
34- Fin des fins à revers,
Fin du Fils de Lucifer
Ou de l’Homme de péché
Qui sur les eaux s’est posé !
35- Peut-on taire des choses
Qu’à peine l’on comprend ?
Peut-on les tenir closes ?
Non ! Parlons ! Il est temps !
36- De parler, il est l’heure !
Vous dirais-je le nom
De l’Homme de confusion ?
Le voici : l’Exterminateur !
37- Le premier s’introduisit,
Et ce fut le désastre ;
Puis le second renchérit,
Et tombèrent les astres.
38- Le troisième se leva
Comme la lune se lève ;
Le quatrième éclipsa
Le soleil par ses rêves.
39- Le cinquième ne fut pas
Une branche d’olivier,
Mais la place il prépara
Pour l’Homme de péché.
40- Mais le sixième sait-il
Si l’Antéchrist est-il ?
Car sept têtes maudites,
En saint Jean sont décrites !
41- Mes yeux pleurent de tristesse
En voyant la situation,
Situation de détresse
Dans laquelle nous vivons.
42- Le courage me revient
Quand je vois dans le lointain
La sainte Église refleurir :
Ce lointain va s’ouvrir.
43- Il me faut continuer
Ce que j’ai commencé ;
Il me faut achever
Ce que j’ai énoncé.
44- Qu’est le commencement ?
C’est la Tête-Multiple !
Et qu’est l’achèvement ?
C’est bien la Tête-Triple !
45- Une énorme Tête
Fit bouger la planète :
C’est la grande comète
À plus de mille têtes !
46- Ce fut la Tête énorme
Changeant lois, temps et formes,
Qui sera la dernière
Et qui fut la première.
47- Quel sera le septième ?
Voilà qu’il est le même
Que le huitième-même :
C’est l’Antéchrist lui-même !
48- Le huit est Lucifer,
Le sept, l’Homme de fer :
Tous les deux sont liés,
Et c’est l’Homme de péché !
49- Toi qui lis mes petits vers,
Surtout, point ne désespère :
De Jésus, prends la main,
Et va droit ton chemin.
50- Ne t’occupe pas des intrus
Qui l’Église polluent :
De Marie, implore le secours,
Et tu finiras bien tes jours.
51- La pyramide à l’envers,
Voilà ce qu’il a fait :
Il a la tête sous la terre,
Et les pieds sur le sommet !
52- Qui dira ce qu’il fera ?
Je le dirai : écoutez !
Et pour sûr, je n’invente pas :
Les Pères, il vous faut scruter.
53- La Météorite est tombée,
Dans le sol s’est enfoncée,
A plongé dans le puits
De l’éternel oubli.
54- Les météorites ont suivi
La Grande-Météorite :
Alors c’en fut fini
De ces vieilles pépites !
55- L’Antéchrist est un météore
Ayant l’apparence de l’or,
Mais la faucille et le marteau
Font qu’il défie le Très-Haut.
56- Levant son poing vers le ciel,
Lui, le nouveau Jésus,
Se compare à l’arc-en-ciel :
Avant d’être il n’est plus !
57- N’entends-tu pas les clameurs
Du Grand-Exterminateur ?
Ne vois-tu pas que Gog
Est devenu Magog ?
58- La descente aux enfers
S’effectue à l’envers :
La terre est devenue le ciel,
Son royaume plus qu’éternel !
59- Toi qui ne comprends pas
Tout ce que je dis là,
Comprends-le maintenant
Avant qu’il ne soit temps.
60- Le Livre s’est ouvert
À la compréhension :
Tout est devenu clair !
Écoute avec attention !
61- Ne l’as-tu pas reconnu
À son air ingénu,
Prêchant la miséricorde
En te nouant la corde ?
62- Ne l’as-tu pas découvert,
Le maître de la terre
Qui veut tout attirer à lui
Pour tout précipiter au puits ?
63- Mon frère, reconnais
À quel temps l’on est !
Ma sœur, regarde bien :
Ne te trompe pas de chemin !
64- Ma fille, ne vois-tu pas
Où tu poses tes pas ?
Mon fils, ne vois-tu rien :
Es-tu aveugle à ce point ?
65- Voici la chronologie :
La grande Apostasie
Par l’Antéchrist couronnée !
Puis l’Église glorifiée.
66- La fin du monde surviendra
Quand l’Église fleurira :
Alors, le dernier Jugement
Se fera en un instant.
67- Il veut être à la tête,
Lui qui est à la queue,
Pour diriger la planète
Et la mettre toute en feu.
68- La bombe va exploser !
La bombe a explosé !
Et qu’en est-il résulté ?
Familles désemparées !
69- Le culte a été changé
Par les fils d’Asmodée
Dont l’écologie intégrale
Est leur seule morale.
70- Ils n’aiment pas la casuistique,
Ceux du changement climatique :
Leur développement durable
Est le grand dogme du diable !
71- Qu’est-ce que l’Antéchrist,
Sinon l’envers du Christ,
Qui se prend pour le Christ,
Venant avant le Christ !
72- L’Antéchrist va venir,
L’Antéchrist est venu,
L’Antéchrist va partir,
L’Antéchrist ne sera plus !
73- Le nouveau Christ a parlé,
Et tu restes bouche-bée ?
Le Grand-Bouddha a écrit
Et tu restes ébahie ?
74- Le Grand-Mahdi a dit :
« Moi, je suis celui
Qui est le tout autre ! »
Peut-être sera-ce un autre !
75- Le Polyèdre s’est levé,
Contre le ciel, le poing dressé,
Pour mettre la révolution
Dans la sainte Sion.
76- Son dogme ? L’œcuménisme !
Et sa morale ? L’érotisme !
Son culte ? « Bande d’idiots
Adorez-moi, moi, le Plus-Haut ! »
77- Ce sont des membres morts
Que les membres de l’Antéchrist :
À eux on distribue à tort
Ce qu’on croit être du Christ.
78- Il appelle des membres vivants
Ceux de la périphérie,
Leur disant : « Vous êtes dedans ! »
Mais ils sont morts, eux et lui !
79- Mon cœur sèche de frayeur
En voyant l’Exterminateur
Qui extermine à toute heure
En disant : « N’ayez pas peur ! »
80- Antéchrist, je t’interpelle !
Que dis-tu de toi-même ?
« Je suis le fils de celle
Qui est la veuve-même ! »
81- Il est bien le septième,
Lui qui est le sixième,
Si l’on compte comme tête
L’énorme et multiple tête.
82- Socin apparut dans le feu
À ses admirateurs ;
De même l’Exterminateur
Finira dans le feu.
83- Plus de péché originel !
Plus de péchés actuels !
Plus de péchés mortels !
Plus de péchés véniels !
84- Vous êtes tous immaculés
Depuis votre conception,
A dit le Grand-Histrion
Qu’Antéchrist a canonisé.
85- Lui qui est le sixième,
Mais peut-être la septième,
Est alors aussi la huitième
Qui est la septième-même.
86- Mais qu’est donc la huitième
Qui est aussi septième ?
C’est Lucifer lui-même
Lié à l’Antéchrist-même.
87- L’Antéchrist met dans l’erreur,
Puisque l’Exterminateur,
Et tous le suivent ébahis,
Hébétés et ahuris !
88- Les moutons de Panurge
Suivent en bêlant
Le tout nouveau Démiurge
Qui leur dit : « Va de l’avant ! »
89- Mais qui est l’Exterminateur ?
Je vous le dis sur l’heure :
C’est l’Antéchrist, fils du diable
Qui est très reconnaissable !
90- Vous reconnaîtrez l’Antéchrist
En ce qu’il dit le contraire
De tout ce qu’ont dit le Christ,
L’Église et les saints Pères.
91- Que dit l’Homme d’iniquité
Dans toute sa stature ?
Qu’il n’y a plus aucun péché,
Et que lui-même est l’Écriture !
92- Mais que fait l’Homme de péché
Dans toutes ses horreurs ?
Il applique avec saveur
Et cynisme ses idées !
93- Les colonnes d’acier
Sont devenues papier :
Elles se sont effondrées !
Le feu les a consumées.
94- L’Homme de péché a dit :
« Je désire que vous péchiez,
Mais que vous péchiez sans péché
Dans Laetitia amori ! »
95- Il adore la terre,
Le maître de la terre,
Et c’est dans Laudato si
Qu’il trouve son paradis !
96- La Joie de l’évangile,
Mais de son évangile,
Evangelii gaudium,
Écrit cet Hominum !
97- L’Antéchrist est apparu :
C’est le nouveau Jésus
Qui prend pour ses douze apôtres
Tous ceux qui sont tout autre.
98- L’Évangile, il l’a réduit
À tout ce qui est de lui,
En simples œuvres humanitaires
Qui à tous peuvent plaire.
99- De l’Antéchrist, vous dirai-je le nom ?
Ne le connaissez-vous pas, tout de bon ?
Si ce n’est lui, ce sera
Le successeur de François.
100- Oui, l’Antéchrist est parmi vous !
Mais vous ne le reconnaissez pas !
Lui-même doute s’il est le Loup,
D’où le fait qu’il soit aux abois.
101- Non, ton œil n’a pas vu
Ce qui doit arriver,
Mais ton œil a bien vu
Ce qui est arrivé.
102- Il va monter en puissance
Sans ralentir sa cadence
Pour se faire accidenter
Puis faussement ressusciter.
103- L’heure arrive, mais elle est là,
Où tu verras et comprendras :
Cela nous sera expliqué
Par les deux Témoins de vérité.
104- Avant que les deux Chandeliers
Viennent éclairer la terre,
Le règne de l’Homme damné
Va se faire et se parfaire.
105- Où en sommes-nous aujourd’hui ?
Avant les trois ans et demi
Qui, un de ces jours, commenceront,
Après une fausse résurrection.
106- Nous sommes dans l’accomplissement
De la fin de Vatican II ;
Nous sommes dans le commencement
De la Tête joignant la Queue.
107- Quand les trois ans et demi viendront,
C’est alors que tes yeux verront
Des choses extraordinaires
Que n’a jamais vues la terre.
108- Les faux prodiges abonderont,
Comme ils abondent maintenant
Mais comme en privé seulement :
Alors en public ils seront.
109- L’Antéchrist, pour asseoir
Sa doctrine délétère,
C’est à tous qu’il fera voir
Ce qu’il est capable de faire.
110- Il fera des choses étonnantes,
Jusqu’à faire tourner le soleil :
Devant des foules trépignantes,
Il n’aura pas son pareil !
111- L’Abomination de la désolation
Depuis plus de cinquante années !
La Désolation de l’abomination,
Nous y voilà bien arrivés !
112- Gémissons et pleurons,
Car la vigne est dévastée ;
Pleurons et gémissons,
Car le champ est ravagé.
113- Une doctrine nouvelle
Et un nouvel évangile,
De l’Antéchrist, c’est le fil,
Pour mieux dire, la ficelle.
114- Un fil de fer barbelé,
Une ficelle d’acier,
C’est bien avec tout cela
Qu’Antéchrist vous attachera.
115- Il s’est pris très au sérieux,
Lui qui n’est que la queue,
Afin de prendre la tête
Pour diriger la planète.
116- Lui, la sixième tête,
Peut-être septième tête,
Il est, avec la huitième,
L’empereur du blasphème.
117- C’est l’air du numérique
Et du changement climatique,
Car le climat, il le changera,
Ce Trois-Nombres que voilà !
118- Il est catégorique,
Ce Changement-Climatique :
Son écologie intégrale,
Il faut la prendre au littéral.
119- Son développement durable
Ne durera pas bien longtemps :
Un temps, deux temps, un demi-temps
Règnera le Fils du diable.
120- Son écologie intégrale,
C’est sa nouvelle morale,
Et son changement climatique
Sa nouvelle dogmatique.
121- L’Antéchrist a paru
En nos si tristes temps :
Personne ne l’a reconnu !
C’est pourquoi il va de l’avant.
122- Antéchrist escalade le ciel
Et se déploie en arc-en-ciel,
Puis il s’abat sur la terre
Pour illuminer la poussière.
123- Une flèche au milieu du front,
Voilà qu’il tombe à la renverse,
Et de partout on le traverse
Et les hommes se lamenteront.
124- Voilà qu’on le croyait mort !
Mais il sort de sa léthargie,
Comme ressuscitant de la mort,
Vigoureux et tout plein de vie !
125- « Oh ! comme il a rajeuni !
Et pourtant c’est bien lui !
Il a perdu cinquante ans ! »
C’est ce que disaient les gens.
126- L’Antéchrist parle maintenant
Comme il y a cinquante ans,
Juste après Vatican II,
Et c’est cela de curieux.
127- Ce qu’il dit maintenant,
On le savait avant,
Il y a cinquante ans,
Au second Vatican.
128- Ce qu’il fera demain
Sera extraordinaire :
Il jugulera la terre
Rien qu’en tendant la main.
129- Et voici qu’il s’agite !
Et voilà qu’il palpite !
C’est que l’heure est venue :
Sera-ce déconvenue ?
130- Il n’est pas sûr de lui,
Car alors, s’il mourait,
Ça en serait fini,
Et un autre viendrait !
131- Il voudrait bien écraser
La sainte Église catholique :
C’est pourquoi cet excentrique
Ne s’est pas numéroté.
132- Le carnaval est terminé,
A dit l’Homme de péché :
Son carnaval se terminera
Dans le gouffre, tout en bas.
133- Sa parole est d’acier
Quand il attaque l’Église,
Mais c’est du jus de cerise
Quand il caresse le péché.
134- N’attendez pas la miséricorde
De ce Léviathan de fer,
Mais bien plutôt la corde
Pour conduire en enfer.
135- Il eût mieux valu pour lui
Qu’il ne fût jamais né !
Mais le temps est accompli
Où vient l’Homme de péché.
136- Tous les signes sont là
Pour bien le reconnaître,
Mais personne n’en fait cas :
C’est pourquoi il va paraître !
137- N’est-il pas étonnant
Qu’il parle toujours d’avant,
Comme si cinquante années
Ne s’étaient pas écoulées ?
138- On dirait qu’il est resté
À ses trente-trois années,
Lorsqu’il se fit ordonner,
Quand sur la lune on a marché.
139- Il couronnera
La Grande Apostasie
De son infamie,
Puis il s’en ira.
140- Comment s’en ira-t-il ?
Tout comme il est venu,
Car il sera vaincu !
Continuons son profil.
141- L’Antéchrist est collectif
Tout en étant personnel :
Vatican II est le collectif ;
François, est-ce le personnel ?
142- François pense être celui
De qui il est écrit
Qu’il dominera la terre
Avant de mordre la poussière.
143- Jean XXIII a introduit
L’Antéchrist collectif
Afin que vînt le définitif
Personnel, Homme très impie.
144- Vatican II fut entériné
Par l’infâme Paul VI
Afin que vînt le damné
Homme, six-six-six.
145- Jean-Paul Ier fit venir alors
Le second tout incessamment,
Car Jean-Paul II fut le corps
De cet énorme Léviathan.
146- Benoît XVI se retira
Pour laisser la place à François
Sur ordre de ce dernier-là
Évidemment, cela va de soi.
147- La tête du Polyèdre
A plus de deux mille faces,
Et sa queue, comme le cèdre,
Se dresse toute en grimace.
148- Plus de deux mille ont commencé,
Mais un seul a achevé
Ce qui, à peine ébauché,
Va être exécuté.
149- Le Monstre est arrivé,
Et c’est l’Homme damné
Comme il fut qualifié
Des saints Pères, nos aînés.
150- Prépare-toi donc à voir
Ce que tu n’as jamais vu,
Comme j’ai dit au début
Et vais te le faire voir.
151- La doctrine de l’Antéchrist
Inverse de celle du Christ,
Aura besoin comme celle de Jésus,
De miracles, pour être bien crue.
152- L’Antéchrist fera des miracles.
Mais ne croyez pas ses miracles,
Car ils seront faux, en vérité
Et feront voir son impiété.
153- L’Antéchrist, pour le moment,
N’a fait aucun prodige,
Car son premier prodige
Sera lui, ressuscitant.
154- D’Antéchrist, la fausse mort
Sera le signal donné :
Faussement ressuscité,
Tous le suivront alors.
155- Ce qu’ont dit tous les saints Pères
Sur l’Antéchrist est véritable,
Et aujourd’hui on le voit croyable
Au point où est rendue notre terre.
156- Ce que je dis n’est pas invention
Non plus qu’une imagination
Puisque je redis ce qui est dit
Sur l’Antéchrist dans les saints Écrits.
157- Il n’y a pas pour lors
De faux miracles actuellement :
Ils viendront incessamment
Après une certaine fausse mort.
158- Après le miracle technologique
Se concluant par le numérique
Viendront les vrais faux-miracles
Dans ce temps de faux-oracles.
159- Le numérique a tout envahi
Et jusque dans chaque repli :
Il va falloir que le virtuel
Devienne enfin réel.
160- Le changement de mentalité
Va être réalisé
Par l’Antéchrist qui rendra réel
Ce qui n’était que virtuel.
161- L’Antéchrist accomplira
Absolument tout Vatican II,
Comme lui-même l’avoua,
La tête joignant la queue.
162- Le virtuel étant réel,
Tout devient irréel,
Du fait qu’Antéchrist fera
Ce qui n’existe pas.
163- En accomplissant tout Vatican II,
L’Antéchrist te fera bien voir
Que ce qu’il fait est dérisoire
Ne méritant que l’éternel feu.
164- Tous les six, ils se réfèrent
À quoi ? À Vatican II !
N’as-tu pas compris le mystère ?
Pourtant, il est là, sous tes yeux !
165- L’Antéchrist, tu le verras,
Et d’ailleurs tu le vois :
Peut-être est-ce François !
Mais c’est sûr, il est là.
166- Comment l’Antéchrist est-il ici ?
Paul VI ne l’a-t-il pas décrit
Le soixante-cinq, décembre sept,
Lui qui fut la deuxième tête ?
167- François, es-tu l’Antéchrist ?
- Pas du tout, je suis le Christ
Qui va tout réévangéliser
De ma nouvelle créativité.
168- « Je redistribuerai la terre
D’une façon très équitable :
Mon changement sera durable
Éternellement sur l’univers. »
169- « Voici que je mets en route
Des processus qui vous déroutent :
Ce sont ceux-là-mêmes dont le concile
Vatican II fit des missiles. »
170- « J’ouvris ma guerre mondiale,
Troisième et internationale,
Ce vingt-sept octobre cinquante-huit,
Par l’un des sept, moi le huit. »
171- « Avec Vatican II,
Moi aussi, je défie Dieu !
Je le détrône ici-bas,
Le supprimant des états. »
172- « Moi, je déclare la guerre
À l’Église sur la terre,
Car c’est moi, le grand vicaire
De monseigneur Lucifer ! »
173- « Je suscitai Jean XXIII
Pour faire Vatican II :
Il obéit à mes vœux
Et il m’ouvrit la voie. »
174- « Tous ceux qui m’ont précédé
Sont bien de ma lignée,
Car si je suis François,
Je suis aussi Jean XXIII. »
175- « Mon église devint visible
Lorsque j’élus Jean XXIII,
Et mon peuple est infaillible,
Comme j’ai dit bien des fois. »
176- « Paul VI fut l’un de ceux
Qui accomplirent mes œuvres :
En approuvant Vatican II,
Il commença mon grand-œuvre. »
177- « Je vous en prie, oyez
Ce que dit Jean-Paul Ier,
Car lui aussi fit mon jeu
En changeant le Nous en je. »
178- « Mais vous ne voyez rien,
Mais vous n’entendez rien,
Aveugles que vous êtes !
Je fais de vous des bêtes ! »
179- « Mes vertèbres dorsales
Sont comme Jean-Paul II,
Vraie colonne infernale
S’élevant dans le feu. »
180- « Je réunis à Assise
Mes nouvelles églises
Qui forment mon église
Qui est plus que bien assise ! »
181- « Je me suis servi de Benoît
Comme des quatre autres d’ailleurs :
Il est mon collaborateur
Et je ne le quitte pas. »
182- « Les cinq m’ont bien servi
Comme le sixième aussi,
Car je me sers de moi-même
Si je deviens septième. »
183- « Je vous le dis, tous mes disciples
Sont dedans ma tête multiple,
Et tous ceux de Vatican II,
Je les élève dans ma queue. »
184- « N’avez-vous donc pas lu, humains,
Que dans la queue du Léviathan
Est la figure de Satan
Qui détermine mon chemin ? »
185- « J’ai brisé les colonnes
En éclatant de rire !
Je fais de la Madone
Ce qu’il y a de pire ! »
186- « Mon travail insalubre,
Comme je dis souvent,
M’est devenu charmant :
Je m’en fais de la pub-re ! »
187- « Je rabaisse la Papauté
Jusqu’aux bouches d’égout :
Monter en loi le péché,
Cela est de mon goût ! »
188- « J’offre mes illusions
À tous mes chers moutons
Qui m’écoutent, bouche-bée,
Restant là, tout hébétés. »
189- « J’embrasse le coran !
Je réunis les religions !
Je fais tout couler à fond
Tout en allant de l’avant. »
190- « Moi, j’écrase l’Infâme
Et je damne les âmes :
Sur tout j’ai la main-mise,
Jusqu’en la sainte Église. »
191- « J’ai démoli la famille
Et le Saint-Sacrifice :
Je suis le roi du vice
Qui par sa vertu brille. »
192- « Je suis de blanc vêtu,
Ou du moins par-dessus,
Car dessous je suis noir
Comme mes souliers noirs. »
193- « Je défie toute l’humanité
Car moi, je la briserai,
Et d’elle, je me rirai
De l’avoir ainsi trompée. »
194- « Je brise tous les sacrements,
Tous, sans exception, vraiment !
Et devant le Saint-Sacrement,
Je reste debout, le défiant ! »
195- « Je changerai vos climats :
Vous n’aurez plus de frimats !
À la carte vous choisirez
Le climat que vous voudrez ! »
196- « Je marcherai sur l’Atlantique
Et sur la Méditerranée,
Car mon changement climatique
Sera pour toutes les années ! »
197- « Je marcherai sur les eaux,
Car c’est moi le Plus-Haut !
Les montagnes, je déplacerai,
Et des volcans, j’allumerai ! »
198- « Je ferai tourner le soleil,
Et ce sera une merveille !
Les étoiles descendront du ciel,
D’un seul coup, à mon appel ! »
199- « Vous serez toutes éblouies
Par mes surprises toujours nouvelles :
Nous ferons ensemble la vie
Dans des douceurs plus qu’éternelles ! »
200- « Nous voyagerons dans le soleil,
Avec la lune comme marche-pied :
Votre joie sera non-pareille
Jusqu’au-delà de l’éternité ! »
201- « Le diable, je l’ai rencontré !
Il n’est pas tel que vous le pensez :
C’est tout catholique qui s’est fermé
À mes divines nouveautés ! »
202- « Je dénonce la mondanité,
Mais pas celle que vous pensez !
Quel est donc cet homme mondain ?
Le catholique, le bon chrétien ! »
203- « N’avez-vous donc pas remarqué
Que moi j’ai tout inversé ?
C’est pourquoi je puis tout renverser,
Et je ne vais pas m’en priver ! »
204- « Qui sont pour moi les corrompus ?
Sont-ce ceux que vous croiriez ?
Non pas, vous n’y êtes plus !
Ce sont les catholiques fermés ! »
205- « Je me promène partout,
Sur les toits et dans les trous :
Partout je suis omniprésent,
Au passé, futur et présent. »
206- « Partout, je suis bien connu,
Moi, le supérieur inconnu,
Inconnu même des francs-maçons :
Mais je leur ferai la leçon ! »
207- « Vous me trouvez excentrique ?
C’est mon changement climatique !
Vous me trouvez insupportable ?
C’est mon développement durable ! »
208- « Que voulez-vous que je vous dise ?
Oui, je détruirai l’Église !
Vous trouvez cela infernal ?
C’est mon écologie intégrale ! »
209- « Nous sommes deux pour un,
Je dirais même trois,
Car il y a le malin,
Mais pas malin pour moi. »
210- « Ah ! vous n’avez pas compris
Tout ce que là j’ai dit ?
C’est que je suis ésotérique !
Et ainsi, tout s’explique. »
211- « Vous avez de l’instantané ?
Je ferai mieux : soyez-en assurés !
Je ferai devenir réel
Ce qui pour vous n’est que virtuel. »
212- « Demande-moi ce que tu voudras :
Aussitôt je te l’accorderai.
Si tu le veux, je te transporterai
En un clin d’œil où tu voudras. »
213- « J’organise ma confusion !
Je réalise ma destruction !
Puis je fais ma reconstruction,
Toujours dans la même confusion ! »
214- « Quand j’aurai tout bien construit,
Vous verrez de quoi je suis capable,
Car je dirai à mon diable :
Détruis tout, mon vieux, vas-y ! »
215- « Ma damnation est inéluctable,
Car moi, je suis le fils du diable !
C’est pourquoi je veux que toute l’humanité
Soit pour jamais avec moi damnée ! »
216- « Je vous entraînerai avec moi
Dans le fin fond de l’enfer !
J’accomplirai avant cela
Toute la volonté de Lucifer. »
217- « Je suis l’Homme de péché
Que Paul VI a décrit !
Je suis l’Homme damné
Dont les Pères ont écrit ! »
218- « Je suis l’Exterminateur
De la célèbre prophétie :
J’ai emprunté de l’auteur
Son nom par ironie ! »
219- « Tu ne veux pas de l’abstrait ?
Je vais te donner du concret
Jusqu’à en être rassasié,
Jusqu’à en être saturé ! »
220- « Non, je n’irai pas à Gênes,
Car son évêque me gêne :
Mon congrès eucharistique,
C’est mon changement climatique ! »
221- « J’ai fait tout ce qu’il faut
Pour détruire le mariage,
Car le concubinage
Assurément est bien plus beau ! »
222- « Quant aux unions entre hommes,
Je les aime particulièrement,
Et entre femmes, mêmement :
Cela est mon œuvre en somme ! »
223- « J’irai bientôt inaugurer
L’année Luther, bien obligé,
Car je possède en mon cartable
Tous ses beaux écrits de table ! »
224- « J’ai de très nombreux amis :
Calvin, Luther et compagnie,
Sans oublier Mahomet et Bouddha
Et autres dans ce genre-là. »
225- « Tunnel, ah ! mon tunnel
Qui m’a été consacré !
Et ils m’ont habillé
Tout de blanc comme au ciel ! »
226- « Voilà combien je mesure :
Cinquante-sept kilomètres !
Moi, le Bouc, je vous assure :
Je sais maintenant où vous mettre !!! »
227- « 16 666 000 !
Vraiment il est tombé dans le mil !
Ne suis-je donc pas le six-six-six ?
Je lui renvoyai ses trois six ! »
228- « Je suis le bon 666,
Car il y en a un mauvais
Que j’ai inventé tout exprès
Pour accréditer mes trois six. »
229- « N’est-elle pas réussie
Ma papauté élargie
Que je vous avais cachée
Et maintenant dévoilée ? »
230- « Mes trois petites années
Que j’avais annoncées,
Ne sont-elles pas passées,
En voie d’être achevées ? »
231- « Oui oui, le concubinage
Est un véritable mariage !
Je vous l’ai dit avant-hier,
Mais tu as la tête en l’air ! »
232- « Je ferai sauter votre terre !
Mais avant que de cela
Le grand portail de l’enfer
Sur votre Église prévaudra ! »
233- « J’aime les naturalistes,
Encore mieux les naturistes,
Et plus que tout les marxistes
Car je suis un communiste. »
234- « Oui, chez moi tout est commun,
Et l’on vit à la commune,
Toutes étant à chacun,
Et chacun à ses chacunes. »
235- « Au baptême, dégrafez-vous,
Et allaitez devant tous,
Que j’admire le spectacle :
C’est mon nouvel oracle ! »
236- « Je te fais un gros bisou
Après t’avoir confirmée
Ou bien plutôt gribouillée :
Du sacrement, je m’en fous ! »
237- « Si tu veux te confesser,
Assieds-toi là, ma chérie !
Sois sans crainte, je t’absoudrai
Même que tu n’as rien dit. »
238- « Quand j’ai consacré pain et vin,
Je reste debout comme un piquet,
Et si tu étais bien malin,
Tu saurais pourquoi ainsi je fais. »
239- « Moi, si je ne suis pas
Votre Fête-Dieu
C’est que c’est moi qui suis Dieu !
Tu n’avais pas compris ça ? »
240- « Qui sont mes nouveaux apôtres ?
Tu ne le sais pas, vous autres ?
C’est le soir des Jeudi Saint
Que je montre où sont les miens ! »
241- « Je suis rouge écarlate,
Mais noirs sont mes pattes !
J’ai la face verdâtre,
Quoique blanc comme plâtre ! »
242- « Mon église est conciliaire !
Pape, je suis la dernière,
Car il fallait que je sois
Celui que je ne suis pas ! »
243- « Jésus a fait l’idiot :
Je l’ai dit jeudi soir !
Tu ne veux pas me croire,
Et pourtant il le faut. »
244- « Il n’a pas les mains propres,
Ai-je dit le même jour !
C’était donc un malpropre :
C’est plus clair que le jour. »
245- « Je porte sur mon dos
Le Judas Iscariote,
Et je vous dis, tout de go :
C’est mon frère, c’est mon pote ! »
246- « En tant qu’anticlérical,
Je me dois d’être triviale !
Un jour, je dis : C’est dégueulasse !
Même à la COP, j’envoyai mes godasses ! »
247- « J’ai la bouche de travers
Comme celui du Vézelay,
Car je suis fils de Lucifer
Et donc alors contrefait. »
248- « Et me voici en Arménie
Où je suis en harmonie
Avec mes catho-schismatiques
Qui sont mes vrais catholiques ! »
249- « Il faut que je m’en aille
Car j’ai beaucoup de travail :
Mon règne est arrivé,
Et il faut l’inaugurer. »
250- « Voilà, j’en ai fini :
Vous savez qui je suis ! »
Fils du diable va-t’en
Joindre ton maître Satan !
251- Ce qui va arriver
N’est jamais arrivé
Et n’arrivera plus,
Car son temps n’étant plus.
252- Voyons-le donc à l’œuvre
Accomplir son grand-œuvre
Qui fut élaboré
Par les fils d’Asmodée.
253- Quand vous vous rendrez compte
De votre mécompte,
Il sera trop tard,
Car soufflera le blizzard.
254- Il a demandé aux schismatiques
De bénir tous les catholiques
Qu’il dit être animaux-mêmes,
En sa personne anathème.
255- Se sentant pousser des ailes,
Le voici dans les airs :
Il vole dans le ciel
En ravageant la terre.
256- Il ravale l’Église
Plus bas que les esclaves :
Il la hait, il la méprise,
Il la salit, et lui se lave.
257- L’Église de Jésus-Christ
N’écoute pas ce mécréant
D’Antéchrist qui veut qu’aujourd’hui
Elle s’humilie séant.
258- Il veut que l’Église demande,
Pour des crimes imaginaires,
Pardon à tout l’univers :
Bien plus, il le lui commande !
259- Il déteste les dévots,
Mais il aime les homos !
Il agrée les avorteurs,
Cet Exterminateur !
260- Il déteste la famille !
Il aime tout ce qui est fille :
Il veut des femmes partout,
Ce grossier loup-garou !
261- Que dirai-je encore de lui ?
N’en ai-je donc pas tout dit ?
Mais il y a tellement à dire
Que je continue d’écrire.
262- Il s’est fait pape noir
En se revêtant de blanc ;
L’autre s’est fait le blanc,
Mais comme lui, tout noir.
263- Ils sont deux au gouvernail
Du soleil en travail
Qui les précéda tous deux
Et qu’on vit dans le feu.
264- Pourquoi n’a-t-il pas de numéro ?
Parce qu’il en a trois,
Mais non pas trois zéros
Mais trois six dont il vous marquera.
265- Il habite au fond de la Mer-
Morte, comme il se doit,
Et son sel ne lui est pas amer :
À pleine gorge, son eau il boit.
266- Il trône dans le fond du lac
De Grand-Lieu, bien entendu :
Sa vase lui sert de hamac !
Au fond du puits, on l’a entendu !
267- L’Antéchrist est anticlérical :
Cela est devenu banal !
Le cléricalisme est un péché
Que l’Antéchrist a inventé.
268- Tous les francs-maçons applaudissent
À tout ce que fait l’Homme damné
Qui appelle les vertus des vices,
Et ceux-ci, vertus éprouvées !
269- Son front est rougeoyant
Comme le feu d’enfer !
Il lance des éclairs
Dans ses éternuements !
270- Il parle publiquement,
En marchant, en volant :
Dans quelque lieu qu’on soit,
On n’entend que sa voix.
271- Il faut demander pardon,
D’après le fils du dragon
À tous les gens les plus pourris,
Homos et autres travestis !!!
272- Voici que le fils de Sodome
S’est levé sur tous les hommes
Pour y parsemer la mort,
Lui, le fils de Gomorrhe.
273- Tu sais que l’Antéchrist est là ?
Ou bien ne le saurais-tu pas ?
Renseigne-toi donc en ce cas :
Alors tu le découvriras.
274- Voilà que tu as trouvé
Qui est l’Homme de péché ?
Tu ne peux plus agir maintenant
Comme lorsque tu faisais avant.
275- Tu dénonces l’Apostasie
Que tu vois briller aujourd’hui ?
Mais pourquoi agis-tu, dis-le-moi,
Comme si elle n’existait pas ?
276- Si l’homme ne prend pas conscience
De toute son incohérence,
C’est une preuve de plus qu’il est là,
Cet Antéchrist qu’on n’attendait pas.
277- On dit de tous tes écrits
Qu’ils ne sont pas magistériels,
Et ainsi on est conquis :
Tourne, tourne la manivelle !
278- Il va falloir arrêter
Maintenant de pérorer :
Il en est deux qui parleront,
Car c’est là leur mission.
279- Ils viendront, c’est certain,
Ceux qu’on nomme Témoins,
Ou les deux Chandeliers,
Ou les deux Oliviers.
280- Ils viendront faire face
À l’Homme de grimace,
Lui qui monte aujourd’hui
Et que la terre applaudit.
281- Les deux Témoins viendront bien,
Soyons-en bien certains,
Combattre le faux Jésus-Christ :
Ce seront Hénoch et Élie !
282- Hénoch et Élie s’en viennent,
Ce n’est pas une rengaine
Mais bien une réalité,
Pour combattre l’Homme damné.
283- Quand les deux Témoins descendront,
Ils ne verront que confusion :
Accompagnons-les en pensée
Car les temps sont arrivés.
284- Les Pères les ont placés
Dans le Paradis terrestre ;
Mais ils vont le quitter :
Ne soyons pas de reste.
285- Le Chérubin s’est écarté
Pour les laisser passer,
Lui qui gardait le Paradis
À cause du péché commis.
286- Par des chemins inconnus,
Tous deux sont descendus,
Et qu’ont-ils aperçu
Lorsqu’ici-bas rendus ?
287- Rien que des bacchanales !
Rien que des saturnales !
La confusion générale :
Partout, confusion totale !
288- Leurs yeux sont ébahis
D’une telle folie :
Toute leur chair tressaille
Devant un tel travail !
289- Qui est le maître de cette terre
Que découvrent nos deux missionnaires ?
Mais ils le savent bien déjà,
Puisque descendus ici pour cela.
290- L’Antéchrist s’est ému de leur arrivée,
Mais il n’en laissa rien transparaître !
L’heure du combat était arrivée :
Les deux Témoins venaient de paraître !
291- Leurs yeux cherchent partout
Pour découvrir le Loup
Dans cette ville si fameuse
Qui autrefois fut lumineuse.
292- Ils se dirigent vers Rome
Où doit se cacher l’Homme :
On leur dit qu’il est parti
Vers un autre pays.
293- Que voient leurs yeux au Vatican ?
Un repère de serpents,
Et projetés sur Saint-Pierre
Tous les animaux de la terre !
294- Partout, rien que des attentats
Perpétrés par qui on ne croit pas !
Mais eux savent bien c’est qui
Les font : la maçonnerie.
295- Ils se disent entre eux : « Parcourons
Toute la terrestre cité
Et par nous-mêmes voyons
Ce qu’a fait l’Homme de péché. »
296- Comme les deux Anges vers Sodome,
Ils s’acheminent vers l’Homme
Qui depuis plus de cinquante années
A tout détruit, tout renversé.
297- Ils parcourent le monde entier
Pour voir s’ils peuvent trouver
Quelques justes, afin d’épargner
La terre, et ainsi la sauver.
298- Mais, ils en ont l’assurance,
Ils trouveront ce qu’ils cherchaient,
Car devant prêcher la pénitence,
Comment sans cela ils le pourraient ?
299- En attendant, ils découvrent
Toute l’horreur de ce temps
Qu’aucun vernis ne recouvre
Après plus de cinquante ans.
300- Partout, églises profanées,
Détruites ou abandonnées,
Comme livrées à la pâture
De l’argent et de l’ordure !
301- Tous les monastères étaient ruinés,
Toutes les abbayes détruites :
Plus rien n’était sur pied
Comme après une météorite.
302- Le Saint-Sacrifice était aboli
Et les sacrements inexistants
Comme après un vent de folie,
Un cyclone, un ouragan.
303- Ils ne découvrent partout
Que lions, tigres et loups
Et ne voient de toute part
Que des ours et des léopards.
304- L’Église semble ne plus exister !
À sa place, l’Homme a édifié
Un temple nouveau qu’il a dédié
À lui-même pour se déifier.
305- Les pays se sont rassemblés
Pour ne former qu’une république :
C’est le grand polyèdre unique
De tous les États fédérés.
306- Qui dirige l’ensemble varié
De tant de diversités ?
Les deux Témoins vont le trouver
Dans sa fameuse cité.
307- L’entrevue aura bien lieu
Et sera vue de tous les yeux,
Et pour la première fois
L’Antéchrist restera coi.
308- Il les poursuivra en tout lieu
En les cherchant sous tous les cieux,
Mais ils se déroberont
Au Fils aîné du Dragon.
309- Alors il marquera les siens
Ou sur le front ou sur la main
Pour pouvoir bien les reconnaître
Et de la terre rester maître.
310- Les deux Témoins se riront
De la marque du Dragon
Cependant qu’ils prêcheront
Et des miracles feront.
311- Il s’était cru gagnant,
Et il croit toujours l’être,
Lorsqu’il fut élu maître
Sur le Trône puissant.
312- Il voulut tout changer,
Et les temps et les lois :
Son saut de qualité
Fit de lui le Grand-Roi.
313- Avant que de se faire
Le Maître de la terre,
Grand-Pape il se fit d’abord
Pour Grand-Roi devenir lors.
314- Avant son saut de qualité,
Il ne pouvait rien faire :
Quand il fut réalisé,
Il devint Maître de la terre.
315- Il est monté peu à peu,
Par ruse et par fourberie,
Afin de s’emparer de Dieu,
Usurpant le Trône de Pie.
316- François téléphone à François,
Quoique ni l’un ni l’autre francs soient :
Voilà un exemple d’accoquinage
Pour arriver au Nouvel-Âge !
317- Sachs sait bien ce que je veux dire :
Qu’il sache ce que je vais écrire !
L’Antéchrist lui a dit : « Mon ami
En 2030 ce sera fini. »
318- Sachs croit le commander ? Erreur !
Et il le saura à ses dépens !
Il faut que ce roi de l’avortement
Se soumette à l’Exterminateur.
319- J’ai pris un exemple parmi d’autres
De ces lucifériens apôtres
Afin de faire voir comment agit
L’Antéchrist, cet Homme impie.
320- Il est monté, il montera
Bien plus haut qu’on ne croira,
Car s’il a détrôné Saint Pierre,
De même, les maîtres de la terre !
321- Comme François, ils viendront tous à lui,
Peu à peu, et sans aucun bruit ;
Ils lui diront : « Toi, tu es l’Homme !
Tu représentes ce que nous sommes. »
322- Les maçons croyaient faire de lui,
Comme les autres, une marionnette !
Mais il leur brisera la tête,
Et ils lui seront soumis.
323- Mais il sera arrêté
Après son saut de qualité
Par les deux beaux Chandeliers
Que le bon Dieu a préparés.
324- En attendant il monte et monte encore,
Tout corrompu de l’argent et de l’or
Qu’il dérobe tout en les dénonçant
Comme font les rouges communisants.
325- Tout ce qui en loge se voit,
Par celui-ci, aussi se verra,
Mais non plus en petit cette fois,
Mais en grand : voilà ce qu’il fera.
326- Les faux-miracles des charismatiques
Qui se font en cercles fermés,
C’est d’une manière publique
Que les fera l’Homme damné.
327- Et le temps se resserre :
Il vient de nous le dire !
Les portes de l’enfer,
Il les fait tressaillir !
328- Car le temps de sa fin
Arrive : il le sent bien !
Il va falloir exécuter
Ce qui a été marqué.
329- Quoiqu’il se dise confiant,
Il a grand-peur néanmoins :
Est-ce lui que le Malin
A bien choisi pour ce temps ?
330- Mais le temps s’est resserré,
Et il doit s’exécuter,
Car son temps est abrégé :
Il le sait car c’est marqué.
331- Lucifer l’a assuré
De son saut de qualité :
De la parole du Malin
Pour sûr, il n’en est pas certain !
332- Le saut sera bien réussi
Si vraiment c’est bien lui :
Le temps s’est resserré,
Le temps est arrivé.
333- Depuis bien des années
Il s’était préparé :
Les trois coups ont frappé
Et il est arrivé.
334- Ils étaient préparés
De toute éternité
Pour la grande Mission
Que bientôt ils feront.
335- Si l’Antéchrist est apparu,
C’est que le temps est venu
Afin qu’il soit dévoilé
À la face du monde entier.
336- L’Antéchrist s’est fait passer
Pour quelqu’un qu’il n’est pas,
Pour le Pape ; mais il sera contré
Par Élie quand il viendra.
337- Le processus a été lancé :
Les chrétiens seront exterminés !
Jean XXIII le commença,
L’Antéchrist l’achèvera.
338- Vatican II programma
Et Paul VI continua
Ce que les deux Jean-Paul planifièrent
Et qu’à Benoît et François ils ont offert.
339- En attendant, il exaspère
Par ses saillies incongrues
Toute la planète entière
Et même ceux qui l’ont cru !
340- Il s’en va, de-ci de-là,
Parlant à tort et à travers,
Ses phrases ne finissant pas,
Mettant toute chose à l’envers.
341- Nous sommes dans l’attente
Du saut de qualité
Qui ne saurait tarder
Avant deux-mille-trente.
342- L’année deux-mille-trente,
Lui-même l’a fixée :
Comme Caïphe en trente,
Il a prophétisé.
343- Pour vaincre l’opposition
Qu’il suscite partout,
Voici son meilleur coup :
Une fausse résurrection !
344- Qui dit fausse résurrection
Dit aussi fausse mort :
Jean-Paul a fait cette illusion,
Mais ce fut pour son tort.
345- Il mit sous La Salette
Et puis sous Fatima
Son risible attentat,
Lui, quatrième Tête !
346- Il se croyait l’Antéchrist :
Il n’était pas l’Antéchrist,
Ce Jean-Paul que François
Devant tous canonisa.
347- De l’Antéchrist la mort sera fausse,
Mais tous la croiront véritable ;
Sa résurrection sera aussi fausse,
Mais tous croiront en cette fable.
348- Voilà le saut de qualité !
Lorsqu’il sera réalisé,
Toute opposition cessera
Car dans l’Antéchrist on croira.
349- Il insiste, il insiste,
Car il croit être l’Antéchrist,
Et il veut voir par les preuves
S’il est bien le Fils de la Veuve.
350- Le diable l’a bien assuré :
« C’est toi l’Homme de péché ! »
Mais il n’est pas sûr, malgré tout,
De bien réussir son coup.
351- Il est de plus en plus explicite,
Ce Fils de la Météorite :
« Saint Pierre sera là, dit-il,
Et vous en verrez son profil. »
352- Où sera-t-il donc, lui, alors ?
Parmi les vivants ou les morts ?
Oui, les temps se sont resserrés :
Son temps à lui sera abrégé.
353- Plusieurs se sont crus l’Antéchrist
Mais qui ne l’ont pas été !
Si l’actuel n’est pas l’Antéchrist,
L’autre sera l’Homme damné.
354- Quelques soient les conjectures,
Nous sommes au temps marqué
Où doit s’accomplir l’Écriture
Quant à l’Homme de péché.
355- Il vient encore d’annoncer
Pour bientôt sa mort prochaine
Dans une nouvelle rengaine
Qu’on n’a pas fait remarquer.
356- Saurait-il le jour et l’heure,
Ce Grand-Exterminateur ?
Si sa mort il a programmée,
Elle sera fausse en vérité.
357- Fausse mort, vas-tu réussir,
Ou le feras-tu occire ?
- Je ferai de ce chenapan
On un diable ou un chaman.
358- Si fausse mort réussit,
Résurrection fausse aussi !
Voilà le nœud de l’histoire :
Il nous faut attendre pour voir.
359- Depuis trois ans et demi,
Il en parle sans arrêt,
Mais personne n’a compris
De ce quoi il parlait.
360- Si la chose réussit,
Il vous dira alors :
« Je vous avais avertis
En vous parlant de ma mort. »
361- Car le signe des signes,
C’est la résurrection,
Et le Fils de perdition
Le regarde comme insigne.
362- Sans fausse résurrection,
Point d’Homme de Confusion :
Ce signe le fera connaître
Comme de la terre le Maître !
363- La chose est inéluctable :
Il faut qu’elle s’accomplisse !
Pas plus que lui n’en sait le diable
Quoique son maître et son complice !
364- Diable lui dit : « Si ce n’est toi,
Ce sera un autre, crois-moi !
Mais pour lors, je t’ai choisi
Pour être mort sans être occis. »
365- « Il faut que tu t’exécutes,
Ou bien je t’électrocute !
Choisis, et dis-moi de suite :
Ou la gloire, ou ta chair frite ! »
366- L’Antéchrist répond : « Je veux
Être au-dessus de leur bon Dieu !
- Tu as bien choisi ! Comme Hiram, meurs :
Je te ressuscite tout à l’heure. »
367- Quand mourra cet efféminé
Pour pouvoir bien ressusciter ?
Je ne sais, mais c’est faussement
Que sera son ressuscitement.
368- Si ce mécréant meurt pour de vrai,
Nous ne le verrons plus jamais :
L’Antéchrist sera un autre que lui,
S’il meurt vraiment, celui-ci.
369- L’avenir nous dira bien
Si l’Antéchrist est François,
Mais ce qui est très certain,
C’est qu’en ce temps, il est là.
370- Ce qui nous dira si c’est lui,
C’est sa fausse résurrection,
Car ce point est bien acquis :
Il faut donc que nous attendions.
371- Si j’insiste sur ce point
De la fausse résurrection,
C’est que ce signe est certain
Et que par là nous saurons.
372- Qui dit fausse résurrection
Dit aussi fausse mort,
Et tel sera bien le sort
De l’Homme de perdition.
373- Blessée à mort la Bête fut,
Mais voilà que sa plaie guérit.
En tout cela, n’as-tu pas vu
Fausse mort et fausse vie ?
374- De même, le communisme
Sembla mort un moment.
Qu’en est-il réellement ?
Lui l’allia au christianisme !
375- Oui, l’Antéchrist est communiste,
Et le plus grand des communistes,
Le Leader de la Gauche-Mondiale
Et de l’écologie intégrale.
376- Voilà comment la Bête fut blessée
Et puis ensuite revivifiée !
L’Antéchrist en son parcours
Suivra aussi le même cours.
377- Voilà que ton œil a vu
Ce qui est arrivé,
Mais ton œil n’a pas vu
Ce qui va arriver.
378- Après son saut de qualité
Qu’il a bien préparé,
On sera dans la stupéfaction
De sa fausse résurrection.
379- On le croyait bien mort
Et le voici vivant,
Ressuscité des morts,
Et jeune maintenant.
380- On dira : « C’est bien lui
Le fils de dieu fait homme ! »
Et l’on croira en lui,
Nouveau sauveur des hommes !
381- Quand il aura détruit l’Église,
Du moins croit-il la démolir,
Il construira sa nouvelle église,
Du moins croira-t-il la bâtir.
382- En fait, sa nouvelle église
Date de Vatican II :
Elle s’est fait voir à Assise
En rassemblant tous les dieux.
383- Il a détruit le mariage
Et toute la religion !
Quand finira le carnage
Et la dissolution ?
384- Vatican II fut l’abomination,
Et l’Antéchrist la désolation,
Qui se placèrent dans le Lieu-Saint
Pour qu’il n’y eût plus de chrétiens.
385- Il prend en otage les chrétiens
Pour les mener sur son chemin :
Il n’y réussit que trop bien,
Les faisant devenir païens.
386- Vatican II fit un grand exploit
Que désire achever François,
Savoir la Grande Apostasie,
Après quoi tout sera fini.
387- Il réunit les églises
Pour détruire l’Église !
Il réunit les religions
Pour détruire la Religion !
388- Il réunit tous les hommes
Pour détruire les hommes,
Car c’est lui le suicide,
L’avortement, l’homicide.
389- L’Antéchrist traîne Vatican II
Comme une charrette les bœufs :
Et dedans il a entassé
Les religions et les athées.
390- Mais voici qu’il va sublimer
Après son saut de qualité
Tout ce grand tohu-bohu
Quand il sortira des nues.
391- La sublimation arrive !
Le voici sur la rive !
Mais que va-t-il se passer ?
Son diable va le remplacer !
392- Le jour étant advenu
De ce qui était prévu,
Le démon fit son office
Pour un instant, un interstice.
393- Le coup part, il tombe,
Et le voici dans la tombe,
Du moins croit-on que c’est lui,
Le diable sa forme ayant pris.
394- Funérailles grandioses
Comme une apothéose,
Comme on vit pour Jean-Paul II
Qu’on vénérait comme un dieu.
395- Qu’en sera-t-il exactement ?
Je ne le sais pas, vraiment !
Ce que je sais, le voici :
Écoutez donc bien ceci !
396- Il sera blessé à mort :
On croira qu’il est mort !
Mais voici qu’en un instant
Il se redresse vivant !
397- Mais quel est-il, ce moribond
Qui joue à faire le mort
Et qui après, d’un seul bond,
Se réveille de la mort ?
398- Quel est-il, celui qui ressuscite
Sans être passé par la mort ?
Faut-il que je vous le débite
Une autre fois, et encore et encore ?
399- Voici qu’il s’est habillé de noir
Pour signifier tout son péché
Comme lui-même l’a expliqué :
« De blanc j’ai recouvert le noir ! »
400- Et il a fait cohabiter
La grâce avec le péché :
Voilà bien l’Homme damné
Que les Pères ont annoncé.
401- Cependant les deux Témoins
Continuaient leur chemin,
Découvrant ruines sur ruines
Dans la morale et la doctrine.
402- La doctrine antéchristique
Est anticatholique :
Elle réunit les religions
Dans un nouveau panthéon.
403- Et voici en quoi consiste
La doctrine de l’Antéchrist,
Car lui-même l’a expliquée,
Soit par écrit, soit par parlé.
404- En péchant tu deviens sale !
Tu te confesses mais restes sale,
On t’habille en blanc, toujours sale,
Te voilà digne en étant sale !
405- Il allie le bien et le mal,
Lui, l’Anticlérical
Qui se proclame comme tel :
Ceci est très officiel !
406- Si je vous dis : Ne croyez pas
Tout ce que je vous dis là,
C’est parce que votre esprit
En ce moment est obscurci.
407- Votre esprit aveugle et zappeur
Ne comprend rien à ce que je dis :
C’est parce que l’Exterminateur
Est bien là au temps où j’écris !
408- Si ton œil ne verra pas
Tout ce que je te dis là,
C’est de ta faute, crois-moi,
Parce que tu ne pries pas.
409- Si tu priais, tu verrais
Que ce que je dis là est vrai !
N’as-tu pas vu les apostats
D’il y a cinquante ans déjà ?
410- N’as-tu pas vu les ruines
De la morale et de la doctrine,
De la liturgie actuelle
Qui n’a certes rien du ciel ?
411- La doctrine de Vatican II
Est celle-même de la queue,
Car Vatican II est la tête,
Et l’Antéchrist est la Bête.
412- Ce Léviathan fulmine
Son horrible doctrine
Que la queue anticléricale
Développe en saturnales.
413- L’Antéchrist et Vatican II
Sont la même et seule chose :
La tête parut une rose !
Les épines sont dans la queue.
414- Qui a bien compris Vatican II
A compris aussi sa queue
Qui n’est autre que l’Antéchrist lui-même,
Et les deux sont déjà anathèmes !
415- L’Antéchrist s’appuie sur Vatican II,
Car ils ne forment qu’un tous les deux :
Même doctrine, même morale,
Même liturgie infernale.
416- Ayez un peu de sens et vous verrez
Que je vous dis toute la vérité !
Dans Vatican II, tout est renfermé :
L’Antéchrist ne fait que l’appliquer.
417- L’église dite conciliaire
Est la secte de Lucifer
Générée par la maçonnerie
Qui en son temps l’a sortie.
418- De la secte conciliaire,
L’Antéchrist est sorti :
C’est pourquoi ce fils de Lucifer
Décrète son église en sortie.
419- J’ai beau parler et beau dire,
On croira que je délire,
Ce qui me satisfait très bien,
Car la mission est aux deux Témoins.
420- Je vais continuer de délirer,
Disant ce qui va arriver,
Mais ceci n’est qu’un balbutiement :
Écoutez-moi donc, bonnes gens !
421- Puisque vous n’avez pas écouté
Ce qu’a dit la Papauté,
Vous croyez tous maintenant
De l’Antéchrist les boniments.
422- Il vous dit et ceci et cela,
Et que lui répondez-vous ?
- Il a bien parlé, celui-là
Car il s’est fait comme un de nous.
423- Que dire de l’aveuglement
Où vous êtes actuellement ?
Vous ressemblez à ces gens qui cherchaient
La porte, et point ne la trouvaient.
424- Les gens d’aujourd’hui sont
Comme un troupeau de moutons
Qui s’en vont pour être abattus
Puisque s’étant déclarés vaincus.
425- L’Antéchrist se rit bien de vous,
Et il vous traite comme des fous,
Et certes, il a bien raison :
N’avez-vous pas perdu la raison ?
426- Vous avez des yeux et ne voyez,
Des oreilles, et n’entendez,
Car votre cœur s’est endurci
Croyant ce qu’Antéchrist dit.
427- Les délirants de Vatican II
Ont mis tout à sang et à feu,
Et le dernier des délirants
A mis tout à feu et à sang !
428- Cette toute nouvelle église
S’est rassemblée à Assise
Pour avec l’Antéchrist former
Le royaume des réprouvés.
429- Ils se sont donnés un temps
Pour accomplir tout leur temps,
Mais quand ce temps sera passé,
S’en ira l’Homme damné.
430- Lucifer n’est-il pas relâché
Pour un temps bien déterminé ?
Dans les loges, il leur a dit :
« En 2030, c’est fini ! »
431- Sachant le temps raccourci,
Quoique de manière confuse,
L’Antéchrist a prédit
Le temps où il s’amuse.
432- En ce treize, il s’amusa
À être ce qu’il n’est pas,
Son prédécesseur ayant chassé
Pour que lui-même fut installé.
433- Pourquoi a-t-il chassé ainsi
Celui qui le précédait ?
C’est que l’Antéchrist voyait
Que sont temps était raccourci.
434- Lui-même nous a annoncé
Qu’il ne restait que quinze ans
Pour les soixante-dix ans
Qui leur étaient assignés.
435- Et ils n’iront pas au-delà
De ce qui a été marqué :
Son « au-delà de l’éternité »
N’est qu’invention, rien que cela !
436- Mais en attendant l’échéance,
L’Antéchrist poursuit son chemin
Accompagné de l’esprit malin
Qu’il a toujours en sa présence.
437- Sa doctrine, la voici,
Et retenez-la bien
Car l’on ne se défie
Que de ce qu’on connaît bien.
438- « Tu es un homme pécheur ?
Tout va bien, à la bonne heure !
Pèche toujours davantage
Et tu seras de mon New-Age ! »
439- « Je revêtirai ta saleté
D’un manteau de propreté,
Mais tu resteras toujours sale :
Parole de l’Anticlérical ! »
440- « L’exemple, je te le donne :
Imite donc ma personne !
Je suis tout de noir vêtu,
Mais j’ai mis du blanc par-dessus. »
441- « Le noir, c’est le péché, bien sûr !
Le blanc, c’est la grâce, bien sûr !
Voici ma pastorale d’ensemble :
Allie donc les deux ensemble ! »
442- « Allie la grâce et le péché
Et tu pourras communier
Même en péché mortel
Avec la grâce immortelle ! »
443- « Si tu vas te confesser,
Surtout, je t’en prie, tais-toi,
Car le seul fait d’y aller
Est suffisant pour toi ! »
444- « Et si tu veux te marier,
Sois en état de péché,
Car la grâce te couvrira
Et plus à l’aise tu pècheras ! »
445- « L’état de grâce consiste
A bien pécher mortellement,
Et moi qui suis l’Antéchrist,
Je te le dis assurément ! »
446- « Oui, je suis l’Homme de péché,
Mais du péché qui positive
Et duquel coule l’eau vive
De ma grâce, son alliée. »
447- « As-tu compris ma doctrine ?
Allie le péché et la grâce,
Et alors tu trouveras place
Dans ma sacro-sainte Sentine ! »
448- « Avec le noir sous le blanc,
Tu paraîtras toujours blanc,
Mais tu resteras toujours noir
Si tu regardes sous ton miroir. »
449- « Avec ma doctrine, on peut tout faire :
On est au ciel, sur terre et en enfer,
Et c’est ainsi que je veux allier
Anges, démons, humanité ! »
450- Je vous ai bien expliqué
La doctrine de l’Antéchrist :
Fuyez l’Homme de péché
Et ne suivez que le vrai Christ !
451- Il allie l’ombre à la lumière ;
Il allie le Ciel et l’enfer ;
Il allie les démons avec les Anges ;
De tout et tous il fait mélange.
452- Il allie Dieu avec le diable ;
Il allie la grâce au péché ;
Il allie les Saints et les damnés ;
Il fait un mélange innommable.
453- Il allie ce qui ne peut se lier,
Concilie l’inconciliable
Afin de pouvoir régner,
Étant lui-même le Fils du diable.
454- Quand il a tout bien lié,
Il croit pouvoir supprimer
Dieu et l’éternité :
« Moi seul peux tout sauver ! »
455- Oui, il a déclaré
Qu’il sauverait le monde,
Cet Homme de péché,
Fils de la Bête immonde.
456- « Nul autre, nul autre que moi
Ne peut faire ce travail-là ! »
Mais rejoignons nos deux Témoins
À la croisée des chemins.
457- Mais avant d’anticiper,
Il nous faut assister
À ce qui va arriver
Afin de ne point se tromper.
458- Toute la terre est en deuil,
Car il est mort le prophète,
Tous en pleurs devant le cercueil !
Mais soudain, il relève la tête.
459- Stupéfaction générale,
Comme au retour de Napoléon !
N’est-ce pas une hallucination
Collective, un carnaval ?
460- Mais lui se relève souriant,
S’adresse à ses millions de gens :
« C’est bien moi ! » dit-il et c’est assez !
L’Antéchrist est ressuscité !
461- Mais que va-t-il donc faire
Ce Fils de Lucifer
Après sa mort programmée
Qu’il a ressuscitée ?
462- Je te l’ai dit au début
Que ton œil n’a pas vu
Ce qui va arriver :
Je vais te le dévoiler.
463- Ce ne sera qu’un décryptage
Comme j’ai fait jusqu’ici :
Ce n’est pas une prophétie,
Non plus d’ailleurs qu’un badinage.
464- Je me base sur ce qui s’est fait
Pour trouver ce qui se fera,
Car depuis cinquante ans les faits
Permettent de voir ce qui sera.
465- Le voilà qui s’est levé
Tout rayonnant de jeunesse :
Tout le monde est atterré !
N’était-il pas dans sa vieillesse ?
466- Le second adolescent,
Comme l’ont décrit les Pères,
Apparaît resplendissant
Et tout brillant de lumière.
467- Le monde est interloqué
Par une telle facétie,
Mais voilà qu’il est fasciné
Par cet Homme plein de vie !
468- Ne le croyait-il pas mort ?
Et le voici bien vivant !
Il le croyait dehors,
Et le voici dedans.
469- Le Loup qui est dans la Bergerie
S’est fait le pasteur des brebis :
Une à une, il les a dévorées,
Et par après, il s’en est allé.
470- Et puis le voilà revenu,
Beau comme un ange des nues,
Pour séduire le monde entier
Afin de le redistribuer.
471- S’il n’avait pas fait le pas,
L’Antéchrist ne serait pas :
D’autres s’y sont essayés,
Mais c’est là qu’ils ont échoué.
472- Et le voici en lumière
Pour subjuguer la terre,
Ses processus étant lancés :
Il n’a donc plus qu’à récolter.
473- Il sait bien, car il l’a éprouvé
En Pologne, quoique figuré,
Que Notre-Dame le terrassera,
Tout comme il s’abattit ce jour-là.
474- Car devant elle il s’abattit
Pour de vrai, ou par fourberie,
Soit que par cela elle l’avertit,
Soit qu’il lui lança un défi.
475- Car les signes prémonitoires
Sont très fréquents chez les grands ;
L’Antéchrist préfère son grimoire
Qu’il consulte très fréquemment.
476- Quoiqu’il en soit de ces signes,
L’Antéchrist va son chemin,
Car il veut être le signe
De ce que sera demain.
477- Car en bon communiste,
Ses lendemains vont chanter,
Et en parfait anarchiste,
Il va tout organiser.
478- Comme a dit son blanc frère,
Tout va recommencer,
Et son saut de qualité
Jaillit comme l’éclair.
479- Oui, l’éclair a jailli
Du nord jusqu’au midi,
Non point celui de la fin
Mais bien d’un faux-matin.
480- L’univers ébahi
Contemple ce spectacle !
L’un à l’autre on se dit :
« Quel prodige, quel miracle ! »
481- Il a lancé ses processus,
Mais sans son saut de qualité,
C’est très certain, ils eussent
Très bientôt avorté.
482- Mais tout cela est planifié
Depuis bien et bien des années
Car les processus de la Tête
Arrivent aux Faux-Prophètes.
483- Car ils sont deux en un
Comme l’expliqua Gänswein :
Le premier est actif
Et le second passif.
484- Un seul est Faux-Prophète,
Mais il a bien deux têtes :
C’est la Bête de la terre !
Voilà le grand Mystère.
485- Le mystère s’épaissit
Et il s’épaissira :
Personne n’a compris,
Et point ne comprendra.
486- C’est par l’agent passif
Que passe le fluide
Pour faire aller l’actif
Tout droit comme un bolide.
487- Il a dit à Benoît :
« Je t’en prie, pousse-toi ! »
Il a laissé la place
En faisant la grimace.
488- « Tu partageras avec moi
La papauté, Benoît. »
Et c’est ce qui s’est passé
Pour l’élargie-papauté.
489- Pierre a donc disparu,
Et qu’est-il advenu ?
Les deux cornes du Faux-Prophète,
Et de la Terre la Bête !
490- Mais Pierre reviendra :
L’Obstacle sera remis,
Et alors s’en ira
La Bête de la nuit.
491- En attendant, elle est là,
La Bête de la terre,
Et par elle parlera
La Bête de la mer.
492- Toutes deux en un seul,
Elles produiront alors
Des prodiges, sans effort,
Que le Dragon fera seul.
493- Qui comprendra ces trois entités,
Le Dragon et les deux Bêtes ?
Le premier souffle à la Tête :
La plus terrible est le dernier.
494- Après son saut de qualité,
Que de faux-miracles il fera
Pour séduire le monde entier
Et frapper de haut en bas !
495- Sans fausse résurrection,
Point les peuples ne le suivront !
Il faut donc qu’il s’exécute
À cette périlleuse culbute.
496- Il a peur, il l’a dit tout haut :
Et s’il restait sur le carreau,
C’en serait fini de lui :
L’Antéchrist ne serait pas lui !
497- Mais son diable lui dit : « N’aie pas peur,
Car c’est toi l’Exterminateur ! »
L’autre lui dit : « Fais vite,
Car je n’ai pas la frite ! »
498- Et le jour est arrivé
Pour son saut de qualité !
Il est mort, il ressuscite :
Son diable a-t-il fait trop vite ?
499- Est-ce bien lui, est-ce un autre ?
Est-ce bien un nouvel apôtre ?
La chose a-t-elle bien réussi ?
Est-ce un autre ou est-ce lui ?
500- Rendez-vous bien à l’évidence :
Ne vous fiez pas à l’apparence !
Si ce n’est lui, ce sera l’autre
Qui sera bien le Faux-Apôtre !
501- L’Exterminateur est en route :
De cela, n’aie aucun doute !
Ses processus sont ses flèches
Pour au ciel faire des brèches.
502- À l’assaut du Paradis,
Il monte, sans contredit :
Avec son saut de qualité,
Il va tout accélérer.
503- Il me faut anticiper
Ce qui doit arriver,
Car mon poème, autrement,
S’arrêterait à l’instant.
504- Car au temps où nous sommes,
Aucun miracle il n’a fait ;
Voyons donc ce que cet Homme
Fera : écoute s’il te plaît.
505- Sa porte sainte passée,
Il ne se contiendra plus :
Après son saut de qualité,
Il voit qu’il est élu.
506- C’est l’Élu du Dragon,
Comme d’autres l’ont été :
Mais lui, c’est le dernier,
C’est le Fils du Démon.
507- En cette qualité
Du Fils de Lucifer,
Tout pouvoir est accordé
À cet Homme de Fer.
508- Faussement ressuscité,
Il se croit immortel :
Au-delà de l’éternité,
Il a placé son ciel.
509- Son ciel est la maison
Qu’il appelle commune,
Où toutes les choses sont
Pour tous et chacun, communes.
510- Maintenant qu’il se croit
Au-dessus de la loi,
Il ne se contient plus
Et marche sur les nues.
511- Déplaçant à volonté
Montagnes et vallées,
Il change la configuration
De cette nouvelle maison.
512- Quoique cela soit tout faux,
Tous pensent que c’est vrai,
Que cet homme est le Très-Haut
Et qu’il donne la paix.
513- Ses prodiges seront
D’une grande extravagance :
Pour qui bien les scruteront,
Ils verront leur impudence.
514- Les exemples charismatiques
En sont une pâle idée,
Car leur caractéristique
Sera la sensationnalité.
515- Il fera des acrobaties
Plus grandes qu’à Garabandal,
Et il fera des prophéties
Comme celles de l’Escorial.
516- Il fera virer le soleil
Comme à Medjugorje l’on vit :
Avec de la boue, il se purifie,
Comme à Dozulé : c’est tout pareil !
517- Comme à Amsterdam il fera
Ce qu’a fait le diable à Akita,
Et bien plus qu’à San Damiano,
Et au-delà de Kibeho.
518- Ce que les fausses apparitions,
Soit publiques ou privées,
Et les charismatiques font,
Par lui, cela est surpassé.
519- Oui, il a tout surpassé
Des fausses apparitions
Qui n’étaient que l’embryon
De ce qu’il a réalisé.
520- Tous les apparitionneurs
Et les apparitionneuses
Ne sont que lueurs fumeuses
À côté de l’Exterminateur.
521- De Garabandal, les quatre voyantes
Par leurs acrobaties extravagantes,
De l’Antéchrist, furent l’image :
Châtiment, miracle, avertissage !
522- Trente-huit : Avertissement !
Vatican II : le Châtiment !
Dix-Sept : le Grand-Miracle !
Et voilà les vrais Oracles !
523- Les exemples passés
Servent pour l’avenir
De l’Homme de péché
Qui les fait en bien pire.
524- Il est l’achoppement
Pour tous les réprouvés :
Pour les prédestinés,
L’épreuve pour un temps.
525- Tu crois Garabandal ?
Le bon Dieu te réprouve,
Mais l’Antéchrist t’approuve :
De même pour l’Escorial.
526- Tu crois San Damiano,
Ainsi que Kibeho ?
L’Antéchrist est content,
Mais Dieu est mécontent.
527- Akita, Amsterdam,
Tu aimes ce ramdam ?
L’Antéchrist applaudit
Très fort avec furie.
528- Medjugorje, Valtorta,
Toutes ces choses-là
L’Antéchrist dépassera
Haut la main et fort le bras.
529- Kerezinen, Balestrino,
Loublande, L’Ile-Bouchard,
Sont des exemples bien hauts
Qui révèlent le Renard.
530- Bayside et autres apparitions,
De l’Antéchrist ne sont
Que des exemples ténus
De sa présente venue.
531- Dozulé et d’autres exemples
Ne sont que piètres exemples
De ce que l’Antéchrist fera :
Je t’en prie, écoute-moi.
532- Car d’innombrables prodiges
Se produisent partout,
Seulement en vestiges
Pour annoncer le Loup.
533- Chez d’innombrables voyants
Et voyantes de tous calibres
On dénote Satan
Qui agit à l’air libre.
534- Chez les charismatiques aussi,
Miracles et prophéties !
L’Antéchrist ira plus loin :
Ce n’en fut que le chemin.
535- Il rit, il rit, il rit,
Et tout le monde rit ;
Il pleure, il pleure, il pleure,
Et tout le monde pleure.
536- Il est ici et là
Et partout à la fois,
Les diables prenant sa forme
Mais sans être difformes.
537- On ne le reconnaît pas
Pour ce qu’il est vraiment :
On dit de celui-là
Qu’il est Dieu tout-puissant.
538- On ne le reconnaîtra
Pour ce qu’il est vraiment
Que lorsqu’il s’en ira
En enfer éternellement.
539- Un des signes certains
Que l’Antéchrist est là,
C’est qu’on ne le sait pas :
Savoir, on ne veut point.
540- Voilà qu’il s’est fait pape ?
On adore le pape !
Pour ce qui est des vrais Papes,
Ils détestent le Pape.
541- Eh oui, la chose est telle
Qu’on prend l’enfer pour ciel,
Et l’on y met dedans
Ceux qui vont de l’avant.
542- Ceux qui vont de l’avant
Comme l’Antéchrist dit,
Ne sont point des fervents
Mais des amis de lui.
543- Eux aussi auront part
À cette primipare :
Ils feront avec lui
Ce que lui-même fit.
544- Ils feront des miracles
Comme lui-même fera :
Ils tiennent des cénacles
Déjà même ici-bas.
545- Si tu ne comprends pas
Tout ce que je viens de dire,
Alors tu le comprendras
Quand je finis d’écrire.
546- Lorsque je finirai
D’écrire ce que dirai,
C’est que la chose alors
Sera tout au-dehors.
547- Tout au-dehors sera
Ce qu’alors tu verras :
Chose mystérieuse,
Oui, chose merveilleuse !
548- Car, qui pourra comprendre
Ce que fait la Salamandre
Tout au milieu du feu ?
Mais regarde donc ses yeux !
549- Elle te dit : « Je suis
Vraiment celui qui suis ! »
Et toi, tu la crois sur parole
À cause de son auréole.
550- Tu la suis où elle va
Dans les antres des francs-maçons,
Et tu crois bien que c’est là
Que gît le divin Éon !
551- Et te voilà bien trompée
Dans les bras de ton Asmodée !
Les trois-points ont fort bien compris
Tout ce qu’au-dessus, là, je dis.
552- Mais eux aussi seront bien trompés
Par celui-là qu’ils ont bien élu,
Car il les tient déjà enchaînés,
Tous ces aveugles n’ayant rien vu !
553- Qui pourra donc le retenir
Puisque vous l’avez fait venir ?
Mais il vous subjuguera,
Et vous lècherez ses pas.
554- Ses pas lancent des étincelles
Qui enflamment la planète
Et qui éclairent jusqu’au ciel
Les cheveux des comètes.
555- La terre ne lui suffit pas :
Il veut tout l’univers,
Le ciel et les enfers,
L’éternité jusqu’au-delà !
556- Cela n’est pas suffisant
Pour l’Homme de péché :
Il veut la déité,
Et même le néant.
557- Son plan est établi
Depuis longtemps déjà
Car la maçonnerie
L’a aidé en cela.
558- Il veut monter, monter,
Monter toujours plus haut :
Il ne peut arrêter,
Car il veut le chaos.
559- Ses éclairs illuminent
La face de l’océan,
Et tous les astres s’inclinent
En faisceaux rayonnants.
560- Il en fait à loisir
Tout ce que bon lui semble,
Multipliant les plaisirs
D’un commun vivre ensemble.
561- Tout ce que nous verrons,
Nous le voyons déjà,
Mais personne n’en fait cas,
Et alors tous dormiront.
562- Quand l’Antéchrist fera
Ses faux miracles éclatants,
Dis-moi, qui réagira ?
Personne ! Comme maintenant !
563- Triste réalité,
Mais réelle vérité !
C’est pourquoi les deux Témoins
Se mettront en chemin.
564- Car s’ils ne venaient pas,
Le monde serait perdu :
D’Église, il n’y aurait plus !
Or cela ne se peut pas.
565- Souviens-toi du début
De ce poème-ci !
Mais tu ne m’écoutes plus
Et tu n’as rien suivi.
566- C’est que l’indifférence
Partout a prévalu :
Les deux Témoins prévus
Prêcheront la pénitence.
567- Je reprends mon récit
Où je l’avais laissé ;
Les deux Témoins attristés
Ont tout vu et se sont dit :
568- « Le temps est arrivé
Pour nous deux de prêcher
Toute la vérité
Contre l’Homme de péché. »
569- Ils voient toute la turpitude
De ce monde désolé :
Ils entendent la solitude
Des hommes désespérés.
570- Car la désespérance
Gît à peu près partout,
Mais ces Hommes d’espérance
Font voir où est le Loup.
571- Les Hommes d’espérance
Sont Hénoch et Élie
Qui, prêchant la pénitence,
Seront pour tous la lie.
572- Il a posté des sentinelles,
De l’enfer jusque même au ciel,
Afin que ne viennent pas
Ces deux vrais Témoins-là.
573- Mais ils sont venus, ils viendront
Contre ce grand Caméléon,
Et ils diront, et ils disent
Ce que les Prophètes prophétisent.
574- Et ils réduisent à néant
L’Homme de l’iniquité
Qui ne sait plus d’ailleurs comment
Les combattre pour les contrer.
575- Et c’est miracles contre miracles,
Des oracles contre des oracles !
Les deux disent la vérité,
Mais lui répand l’iniquité.
576- Car les miracles des deux Témoins
Sont véridiques et certains :
L’autre et ses prodiges menteurs
Sont faux dans toute leur teneur.
577- Mais le monde préfère croire
Tout ce qui est mensonger,
Car il veut s’en faire accroire
Pour pouvoir mieux pécher.
578- L’Antéchrist lui donne à boire
Ce qu’il désire avidement
En lui faisant tout voir
D’un seul coup en l’aveuglant.
579- Et tu crois marcher sur la mer
Et même voler dans les airs
Alors qu’en réalité
Tu es chez toi attablé.
580- Mais le mirage est si fort
Que tu ne peux t’en défaire,
Et tu défies même la mort
Que tu crois morte : erreur d’enfer !
581- Il faudra bien que tu meurs,
Ô Exterminateur,
Et ta mort sera terrible,
Toi qui te crois invincible !
582- Quand tu te croiras certain
De ta victoire entière,
Alors viendra ta fin,
Ô Fils de Lucifer !
583- En attendant, il est là,
S’en allant de-ci de-là,
Arrivant à l’improviste,
Mais la caméra suit sa piste.
584- Il le sait bien, ce fourbe
Qui prend toutes les lignes courbes
Pour sillonner les périphéries
Qu’il illumine de ses féeries.
585- Il sème partout ses virus
Qui produisent des processus
Qui marchent tout seul une fois lancés
Pour tout détruire sur leur lancée.
586- Et il est toujours en chemin
À la poursuite des deux Témoins
Pour les traquer et mettre fin
À leur course, à leur destin.
587- Pendant trois ans et demi,
Il sera à leur poursuite,
Commettant folies sur folies :
Mais devant eux, il prend la fuite !
588- Il est obligé de reconnaître
Que contre eux, il ne peut rien !
Il emploie tous les coups de traître,
Mais chaque fois tombe sa main.
589- Toute sa sorcellerie
Échoue devant Élie :
Tous ses misérables pokes
Sont en échec devant Hénoch.
590- Il remue ciel et terre,
Mais devant eux, rien à faire :
On les dirait invulnérable !
Qu’inventera donc ce misérable ?
591- Il leur tend à plaisir
Tous les pièges possibles,
Mais il voit tous ses désirs
Sauter comme des fusibles.
592- Il croit les prendre à tel endroit ?
Ils sont partis ailleurs !
Ça y est, il les voit,
Mais soudain il prend peur.
593- Il dérange les éléments :
C’est son changement climatique !
Afin de les surprendre aisément :
Mais il se trompe, ils sont catholiques !
594- Il envoie contre eux des orages :
Ils mettent à bas ses mirages !
Il déchaîne contre eux des cyclones :
Tranquillement ils continuent leurs prônes !
595- Il va et il vient :
Jamais ne les atteint !
Eux se présentent à lui
Et il reste déconfit.
596- Il a eu beau marquer
Et beau martyriser,
Des prodiges faire aussi,
Malgré cela, rien n’y fit.
597- Il fait tourner le soleil
Pour émouvoir ses pareils
Afin qu’une fois émus
Ils chassent les deux inconnus.
598- Mais ceux-ci parcourent le monde
Sans s’occuper de la Bête immonde :
Ils dénoncent Vatican II,
Jean XXIII et Jean-Paul II.
599- Ils les dénoncent tous les six,
Jean-Paul Ier et Paul VI,
Le Benoît et le François,
Et au diable ils les envoient.
600- Ils condamnent leur doctrine
En prêchant la pénitence :
Ils remettent la discipline
Et font cesser la vacance.
601- L’Antéchrist ne se tient plus de rage :
Ils ne tombent pas dans ses mirages !
Il a beau déplacer les montagnes,
Eux sont toujours en campagne.
602- Leurs miracles sont véritables :
Ses prodiges sont misérables !
Leur doctrine est sûre et certaine :
Mais ne parlons pas de la sienne !
603- Car il n’a plus de doctrine
Et il n’a plus de morale
Sauf celles de Mélusine
Et autre sirène infernale.
604- Ils se sont tous mélangés
Sans plus savoir comment
Ils ont été sexués,
Des anges se croyant.
605- Ils vivent tous ensemble,
Pêle-mêle général !
Et les deux Témoins tremblent
À ce cercle infernal.
606- Tout ce qui va arriver
Est en germe déjà :
Le germe a éclaté !
Regarde donc et vois.
607- Tu regardes et ne vois pas
Parce que tu n’as pas vu
Ce qui se fait déjà
Et qui sera accru.
608- Oui, le temps s’accélère !
Sortez de la poussière
De votre aveuglement,
Ô hommes de ce temps !
609- Vous faut-il d’autres signes
Que ceux que vous voyez ?
Cette faveur insigne
Aujourd’hui est accordée.
610- Et le premier d’entre eux
Fut bien Vatican II
Qui se dit signe des temps,
Pentecôte et printemps !
611- Mais vous n’avez rien vu
Et vous avez suivi
Sans voir que l’Apostasie
N’était qu’à son début.
612- La nouvelle pensée
Unique s’est imposée :
Ceux qui ont réagi
Y adhèrent aujourd’hui.
613- Et vous voulez des signes ?
Vous n’en avez pas assez ?
Faut-il que je vous désigne
Celui que vous adorez ?
614- Oui, vous adorez le diable
Dans les papes conciliaires,
Et vous prenez pour des fables
Ce qui était hier.
615- L’Antéchrist peut vous dire
Tout et n’importe quoi :
Vous êtes prêts à souscrire
À tout ce qu’il écrira.
616- Et vous croyez au mensonge :
Saint Paul vous en a avertis !
Et vous croyez des songes
Pour en faire des récits.
617- L’Antéchrist peut dégoiser :
Maintenant vous le croirez,
Et plus il sera audacieux,
Et plus vous le croirez mieux !
618- Temps de disette et d’infortune !
Croyez donc à la maison commune
Que l’Antéchrist vous prépare !
Ouvrez les yeux car il est tard !
619- Mais voici qu’Hénoch et Élie,
Après leurs trois ans et demi,
Par l’Antéchrist se laissent prendre
Pour à la mort tribut rendre.
620- Quand le monde verra cela,
Certainement il exultera,
Disant : « Où sont ces invincibles
Que notre maître a pris pour cible ? »
621- Les deux Témoins furent la terreur
De ceux de l’Exterminateur :
Ils réduisirent à néant
Tous ses mirages et faux semblants.
622- Ils furent suivis partout
Par la meute de ces loups
Qui exterminent sur la toile
Tout en s’enveloppant d’un voile.
623- Ils sont suivis par les réseaux
Qui se font appeler sociaux
Mais qui n’ont rien de social
Puisqu’ayant tout d’infernal.
624- Les deux Témoins se riront d’eux
Comme de pures bagatelles,
Et même dans leur grand zèle
Ils y allumeront le feu.
625- Car ils auront tout pouvoir
Sur le monde de ce temps
Jusqu’à ce que leurs trois ans
Et demi viennent à échoir.
626- Car ensuite ils feront
Comme au Jardin des Olives :
C’est ainsi que les choses seront
Et que leur dernière heure arrive.
627- Et certes, elle est arrivée
Puisqu’elle arrivera :
Nous en sommes assurés
Car saint Jean décrit cela.
628- Sa description est précise
Et très facile à comprendre
Pour qui veut bien l’entendre,
Mais l’entendre en l’Église.
629- Il a juré leur perte,
Et voilà qu’il les tient
Vivants, entre ses mains :
Va-t-il rester inerte ?
630- Non certes : il a prévu
Des tortures raffinées
Pour qu’elles soient regardées
Sur les modernes avenues.
631- Oui, les avenues modernes
De tout réseau numérique
Deviendront comme excentriques
En criant : « À la lanterne ! »
632- « Ils ont fait notre malheur
En prêchant la pénitence !
Nous étions dans le bonheur
Et la plus grande insouciance ! »
633- « Ils ont remis l’Obstacle,
Ont fait de vrais miracles
Qui nous ont tous plongés
En grande obscurité. »
634- « Comme au temps de Pharaon,
Nous avons subi les taons,
Grenouilles et autres calamités
Que la langue ne peut expliquer. »
635- « L’eau est devenue sang !
Le sang est devenu feu !
Mais il s’est emparé d’eux,
Notre maître, de ces mécréants. »
636- « Maintenant, nous jubilons !
Maintenant, nous les tenons !
Ils vont payer leur forfaiture
Par d'indicibles tortures. »
637- Oui, leur mission est finie :
L’Obstacle ils ont rétabli,
Soit, le Pontife Romain,
Quoiqu’ignoré des humains.
638- Ils ont prêché la pénitence
Pour venir à résipiscence :
Les Juifs ont écouté Élie,
Hénoch le fut, lui, des Gentils.
639- L’Antéchrist, ils l’ont combattu
Et ils l’ont toujours vaincu !
Mais voilà qu’il se croit vainqueur
Pour les avoir pris à cette heure.
640- C’est l’heure de leur sacrifice
Après avoir rendu leur service :
Ils savent ce qu’ils vont souffrir,
Et c’est à Dieu qu’ils vont l’offrir.
641- Chrétiens, vous qui m’écoutez,
Sachez donc ce qui vous attend,
Car votre sort, le croyez,
Sera tout pareil, mêmement.
642- Ceux qui échapperont à l’horreur
Seront un nombre bien petit.
En voyant Hénoch et Élie
Souffrir et mourir : quelle stupeur !
643- La multitude se réjouit
En voyant Hénoch et Élie
Torturés avec les instruments
Très modernes de ce temps.
644- « Ah ! ils ont fait tant de miracles
Pour nous forcer à pénitence !
Qu’ils fassent donc un autre miracle :
En souffrant et mourant, qu’ils dansent ! »
645- Sous les yeux de tous, ils meurent :
On laisse leurs corps exposés !
Et chacun de s’envoyer des fleurs :
D’eux, les voilà débarrassés !
646- Ce sont trois jours de bacchanales
Sur toute la terre entière :
Enfin l’écologie intégrale
S’étale en pleine lumière !
647- Trois jours se sont passés
En orgies antéchristiques,
Et l’on pensait bien continuer
Ces saturnales féériques.
648- Mais un évènement imprévu
Se produisit soudain :
Voilà que les deux Témoins
Sur leurs pieds se sont tenus !
649- On voulut de nouveau
Mettre la main sur eux,
Mais dans un glorieux saut
Ils montèrent aux cieux.
650- Tout ceci est décrit
Dans l’Apocalypse de Jean ;
Mais voilà ! qui aujourd’hui,
Ces choses-là entend ?
651- L’Antéchrist dans sa fureur
Veut tout exterminer,
Et comme un nouveau Führer,
Il va s’exécuter.
652- Il appelle ses marqués
Et les envoie en mission :
Tout doit être brûlé !
C’est l’ordre du Dragon.
653- Ils sont bien reconnaissables,
Les marqués de l’Antéchrist,
Car ils ont l’empreinte du diable,
L’anti-baptême du Christ.
654- Leur marque est indestructible :
Du moins la croient-ils ainsi !
Ils se sentent invincibles
Puisque d’elle ils sont munis.
655- L’Antéchrist prépare les esprits
À cette marque fatale
Issue de la maçonnerie
Et des sombres vestales.
656- Tout est par trois chez lui,
Comme il le fait bien voir
Dans ce qu’il dit et écrit :
Toujours trois mots en miroir.
657- Et une fois bien préparés,
Les hommes se laisseront marquer
De trois chiffres bien significatifs
Formant six-cents-soixante-six.
658- Car maintenant l’on s’habitue
À tout et à n’importe quoi,
Ce qui fait que le jour viendra
Où toute réaction aura disparu.
659- Car la dictature s’installe,
Celle de l’Anticlérical
Qui un jour n’aura aucun mal
Pour faire de l’homme un animal.
660- Mais n’êtes-vous pas des animaux,
Vous qui prenez pour le Très-Haut
Celui-là-même qui vient d’en-bas
En faisant croire ce qu’il n’est pas ?
661- Si vous vous faites marquer,
Vous l’aurez bien mérité,
Car voilà cinquante et huit ans
Que nous sommes au courant.
662- Car nous avons vécu
Et nous n’avons pas vu,
Aveugles que nous étions,
Tous les signes du Dragon.
663- Les signes étaient parlants,
Mais la modernité
Nous a tous aveuglés
Tout en nous endormant.
664- Et nous n’avons rien vu
Tout en voulant tout voir :
Nous avons tout perdu
En voulant tout avoir !
665- C’est avec Jean XXIII
Que cela commença !
Sera-ce sous François
Que tout ceci finira ?
666- Six-six-six sera la marque
Des tenants du Damné !
Il faut que tu te démarques
De cet Homme de péché !
667- Vatican II imprima
La marque des apostats,
Et Paul VI a décrit
L’Homme à jamais banni !
668- Le signe le plus évident
Après la soutane enlevée,
Fut l’horrible bannissement
De la Messe : Anges pleurez !
669- Le Saint-Sacrifice aboli,
Que pouvait-il donc rester ?
Tout était donc bien fini :
Pour eux, tout allait commencer !
670- Mais onze ans auparavant,
Là fut le commencement,
Et la fin arrivera
Quand l’Antéchrist s’en ira.
671- Cinquante-huit ans ont passé
Du Mystère d’iniquité !
Nous faudra-t-il donc aller
Jusqu’à soixante-dix passés ?
672- Eux-mêmes ont annoncé
Ce qui leur est assigné :
« Deux-mille-trente, ont-ils dit :
Début de notre paradis ! »
673- Si Dieu permet leurs divagations,
Nous n’en avons plus pour bien longtemps :
Plus que quatorze ans de tribulations,
Et alors sera fini leur temps.
674- 2030, leur commencement ?
Ce sera bien plutôt leur fin !
Alors ils connaîtront que leurs errements
N’étaient que du vent, que du foin.
675- Mais leur orgueil n’a d’égal
Que leur propre aveuglement :
Ils sont en phase terminale,
Eux qui croient renouveler le temps.
676- Comme ils voient que le temps presse,
Ils redoublent de vitesse,
Car voyant que leur temps est court,
Ils ne marchent plus, mais ils courent.
677- L’Antéchrist est à leur tête
Pour achever leurs conquêtes :
Sans lui, ils ne peuvent rien faire !
Avec lui ils dominent l’univers !
678- Nous sommes dans les temps ultimes
Où s’est grand ouvert l’abîme !
C’est bien la dernière bataille
Où presque tout chrétien défaille !
679- Dis-moi, toi qui me lis,
Si ton esprit est réfléchi,
Ne ressens-tu pas cela ?
Ton cœur ne te le dit-il pas ?
680- N’as-tu pas vu ces choses ?
Mais tu deviens morose !
C’est que tu t’es étourdie :
En toi-même tu te fies.
681- Tu as vécu le changement
Et tu as été dans le vent !
Et les plus jeunes n’ont rien su
En suivant ta voie ingénue.
682- Tu as suivi la modernité,
Le chemin de facilité,
Qui t’a fait tout avaler
Afin de tout avaliser.
683- Maintenant, tes fils et filles,
Qu’en as-tu fait, dis-le-moi ?
Tu les as fait pire que toi
Puisqu’ils n’ont plus de famille !
684- Et tu as tout abdiqué
En suivant l’Homme de péché !
Et que sont devenus les tiens ?
En-dessous des chats et des chiens !
685- Oui, la réalité est terrible,
Et elle sera plus horrible
Dans les années à venir
Où il nous faudra tenir.
686- Car ils nous ont annoncé
D’avance l’austérité :
« 2020, ont-ils dit,
Nous contraindrons les pays ! »
687- Et ils se donnent dix ans
Pour arriver à leur but :
Moins d’un milliard d’hommes vivants !
Voilà tous leurs statuts.
688- L’hécatombe a déjà commencé
Depuis cinquante et plus années,
Car l’avortement fait plus de victimes
Qu’en deux guerres en fit l’abîme.
689- Le Saint-Sacrifice est aboli
Et tu vas chez les tradis
Quoiqu’il n’y soit point licite ?
Oh ! quelle chose insolite !
690- Mais pourquoi ne vas-tu pas
Chez les orthodoxes, puisque là
Il est aussi valide ?
Oh ! quelle chose morbide !
691- Les sacrements sont les sacrements,
Dis-tu dans ton aveuglement !
Hélas, tu ne te rends pas compte
Que tu fais un grand mécompte !
692- Rien de nouveau sous le soleil
Car les schismatiques font pareil,
Croyant la grâce véhiculée
Par des sacrements dévivifiés.
693- Et tu te perds assurément,
Voulant à tout prix des sacrements
Qui, hors de la Volonté de Dieu,
Te rendront à jamais malheureux.
694- Des orthodoxes, les sacrements
Plaisent-ils au Tout-Puissant ?
Non ! C’est seulement dans l’Église
Qu’on les reçoit sans méprise.
695- Hors de l’Église, ils donnent la mort.
Ce langage te paraît bien fort ?
Consulte les Saints et tous les Pères
Qui ne sauraient dire le contraire.
696- Et l’Antéchrist le sait bien !
Alors pour perdre les chrétiens,
Le Saint-Sacrifice il abolit
Comme en l’Écriture il est dit.
697- L’Idole est dans le Lieu-Saint,
Et c’est l’Abomination,
Pour tromper tous les chrétiens,
Et c’est la Désolation.
698- Quel est donc ce nouveau Dieu
Qui déshonore le Saint-Lieu ?
Ses têtes sont multiples :
La dernière sera triple.
699- Oui, triple en ses expressions,
En sa numérotation,
Puisque trois six la couronneront :
Abomination de la Désolation !
700- Quand l’Armageddon parut,
L’Apostasie se déclara :
Personne n’y a rien vu,
Personne ne le remarqua.
701- Pourquoi donc n’as-tu rien vu ?
C’est qu’en même temps est venue
La sainte modernité
Que le monde a canonisée.
702- Et nous l’avons dépassée
Puisqu’ils l’ont appelée
La post-modernité :
Elle est donc achevée !
703- Ils détruisent la courtisane
Et ils mangent ses chairs :
Ce sont là leurs arcanes !
Eux-mêmes se mettent les fers.
704- Et c’est la sobriété
Dans la plus grande volupté :
C’est des genres le mélange
Et la venue du mauvais ange.
705- Et pour couronner le tout,
Le numérique est venu
Pour que personne ne puisse plus
Échapper aux dents des loups.
706- Le numérique a pour nom
"La toile d’araignée"
Qui porte bien son nom
Pour tout le monde envelopper.
707- La perversion maximale
Se rencontre sur internet,
Où tout est faux et tout est mal,
Où rien n’est vrai non plus qu’honnête.
708- On s’y ment à qui mieux mieux,
Et chacun avec son dieu !
On s’y trompe tout à loisir,
Et à cela on prend plaisir.
709- On y joue son personnage,
Ou plutôt ses personnages,
Car chacun fait homme et femme
Et tout le monde s’y damne.
710- C’est l’assemblée des Goïms
Où les faux-juifs se prélassent
Et que dirige la maç
Patronnée par Mahozim.
711- « Oui, c’est bien le numérique
Qui est toute ma boutique,
Mon changement climatique
Et ma meilleure encyclique. »
712- « C’est toute ma propagande
Que nul voit tant elle est grande :
C’est là que je suis présent
Quoiqu’y paraissant absent. »
713- « Lorsque je vous marquerai,
C’est alors que vous comprendrez
Toute la valeur du numérique,
Mais trop tard, car c’est bien là ma trique. »
714- « Pour lors, je vous y laisse faire
Toutes vos excentricités !
Mais un jour, vous n’y pourrez rien faire
Sans que je l’eusse décidé. »
715- Et ce ne sont que tromperies
Et vilaines forfanteries
Qui se déploient dans le royaume
De celui qui se dit Homme.
716- C’est l’Homme de perdition
Pour notre perdition
Si nous suivons cet Homme
Sur le net, son royaume.
717- Voilà que tous, comme un seul homme,
Sont obéissants à cet Homme,
Tous ses ordres accomplissant
Sur le net joyeusement.
718- Et tel homme est une femme,
Telle femme est un homme !
Toutes ces personnes infâmes
Réagissent comme un seul homme.
719- Un tel joue au converti,
Une telle est travestie,
Et tous sont grands dévots
À la manière des animaux.
720- Les âmes simples sont trompées
Par ces prêcheurs d’iniquité ;
Alors Antéchrist leur dit :
« Bravo, en avant mes amis ! »
721- Et certes, il va en avant,
N’importe où et n’importe quand,
Et aussi n’importe comment,
Et tous le suivent aveuglément.
722- Et moi, l’aveugle, je vous dis :
Ne suivez pas cet aveugle
Car vous deviendrez aveugles,
Et des aveugles endurcis.
723- Voulez-vous donc avec lui
Vous perdre éternellement ?
Alors, suivez donc ses avis,
Et vous aurez le châtiment.
724- Ce châtiment sera mérité
Puisque vous vous êtes aveuglés
Pour pouvoir faire à loisir
Tout ce qui vous fait plaisir.
725- Après le châtiment spirituel
Qui est celui de Vatican II
Viendra le châtiment matériel
Tel un déluge de feu.
726- Sodome périt de la sorte
Et Gomorrhe tout pareillement ;
Or nous sommes à la porte
D’un tout pareil châtiment.
727- Mêmes causes, mêmes effets,
Mais alors universellement !
Ô homme, que n’as-tu donc pas fait
Avec tous tes sodomisants ?
728- Un châtiment universel
Et qui sera bien matériel
Arrivera à la fin,
Et cela est très certain.
729- Des nations anéanties,
Dit Notre-Dame de Fatima !
Nous voilà bien avertis !
Ave, ave Maria !
730- Que pense de ce jour fatal
Cet Homme anticlérical ?
Il s’en rit bien assurément,
Détruisant tout en ce moment.
731- Il faudra Hénoch et Élie
Pour bien nous ouvrir les yeux,
Puisque tout le monde se rit
Et de Marie et du Bon Dieu.
732- Lamente-toi, lamente-toi :
Le temps est arrivé pour toi
Où toutes tes impiétés
Au monde vont être dévoilées !
733- Il n’y a pas longtemps à attendre,
Mais qui attendra jusqu’à la fin ?
C’est nous l’Église, dit l’un :
Aussitôt on le voit se rendre !
734- Mais hélas, qui me comprendra
Dans tout ce que je dis là ?
Je prêche comme dans le désert :
Tant pis, je continue mes vers.
735- Personne ne comprend assurément
Tout ce que je dis en ce moment,
Et pourtant, il est là, l’Impie,
Qui a fait sauter tout le vernis.
736- Ton cœur ne s’émeut-il donc pas ?
À ce spectacle ne tressailles-tu pas ?
Mais ton esprit est tout ailleurs,
Ne voyant point l’Exterminateur !
737- Tu te couronnes de roses,
Disant : « Jouissons de la vie
Car demain nous serons tous occis ! »
Sur internet, tu causes et tu causes !
738- Tu causes à tort et à travers,
Écrivant tout et son contraire,
Et l’Antéchrist t’applaudit bien :
De son couplet tu es refrain.
739- Sur ses traces, marchant allègrement,
Tu parcours la terre tout en chantant :
« Ça ira, ça ira, et tout va !
Jusqu’en 2030 et plus on ira ! »
740- « La nouvelle église, on édifiera,
Et l’ancienne, on anéantira ! »
Mais tous ces jours seront abrégés
Pour les élus, dit la Vérité.
741- Les élus sont les prédestinés
Qui ne pourront être vaincus
Par l’Antéchrist et ses affidés,
Sinon dans leurs corps, mais rien de plus.
742- Cette persécution, la dernière
Qui aura lieu sur la terre,
Sera la plus violente de toutes
Et la plus cruelle sans aucun doute.
743- Préparons-nous à cette échéance
Car nous n’y échapperons pas,
À moins que la sainte Providence
Nous cache dans quelque endroit.
744- Car il faudra bien que des hommes
Survivent à cette Révolution
Qui est pour lors en préparation
Et prête à éclater en somme.
745- Nous sommes dans la destruction
De la doctrine chrétienne
Et juste avant que n’advienne
La dernière confirmation.
746- Car il faudra qu’il confirme
Toute sa doctrine impie
Pour que devant tous il affirme
Que le nouveau christ, c’est lui !
747- Et nous sommes à la veille
De cette fausse confirmation,
Quand il brillera comme le soleil
Après sa fausse résurrection.
748- Il faut qu’il en passe par là
Pour confirmer que sa doctrine
N’est pas humaine mais divine
Quoiqu’elle ait sa source en bas.
749- Lui-même l’a expliqué
Par sa pyramide à l’envers,
Faisant voir d’où il est monté,
Savoir du centre de l’enfer.
750- Préparez-vous à l’évènement
Qui arrivera sans tarder :
Voilà qu’est arrivé le temps
Où il va se déclencher.
751- Quand il sera au pied du mur,
C’est que le temps sera mûr,
Mais tant qu’il s’en tirera,
Le temps n’est pas encore là.
752- Examinez bien la question,
Car il ne faut pas se tromper,
Puisque sa fausse résurrection
N’arrivera qu’au temps marqué.
753- Tant de fausses apparitions,
Tant de fausses révélations
Ont égaré beaucoup de gens,
Et c’est normal car c’est leur temps !
754- Examine donc le carnaval
Qui a eu lieu à Garabandal !
Rejette ces excentricités
Comme celles de Medjugorje !
755- Toutes ces révélations privées
Viennent du diable Asmodée
Qui se déguise pour la circonstance
En une fontaine de jouvence.
756- Et que d’élucubrations
Dans toutes ces locutions
Qui chantent partout : « Maman Marie ! »
Pour mieux se couvrir de vernis !
757- Rendez-vous donc à San-Damiano
Comme moi j’y suis allé,
Et voyagez jusqu’à Kibéo :
C’est toujours le même Asmodée !
758- Terminez donc votre carnaval
Par la croix blanche de l’Escorial
Et dans le bassin de purification
De Dozulé, achevez votre excursion.
759- Et si cela ne vous suffit pas,
Croyez Martine et compagnie :
Sûr, l’Antéchrist vous applaudit
Et ne vous contredira pas.
760- Comment croirez-vous les deux Témoins
Si vous suivez tous ces gens-là :
Eux démontreront leurs larcins,
Mais hélas vous ne les croirez pas.
761- « Ah ! je vous ai tous bien eus
Par mes fausses apparitions,
Non point en diable cornu
Mais en fausse immaculée-conception ! »
762- « À l’un j’apparais en jésus
Et à une autre en quelque saint,
Et moi qui suis le malin,
Je ris car vous m’avez cru ! »
763- « Et je débite mille sornettes
Et mille incongruités,
Et vous dites : Quelle beauté !
Alors que je vous tourne la tête ! »
764- « Mes apparitions se contredisent
Et je raconte mille bêtises !
Mais vous dites : C’est saint Michel
Qui veut nous ouvrir le Ciel ! »
765- « Mon Antéchrist est très content,
Quoique le contraire il prétend,
Mais c’est pour mieux vous attraper :
Il rit à gorge déployée ! »
766- « Je vous annonce un avertissement
Et puis aussi un châtiment,
Un grand miracle par-dessus le marché,
Mais vous pouvez attendre : donc attendez… »
767- « Ce que j’annonce ne viendra pas
Car j’annonce n’importe quoi ;
Mon Exterminateur, lui, est venu,
Mais vous ne l’avez pas reconnu ! »
768- « Il est au milieu de vous,
Le Loup déguisé en agneau :
C’est un homme à moitié fou
Qui se couvre d’un oripeau. »
769- « Des fous gouvernés par un Fou,
Voilà ce que vous méritez !
Maintenant, je vous ai dit tout :
Mes salutations très distinguées ! »
770- Vous avez entendu le diable
Qui est caché dans son cartable ?
Et maintenant, dites-le-moi :
Suivrez-vous encore François ?
771- Je vous ai dit bien des choses
Que bien peu de gens croiront,
Car ils préfèrent les roses,
La techno et les flonflons.
772- Et le diable les amuse
Pendant qu’Antéchrist travaille :
Eux taquinent la muse
Et c’est ainsi qu’ils défaillent.
773- Ils ne se rendent pas compte
Du temps terrible où nous sommes :
Très grand sera leur mécompte,
Car au milieu d’eux est l’Homme !
774- L’Homme de péché est là
Et ils ne le savent pas :
Ils ne veulent pas le savoir
Afin de manger, rire et boire !
775- Mais sur eux fondra d’un seul coup
Celui qui a des dents de loup,
Et ils seront sous la terreur
Du grand Exterminateur.
776- Leurs larmes seront inutiles
Comme tous leurs propos futiles
Qu’ils déversent sur tous les réseaux
Pour s’accoupler comme des animaux.
777- Car, que cherchent-ils sur le numérique ?
Non point des enseignements catholiques !
De la rencontre, c’est la culture
Pour se saoûler de mille aventures.
778- Mais le numérique les prendra
Et d’un seul coup les enserrera
Comme sous un cercle de fer,
Tous prisonniers de l’enfer.
779- Et l’Antéchrist leur dira :
« Finis les amusements !
Maintenant vous êtes à moi
Et c’est votre châtiment. »
780- Et ils marcheront comme des bêtes
Que l’on conduit à l’abattoir :
Ainsi finira la fête
Au fond d’un four crématoire.
781- À la suite de l’Anticlérical,
Ils marchent déjà en rangs serrés
Car ils ne peuvent plus se lever,
Plongés qu’ils sont dans le canal.
782- Un tel invoque une conversion
Et telle autre une apparition !
Mais sur quoi vont-ils se reposer ?
Sur un bois pourri et fermenté.
783- Ce ferment monte de l’enfer
Sur les ailes de Lucifer,
Car hors de l’Église on ne trouve pas
De toutes ces choses-là.
784- Une sincère conversion,
Une véritable apparition,
Hors de l’Église point ne se font,
Ou alors elles viennent du démon.
785- L’Antéchrist se sert de ces faussetés
Pour beaucoup, beaucoup d’âmes damner,
Et ils se croient déjà au ciel
Parce qu’ils sont traditionnels !
786- Il se sert de la tradition :
C’est son dernier wagon
Qu’il a déjà rallié
À toute son armée.
787- Et il va de l’avant
Avec sa multitude,
Et il s’en va conquérant
À travers les solitudes.
788- Toutes les fausses conversions
Et les fausses apparitions
Lui font cortège en ce temps
Jusqu’à l’ultime moment.
789- À ce moment ultime,
Toutes paraîtront vraies
Quoique venant de l’abîme :
Oh ! quel terrible forfait !
790- Les faux miracles en abondance
De ces forfaits découleront
En grandioses apparitions
Quoique pleines d’extravagances.
791- Ce Mystère d’iniquité
Que tout le monde feint d’ignorer
Est pourtant là bien présent
Dans cet horrible Léviathan.
792- Mais où gît donc ce Léviathan ?
Au sein-même du Vatican !
C’est la nouvelle Tarasque
Qui nous surprend tous par ses frasques.
793- Ce Béhémoth, par ses blasphèmes,
Surprend les élus eux-mêmes,
Et ses farces excentriques
N’émeuvent point les catholiques ?
794- C’est que les catholiques ne sont plus :
Ils ont presque tous disparu !
C’est pourquoi il peut à loisir
Envenimer tout à plaisir.
795- Et certes, il ne se gêne pas
Car d’opposition il n’aura pas,
Ou elle est si tant muselée
Qu’elle n’ose même plus s’exprimer.
796- Mais il a un doute lancinant
Dans lequel-même il se complaît :
Est-ce bien lui le grand Chaman
Il attend, il ne le sait !
797- Tant qu’il n’aura pas effectué
Son suprême saut de qualité,
Il doutera toujours de lui-même
Et amplifiera tous ses blasphèmes.
798- Et si dans cet état il meurt,
Tout comme ses cinq prédécesseurs,
Il finira son horrible vie
Avec Judas, dans le même lit !
799- Alors un septième apparaîtra,
Bien plus terrible que celui-là !
Pour le moment, attendons voir
Et laissons-le dans son désespoir.
800- Car son saint patron est Judas :
Lui-même l’a déclaré !
Oui, le Mystère d’iniquité
Est bien parmi nous : il est là !
801- Mais qui le découvrira ?
Mais qui donc en parlera ?
Oh ! personne assurément,
Car on croit qu’il est absent.
802- Il se sert de cette ignorance
Pour mal agir impunément
Et toutes ses extravagances
Ne recueillent qu’applaudissements.
803- Il envoie tous ses émissaires
Pour séduire la populace,
Et ils ne laissent aucune trace
Chez les tradis et les conciliaires.
804- Car leurs visages sont voilés
Et leurs pseudos bien agencés :
Ils inventent mille historiettes
Pour bien parfaire leurs conquêtes.
805- Leurs tirs sont bien ajustés
Et ils ne ratent pas leur cible
Car ils se sentent comme invincibles
Derrière le Monstre d’iniquité.
806- Impossible de les éviter
Car ils sont partout à traîner,
Et un tel qui se dit votre ami
Est par-dessous votre ennemi.
807- Alors pour les contrer, que faire ?
Récitez donc votre Rosaire
Et Dieu vous donnera la grâce
De passer outre à leurs grimaces.
808- Et vous les débusquerez :
Mais alors, vite fuyez
De peur qu’ils ne vous accablent
Et vous enfouissent dans le sable.
809- Qui fait donc marcher ces gens-là ?
La maçonnerie aux mille bras :
Leur univers privilégié
Est la toile d’araignée.
810- Je vous ai décrit en peu de mots
Les émissaires de Satan,
Les adversaires du Très-Haut
Et les amis du Grand-Chaman !
811- Voilà bien les troupes de Gog
Et toute l’armée de Magog :
Elles sont bien aguerries
Pour le combat de la nuit.
812- Crois-tu bien résister
Aux soldats d’Anticlé ?
Ne te vante pas si fort
De peur d’être un homme mort.
813- Ses maçons sont bien aguerris
Et ne s’en laissent point conter :
Ils ont mille et mille replis,
Reculant pour mieux avancer.
814- Ses ruses extraordinaires
Font s’ébranler l’univers :
Il prend pour bois vermoulu
Les aciers les plus cossus.
815- Il joue avec les planètes
Et s’assied sur les comètes :
Tu verras toutes ces choses-là
Si alors tu es encore là.
816- Ne sera-t-il pas Maître du monde
Comme annoncé dans Vatican II ?
Fais attention, l’orage gronde,
Et toi tu joues avec le feu ?
817- Lis les seize documents
Et leurs commentaires si variés :
Alors tu comprendras comment
Je ne me suis pas trompé.
818- Mais tu préfères vagabonder
Sur la toile pour t’amuser,
Et quand le voleur te pillera,
Je te l’assure, tu pleureras.
819- Alors ton œil ne verra plus
Ce qu’il aurait pu voir
Puisque tu t’es dissolue
En t’admirant dans le miroir.
820- Pour toi, il sera trop tard :
Tu n’auras pas su discerner
Où se situait la Vérité
Puisque tu marches dans le brouillard.
821- Tu trouves mes paroles graves ?
Elles sont à la mesure du temps
Qui de jour en jour s’aggrave !
Et toi tu prends cela en riant ?
822- Ils riaient bien, ceux du Bataclan !
Mais où sont-ils en ce moment ?
Voilà bien un exemple frappant
Qui surviendra, mais mondialement.
823- Car l’Antéchrist est bien pire
Que tous ces petits terroristes
Et que tous les plus grands communistes
Dans leurs plus excessifs délires.
824- Quand il sera à son apogée
Avec ses faux miracles à la clé,
Ne seras-tu pas la première
À te souiller de sa lumière ?
825- Et tu diras : « C’est bien lui
Le rédempteur de ma vie ! »
Et tu prendras pour ton sauveur
Le Grand-Exterminateur !
826- Les deux Témoins auront beau parler,
Tu ne les écouteras pas,
Préférant la nuit à la clarté :
Là s’arrêteront tes pas.
827- Car en suivant le fauteur
De tant de troubles et d’horreurs,
Tu finiras ta vie avec lui,
Dans l’abîme au fond du puits.
828- C’est dans d’éternels tourments
Que finira ce scélérat
Quand Dieu le précipitera
Sans plus attendre plus longtemps.
829- Et toute son armée le suivra
En un clin d’œil, en un moment :
Sa place, plus on ne trouvera
Car aura passé son temps.
830- Seule l’Église survivra
À ce terrible carnage :
Ce sera là le dernier âge !
Penses-y bien, prépare-toi.
831- Terrible temps d’aujourd’hui
Pour des hommes avachis
Qui ne pensent qu’à la terre,
Ne méritant plus que l’enfer !
832- Certes, tu ne comprends pas
Tout ce que j’écris là !
Mais rien de plus normal
Dans notre temps anormal !
833- Si je te disais : Viens !
Tu arriverais demain !
Mais je te dis : Si tu savais !
Et alors là, tu te tais !
834- Je sais bien ce que vous voulez :
C’est de tous vous rencontrer !
Et certes, vous vous rencontrez
Avant que de vous dérencontrer.
835- Si tu veux me rencontrer,
Récite ton Chapelet,
Et un jour, tu verras,
Tu me rencontreras.
836- Pourquoi ne m’écoutes-tu pas ?
C’est que l’Apostasie est là !
Garde donc bien ce que tu as :
La charité, l’espérance et la foi !
837- La culture de la rencontre
Va de Dieu à l’encontre.
Or, les hommes de ce temps
Cultivent ce boniment.
838- Cette culture est prônée
Par l’Homme de péché
Afin de tout mélanger
Et que tous soient damnés.
839- Vous vous rencontrez par internet !
Vous vous accouplez comme des bêtes !
Voilà ce qu’Antéchrist désire !
Et vous le suivez à plaisir !
840- Moi qui l’ai vécu, je vous dis :
Vous vous damnez, les amis !
Mais surtout, ne me croyez pas
Disant : Le fou que voilà !
841- Mais il y a beaucoup de gloire
À être pris pour un fou
Par des véritables fous
Qui croient déjà chanter victoire !
842- Quelle est donc votre victoire ?
Oh ! elle est bien dérisoire !
Vous pensez régner mille ans
Comme l’Adolphe en son temps !
843- Vous avez révolutionné
Toute la sainte Chrétienté
Afin de la déraciner
Pour par vous-mêmes la remplacer.
844- Un chef cependant vous manquait :
Ce Chef, maintenant vous l’avez !
Et vous croyez que c’en est fait !
C’est là que vous vous trompez.
845- Votre défaite est assurée :
Sûr que vous serez damnés
Pour toute l’éternité
Avec votre chef Anticlé !
846- Franc-maçonnerie détestable,
Toi qui adores le diable,
Il est là, en chair et en os :
Avec lui tu iras dans la fosse !
847- Tes loges seront carbonisées !
Ta conciliaire sera broyée !
De vous deux, aucune mémoire,
Si ce n’est une exécratoire !
848- Vatican II, tu périras :
Pour jamais tu seras maudit !
D’ailleurs, les tiens, où sont-ils ?
Dans l’Empyrée reposent-ils ?
849- Non non, ils sont en enfer,
Le prix de leur apostasie :
Qu’ils soient tradis ou concilaires,
Ils seront tous dans le mépris !
850- Ils ont tous méprisé leur Mère,
La Sainte Église Catholique,
Pour suivre le diable leur père
Caché sous les traits antéchristiques.
851- J’ai écrit dans ce poème
Ce que fait l’Homme de blasphèmes :
Tous les jours, cet Anticlérical
Multiplie tous ses scandales.
852- Dieu n’est pas juste, a-t-il dit !
Et tout le monde le suit ?
Que faudra-t-il donc qu’il fasse
Afin qu’il perde sa place ?
853- Mais non ! Vous voulez qu’il reste !
Eh bien oui, il restera !
Vous n’en serez pas de reste
Quand il vous écorchera !
854- Vous crierez alors : Va-t’en !
Mais de tous vos gémissements
Il rira, gorge déployée :
Vous ne pourrez plus échapper !
855- Délectez-vous sur les réseaux
Et dans vos lits bien chauds,
Car pour lors, c’est votre temps,
Sous le grand règne de Satan.
856- Car le diable est parmi vous,
Et vous ne le savez pas !
Si je vous traite de fous,
Vous direz : Quel est donc celui-là ?
857- Je ne suis que l’un de vous,
Et ni pire ni meilleur ;
Mais je sais où est le Loup,
Le Grand-Exterminateur !
858- Je pourrais parler et parler,
Cela ne changera rien,
Car il faudra les deux Témoins
Pour que vous puissiez changer.
859- Moi, je n’ai pas de mission
Pour dire ce que je dis,
Et vous avez bien raison
De rire de mes écrits.
860- Ma carrière se termine :
C’est pourquoi je continue
À écrire tant et plus
Sur l’Antéchrist que j’abomine.
861- Il a fait un coup de maître
Avec Vatican II ;
Il a fait un coup de traître
Avec les traditieux.
862- La nouvelle chanson
Fut inventée par lui
Quoiqu’on ignorât son nom
En ce temps de folie.
863- Pourtant, dans ses discours,
Il remonte à ce temps,
Car c’est le même cours
Qui allait, s’enroulant.
864- Car l’Antéchrist est double,
Ce qu’indique le mot diable :
Il voyage en eau trouble,
Et ceci est mémorable.
865- Vatican II est son œuvre
Et la chanson son chef-d’œuvre
Qu’il a appelée nouvelle,
N’ayant plus rien de spirituelle.
866- Il suscita Lefebvre
Monseigneur, un peu après :
Il agit comme un orfèvre,
Sachant ce qu’il faisait.
867- La Tradition fut perdue,
Croyant sauver l’Église :
La Bête a tout prévu,
La courtisane est assise.
868- Et pour ne rien laisser
En-dehors de son champ,
Thuc, il a suscité
Pour les sédévacants.
869- La récolte est fructueuse :
Il peut aller de l’avant !
Tous sont dans l’eau bourbeuse,
Dans la boue pataugeant.
870- Il ne reste que la structure
À abattre maintenant !
Il s’y emploie activement :
C’est sa dernière mouture !
871- C’est comme un bateau ivre
Qui va de-ci de-là
Dans la douceur de vivre
Et sans aucun tracas.
872- On croirait qu’il divague,
Allant de vague en vague,
Sans plan déterminé,
Voguant du vent au gré.
873- C’est bien tout le contraire
Car tout est programmé,
Même les vents contraires,
Et même les marées.
874- Tout est fait au compas
Et aussi à l’équerre :
Il est sans cesse en guerre,
Sans cesse il marche au pas.
875- Si d’un pied il recule,
De deux pieds il avance :
Ce mouvement de bascule
Toujours le met en transe.
876- Saint Pie X a décrit
Ce plan bien agencé
Qui se déroule aujourd’hui
En toute l’humanité.
877- Rampolla a essayé
De devancer l’appel !
Mais où il a échoué
L’autre eut succès réel.
878- Cet autre est Roncalli,
Autrement dit Jean XXIII
Qui sut, au jour prédit,
Se faire élire roi.
879- Alors tout a suivi
Comme un train bien huilé :
Aucun homme ne comprit
Ce qui s’était passé.
880- Si l’on avait compris
Tout ce qui arrivait,
Rien ne se serait fait
À cause du Saint-Esprit.
881- Mais l’on a rien compris
De ce qui s’est passé !
Alors n’a point soufflé
Le vent du Saint-Esprit.
882- Car lorsque fut élu
Celui qui devait l’être,
Par un effet de traître
Fut obscurcie sa vue.
883- Il a remis aux voix
Par pusillanimité :
Alors tomba le choix
Sur un aventurier.
884- Pourtant il était averti
Par le grand Pape Pie
De ne point se dédire
En préférant le martyre.
885- Il fut circonvenu
Et il n’a pas tenu,
Et l’autre a exigé
Un silence sermenté.
886- Ce serment était faux :
Ils auraient dû le trahir !
Ils ont préféré mentir
Pour se tenir au chaud.
887- Ils ont tenu secret
Ce qui ne devait l’être,
Prétextant le vrai secret
Qui en ce cas doit l’être.
888- Après la première fumée,
Tout le monde avait compris :
Un Pape nous était donné
Par l’organe du Saint-Esprit.
889- Mais l’orage a grondé
Et ils se sont repris :
Alors n’a plus soufflé
Le vent du Saint-Esprit.
890- A soufflé à sa place
La tempête du diable,
Et l’autre a pris sa place
Pour lui être semblable.
891- Pendant toute une nuit,
Captifs il les reteint :
Commença la folie
De l’envoyé du malin.
892- Ô abomination
De la désolation
Dans le Lieu-Saint installée
Sous le souffle d’Asmodée !
893- Une fausse fumée
Annonça la nouvelle :
Fut ébranlé le ciel
Pour soixante et dix d’années.
894- Nous voilà presque au terme
De ces soixante-dix ans :
Il nous faut rester fermes
Contre le Fils de Satan.
895- Hénoch et Élie seront là
Pour bien nous y aider !
Mais nous n’en serons là
Qu’après le saut de qualité.
896- Serons-nous des sept mille
Qui ne se plièrent pas
Devant l’idole débile,
Ou n’en serons-nous pas ?
897- Mais le Seigneur nous avertit
Que s’il n’était abrégé
Ce temps de calamité,
Nous serions tous occis.
898- C’est Hénoch et Élie
Qui viendront l’abréger
En leurs trois ans et demi
Pour que nous soyons sauvés.
899- Sans eux, nous serions perdus :
Sans l’Église, point de salut !
Car le Pape, ils replaceront
Sur son Siège et en son blason.
900- Soyons donc pleins d’espérance
Car la victoire est assurée
Pour qui ancrera sa confiance
En la Sainte Vierge Immaculée.
901- Il y a cinquante et neuf ans
Que parut l’usurpateur Jean
Qui tous les Nestorius rappela
Comme saint Hypace prophétisa.
902- La première Abomination
Suscita la Désolation
En convoquant l’Armageddon
Qui mit comble à la confusion.
903- Ce fut Égypte et Sodome
Sur le Mont des Voleurs
Où fut exalté l’Homme
De péché, l’Exterminateur !
904- Ténèbres et Aveuglement,
Telle fut la grande Muette
Qui débita ses boniments
Avec ses deux fausses têtes.
905- Si tu ne comprends pas
Tout ce que je veux dire,
Comment est-ce que tu comprendras
L’Antéchrist, l’Homme de délire ?
906- Si tu ne sais le commencement,
Comment donc comprendras-tu la fin ?
Tu iras toujours en titubant
Et tu périras, c’est certain.
907- Si tu ne comprends pas Jean,
Comment feras-tu pour François
Puisqu’il est l’accomplissement
De ce qu’on vit en ce temps-là.
908- Si ton œil n’a rien vu,
Il ne verra point aujourd’hui :
Tu as perdu la vue
Et tes yeux sont éblouis.
909- L’excès des faux miracles
Que fera l’Antéchrist
Te fera prendre ces miracles
Pour les véritables du Christ.
910- Parce que tu n’as pas su
Évaluer le commencement,
Tu es tombé dans l’aveuglement
Et dans l’Antéchrist, foi tu as eue.
911- Car les temps sont arrivés
Où tu vas bien évaluer
Dans quel profond abîme
Sont tombées toutes les cimes.
912- Il a coupé tous les cèdres
Pour en faire un polyèdre,
Et la terre est désertique
De toute âme catholique.
913- Nouvelle église il a fondée
Il y a cinquante et plus d’années :
« De la Vieille elle est sortie ! »
A-t-il dit avec mépris !
914- Et qui a dit cette énormité ?
Un soi-disant canonisé,
Le quatrième des six,
L’ensemble étant six-six-six !
915- Comment l’ont-ils dénommée ?
L’église conciliaire
Qui bientôt a accouché
De la tradition délétère.
916- Car la tradition est la fille
De la grande Babylone :
C’est un roulement à billes
Qui dans le schisme emprisonne.
917- Mais schisme par rapport à qui ?
À l’église d’aujourd’hui ?
Non pas ! Mais Celle véritable,
Mais non point celle du diable.
918- Le lefebvrisme est une erreur
Digne de l’Exterminateur,
Et lui aussi accoucha
De la dernière secte celle-là !
919- Ce fut le sédévacantisme,
Non meilleur que le lefebvrisme,
Tous deux nés du conciliarisme
Mais non point du christianisme.
920- Voilà bien les trois grenouilles
Sorties de la gueule du Dragon !
Voilà les trois fers pleins de rouille
Dont j’ai dévoilé les noms.
921- Voici que le dernier travaille,
Agitant son épouvantail,
Mettant partout la confusion
Et toute dissolution.
922- Et pour accréditer
Son saut de qualité,
Il met partout la pagaille,
N’y allant pas dans le détail.
923- Lui-même il a avoué
Vouloir être assassiné,
Un assassinat programmé,
Comme lui-même l’a déclaré.
924- Il n’a qu’un doute à ce sujet :
L’Antéchrist, est-ce bien lui ?
Si non, de lui c’en est fait,
Mais il gagne si c’est un oui !
925- C’est bien l’épreuve d’Hiram
Et non d’un fils d’Abraham,
Encore moins de Jésus-Christ
Mais bien de la franc-maçonnerie.
926- Pour ce faire, il a inventé
La théorie du complot
En désignant ses bourreaux :
Les fils de la chrétienté.
927- Que va-t-il donc se passer ?
Nous le saurons rapidement
Car cet Homme de péché
S’en va toujours de l’avant.
928- Nous sommes au moment crucial
Où se révèle l’Homme infernal,
Celui-là-même qu’a décrit
Son prédécesseur Paul VI.
929- Aucun doute n’est plus permis :
Il sera bien assassiné
Puisque lui-même l’a annoncé,
À moins qu’il ne nous ait menti.
930- N’oublions pas que le mensonge
Est son élément naturel :
Tout ceci peut n’être qu’un songe
S’il joue au prophète virtuel.
931- Nous saurons bientôt la vérité,
Mais nous la savons déjà !
Notre esprit est si aveuglé
Qu’il n’a rien vu et ne voit pas.
932- Les signes sont pourtant bien parlants,
Mais nous sommes si négligents
Que nous passons tous à côté d’eux
Sans vouloir même ouvrir les yeux.
933- Il est si commode de ne rien voir
Pour ne point vouloir savoir
Afin de n’être pas dérangés
Dans toutes nos commodités.
934- Et nous ne voyons même pas
Que l’Homme de péché est là
Et que la Grande Apostasie
Règne en maîtresse aujourd’hui.
935- Si je dis qu’il détruit l’Église,
On me dit que c’est une bêtise,
Que l’Antéchrist est invincible
Et son église indestructible.
936- Je réponds que son église
N’est pas la véritable Église
Mais qu’il s’est infiltré dans l’Église
Pour fabriquer sa nouvelle église.
937- C’est de l’intérieur de la Véritable
Qu’il a fait son église du diable
En prenant les structures de la Première
Afin d’en construire la dernière.
938- Et il a fait du Vatican
Le trône-même de Satan
Qui sous les faux traits de saint Pierre
Prétend diffuser la lumière.
939- Cette lumière est fallacieuse,
Venant des loges ténébreuses
Où le diable apparaît en personne
Sous les traits d’une fausse madone.
940- Qui comprendra ce que je dis là ?
« Enfermez-le donc celui-là ! »
Diront tous les nouveaux apôtres,
Ceux qu’on nomme les internautres !
941- Mais voilà, je continue
Puisque Dieu me prête vie,
Et lorsque j’aurai fini,
C’est que le temps est venu.
942- « Il n’y a plus le temps ! »
A dit cet insolent
À ses mouvements populaires,
Organes de Lucifer.
943- Pourquoi a-t-il dit cela ?
Ne le savez-vous donc pas ?
C’est que son temps est arrivé
Pour son saut de qualité.
944- C’est par ce saut prodigieux
Qu’il se révèlera
Comme le plus scélérat !
Mais t’ouvrira-t-il les yeux ?
945- Si l’Antéchrist il n’est pas,
Ce saut, point ne fera,
Mais ce sera son successeur
Qui sera l’Exterminateur.
946- Quoiqu’il en soit des conjectures,
Le moment est arrivé
Où le temps quoiqu’abrégé,
Comme l’acier sera dur.
947- Préparons-nous et bien vite
Et sans attendre davantage,
Car c’est le temps où Lilith
Va sonner le Nouvel-âge.
948- Cette déesse des bas-fonds
Est remontée à la surface
Sur les ailes du démon :
Medjugorje est sa face.
949- Il a envoyé là-bas
L’un de ses yeux, de ses bras,
Comme il envoie partout
Ses innombrables loups.
950- Plaçant partout ses affidés,
Il enserre toute la terre
Comme une toile d’araignée
Toute tissée de fils de fer.
951- Non point fils de fer barbelés,
Non plus d’ailleurs que fils électriques,
Mais bien plutôt des fils numériques
Inextricables et enchevêtrés !
952- Ces fils sont bien plus efficaces
Que la plus cloisonnée des prisons,
Et c’est dans cet enfer que sa face
Se montre celle-même du Dragon.
953- Mais personne ne l’aperçoit,
Car l’on dit : « Mais non, c’est François ! »
Qu’il soit François ou un autre,
C’est le même faux-apôtre.
954- Ce faux-apôtre évangélise
En changeant tout l’Évangile :
On le croit ! C’est une méprise :
Vous obéissez à un débile.
955- Car vous méritez votre patron,
Vous qui fûtes désobéissants
À l’Église il y a soixante ans :
« Nous ne la servirons pas, non ! »
956- Mais que servez-vous maintenant ?
Un homme de rien, un néant,
Que vous prendrez bientôt pour le Christ,
Lui qui n’est que l’Antéchrist.
957- Vous lui dites déjà : « Nous t’aimons ! »
Vous lui direz alors : « Nous t’adorons ! »
Lorsque bientôt vous le verrez
Faire des prodiges inusités.
958- Car nous sommes à la veille
De cette immense merveille
Qu’un homme se prendra pour Dieu,
Davantage même : plus que Dieu !
959- Et vous direz : « C’est bien lui
Que l’Écriture nous a promis :
Il a fait de la terre le ciel !
C’est le rédempteur universel ! »
960- « Il valorise notre terre :
Laudato-si en est témoin !
Avec Amoris-laetitia,
Nous sommes libres, nous sommes rois ! »
961- « Son Evangelii-gaudium
Est son programme hominum !
C’est lui notre vrai pasteur
Et non pas l’Exterminateur. »
962- « Nous attendons désormais
Qu’il prenne les rênes du monde
Quand s’ouvrira l’âge parfait
Où le ciel sera dans le monde. »
963- « Le numérique est notre univers :
C’est notre ciel, c’est notre terre,
Et nous nous ferons marquer
Car nous sommes ses obligés. »
964- « Il saura bien changer les trois 6
En un grand signe positif
En disant que les faux trois 6
Sont l’argent : voilà le négatif. »
965- Le numérique est le signe parlant,
Mais personne ne le comprend :
On s’y rue, on s’y vautre,
Se croyant des nouveaux apôtres.
966- Par cette école de la rencontre,
Vous allez bientôt vous rendre compte
De la méprise redoutable
Où vous enferme le diable.
967- Vous vous croyez en liberté ?
Vous y êtes emprisonnés.
Il vous tient, il vous ficelle
Et vous vous croyez au ciel ?
968- Vous y voyez tout l’univers
Et tous les recoins de la terre,
Et vous dites : « Voilà notre partage !
Voilà le temps du Nouvel-Âge ! »
969- Mais votre temps sera bien court :
Trois ans et demi au plus !
Ensuite viendra votre tour
De n’être rien, de n’être plus.
970- Et vous direz : « Hélas, hélas !
Nous nous sommes bien trompés !
De roses nous nous sommes couronnés !
Voilà qu’en enfer est notre place. »
971- « Oui, en enfer est ma place,
Mais nullement ne m’en tracasse,
Car en attendant ce jour maudit,
Toute l’Église je démolis. »
972- « Personne ne comprend rien
De ce que je fais ici,
Et c’est un châtiment divin
Dont je suis moi-même aussi. »
973- « Je suis le châtiment de la terre
Et de son grand aveuglement :
Ce châtiment est nécessaire
Pour qu’ils deviennent pénitents. »
974- « Je suis le nouvel Attila,
Brûlant tout sur mon passage,
Mettant partout le pillage
Pour que l’herbe ne repousse pas. »
975- « Dieu a permis que j’arrive
Pour châtier l’humanité :
Je la mène à la dérive
Car je veux l’exterminer ! »
976- Tu ne l’extermineras pas
Malgré tes velléités,
Et bientôt tu tomberas
Pour ne plus te relever.
977- Tu es le fléau de Dieu,
Mais bientôt Dieu se vengera
Car sa colère passera,
Et toi tu iras au feu.
978- Le feu éternel t’est réservé
Et tu ne le sais que trop,
Toi qui désires t’élever
Jusqu’au-dessus du Très-Haut.
979- Tu crois détruire l’Église,
Mais tu seras détruit :
Solides sont ses assises,
Mais toi tu es pourri.
980- Tu sais bien ce qui t’attend !
Malgré cela, tu veux monter
Jusqu’au-dessus du firmament !
Mais l’enfer t’est réservé.
981- La post-modernité
Et la post-vérité,
Voilà les deux piliers
De cet Homme damné.
982- Il vient d’appeler l’Église,
Son épouse à lui-même !
Il révèle par là-même
Qu’il est christ de son église.
983- Mais non pas Vicaire du Christ,
Mais bel et bien l’Antéchrist,
Car nul Pape ne s’est appelé
De l’Église l’épousé.
984- L’Église est l’Épouse du Christ,
Mais non pas l’épouse du Pape :
Celui-ci est Vicaire du Christ.
L’Antéchrist est donc un faux-pape.
985- Car il se dit de l’Église époux,
Se prenant lui-même pour le Christ :
C’est non une brebis mais un loup,
Et pour tout bien dire, l’Antéchrist !
986- Notre œil n’a donc point vu
Ce qui doit arriver,
Ni notre oreille entendu
Ce qui va se passer.
987- Mais nos yeux ont bien vu
Ce qui est arrivé,
Et nos oreilles entendu
Tout ce qui s’est passé.
988- Qui a compris le début
Comprend déjà la fin,
Car le scorpion est venu
Pour verser son venin.
989- De sa tête il a piqué,
De sa queue il piquera :
Ceux qui en sont infectés
Ne comprennent pas cela.
990- Car sur qui s’appuie la queue ?
Bien sûr, sur Vatican II
Qui, du Léviathan, est la tête :
Sa queue est la dernière tête.
991- « Église, Église, je te détruis,
Rugit cet énergumène !
À ta place, je mets la mienne :
De toi, c’en est bien fini ! »
992- « J’ai dit : Organisez la confusion !
Et je l’ai dit publiquement
Devant beaucoup de jeunes gens
Au Paraguay ! Est-ce vrai ou non ? »
993- « Je suis la grande Babylone,
La Jérusalem terrestre !
Rien ne me déboulonne
Car je suis un extra-terrestre. »
994- « N’ai-je pas parlé des martiens
Que je baptiserais comme miens ?
Je suis bien plus que l’infini :
Je suis plus que Dieu, et j’ai tout dit ! »
995- « Croyez-vous qu’Hénoch et Élie
M’effraient et me font peur ?
Je suis le grand Exterminateur :
Par ma main ils seront occis ! »
996- « Mon règne sera plus qu’éternel,
Au-delà de l’éternité
Comme je l’ai proclamé :
La terre deviendra le ciel ! »
997- « Ne voyez-vous pas les changements
Que j’opère dorénavant
Pour atteindre ce but ultime
Et pour monter de cime en cimes ? »
998- « Ne voyez-vous pas que sur Vatican II
J’assieds toute ma doctrine ?
Mais j’ai aveuglé vos yeux,
Moi, le polisson des latrines. »
999- « Celui qui a dit cela,
L’a dit de mon ami Luther !
Mais je suis bien plus que Luther.
Fin de mon discours : j’arrête là. »
1000- Ne suffisent pas quatre mille vers
Pour décrire cet Homme damné
Qui finira dans les enfers :
Il me faut donc continuer.
(composition : 26/03/2016 au 10/03/2017)
1001- Que pourrai-je donc dire ?
Je n’en sais strictement rien !
Pour édifier le prochain
Et moi, je vais écrire.
1002- Les profondeurs de Satan
Ont inondé le monde,
Et c’est au Vatican
Qu’est cette Bête immonde !
1003- Le signe, le voilà :
C’est qu’on ne le croit pas !
Mais quand Luther le disait,
Pourquoi donc on le croyait ?
1004- C’est que Luther disait faux,
Mais que maintenant c’est vrai !
Mais on croit ce qui est faux,
Rejetant ce qui est vrai.
1005- Luther est au Vatican,
Et Bergoglio chez Luther :
Ô profondeurs de Satan !
En voici les mystères.
1006- Mais je tremble à vous les dire
Et je n’ose les écrire !
Ils ont été dévoilés
Par les Pontifes révérés.
1007- Homme impie d’aujourd’hui
Tu ne connais plus ceci,
Puisque tu n’es habitué
Qu’à te satisfactionner.
1008- S’il reste des âmes simples,
Qu’elles écoutent ma complainte !
Pour les autres, je n’ai rien à dire :
Pour elles, je n’ai rien à écrire.
1009- Je vais donc dévoiler
Le Mystère d’iniquité :
Les orgueilleuses se moqueront,
Mais tous les simples comprendront.
1010- Mais, aucune révélation,
Ni aucune locution,
Rien qui soit extraordinaire,
Mais tout fondé sur les saints Pères.
1011- Je ne serai cru de personne,
Et cela, je le sais bien !
Pourquoi ? Parce que l’esprit malin
À tous et toutes se donne.
1012- Il exaspère vos passions,
Et vous vous y abandonnez,
N’ayant plus de contre-poison :
En sûreté vous vous croyez.
1013- Oui, paix et sécurité,
A dit l’Apôtre bien-aimé !
Mais la ruine suivra de près
Vos innombrables forfaits.
1014- Louvain, où es-tu tombée
Dans ton choix de sécurité
Où tu approuves l’avortement
Sans l’approuver ouvertement.
1015- Belgique, tes évêques
Ont fait comme ceux de France
Qui en leur temps, ces évêques
Brillèrent par leur silence.
1016- Toi, innommable Bergoglio,
Qui patronne cette confusion,
N’y a-t-il pas sur ton dos
Tant et tant de condamnations ?
1017- Mais tous les anticléricaux
Sont du parti de Bergoglio,
Et ils lui donnent leur aval
Puisqu’il s’est dit anticlérical.
1018- Ils couvriront donc son forfait
Parce qu’il sert leurs intérêts !
Ils croient le tenir pour toujours
Comme leur marionnette d’un jour.
1019- Ainsi ont-ils toujours fait
De leurs innombrables sujets !
Mais si est l’Antéchrist celui-là,
Sûr, ils n’en sortiront pas.
1020- Car ils seront subjugués
Par ce Monstre d’iniquité,
Et eux qui croyaient l’avoir,
Par lui se feront bien avoir.
1021- Une entreprise de mort
A envahi la terre :
La guillotine marche fort,
Sophistique et délétère.
1022- Car Auschwitz est bien dépassé :
Ce n’était que le commencement,
Si l’on veut bien le comparer
Au plus d’un milliard d’avortements.
1023- Pour Hitler, six millions !
Staline : cinquante millions !
Pour aujourd’hui, cinquante millions
Par an : c’est là qu’ils en sont !
1024- Qu’est la première Guerre
Et la seconde Guerre
Comparées à la dernière
Que nous vivons sur la terre ?
1025- Elle n’est pas en morceaux
Cette troisième Guerre,
Mais elle est bien entière
Et contre le Très-Haut.
1026- Ils ne se contentent pas
De massacrer les corps :
Il leur faut bien plus encore,
Des âmes pour le trépas.
1027- Le massacre est de taille,
Et ce n’est pas un détail,
Cinquante millions d’avortements,
Et cela, rien que pour un an.
1028- Comptez donc maintenant,
En disant, en vingt ans :
Vous atteignez le milliard,
Bientôt, plusieurs milliards !
1029- Hitler, tu es dépassé,
Et Staline est surpassé :
Vous êtes deux enfants de chœurs
À côté de nos exterminateurs !
1030- Il nous faut en venir aux âmes
Que tous les jours l’Antéchrist damne
Avec son horrible conciliaire,
Œuvre digne de Lucifer !
1031- Et ici, quelle hécatombe !
Que de mille et milliers de tombes,
Mais invisibles celles-là
Puisqu’ils n’en reviendront pas !
1032- Il les a tous ensevelis
Dans le grand puits de l’oubli
En leur promettant le paradis
Sur terre et dans cette vie.
1033- Et ils ont cru Jean XXIII
Et ses prophètes de bonheur :
C’est ce qui a fait leur malheur
Jusqu’au règne de François.
1034- Ils se sont évaporés
Comme une noire fumée
En ne laissant derrière eux
Qu’un arc-en-ciel sulfureux.
1035- Que d’âmes ils anéantissent
Et tous les jours plus nombreuses
Qui en bas reçoivent les sévisses
Des serviteurs de la gueuse !
1036- N’est-il pas étrange assurément
Que tout arrive pareillement
À la même heure et partout !
Comment expliquer ce coup ?
1037- C’est que leur plan est huilé,
Bien préparé, planifié,
Et tout ce fait en même temps
Jusqu’à l’anéantissement.
1038- Mes vers te semblent sibyllins ?
Reconnais donc ton destin
Et veuille enfin ouvrir les yeux
Et tu comprendras tout en peu.
1039- Ne vois-tu pas que Magog
Est sorti de la main de Gog ?
Ne vois-tu pas que François
Hérite de Jean XXIII ?
1040- Pour qui n’a pas compris cela,
Il restera toujours en-deçà :
Il pensera servir le Christ
En adorant l’Antéchrist !
1041- Les adorateurs de ce Monstre
Sont innombrables sur la terre :
Ils sont comme le sable de la mer,
Comme l’Écriture le démontre.
1042- Et ils seront au complet
Lors des trois ans et demi !
C’est alors qu’Hénoch et Élie
Descendront de leur lieu de paix.
1043- Ils combattront le Léviathan
Et condamneront Vatican II !
Béhémoth ne pourra rien contre eux
Jusqu’à ce qu’arrive leur temps.
1044- Alors ils se laisseront prendre
Pour le sacrifice suprême,
Car ce sera bien d’eux-mêmes
Qu’ils se feront surprendre.
1045- Alors l’Antéchrist se jouera d’eux
Comme les juifs l’ont fait de Jésus,
Et il les tuera à la vue
Et de la terre et des cieux.
1046- Et leurs corps seront exposés
Devant toute l’humanité :
Toute la terre se réjouira
De leur si cruel trépas.
1047- Car pendant trois ans et demi
Ils auront cloué au pilori
Toute la conduite détestable
Des adorateurs du Fils du diable.
1048- C’est pour cela qu’ils leur en voudront
Et les traiteront de tous les noms,
De rigides et de pharisiens,
De légalistes et de puritains.
1049- Les voilà donc tous délivrés
De leurs deux ennemis invincibles :
Leur joie sera indescriptible
Et ils diront : « On a gagné ! »
1050- « Ils ont fait notre malheur :
Les voilà enfin occis !
Tressaillons donc de bonheur
Et jouissons enfin de la vie ! »
1051- Mais voilà qu’au bout de trois jours,
Les deux Témoins se redressèrent !
Tous les virent en pleine lumière,
Qui montaient au Ciel pour toujours !
1052- « Nous sommes débarrassés d’eux ! »
S’écrièrent ces orgueilleux.
« Faisons la fête maintenant :
Ils sont partis dorénavant ! »
1053- « La terre nous appartient :
Éliminons tous les chrétiens,
Et que pas un seul ne reste,
Et que commence le Hellfest ! »
1054- « Ils nous ont assez tourmentés
Pendant plus de trois années !
C’est à notre tour maintenant
De nous venger assurément ! »
1055- « Tuons, tuons et sans vergogne,
Et soyons fermes en la besogne !
Et par leur Pape, commençons :
Il faut que nous le débusquions ! »
1056- « Où est-il caché, ce mécréant ?
Nous l’étriperons en un moment ! »
Mais voici qu’Antéchrist leur dit :
« Vous vous y prenez mal, mes amis ! »
1057- « J’ai déjà beaucoup exterminé,
Et j’exterminerai encore !
Mais ces deux faux-ressuscités,
Je les ai déjà mis à mort ! »
1058- « Moi j’ai bien ressuscité
Avec mon saut de qualité,
Mais eux vous ont joué un tour
Que je vais débusquer en plein jour. »
1059- « Vous avez cru les voir monter
Jusqu’au sommet de l’Empyrée ?
Je vais les en faire descendre,
J’en jure par ma Salamandre ! »
1060- « Vous m’avez vu faire des miracles ?
Voici le miracle des miracles !
Je vais monter au Ciel après eux
Pour en faire descendre leur Dieu ! »
1061- « Je le précipiterai en enfer
D’où j’en ferai monter Lucifer,
Et vous le verrez tous de vos yeux,
Qui lui, m’adorera comme un dieu. »
1062- « Et c’est à l’ombre de ses ailes
Que je monterai jusqu’au Ciel
Que j’entraînerai avec moi
Afin qu’il réside ici-bas. »
1063- « Et je règnerai, non pas mille ans,
Mais au-delà de l’éternité,
Autrement dit, pendant tout le temps
Qui derrière elle est caché. »
1064- Sur ces mots, il s’éleva
Comme une étoile flamboyante
Tout en ouvrant ses grands bras :
La vision fut géante !
1065- Toute la terre le regarda
Qui montait majestueusement,
Et toute la terre l’adora
Comme le vrai dieu vivant.
1066- Plus il montait, plus on le voyait,
Et plus aussi il étincelait
Jusqu’à ravir la lumière-même
Du soleil ! Et tous criaient : « Je t’aime ! »
1067- Puis tout le ciel s’illumina
En ondes phosphorescentes :
Une symphonie se déchaîna
En plusieurs notes descendantes.
1068- Tous les diables d’enfer apparurent
En forme d’anges de lumière
Qui d’un seul coup tout éclairèrent
Jusqu’aux nuits-mêmes les plus obscures.
1069- Les étoiles-mêmes se découvrirent
Et vinrent adorer l’Antéchrist
Qui montaient toujours dans un sourire :
« C’est bien lui, criait-on, notre christ ! »
1070- Puis arriva l’apothéose
En une immense pluie de roses !
Mais soudain, il jaillit un feu :
Alors s’écarquillèrent les yeux !
1071- Le faux-miracle qu’ils attendaient
Allait-il donc se produire ?
Mais cette flamme de feu était
Ce qui allait justement l’occire.
1072- Il croyait chasser Dieu du Ciel
Par toutes ses mœurs arc-en-ciel,
Et il pensait devant toute la terre
Faire sortir Satan de l’enfer ?
1073- Mais il allait, et d’un seul coup,
Y être précipité lui-même :
Alors finiraient ses blasphèmes
Ainsi que le temps des loups.
1074- Car alors la terre se convulsa
Et un profond abîme se creusa,
Et Gog, avec toute son armée,
En enfer fut précipité.
1075- Et cette chute redoutable
Sera vue par tous les yeux :
Magog avec tous ses diables
Fut renversé dans l’éternel feu.
1076- Lui qui avait séduit tout l’univers
Alla rejoindre Lucifer,
Et dans le soufre le plus brûlant,
Il hurlera éternellement.
1077- Cette commotion inénarrable
Se produira certainement,
Et cette Bête détestable
Finira sa vie dans les tourments.
1078- Comment cela aura lieu exactement ?
Pouvons-nous donc l’imaginer ?
Mais Dieu seul sait bien comment
Finira l’Homme de péché.
1079- La réalité dépasse toujours
Ce que l’on peut conjecturer.
Mais c’est sûr, il viendra le jour
Où l’Antéchrist sera damné.
1080- Il est d’ailleurs damné d’avance
Comme tous les Pères l’ont dit.
Mais reprenons notre récit
Pour vivre cette ultime stance.
1081- Lorsque le soleil tomba
Sur la Cova da Iria,
N’était-ce pas pour nous prédire
Que le monde allait bientôt finir ?
1082- Mais avant qu’il ne finisse,
Le soleil jeta tous ses feux
Afin que cela nous avertisse
D’un certain temps de paix radieux.
1083- Avant que n’advienne ce temps,
L’Antéchrist devait apparaître
Pour que l’on adorât son maître
Qui n’est autre que Satan.
1084- Nous voici bientôt au terme
De cette heure ténébreuse
Toute faussement lumineuse
Avant que l’enfer se referme.
1085- Quand, au faîte de sa gloire,
Il escaladera les cieux,
Tout bouffi de sa victoire,
Il sera vaincu par Dieu.
1086- Le pied de l’Immaculée
Écrasera l’Homme damné
Comme il écrasa le serpent
Comme il fut prédit d’antan.
1087- Il se prélassait dans les hauteurs
Avec ses anges lumineux,
Chamarré de toutes les couleurs
Quand parut la flamme de feu.
1088- Il fut culbuté en un instant
Et toute son armée avec lui !
C’est alors que la terre s’ouvrit
Pour avaler ce nouveau géant.
1089- Sa multitude périt avec lui
Et l’on ne trouva plus leur place :
Quiconque avait adoré sa face,
Dans les abîmes le suivit.
1090- La terre parut bien déserte
Après ce grand cataclysme,
Mais ce ne fut pas une perte
Puisque revit le christianisme.
1091- Le Pape sortit de sa retraite,
Lui, choisi par les deux Témoins :
Sa personne avait été soustraite
Tant que régnait le Fils du malin.
1092- Ce dernier l’avait bien cherché,
Mais il ne l’avait pas trouvé
Quoiqu’il avait à sa disposition
Tout l’enfer et tous les démons.
1093- C’est pourquoi il avait poursuivi
Les deux Témoins, Hénoch et Élie,
Et lorsqu’il les eut tués,
Il crut son travail achevé.
1094- Mais lorsqu’il fut précipité
Par Notre-Dame de Fatima
Du plus haut jusqu’au plus bas,
Parut la Chaire de vérité.
1095- Le Pontife affermit ses frères
Dans un Concile général
Pour condamner l’Anticlérical
Qui avait subjugué l’univers.
1096- Alors eut lieu la consécration
Tant attendue de la Russie
Au Cœur-Immaculé de Marie,
Qu’à moitié faite en amont.
1097- Il acheva heureusement
Ce que Pie XII avait commencé :
Il conclut non moins heureusement
Ce que Pie IX avait engagé.
1098- Vatican II fut anathématisé
Et la conciliaire fut condamnée
Avec ses faux-papes hérétiques,
Ainsi que la tradition schismatique.
1099- Alors l’Église refleurit
Comme jamais dans aucun temps :
Toutes les sectes furent occies,
La maçonnerie premièrement.
1100- Car c’était d’elle qu’était sortie
L’horrible et infâme conciliaire :
Les deux ont pour jamais péri
Dans le fond tout au fond de l’enfer.
1101- N’avais-je pas raison de dire
Que ton œil n’a pas du tout vu,
Non plus que ton oreille entendu,
Tout ce qui allait se produire ?
1102- Car la Russie se convertira :
Catholique elle deviendra,
D’orthodoxe qu’elle est aujourd’hui
Et d’athée qu’elle fut jadis.
1103- Et les juifs se convertiront
Et catholiques ils deviendront,
D’ennemis qu’ils sont pour lors
Dans les ténèbres de la mort.
1104- Les apostats feront pénitence,
Revenant à résipiscence,
De conciliaires ou de tradis
Où ils sont tombés aujourd’hui.
1105- Toute secte ayant disparue,
La maçonnerie en premier lieu,
Dans aucun temps on n’aura vu
Tant d’hommes revenir à Dieu.
1106- Les païens seront évangélisés,
Non d’une nouvelle évangélisation,
Mais par de véritables missions
Qui sont aujourd’hui abandonnées.
1107- Les musulmans exècreront Mahomet,
Les francs-maçons leur baphomet :
Les uns et les autres deviendront
Francs-catholiques non-poltrons.
1108- Les bouddhistes diront à Bouddha :
« Nous ne sommes plus tes lamas,
Car nous te haïssons désormais,
Et va-t’en au diable à jamais ! »
1109- Les protestants diront à Luther
Et les orthodoxes à Cérulaire :
« Restez tous les deux aux enfers
Et ne séduisez plus la terre ! »
1110- Les calvinistes diront à Calvin :
« Reste dans ta fosse à purin ! »
Et les anglicans à Henri VIII :
« Avec Satan toujours habite ! »
1111- Les révolutionnaires
Diront à Robespierre :
« Puisque tu as disparu,
Jamais ici ne parais plus ! »
1112- Les philosophes voltairiens,
Ayant trouvé la vraie Lumière,
Chasseront bien loin, bien loin,
Leur infâme Voltaire.
1113- Socialistes et communistes,
Anarchistes et modernistes,
Abjureront les erreurs
Du Grand-Exterminateur.
1114- Bref, tous reviendront à l’Église,
Abjurant les erreurs d’Assise !
D’une seule âme et d’un seul cœur,
Ils adoreront leur Créateur.
1115- Jésus-Christ sera glorifié
Ainsi que Marie-Immaculée :
Le soleil lancera ses rayons
Colorés en toute direction.
1116- Combien de siècles durera
Ce temps de paix inespérée ?
C’est ce que Notre-Dame de Fatima
Ne nous a point dévoilé.
1117- Mais l’Écriture nous apprend
Que tout d’un coup, inopinément,
La fin de ce monde surviendra,
Comme le soleil tombant sur Fatima.
1118- Comment sera ce temps de paix ?
Pas plus que vous je ne le sais !
Il sera l’inverse du temps actuel,
Mais ce ne sera pas encore le Ciel.
1119- Les millénaristes ont imaginé
Une fausse ère du Saint-Esprit,
Une espèce de ciel anticipé
Avec le retour de Jésus-Christ.
1120- Mais ceci a été condamné !
Il en est d’autres qui ont inventé
Un grand-pape et un grand-roi :
C’est ce qui n’arrivera pas.
1121- Vous donc, amateurs du grand-roi,
Du faux-secret de la Salette,
Vous avez fait le mauvais choix
En suivant toutes ces sornettes.
1122- Mais combien n’en est-il pas aujourd’hui
Qui croient à toutes ces rêveries
Parce qu’au temps de l’Antéchrist
Chacun s’invente un propre christ !
1123- C’est qu’il n’y a plus d’autorité
Et nous ne sommes plus dirigés :
Chacun y va de sa ritournelle
En croyant sa vérité éternelle !
1124- On interprète tout à sa façon :
Ce ne sont que divagations,
Qu’absurdes excentricités
Qu’excite l’Homme de péché !
1125- Et c’est la nouvelle pentecôte,
Le nouveau printemps de l’église !
Nous sommes en pleine méprise
Qui conduit de faute en faute !
1126- Ces inventions sont communes
Et à la gauche et à la droite :
En cela on reconnaît la patte
De celui qui se dit de la lune.
1127- Comme cet astre, il est stérile,
Tout comme Nostradamus :
D’ailleurs, il se décrit débile
Et amateur de Vénus.
1128- Il n’hésite pas à dire aux femmes :
« Dégrafez-vous un peu là ! »
En pleine Sixtine, et pourquoi ?
Pour baptiser ! Voilà cet infâme !
1129- « Donnez-leur le sein devant tous ! »
Et elles de rougir : on les comprend :
« N’ayez pas peur ! » conseille ce Loup :
Et elles vont, s’exécutant.
1130- Car ce faux-pape a parlé,
Mais on le croit véritable !
Voilà comment l’Homme de péché
Agit en vrai Fils du diable.
1131- « Qui suis-je pour juger » a jugé
Et tout le monde il a condamné,
Sauf tous ses amis à lui
Qui ne sont point de l’orthodoxie.
1132- Car sa miséricorde est rétrécie,
Ou pour mieux dire, inexistante :
Il préfère et sans contredit
Faire la fête et sans attente.
1133- Cet ancien videur de discothèque
Se plaît à faire le métèque,
Pour patronner tout à loisir
Les tentes du grand-vizir.
1134- Les lesbiennes de Lesbos
S’accordent bien à son kairos
Et les LGBT arc-en-ciel
Forment tout son nouveau ciel.
1135- Cet animal préhistorique
Aime l’homme de Cro-Magnon
Dans son encyclique hystérique
Contre le carbone et le charbon.
1136- Les musulmans, il adore,
Car Mahomet est son maître,
Sauf que tous les dieux il abhorre,
Voulant Dieu se le soumettre.
1137- Il ne veut pas de supérieurs,
Tous étant ses inférieurs :
Francs-maçons, vous vous courberez,
Vous qui croyez le manipuler.
1138- Il ne sera pas votre marionnette
Comme de tous les hommes vous faites,
Mais il vous réduira à zéro
Et fera de vous des animaux.
1139- Vous marcherez à quatre pattes
Comme des moutons de Panurge :
Il sera votre démiurge
En éventrant ceux qui le flattent.
1140- Et vous qui croyiez le mener
Tout de go par le bout du nez,
Par lui vous serez ficelés
Et malgré vous d’avancer forcés.
1141- Vous vouliez faire de nous des moutons,
Mais par lui vous serez moutonnés,
Car il est le chef des francs-maçons,
Leur supérieur inconnu igné.
1142- Mais eux ne le connaissent pas,
Celui que je connais très bien,
Car vous pensez le mener au pas,
Mais lui entre ses griffes il vous tient.
1143- Il vous mène comme chiens en laisse,
Et c’est vous qui croyez le mener ?
Croyez-moi, maçons, vous vous trompez :
Sous lui, grande sera votre détresse.
1144- Il rira de vos réclamations
Car il vous dépasse en inventions :
Ses « surprises de Dieu » sont de lui,
Et il n’en a pas fini !
1145- Il nous a déjà bien étonnés
Avec ses excentricités !
Mais nous n’en sommes qu’au début
Et nous n’avons encore rien vu.
1146- Oui, son audace est sans mesure :
Plus il en fait, plus il en fera,
Car il se rit de vos murmures
Et il ne s’arrêtera pas là.
1147- Cet Anticlérical abject
Est le patron de toute secte,
Mais incognito comme il se doit,
Vous faisant marcher au petit doigt.
1148- Et vous n’en soupçonnez rien
Puisque vous croyant plus malins !
Il est bien plus habile que vous :
Vous êtes moutons, il est Loup !
1149- Là-même où vous ne pensez pas,
Je vous le dis, il vous mènera,
Et vous qui croyiez l’enchaîner,
Par lui vous serez ligotés !
1150- De vous il se sert maintenant
Pour escalader le sommet,
Mais ensuite, votre baphomet,
Il le piétinera en chantant.
1151- Quant à vous, gens conciliaires
Qui le suivez comme des esclaves,
Pour vos services délétères
Il vous mettra dans les entraves.
1152- Pour vous, gens de la tradition
Qui avez la forme et non le fond,
Il vous croquera à plaisir
En vous voyant si fort souffrir.
1153- Nul n’est exempté de ses griffes,
Pas plus les chrétiens que les juifs,
Que les musulmans ou autre infidèle,
Même pas les homos arc-en-ciel.
1154- Car tous pâtiront de lui,
Et même ses propres amis
Puisque sa haine est invétérée
Contre toute l’humanité.
1155- Il veut toute destruction,
De Dieu, des hommes et du démon !
Son nom est l’Exterminateur
Pour que rien ne reste du Créateur.
1156- C’est une espèce de fou furieux
Qui veut même exterminer Dieu
Afin de régner, lui, tout seul
Dans un immense linceul.
1157- Mais qui donc arrêtera
Ce fou, ce criminel ?
C’est Notre-Dame de Fatima
Qui viendra exprès du Ciel.
1158- Quand il montera dans les nuées,
Entouré de toutes ses armées,
Le pied de Marie l’écrasera :
D’un seul coup il s’effondrera.
1159- On n’entendra plus parler de lui :
Il sera dans un éternel oubli !
Alors la terre chantera Alleluia,
Vive Notre-Dame de Fatima !
1160- Partout les églises s’élèveront,
Du sud jusqu’à l’aquilon :
De l’occident jusqu’à l’orient,
Ave Maria sera le chant !
1161- Si je vois cette époque bénie,
Je pourrais chanter mon Nunc dimittis.
Mais nous n’en sommes pas là,
Et pourtant ce temps viendra.
1162- Pour lors, nos yeux sont aveuglés
Par les miasmes du péché
Que fait pleuvoir l’Homme damné
En si grande quantité !
1163- Car non seulement il le permet,
Mais il l’élève à la vertu
Et même bien au-dessus
De tous les plus hauts sommets.
1164- N’est-ce pas sa spécialité
À lui, l’Homme de péché
Qui porte si bien son nom
Qu’il se confond avec le démon ?
1165- Avec Amoris Laetitia,
Ne le voyez-vous donc pas
Puisqu’il permet aux divorcés
Remariés de communier ?
1166- Mais non, vous n’y voyez rien
Et vous trouvez cela bien
De communier en péché mortel
Puisque pour vous c’est le ciel !
1167- Et vous voulez davantage :
Communier en concubinage !
Eh bien, il vous l’accorde
Dans sa fausse miséricorde !
1168- Pourquoi donc vous plaignez-vous
Et n’êtes-vous jamais contents,
Vous qui aimez tant ce Loup
Prêt à vous dévorer à l’instant ?
1169- Il aura beau vous accorder
Tout ce que vous désirez,
Vous vous plaindrez toujours et toujours,
Puisque prenant la nuit pour le jour.
1170- Mais quand vous serez en enfer
Avec ce Fils de Lucifer,
Nous qui gémissons maintenant,
Nous rirons de vous en ce temps.
1171- Nous gémissons, il est vrai,
Mais notre espérance est certaine :
Celle de l’Antéchrist est vaine,
Comme est vaine sa fausse paix.
1172- Il n’a que la terre en vue,
Puisque c’est son paradis.
Il s’occupe des exclus ?
C’est un mensonge, une hypocrisie.
1173- Il veut du travail pour tous ?
Il licencie ses ouvriers !
Il veut partager la terre à tous ?
Il dévalise les fortunés !
1174- Il défend les émigrés ?
Mais ce n’est que publicité !
Il aime la pauvreté ?
Belle parade en vérité !
1175- Zuckerberg est son ami
Avec des chèques bien arrondis
Pour les pauvres, vous le croyez ?
C’est pour sa poche bien empochés.
1176- Il est contre l’avortement ?
À la bonne heure ! La Bonino
Fut invitée tout de go
Par lui avec des enfants !
1177- Bref, il est tout le contraire
De ce que lui-même dit être
Pour se faire bien paraître
Et montrer qu’il est le Saint-Père !
1178- Mais il n’est point besoin de creuser
Pour apercevoir la vérité,
Car cela crève les yeux
Que cet homme n’est point de Dieu.
1179- Il vient bien plutôt du diable
Et ses méfaits sont innombrables,
Mais il les couvre habilement
Par des faits et gestes pédants.
1180- Tous les gens se font leurrer
Par ce Monstre d’iniquité :
Personne n’ose le démasquer
De peur d’être trucidé.
1181- Ce qu’il accomplit en ce temps
N’est que fin du commencement,
Car c’est lui-même qui a dit
Que Vatican II n’était pas fini.
1182- Effectivement, il l’a continué
Mais non pas parachevé :
Il croyait en trois ou cinq ans
Pyramider ce monument.
1183- Sa pyramide est bien tronquée
Ou pour mieux dire renversée
Comme lui-même l’a dépeinte
Sans artifice et sans feinte.
1184- Personne n’y a rien compris,
Tant les esprits sont obscurcis !
Donc il peut y aller de l’avant
Jusqu’à ce que vienne son temps.
1185- Voilà qui le fait frémir
Et il a grand peur de mourir
Car si ce n’était pas lui,
Il tomberait dans le puits.
1186- Ce doute le terrorise
Comme lui-même l’a déclaré,
Et son anxiété frise
Une certaine névrosité.
1187- De sa névrose, il a parlé
De même que sa fourberie,
Mais on n’y est pas attentionné :
C’est le moindre de tous les soucis.
1188- Mais de quoi est-on attentionné
Dans tous ces jours d’aujourd’hui ?
Rien qu’à la frivolité,
Aux femmes et au whisky !
1189- Alors il peut bien y aller
Et même se surpasser
Puisque personne ne lèvera
Le moindre petit doigt.
1190- C’est pourquoi il avance à grands pas,
Deux en avant, un demi en arrière,
Comme lui-même le révéla
Un certain jour d’avant-hier.
1191- Mais il est terrorisé
Par son saut-même de qualité :
Viendra-t-il, ne viendra-t-il pas ?
C’est bien là ce qu’il ne sait pas.
1192- C’est pourquoi il ne prend
Aucune précaution
Pour que vienne son temps
Et sa belle saison.
1193- Gilet pare-balles, niet !
Voiture blindée, toujours niet !
Il voudrait être explosé :
C’est pourquoi il est tant osé !
1194- Rien n’y fait : il est toujours vivant,
Et c’est cela qui le déprime :
On le voit quelquefois à sa frime,
Mais il cache ce sentiment.
1195- De plus en plus il se dit :
« Ce n’est pas moi ! Ce sera lui ! »
Mais il croit en son étoile
Et gonfle toujours sa voile.
1196- « Si ce n’est pas moi l’Exterminateur,
Ce sera bien mon successeur,
Car le temps se raccourcit :
C’est moi ou serai occis ! »
1197- « Je fais comme mes prédécesseurs
Qui croyaient être l’Exterminateur,
Mais je vais bien plus vite qu’eux
Afin de découdre ce nœud. »
1198- « J’ai parlé de ce triple nœud
En bien des endroits déjà :
Il se résout en triple vœux
Élaborés en quelques endroits. »
1199- « Les trois T me comprennent bien
Quoique bien insuffisamment
Puisque je veux aller plus loin,
Jusqu’aux trois 6 assurément. »
1200- « D’étape en étape je vole !
C’est pourquoi je dis très souvent :
Que personne ne te la vole !
En parlant de moi et mon temps. »
1201- « Je lance mes processus
Sans m'occuper du consensus :
C'est avec tous ces virus
Que je crée coutumes et us. »
1202- « Je me lève le matin
Avec telle idée en tête :
Sans plus attendre demain,
Je l'exécute complète. »
1203- « J'appelle cela les surprises
De Dieu bien entendu :
Je fais avancer mon église
Dans le plus grand tohu-bohu. »
1204- « Je n'ai que faire de l’Évangile
Dont je parle à tout instant,
L'interprétant n'importe comment
Puisque j'ai à faire à des débiles. »
1205- « Ainsi je porte Judas
Sur mon dos comme au Vézelay,
Non pour l'enfer en contre-bas
Mais pour mes Folies-Siffait. »
1206- « Ainsi je dénoue les mariages,
Préférant les concubinages,
D'où Amoris Laetitia
Mettant pagaille ici et là. »
1207- « Ainsi aussi je démolis
Tout ce qui est bien établi :
Les Franciscains de l'Immaculée
Par moi furent désintégrés. »
1208- « J’annexerai tous les pays
Comme l'Ordre de Malte je fis,
Et tous viendront à mes pieds
Pour m'exalter et m'adorer. »
1209- « Je ferai de la planète
Ma plus grande conquête,
D'où mon Laudato si
Pour appliquer ce que je dis. »
1210- « Avec Evangelii gaudiom
Je fais mon intégral-homme,
Et je poursuis mon invasion
En provoquant l'émigration. »
1211- « Ceux qu'on nomme traditionnels
Tomberont dans mon escarcelle,
Et là, je les piétinerai,
Puis en poussière les réduirai. »
1212- « Mais c'est surtout par le numérique
Que ce fait mon changement climatique :
Mon développement sera durable
Quoiqu'il soit des plus instables. »
1213- « Mon écologie intégrale
Partout dans le monde s'installe :
Tous les moyens sont bons pour l'asseoir
Chaque jour davantage dans le noir. »
1214- « Les ténèbres sont mon élément,
Quoique je m'habille de blanc,
Me faisant ange de lumière
Pour mieux séduire la terre. »
1215- « Je suis monté jusqu'au sommet
Pour avoir de vous tous le respect,
Et de là je manie tout le monde,
Moi, le nouveau sauveur du monde. »
1216- « Je mets partout la confusion
Pour produire la déconversion :
Convertissez-vous donc à moi
Qui me suis appelé François ! »
1217- « Votre œil n'a jamais rien vu
De ce que bientôt il verra,
Non plus que votre oreille entendu
Ce que dans peu elle entendra. »
1218- « Ma doctrine vous semble bizarre ?
Je ne l'ai pas inventée par hasard :
Elle me vient de Vatican II
Qui fut le concile des dieux. »
1219- « C'est là que je puise ma force
Afin que je renverse la Force
Comme il est dit dans les Écritures
Que je réduirai en confitures ! »
1220- « Et je prouverai ce que je dis
Par des miracles inédits
Qui feront s'écrouler les cieux
Dans l'enfer et dans le feu. »
1221- « J'accomplirai mon grand-œuvre !
Et si ce n'était pas moi,
C'est qui me succèdera
Qui fera ce chef-d’œuvre. »
1222- « N'avez-vous pas vu à Fatima
Comme j'ai traité la Vierge
Des cléricaux, à coups de verges ?
C'est mon ennemie, celle-là ! »
1223- « Je sais qu'elle me terrassera,
Mais je l'en empêcherai bien :
Je lui bloquerai le chemin
Comme j'ai fait à Fatima ! »
1224- « Mon prédécesseur a inventé
Un troisième faux-secret
Que je me suis approprié,
Et je n'ai pas fait le discret ! »
1225- « Tout le monde l'a bien compris
Puisque dans l'avion ils me l'ont dit,
Mais j'ai répondu à côté :
D'assentiment ils ont cligné ! »
1226- « Ne suis-je pas l'évêque en blanc
Qui a converti la Russie :
Conversion vraiment réussie
Qui ne demande aucun changement ! »
1227- « Saint Jean XXIII a bien fait
De cacher le vrai secret :
Je ne puis que l’applaudir !
Il a préparé l'avenir. »
1228- « Quant à l'enfer dont j'ai parlé
Et qui se trouve dans le premier,
Il n'existe pas ! Et la veille
J'ai expliqué cette merveille. »
1229- « Car Dieu pardonne toujours :
Il n'y a pas de bras vengeur !
Mon enfer est à rebours
Où il ne règne que splendeur. »
1230- « De plus, je pardonne tout
Comme le douze mai j'ai dit,
Et les démons, dans mon paradis
Me serviront de verrous. »
1231- « Ils empêcheront d'entrer
Tous les cléricalisés :
Ce sera la grande liberté,
L'égalité et la fraternité ! »
1232- « Dans mon royaume seront dehors
Tous les rigides catholiques :
Arrière, les ecclésiastiques
Qui me font aujourd'hui si tort ! »
1233- « Raymond Burke, je le hais
Comme tous ceux de son espèce :
Je les mettrai tous en pièces,
Et ce sera vitement fait ! »
1234- « Quant au Bernard Fellay,
Voici comme j'en use :
Pour le moment, c'est la ruse !
Le fouet suivra de près ! »
1235- « Car je change de tactique
Selon qui j'ai devant moi :
À celui-ci, un coup de trique ;
Une caresse à celui-là ! »
1236- « Personne ne sait d'avance
Comment je vais en agir :
Cela fait tout mon plaisir !
J'aime ces manigances. »
1237- « Ce sont là mes surprises
Que j'appelle de Dieu :
Ainsi je mène mon église
Par le nez et par la queue ! »
1238- « Par exemple le douze mai,
Pour la gauche je parlai ;
Mais le treize, pour la droite,
Mes paroles furent adroites. »
1239- « Et je fais deux pas en avant
Et un demi en arrière :
C'est ma démarche de serpent
Et tous mes sauts de vipère. »
1240- « Je l'ai dit l'autre jour
Car je dis tout au grand jour
Puisque le temps est arrivé
Que plus rien ne soit caché. »
1241- « Je dis les choses clairement
Dans mon bistrot à tout venant ;
Mais vous n'y comprenez rien
Et je vais droit mon chemin. »
1242- « Je ne m'occupe de personne,
Si ce n'est de moi, évidemment.
À Medj, est-ce la Madone ?
J'ai dit non assurément ! »
1243- « Mais demain, je dirai oui !
On me dira : Tu as menti !
Souvenez-vous de ma déclaration
Où j'ai dit oui, puis après, non. »
1244- « Je l'ai signée avec Cyrille
Afin de sceller notre idylle,
Puis ensuite j'ai assuré
Qu'il ne fallait pas s'en occuper. »
1245- « J'agis toujours de la sorte,
Et que le diable m'emporte
Si je faisais tout autrement :
Je ne serais plus un forban ! »
1246- « Je dis tout et son contraire
Dans mon langage de bistrot :
Cela plaît à toute la terre,
À tous les hommes mes animaux ! »
1247- « Ne suis-je pas un fourbe
Qui patauge dans la tourbe ?
Je l'ai dit et redit,
Et ce n'est point fini. »
1248- « C'est même le commencement
De mes extravagances
Car je suis en vacances
Au bord du Vatican. »
1249- « Vous en verrez bien d'autres
De moi, nouvel apôtre,
Pour mieux dire, le prophète
Et bien plus que Mahomète ! »
1250- « Je l'ai dit à Fatima,
Ne vous en souvient-il pas ?
Et mes camps de concentration,
C'était encore mon invention ! »
1251- « Mais ils n'ont rien compris
À cela, en Italie,
Et aucune réclamation
Pour mes camps de concentration. »
1252- « Je continuerai donc derechef
À dire mes excentricités,
Comme j'ai fait pour la Trinité :
En cela, j'agis en chef ! »
1253- « J'ai dit qu'ils se disputaient
Avec des portes bien closes :
Je suis chef, et donc j'ose
Ce que personne n'oserait. »
1254- « Oui, au sein de la Trinité,
Ils se disputent à satiété,
Mais en-dehors, ils sont unis,
Et voilà tout ce que j'ai dit. »
1255- « Comme pour les camps de concentration,
Je n'ai eu aucune réaction,
Ce qui me donne beaucoup d'allant
Pour aller toujours plus de l'avant. »
1256- « Peut-être que la prochaine fois,
Je dirai que dans la Trinité,
Ils sont quatre, et pourquoi pas ?
Car j'aime les énormités ! »
1257- « Tout cela dépend de la lune
Ou de quel pied je me lève,
Si je me sens ou taciturne
Ou joyeux comme un fils d'Ève ! »
1258- « Mais soyez bien assurés
Que je vais bien continuer :
Il faut donc vous préparer
À mon saut de qualité. »
1259- « Tant que je n'aurai pas sauter,
Je ne suis pas assuré
D'être le nouveau messie,
Le prophète, comme j'ai dit. »
1260- Ainsi s'exprime l'Antéchrist,
Cet adversaire du Christ,
Qui découvrira qu'il est tel
Qu'en sautant en arc-en-ciel.
1261- Il lui faut vaincre l'obstacle
Que lui indique son oracle :
« La nouvelle pâques, c'est toi ! »
Et il l'attend, celle-là.
1262- Elle viendra certainement,
Pour lui ou son succédant,
À condition qu'il veuille bien
Obéir à l'esprit malin.
1263- La chose a été décrétée,
Et qui donc peut l'arrêter ?
C'est Vatican II lui-même
Qui a parlé de ce thème.
1264- Tous ensemble la réclame
À grands cris, à haute voix !
Lui, pour le moment, sursoit,
Car il attend la flamme.
1265- Il se fait donc audacieux
Pour qu'on le puisse tuer :
Point de voiture blindée
Au milieu des séditieux !
1266- Il est facile à abattre :
Personne n'ose le battre !
D'où vient cette protection
Sinon du prince des démons ?
1267- Contrairement à quatre-vingt-un,
Rien n'est prêt pour son destin
Que seul Lucifer tient
Entre ses griffes-mains.
1268- Rien n'a été préparé
Pour son saut de qualité,
Et il l'attend anxieusement
De son maître la grand-paon.
1269- Jean-Paul II, c'était humain !
Mais ce sera diabolique
Pour le Fils du malin,
Et alors tout s'explique.
1270- La date commune de Pâques
Arrivera à cet impact
Lorsqu'Antéchrist semblera mourir
Et après du tombeau sortir.
1271- C’est alors que commenceront
Ces terribles trois ans et demi
Qui sa doctrine confirmeront
Par des prodiges inouïs.
1272- Car sa doctrine délétère
Il faut bien qu’il la confirme
Par des signes spectaculaires
Comme de guérir des infirmes.
1273- Quoiqu’ils ne seront point guéris,
Ils paraîtront pourtant guéris
Et ils se sentiront bien guéris,
Se comportant comme étant guéris.
1274- Il essaya bien de le faire
Un certain jour de Pentecôte !
Peine perdue : à qui la faute ?
Ses trois ans et plus n’étaient pas ouverts.
1275- Bien plus, ce miracle hybride
Fit voir de qui il venait !
C’est pourquoi ils masquèrent les traits,
La convulsion étant sordide.
1276- On fit oublier le fait
Et l’on n’y pensa plus :
Il ne recommença plus !
Il avait compris le trait.
1277- Il a si bien compris la chose
Que cette porte reste close
Jusqu’au temps marqué qui viendra
Où faussement il ressuscitera.
1278- Alors, il n’hésitera plus :
Son succès sera indéniable
Car ses miracles incongrus
Seront réalisés par le diable.
1279- Il en fera tant et si fort
Qu’ils convaincront tous les sceptiques.
Et l’on dira : « Qui est plus fort
Que ce dieu non-catholique ! »
1280- « Car voilà qu’il fait des merveilles
Pour accréditer sa doctrine
Qui est une rose vermeille
Qu’il a posée sur sa poitrine ! »
1281- « Nous ne doutons plus de lui désormais :
C’est le christ qui devait venir,
Car tout ce qu’il fait est si bien fait
Qu’il nous faut l’adorer à l’avenir. »
1282- Ils se prosternèrent devant lui
Disant : « Nous sommes tous à toi !
Fais de nous ce que tu voudras
Car à toi appartient notre vie ! »
1283- Ils lui promirent fidélité
Avec un serment inviolable :
Ils devinrent des fils du diable
Jusqu’au-delà de l’éternité.
1284- Cette expression est de lui,
Voulant par là faire connaître
Que c’est lui, l’être-des-êtres
Et que tout être lui est soumis.
1285- Mais dans son idée fixe
Il imposa ses trois six
Pour que nul ne pût échapper
À sa plus que divine autorité.
1286- Tous s’y soumirent d’un seul cœur,
Et ils proclamèrent en chœur :
« Tu es notre roi, notre dieu !
La terre est devenue les cieux ! »
1287- Ce fut là leur nouveau baptême
Inscrit sur la main ou le front,
Indélébile croyait-on,
Mais en fait, leur anathème.
1288- Ceux qui ne s’y soumirent pas
Ne purent acheter ni vendre,
Au-dessous-même des parias,
Et qu’on pouvait acheter et vendre.
1289- Voilà l’esclavage moderne,
Trafic des êtres humains
Qu’on poursuivit dans tout chemin,
Qu’on destinait à la lanterne.
1290- Et qui en sera l’auteur ?
Le grand Exterminateur !
Mais Dieu leur prépara un secours
Qui arriva au marqué jour.
1291- Les deux Témoins descendirent alors
De leur paradis inconnu
Pour combattre le Fils de la mort
Et réconforter les élus.
1292- Le combat fut âpre et dur,
Mais l’Antéchrist fut vaincu
D’une manière bien connue
Puisque décrit dans l’Écriture.
1293- Les filets du numérique
Tissés sur toute la terre
Cernaient l’Église catholique
Que ces deux représentèrent.
1294- Jamais aucune époque vit
Ce que ce temps voit ici
Et aucune jamais ne verra
Ce qui alors se passera.
1295- Les deux Témoins furent trahis
Comme le fut Jésus-Christ,
Mais ils ressusciteront
Et dans la gloire monteront.
1296- Cette histoire est rapportée
Au dernier Livre sacré
Et elle se réalisera :
Je vous le dis, n’en doutez pas.
1297- C’est l’histoire du Calvaire
Qui se renouvellera
Aux yeux de toute la terre
Qui en direct la verra.
1298- Vous qui aujourd’hui vous réjouissez,
Demain bientôt vous pleurerez
Car c’est aujourd’hui votre temps
Qui ne durera qu’un moment.
1299- Votre fin est bien décrétée
Avec cet Homme de péché
Que vous encensez si fort
Mais qui ira à la mort.
1300- Pour notre consolation,
Il faut que nous contemplions
Le temps de paix qu’a annoncé
À Fatima l’Immaculée.
1301- Combien auront survécu
À nos temps malheureux
Pour qu’ils voient de leurs yeux
Ce qu’aucun d’eux n’a vu ?
1302- Il me faut raconter
Ce que sera ce temps,
Car c’est pour vous consoler
Que ce travail j’entreprends.
1303- N’est-il pas vrai que l’Église
Ne sera point ébranlée,
Car ses divines assises
Sont inexpugnable rocher ?
1304- Sur elle les portes de l’enfer
Ne pourront point l’emporter :
Elle ne peut être submergée
Par tout l’enfer enragé !
1305- Elle est plus inébranlable
Que la colère du diable,
Et les portes de la mort
S’écroulent devant son fort.
1306- On croit au temps d’aujourd’hui
Qu’elle est pour jamais occie :
C’est une erreur monumentale
Qui n’a jamais rien eu d’égal.
1307- On l’accuse de mille fautes
Et de toutes les scélératesses,
Elle qui ne commit point de faute
Puisqu’Épouse de la Sagesse.
1308- Tous ceux-là qui la calomnient
Seront pour jamais occis,
Et le Grand-Exterminateur
Finira dans la puanteur.
1309- La voyez-vous, éblouissante
Après la Grande-Confusion ?
Après cette révolution,
Elle sera pour toujours jubilante !
1310- Dieu fasse que nous voyions
De l’Antéchrist l’extermination
Et que nous assistions, rayonnants
À la venue du dernier temps !
1311- Car ce dernier temps annoncé
Par Notre-Dame Immaculée
Sera bien un temps de paix
Et non de fausse paix.
1312- La fausse paix règne maintenant,
Mais ce n’est que pour un temps,
Deux temps et la moitié d’un temps,
Ce qui ne dure qu’un instant.
1313- Mais pour la véritable paix,
Elle ne viendra qu’après,
Pour un certain temps seulement,
Comme pour le temps de l’Avent.
1314- Le temps de l’Avent passé,
Arrivera l’éternité
Où la paix sera véritable
Dans un développement durable.
1315- Plus de changement climatique
Ni d’intégrale écologique,
Tout cela étant inventé
Par l’infâme Homme de péché.
1316- Le certain temps de paix annoncé
N’est point le millénarisme
Mais bien plutôt l’apogée
Du véritable christianisme.
1317- Nul grand pape ni grand roi,
Mais un Pape qui règnera
Sur toute la chrétienté
Devant lui toute prosternée.
1318- Tous les rois viendront baiser
De Saint Pierre l’anneau,
Et ils viendront se prosterner
Devant le Vicaire de l’Agneau.
1319- L’Église sera reconnue
Comme la grande victorieuse
Sur la Bête et sur la Gueuse :
Elle sera portée aux nues !
1320- Tous la vénèreront,
Tous la glorifieront,
Tous y adhèreront
Dans un temps plus ou moins long.
1321- L’Église ne peut être vaincue,
Et elle ne sera point vaincue ;
Pour ceux qui pensent la détruire,
Eux-mêmes se feront occire.
1322- Elle revivra, majestueuse,
Alors que périra la gueuse :
Elle vaincra tous ses ennemis,
Et jusqu’à la franc-maçonnerie.
1323- Pie XII aura un successeur
Qui sera un digne Pasteur ;
Mais comment sera-t-il élu ?
Voilà une chose inconnue.
1324- Croyez-vous que Dieu soit sans ressource ?
N’est-ce pas lui qui est la source ?
Tous les moyens humains disparus,
Croyez-vous que Dieu n’en peut plus ?
1325- Limiterez-vous le bon Dieu
En le cloisonnant dans les Cieux ?
Pensez-vous qu’il n’est pas capable
De combattre contre le diable ?
1326- Vous dites : « Il n’intervient pas !
Il nous laisse tout seuls ici-bas ! »
Vous vous trompez, bonnes gens :
Il se réveillera comme un géant !
1327- Saint Pie X nous l’a promis
Dans sa Lettre "E supremi" :
Les traditios n’en ont que faire
Tout comme d’ailleurs les conciliaires.
1328- Vous qui croyez sauver l’Église,
Vous ne vous sauverez même pas
Car vous avez dit sur l’Église
Ce que dit maintenant François.
1329- Vous avez dit qu’elle se trompait :
François a dit la même chose !
Vous avez ajouté qu’elle errait :
Chez Bergoglio même close !
1330- Vous voilà donc bien d’accord :
Vous pouvez sceller votre accord.
Si vos termes sont différents,
C’est normal, c’est le serpent.
1331- C’est le serpent qui vous unit
Pour former la même harmonie,
Pour jouer la même mélodie,
Car c’est la même symphonie.
1332- Vous jouez tous de concert
Pour votre maître Lucifer :
L’un est en latin, l’autre en vulgaire !
Qu’est-ce que cela peut lui faire ?
1333- Il se fiche de vos récriminations
Et de vos fausses interrogations :
Il tire son épingle du jeu
Qui est basé sur Vatican II.
1334- Voilà son arme de guerre
À quoi vous ne pouvez résister
Car votre grand savoir-faire
N’est qu’une pointe émoussée.
1335- Vous aurez beau dire et beau faire
Avec vos protestations,
Votre cher et saint Lucifer
Vous mettra à contribution.
1336- Il s’est moqué de vous bien des fois,
Mais bien plus aujourd’hui avec François,
Et dans votre orgueil insensé,
Par le bout du nez vous êtes menés.
1337- Et vous suivez comme un cadome
Ce terrible et horrible Homme
Qui vous roule à tout venant,
Et de lui vous êtes contents.
1338- C’est que votre heure est arrivée
Où il vous faut déchanter,
Mais goutte vous n’y voyez :
C’est votre châtiment assuré !
1339- Et vous allez déchoir
De votre trône improvisé
Pour que vous tombiez dans le noir
Sans que vous vous n’en aperceviez.
1340- Votre chute sera terrible
À la face de l’univers,
Car vous n’avez pas de fusible
Pour vous défendre contre Lucifer.
1341- L’Église se rira de vous
Puisque vous êtes bien des loups
Qui vous servez de votre latin
Pour tromper tant et tant d’humains.
1342- Vous faites tout sauvagement,
Sans aucune juridiction
Pour tromper tant et tant de gens
Qui suivent vos élucubrations.
1343- Vous inventez des théories
Dignes de la maçonnerie,
Mais blanche comme il se doit,
Et il le sait bien, le François.
1344- C’est pourquoi il vous dorlote
Et vous caresse à loisir :
Il vous demandera en dote
Votre énorme tirelire.
1345- Mais vous marchez en confiance
Avec vos croisades du rosaire
Afin d’inspirer la confiance
De vos fidèles partenaires.
1346- Vous leur cachez vos intentions
Qui sont perverses assurément,
Qui ne viennent que du démon
Qui vous inspirent faire comment.
1347- Croyez-vous que la Vierge Marie
Soutienne votre hypocrisie ?
Pas du tout, mais c’est le diable
Qui fait de vous des misérables.
1348- Vos intentions sont perverses
Et toutes pleines de traverses !
Vous pouvez bien tromper les hommes,
Point Dieu, je vous le dis en somme.
1349- Votre ralliement est déjà fait :
Point ne me contredira Fellay
Qui vous trompe et vous trompera
Jusqu’à ce que vous soyez à François.
1350- Voilà les grands sauveurs de l’Église
Qui ne sauvent point leur chemise,
Car ils sont tous ralliés pour l’heure
Au grand Exterminateur.
1351- Comment peut-il en être autrement,
Eux qui profanent les sacrements
En les recevant invalidement
Ou pour le moins illicitement ?
1352- N’ont-ils pas mis leur essentiel
Sur la terre et non dans le Ciel ?
Mais je perds mon temps à les décrire
Puisqu’ils n’y voudront point souscrire.
1353- Ils servent l’Antéchrist à merveille
Car c’est du même au pareil ;
Ils forment l’armée de Magog
Puisqu’ils sont embauchés par Gog.
1354- Marcel Lefebvre comprend maintenant
Le grand dommage qu’il a causé,
Mais pour lui il n’est plus temps
De pouvoir tout réparer.
1355- Il a entraîné la tradition
Dans un gouffre qui est sans fond :
Mais il fallait que cela arrive
Pour que de tout bien l’homme se prive.
1356- S’il avait été le sauveur
De l’Église, comme il croyait,
Comment donc l’Exterminateur,
Sur elle main-mise aurait ?
1357- La chose était impossible
Puisqu’en désobéissant
Il est devenu vincible,
Ce que l’on voit bien maintenant.
1358- À Pie XII il a désobéi
En faisant tout le contraire
De ce que l’Église prescrit :
Voilà sa grande misère !
1359- De lui sont sorties des chapelles
Sauvages et contradictoires,
Et tout ceci est bien notoire,
Et tout cela est bien réel.
1360- Lorsqu’arrivera la fin
Du Grand-Exterminateur,
On verra que ce n’est pas en vain
Tout ce que je dis à cette heure.
1361- Car ce que je dis maintenant,
Tout catholique peut le dire :
Nul n’est besoin d’être intelligent
Ni d’avoir quelque élixir.
1362- Mais comme chacun ne cherche
Que sa propre volonté,
C’est sans trouver qu’ils cherchent
Ce qu’ils assurent la vérité.
1363- L’Église n’a-t-elle donc pas
La Vérité en son sein ?
Mais eux, ils suivent le chemin
Qui sûrement n’y mène pas !
1364- Pèlerins de la vérité,
Dit Joseph Ratzinger,
Qui vers Assise s’est embarqué
Loin de l’Église notre Mère !
1365- Il s’en disait le chef alors !
De quel église s’agissait-il ?
Vous en connaissez le profil :
Pour elle, la seconde mort !
1366- Une église sans vérité
N’est point l’Église catholique
Mais une fantasmagorique
Et de toute pièce inventée !
1367- La Catholique est éternelle,
Et toujours elle règnera,
Car c’est elle qui est au Ciel,
Au Purgatoire et ici-bas.
1368- Ils croient bien l’anéantir,
Les sectateurs de l’Antéchrist :
C’est eux qui se feront occire
Par le souffle de Jésus-Christ.
1369- Morte elle paraît maintenant,
Mais ce n’est que pour un instant,
Et lorsqu’elle reparaîtra,
On verra ce que l’on verra :
1370- On verra que ses ennemis
Ont présumé de leur force,
Et tous ces fieffés impies
Auront perdu toute force.
1371- Car ils seront abattus
En un seul souffle de Dieu :
Ils croyaient l’Église vaincue,
Mais vaincus se seront eux !
1372- Et ils mordront la poussière
Dans le fin fond des enfers
Pendant que l’Église notre Mère
Sera délivrée de leurs fers.
1373- Elle apparaîtra radieuse
Comme jamais elle ne fut :
Ses cérémonies somptueuses
Seront revanche de son rebut.
1374- Voilà notre consolation
Dans tout ce qui arrivera :
Finie l’actuelle tradition
Qui d’Antéchrist est la pizza !
1375- Ne se sert-il pas de vous
En faux-agneau, mais bien un loup ?
Mais vous n’y voyez rien du tout ;
De lui étant petits toutous !
1376- Vous êtes tous à ses pieds
Vénérables pour les lécher,
Et il fait de vous ce qu’il veut
Et vous n’y voyez que du bleu !
1377- Misérables traditionalistes
Qui avez renié Saint Pie X
Quoique vous vous réclamiez de lui,
Mais ce n’est qu’une hypocrisie.
1378- Car vous faites tout le contraire
De ce qu’il a enseigné de faire :
C’est l’Antéchrist que vous servez,
Et en enfer vous le suivrez.
1379- Je me fais beaucoup d’ennemis
En écrivant ce que je dis,
Mais je préfère la vérité
À toute diplomacité.
1380- Arrière les accointeurs
Du Grand-Exterminateur !
Je n’ai nul besoin de leurs caresses
Ni de leurs menaces expresses !
1381- J’ai subi leurs extravagances,
J’ai suivi toutes leurs manigances,
Et la conclusion est arrivée :
Il ne sont point dans la vérité !
1382- Ils ont essayé de me pêcher,
Mais ils n’y sont point arrivés !
Je suis donc seul maintenant
Comme je le fut d’antan.
1383- Car la solitude aujourd’hui
Est le lot des prédestinés
Qui à tout vent sont décriés
Comme étant indignes de vie.
1384- Ils sont pourchassés de partout,
Mis au rebut comme des fous.
Mais Dieu qui sait toute chose
Les couronnera de roses.
1385- Ils ne se connaissent point entre eux,
Mais ils se connaîtront dans les Cieux
Au jour de la sainte rétribution
Lorsque les choses se révèleront.
1386- Alors, tous les plus grands modernistes
Se feront voir tels qu’ils sont,
Et les soi-disants traditionalistes
À tous les yeux se découvriront.
1387- Et alors, quelle déconvenue
Pour ces gens mal intentionnés
Qui beaucoup d’âmes ont perdues
Par leur doucerosité.
1388- Car plus rien ne sera caché,
Mais tout sera bien dévoilé
En ce jour de grande terreur
Pour le Grand-Exterminateur !
1389- Nous verrons tous ses grands forfaits
Qu’aujourd’hui il accomplit de fait
Sans que personne ne dise rien
Puisqu’ils sont tous de son chemin.
1390- Tradis et autres sont à ses pieds
Dont ils ne peuvent se détacher
Puisqu’ils sont tous obnubilés
Par son esprit de velléité.
1391- Ils périront tous avec lui
Au jour marqué, au jour dit,
Ce jour qu’ils n’ont pas prévu,
Qui arrivera à l’imprévu !
1392- Et c’est alors que nous verrons
Ce que personne n’a vu :
C’est alors que nous entendrons
Ce que nul n’a entendu !
1393- La chose ne se reproduira
Plus jamais en aucun autre temps :
C’est alors que tout le monde verra
Ce qui jamais ne se vit avant.
1394- Nous verrons des choses inédites
Qui jamais ne purent être prédites,
Car si jamais elles l’eussent été,
Point ne se seraient réalisées.
1395- Qui aurait prédit que Jean XXIII
Fût l’avant-garde de François
Et que l’horrible Vatican II
Seraient d’eux tous un essieu ?
1396- Car c’est transversalement
Qu’il établit son empire
Sans que personne en soit conscient,
Et c’est bien ce qui est le pire.
1397- Peu à peu il prend possession
De ce qui n’est pas à lui,
Et tout cela paraît fortuit
Sans qu’on n’y prenne attention.
1398- C’est pourquoi il va de l’avant
Sans s’occuper de tous les gens :
Le principal pour lui est d’arriver
Au grand-œuvre tout préparé !
1399- Et quand il y arrivera,
Hénoch et Élie arriveront
Pour cet ultime combat
Dans la vallée d’Armageddon.
1400- Et l’Antéchrist sera vaincu
Quand il s’élèvera dans les nues
Devant tout internet rassemblé
Pour à sa chute assister.
1401- La terre se reposera alors
Après ces trois jours de ténèbres !
Mais ne sommes-nous pas encore
Dans les années de ténèbres ?
1402- Si trois jours sombres doivent clore
Ces années où nous sommes,
C’est qu’apparaîtra l’aurore
Pour le reste des hommes.
1403- Non celle du vingt-cinq janvier
Comme à Fatima annoncée :
Celle-ci fut pour avertir
Ce qui alors devait venir.
1404- Mais celle-là qui suivra
La chute du Dictateur,
À tous les hommes annoncera
Qu’est proche la dernière heure.
1405- La dernière heure du monde,
C’est certain arrivera
Après que la Bête immonde
Du haut des cieux chutera.
1406- Sera-ce après, immédiatement ?
Point du tout, certainement,
Puisqu’un temps de paix est réservé
Avant que vienne l’éternité.
1407- Le Cœur-Immaculé de Marie
Triomphera en pleine lumière :
La terre sera éblouie
Pour un ou plusieurs centenaires.
1408- La Fraternité-Saint-Pie-X
Aura été barrée par un X :
D’elle il ne sera plus question
Non plus que de la tradition.
1409- Car il y a deux traditions,
L’une fausse, l’autre véritable :
Celle actuelle est du diable
Et ne mérite point ce nom.
1410- Il y a deux orthodoxies,
La fausse et la véritable :
Celle de l’Orient est du diable,
Mais elle reviendra vie.
1411- Elle redeviendra catholique
Lorsque la sainte Russie,
Au Cœur-Immaculé de Marie
Sera consacrée : tout s’explique !
1412- Or pour consacrer la Russie
Au Cœur-Immaculé de Marie,
Ne faut-il pas un vrai Pontife
Pour diriger le frêle esquif ?
1413- Car cette barque de Pierre
Enserrera toute la terre :
Soumises seront les nations
À sa véritable Tradition.
1414- Plus de traditionalistes
Non plus que de progressistes :
Le changement sera catholique
Mais point du tout climatique.
1415- Le développement sera durable,
Point dans le sens actuel du diable !
La chrétienté sera intégrale,
Non cette écologie infernale !
1416- Plus d’idéologie du genre
Non plus que de mariage pour tous :
Chacun gardera son genre
Dans la catholique Église pour tous.
1417- Car tous les hommes y entreront,
Elle seule étant victorieuse :
Les méchants deviendront bons,
La fraternité sera heureuse.
1418- La charité règnera partout
Puisque fini le temps des loups :
Même les derniers récalcitrants
Deviendront de grands pénitents.
1419- Ce que je dis est dur à entendre
Pour qui ne veut plus rien entendre :
De la conciliaire à la tradition
Ils sont tous tombés chez les maçons.
1420- Car ces derniers ont infiltré
Jusqu’au dernier prieuré !
Tu ne veux pas me croire ? Tant pis !
Pourtant c’est vrai, ce que je dis.
1421- N’est-il pas vrai qu’Antéchrist-François
Veut tout ramener à soi,
Jusqu’à la tradition-même,
Et jusqu’aux semper-idem ?
1422- Tu ne vois pas cette trame
Car tu as perdu ton âme,
Et tu t’ingénies à dire :
« Je sauverai le navire ! »
1423- Tu ne sauveras rien du tout,
Car d’agneau tu t’es fait loup,
Et ce n’est pas dans ta chapelle
Que les âmes iront au Ciel !
1424- Toutes ces chapelles sauvages
Sont promises pour le naufrage,
Et tous ces abbés vagabonds
Ne feront aucune moisson.
1425- Mais ils seront tous moissonnés
Avec cet Homme de péché,
Et alors ils participeront
À son éternelle damnation.
1426- Vous qui ne me croyez pas, allez
Votre chemin et continuez
Jusqu’à ce que votre heure arrive
Où vous irez à la dérive.
1427- Certes, ce n’est pas ton latin
Qui te sauvera du malin :
Un jour tu verras que tes messes
Te conduiront dans le hellfest.
1428- Les orthodoxes ont des messes
Aussi valides que tes messes :
Sont-ils sauvés pour autant ?
Ne servent-ils pas Satan ?
1429- C’est servir le diable que d’aller
À des cultes prohibés ;
Or ton culte est schismatique,
Et tu le dis catholique ?
1430- Tu t’illusionnes, voilà tout,
Et tu te poses des verrous
Afin que tu ne sois pas sauvé
Puisque tu te veux aveugler.
1431- Oui, l’aveuglement est total
Dans notre temps de carnaval,
Car les conciliaires et tradis
Sont tombés en maçonnerie.
1432- Ils prennent des voies de traverse
Pour mieux tomber à la renverse
En ne se fiant qu’à eux-mêmes
Dans leurs horribles stratagèmes.
1433- Ils ont trompé tout un chacun
Tout en s’étant eux-mêmes trompés !
Et qui en a bénéficié ?
Devinez ! Le Fils du malin !
1434- Il tire à lui toutes les ficelles
Afin que personne n’aille au Ciel,
Pas plus les tradis que les conciliaires,
Mais pour qu’ils tombent tous en enfer.
1435- Fellay n’a-t-il pas dit lui-même
Que si l’Antéchrist était là
Sa Fraternité serait à bas,
Que nulle trace n’en resterait même ?
1436- Il a prophétisé malgré lui,
Comme Caïphe pour Jésus-Christ !
Or il est bien là, l’Antéchrist :
C’en est donc bien fini de lui !
1437- Oui, sa Fraternité périra
Et pour jamais elle s’en ira
Comme s’en ira la conciliaire
Jusque dans le fond des enfers.
1438- Car de la conciliaire est née
La susdite Fraternité
Qui elle-même a donné le jour
Aux multiples sectes d’un jour.
1439- Toutes ces sectes semper-idem
Sont nées de la Fraternité-même
Comme les thucistes et guérardiens,
Conclavistes et autres venins.
1440- Si la sainte Église catholique
N’est aujourd’hui que domestique,
C’est qu’elle gît dans le tombeau
D’où elle ressuscitera bientôt.
1441- Qui dira la douleur
Qui étreint tous les cœurs
En voyant le désastre
Où sont tombés les astres ?
1442- Qui dira le bonheur
Qui réjouira nos cœurs
Quand nous verrons reparaître
Celle qu’on voit disparaître ?
1443- On croit que l’Église est vaincue :
Elle semble être disparue
Et celle qui la remplace
N’est qu’une secte de grimaces.
1444- Voyez le contraste saisissant
Entre demain et maintenant !
Mais quel cœur voudra bien s’émouvoir
Puisque tout gît aujourd’hui dans le noir ?
1445- Tant de nouvelles se succèdent :
L’une suit, l’autre précède
Jusqu’à en avoir la nausée
Pour ne plus pouvoir discerner !
1446- C’est une avalanche rapide
Comme un torrent impétueux,
Et tous les cœurs sont avides
Jusqu’à les vomir par les yeux !
1447- On les partage sur les réseaux,
On les commente tout de travers :
On ne retire de ces travaux
Que des résultats éphémères !
1448- En est-on meilleur pour cela ?
On devient pire tout au contraire !
Le jugement sera sévère
Pour cette génération-là !
1449- Un déluge de feu
S’abattra sur la terre :
Il viendra de l’enfer
Et descendra des cieux !
1450- Les deux se rejoignant
Feront un tourbillon de flammes
Qui réduiront en un instant
Les corps avec les âmes.
1451- En ces trois jours ténébreux
L’univers sera en feu,
Et qui pourra échapper ?
Ceux que Dieu voudra protéger !
1452- Car plusieurs échapperont
À cette terreur sans nom
Puisque l’Église reparaîtra :
Elle ressuscitera !
1453- La convulsion sera terrible
Car notre Dieu est invincible :
La mesure sera mesurée
Sur notre temps d’iniquité.
1454- Plus nous nous serons assoupis
Dans ce temps d’Apostasie,
Plus nous serons alors surpris,
Et plus seront grands les cris.
1455- Cris de désespoir incommensurable,
Cris d’une horreur inénarrable
En voyant s’écrouler d’un coup
Le royaume forgé par les loups !
1456- On les verra courir de-ci de-là
Comme des flammes inextinguibles
Que le soufre embrasera
Au milieu des démons visibles !
1457- Ce ne seront plus anges de lumière
Comme ils se seront plus à le faire
Lors des trois ans et demi
De la fin de l’Apostasie.
1458- Mais ils prendront leur forme hirsute
Qui est la leur dans les enfers
Lorsqu’adviendra la culbute
Du Fils aîné de Lucifer.
1459- Et nous verrons tout l’enfer
Déchaîné sur toute la terre :
Le hellfest de Clisson est l’image
De ce que sera ce grand naufrage.
1460- Mais c’est une image bien pâle
Qui ne représente qu’imparfaitement
Ce qui arrivera à ce moment :
Ce n’est qu’un misérable carnaval.
1461- Notre-Dame nous a avertis,
Il y a cent ans à Fatima
De ce que serait ce moment-là :
« Des nations seront anéanties. »
1462- Anéanties ! autrement dit
Que plusieurs d’entre les nations
Totalement disparaîtront !
Maintenant, avez-vous compris ?
1463- Dites-moi, qu’est-il resté
Et de Sodome et de Gomorrhe ?
Une mer plus que salée
Portant le nom-même de la mort !
1464- Notre monde n’est-il pas Sodome
Avec ses mariages entre hommes ?
Si Gomorrhe fut punie par le feu,
Notre monde échapperait à ce feu ?
1465- Non point ! Ce sera un déluge
De soufre tout embrasé
Pour punir l’Homme de péché !
Mais où trouverons-nous refuge ?
1466- C’est dans le doux Cœur-Immaculé
Qu’il faudra tous nous réfugier,
Car elle trouvera bien le moyen
De nous faire échapper du malin.
1467- Ces trois jours de flammes écoulés,
La terre semblera désolée,
Et l’homme paraîtra solitaire
Au milieu de ce grand désert.
1468- Cette grande purification,
Lorsqu’elle sera accomplie,
La terre sera comme un paradis,
Paradis par anticipation.
1469- Comme jamais il n’y a eu
Une si grande tribulation,
Jamais de même il n’y aura plus
Une si grande purification.
1470- L’Église du tombeau sortira
Car elle seule ressuscitera :
Toutes les sectes auront disparu
Et pour toujours elles seront vaincues.
1471- Que nous faut-il faire maintenant,
Dans ce temps de déliquescence ?
C’est simple : il faut promptement
Se livrer sans réserve à l’espérance.
1472- Non l’espérance de Jean-Paul II,
Non plus que celle de Vatican II,
Pas davantage celle de François,
Non plus que celle de Benoît !
1473- L’espérance de la conciliaire
N’est qu’une désespérance
Puisqu’elle n’espère que dans la terre
Et que d’être à son aisance.
1474- Quant à l’espérance des tradis,
Elle n’est pas mieux fournie :
Elle espère dans les sacrements
Qu’ils reçoivent illicitement.
1475- Ces espérances ne valent rien :
Elles sont espérances du grappin
Qui se joue de tous ces misérables
Qui ne sont qu’esclaves du diable.
1476- Nulle espérance chez les hérétiques,
Non plus que chez les schismatiques,
Les excommuniés, les apostats :
Aucune espérance chez ces gens-là !
1477- Ils se récriront évidemment
Et me traiteront d’imbécile
Ou d’une créature vile
Qu’on doit mettre sous médicaments !
1478- D’ailleurs François ne se gêne pas
Pour le dire tout haut et non tout bas,
Puisqu’il traite de tous les noms
Ceux qui ne sont pas de son démon.
1479- Il aime par contre les tradis
Qui sont de la Société-Saint-Pie
Car ceux-là font bien ses affaires,
Étant de la secte de Lucifer.
1480- Je vous écorche les oreilles ?
À la bonne heure, j’en suis ravi,
Car les conciliaires et tradis
Sont tous de la même corbeille.
1481- Ils ont déformé le Rosaire
Par des intentions délétères,
Si bien qu’il est peccamineux
Pour qui le dit avec eux.
1482- Mais pourquoi ont-ils attaqué
Ce dernier moyen de salut ?
Je vais vous le dire, écoutez !
Mais pourquoi parler tant et plus ?
1483- Personne ne m’écoutera,
Et j’en suis bien conscient,
Car dans ce misérable temps
On n’écoute que François !
1484- Eh bien, je vous le dirai,
Et vous n’aurez aucune excuse
Puisqu’alors vous le saurez :
Donc, arrière toute ruse !
1485- Au temps de la Grande Apostasie
Où nous sommes aujourd’hui,
Seul le recours à Marie
Nous y mettra à l’abri.
1486- Ce recours est le Rosaire,
Comme Notre-Dame du Rosaire
De Fatima nous l’a bien dit :
Ne l’avez-vous donc pas compris ?
1487- Conciliaires et tradis
Ont tout cela compris !
C’est pourquoi ils ont déformé
Ce qui était commandé.
1488- Les premiers ont ajouté
Un nouveau chapelet !
Par des mauvaises intentions
L’ont déformé les seconds !
1489- Conciliaires et tradis,
Vous vous moquez de Marie :
Attendez-vous maintenant
À votre châtiment !
1490- Au Père Fuentes, Lucie
A dit et très clairement
Ce que demandait Marie
Pour aujourd’hui, notre temps.
1491- Personne n’a écouté,
Et d’elle l’on s’est moqué,
Aussi bien tradis et conciliaires !
Et maintenant, puis-je me taire ?
1492- Non, je ne me tairai pas :
Je dirai ce que j’ai à dire !
Tant pis si l’on ne m’écoute pas
Et je continuerai d’écrire !
1493- Pour l’honneur de la Sainte Vierge,
Tant que Dieu me prêtera vie,
Je donnerai des coups de verges
Aux conciliaires et tradis.
1494- Car ils l’ont déshonnorée
Jusqu’à même la piétiner
Par tous leurs sophismes hideux :
Et je me tairais sur eux ?
1495- Non, je ne me tairai pas :
C’est pourquoi l’on me fait la guerre !
J’ai contre moi les conciliaires
Et les tradis qu’aime François.
1496- Partez, partez gens des réseaux
Et ne lisez point mes travaux :
Allez donc faire la fête
À Clisson chez le hellfest !
1497- Partez, messieurs les tradis
Qui vous dites de bonne vie !
Je n’ai rien à faire avec vous :
Vous êtes du parti des loups !
1498- Ne me lisez surtout pas,
Vous, gens de bon aloi
Qui penchez de côtés et d’autres
Pour faire les bons apôtres.
1499- Je suis du parti catholique
Que tout le monde critique,
Soit en le discriminant,
Soit en le défigurant.
1500- Tout un chacun a bien compris
Tout ce qu’au long j’ai dit !
Je ne critique personne :
Priez donc tous la Madone !
1501- C’est toujours en général,
Et non en particulier,
Que j’expose en mon journal
Ce que je veux divulguer.
1502- Il y a des bonnes personnes
En tout temps et en tout lieu :
Celles-là, la Madone
Leur ouvrira les yeux.
1503- Croyez-vous qu’un Raymond Burke
Et qu’un cardinal Sarah
Soient du parti du Bouc ?
Nullement, croyez-moi !
1504- Certes, ils sont conciliaires
Mais ils en reviendront,
Car ils aiment le Rosaire :
Combien d’autres comme eux sont !
1505- Et parmi les tradis,
Il en est tout pareil.
Je ne parle pas ici
De ces futurs soleils.
1506- Je ne jette pas la pierre
Aux tradis et conciliaires
Qui sont de bonne volonté
Quoiqu’encore égarés.
1507- Dieu a tout enfermé
Dans l’incrédulité
Afin qu’Hénoch et Élie
À tous les bons redonnent vie.
1508- Ceux-là donc qui s’effarouchent
De tout ce que j’écris
Sont de mauvaise souche
Et ils n’ont rien compris.
1509- Car je ne suis pas meilleur
Que quiconque d’entre vous !
Mais voilà qu’est venue l’heure
Où l’on connaît les loups !
1510- Quiconque dit son Rosaire
Avec persévérance,
Tôt ou tard y verra clair :
C’est la vraie espérance !
1511- Et les roses de la charité
Vont de pair avec la vérité,
Comme la sainte espérance
Avec la pénitence.
1512- Pénitence, par trois fois,
A dit à Lourdes, Notre-Dame !
Est-ce ce que dit François
Pour réconforter notre âme ?
1513- Nullement ! Mais il dit
Qu’il faut plutôt rêver
Car c’est en cela que gît
La nouvelle félicité !
1514- Ce n’est pas ce que diront
Ni non plus ce que feront
Les deux Témoins quand ils viendront
Et contre le Monstre lutteront.
1515- Mais ils diront comme à Lourdes :
« Pénitence ! Pénitence ! Pénitence ! »
Et leur main sera très lourde
Contre l’Homme d’impénitence !
1516- Vous avez enlevé la soutane ?
Ils seront, eux, ensoutanés
Puisque d’un sac habillés,
Autrement dit la soutane.
1517- Ce que vous avez supprimé,
Ils le rétabliront :
Vous aurez beau hurler,
Tout ils accompliront.
1518- Avec eux, point de réunions,
De dialogue et autres bêtises :
Ils condamneront Assise
Sans demander votre opinion !
1519- Ils n’ont que faire de vos discussions
À tort et à travers sur les réseaux :
Celles-là ils les exècreront
Et ceux-ci aussi car il le faut.
1520- Ils vomiront votre internet
Et votre horrible télévision,
Car ils feront place nette
Sans aucune compromission.
1521- Et s’ils étaient invités
À votre journal télévisé,
Ils refuseront tout de go
Comme de parler sur vos réseaux.
1522- Ils n’ont que faire de vos mécènes,
De vos pubs et de vos scènes :
Ils sont bien loin de vos connivences
Et de vos extravagances !
1523- Dites-leur donc : Je t’aime !
Ils vous répondront : Anathème !
Jetez-leur donc des injures :
Ils vous feront bonne figure !
1524- Ils seront comme Notre-Seigneur,
Tout de bonté et de douceur,
Inflexibles pour les pharisiens
Que sont les conciliariens !
1525- Pour tous ceux que vous avez abusés,
Ils ne seront que de bonté ;
Mais pour vous, de la clique conciliaire,
Ils ne seront que de colère !
1526- Vous passerez au jugement,
Vous, cliquards mécréants,
Et serez jugés puissamment
Puisque vous jouez aux puissants !
1527- Vous dites défendre les exclus,
Et c’est vous qui les excluez :
Pendant ce temps, vous fréquentez
Tous les plus grands corrompus !
1528- Tu t’en vas à Lampedusa
Pour faire bien dans le quartier
Tout en sachant que la mafia
Abuse de ces réfugiés !
1529- Car c’est la mafia qui dirige
Tes nouveaux camps de concentration
Qui te rapportent du pognon
Pour que devant tous tu t’affliges !
1530- Hypocrite pape François,
À Dieu tu n’échapperas pas :
Fais ton grand-œuvre maintenant,
Car c’est ton heure assurément.
1531- Et toi, Cantalamessa
Qui te dis frère de Judas,
Tu n’échapperas pas non plus :
Du Ciel tu seras exclu !
1532- Et toi, l’horrible Kasper,
Avec l’hypocrite Müller,
Avec dom Helder Camara,
L’enfer tu partageras.
1533- Longtemps je pourrais continuer
Cette liste de réprouvés,
Mais d’autres s’en chargeront
Qui eux en ont la mission.
1534- Je parle des deux Témoins
Qui ne feront aucun accord
Avec ces fils du grappin
Et de cet ange de la mort.
1535- Ils condamneront Fellay
En révélant ce qu’il est :
Traditionalistes, séparez-vous
De toute cette bande de loups !
1536- Monseigneur Lefebvre a dit
Qu’il ne voulait pas, comme lui,
À la tête de sa Fraternité
D’évêque : l’avez-vous écouté ?
1537- Non point ! Trois ans écoulés
Qu’à Dieu il fut rappelé,
Un évêque vous avez élu :
Vous méritez ce qu’il vous a plu !
1538- Ne vous plaignez pas maintenant :
Vous êtes des désobéissants
Envers votre propre fondateur !
Voilà qui fait votre malheur !
1539- Votre fondateur a des excuses,
Mais vous, vous n’en avez pas :
De son lieu il vous récuse
Et il vous condamnera.
1540- Car si lui s’est fourvoyé,
C’est à cause de Vatican II !
Mais vous, vous serez condamnés
Bien plus que lui devant le bon Dieu.
1541- À tant vous obstiner,
C’est sûr, vous vous perdrez :
Le Loup vous dépècera,
Puis il vous mangera.
1542- Pour lors, il vous épargne :
Vous êtes son épargne
Dans laquelle il puisera
Pour bien vous mettre à plat.
1543- Pour lors, il vous cajole
Avant qu’il ne vous vole,
Car il vous pillera
En vrai fils de Judas.
1544- Mais vous n’y voyez rien,
Aveuglés que vous êtes :
Il vous traitera en bêtes !
Vous y perdrez le latin.
1545- Vous êtes riches, et alors ?
Il prendra tout votre or !
Il ruinera vos chapelles !
Il vous fera la belle !
1546- Vous êtes schismatiques ?
Il vous fera hérétiques !
Et vous apostasierez
Comme ont fait ses affidés.
1547- Je vous ai fait le tableau
De ce que vous serez !
Je vous le dis bien haut :
Quittez la Fraternité !
1548- Si vous ne voulez pas le faire,
Vous deviendrez conciliaires,
Ou alors sédévacantistes :
Voilà qui est aussi triste.
1549- Car ou les uns ou les autres
Ne sont que faux-apôtres !
Soyez de vrais catholiques,
Ni hérétiques, ni schismatiques.
1550- Le sédévacantisme
N’est pas le christianisme :
Sa doctrine est hérétique,
Sa théorie est excentrique.
1551- « Plus de Papes dorénavant,
Disent-ils en concert :
Il n’y aura plus de Saint-Père,
Car c’est la fin des temps ! »
1552- Ils font l’Église vaincue
Par les portes de l’enfer
Puisqu’elle a disparu
Et réside dans les airs !
1553- D’autres et avec raison
Disent que Pierre reviendra,
Mais ils s’autorisent de cela
Pour faire tout ce qu’ils font.
1554- Ils disent qu’il les approuvera
Lorsque le Pape reviendra !
Et en avant les succursales :
Voilà leur erreur fatale !
1555- Si on les blâme, ils se récrient :
« Il faut bien faire quelque chose,
Car autrement on s’ennuie
Sans voir fleurir les roses ! »
1556- Les roses ne fleuriront pas
Dans vos chapelles dissidentes :
Vous faites ce qu’il ne faut pas,
Quoique l’Église soit vacante.
1557- Cette vacance extraordinaire
N’autorise nullement
À trafiquer de vos affaires,
À trafiquer les sacrements.
1558- Lorsque le Siège est vacant,
On n’a nul droit d’innover !
Ce canon, vous le connaissez,
Mais vous innovez pourtant.
1559- Ce quatre-cent-trente-sixième
Vous criera un jour anathème,
Car vous ne l’avez pas respecté,
Prétextant une fausse nécessité.
1560- Voici le signe que vous vous trompez :
Dites-moi, toutes vos chapelles,
Répondez : s’entendent-elles ?
Nullement ! Elles sont divisées.
1561- Vous luttez les uns contre les autres :
Sont-ce là de véritables apôtres ?
Cela fait bien voir au contraire
Que votre doctrine est délétère.
1562- Certes, elle paraît véritable,
Mais c’est la doctrine du diable
Qui veut que vous vous opposiez
Et même que vous vous haïssiez.
1563- Le terrible constat, le voici :
Du fait de la Grande Apostasie,
Il n’y a plus de Pape, il est vrai,
Mais il reviendra, c’est aussi vrai.
1564- Cela n’autorise nullement
À agir n’importe comment !
Gardons donc ce que nous avons,
Et ne faisons aucune invention.
1565- Si nous agissons de la sorte,
Nous ferons voir qu’elle n’est pas morte,
Cette Église qui est au tombeau
Mais qui ressuscitera bientôt.
1566- Ceci est vrai en vérité,
Jésus-Christ l’ayant promis :
Il ne faut point en douter !
M’avez-vous bien compris ?
1567- Mais comment cela se fera ?
Je ne vous le dirai pas
Puisque je ne le sais pas,
Mais ceci s’accomplira.
1568- Ce sera extraordinaire
Puisque de la manière ordinaire
Ceci ne peut plus se faire
À cause de la conciliaire.
1569- Dieu ne peut-il pas rétablir
Ce qu’Antéchrist a fait périr ?
Voudriez-vous raccourcir son bras
En disant qu’il ne le peut pas ?
1570- Ce que vous n’avez jamais vu,
Vous le verrez assurément
Si vous êtes toujours vivants :
Vive Marie, vive Jésus !
1571- Car tout le temps qui passe
Tout aussitôt trépasse !
Or, ce qui est annoncé
Doit se réaliser.
1572- L’Antéchrist ne fut-il pas annoncé
Par le Sauveur lui-même ?
Or vous, vous voudriez
Rendre ceci anathème ?
1573- Ce que le Christ annonça
Certainement arrivera,
Non dans des millions d’années
Comme vous, vous prétendez !
1574- En rejetant si lointainement
Ce qui doit venir certainement,
Cela vous permet de pécher
Tant et plus, sans vous inquiéter.
1575- Vous dites : « Nous serons morts
Quand viendra le Fils de la mort !
Couronnons-nous donc de roses
Et profitons de toute chose ! »
1576- « Pensons à la maison commune,
À notre mère la terre !
Allons même habiter la lune
Et pourquoi pas aussi Jupiter ! »
1577- « C’est à cause de l’Église catholique
Qu’il y a ce changement climatique !
Notre développement sera durable
Puisque plus de Dieu ni plus de diable ! »
1578- « Nous serons heureux pour toujours
Dans ce terrestre séjour,
Et l’écologie intégrale
Est notre évangile, notre journal. »
1579- « François nous le répète à plaisir :
Satisfaisons tous nos désirs !
Nous sommes adultes maintenant :
Avant nous étions enfants ! »
1580- « Le mariage ne sert plus à rien :
Démarions-nous et vitement,
Car cela nous mettait un frein !
Nous sommes mûrs sexuellement. »
1581- « Plus de tabous désormais,
Et nous voilà tous en paix
Car on fait tout ce qu’on veut :
Ne sommes-nous pas des dieux ? »
1582- « François l’a dit et redit :
Nous sommes au paradis
Si nous faisons de la terre
Notre commune mère. »
1583- « L’intégrale écologie,
C’est d’être tous comme Adam :
Alors là, plus d’allergie
Ni quelque ressentiment ! »
1584- « Ne sommes-nous pas tous pareils
Sous le ciel, sous le soleil !
Vivons donc comme les animaux
Et gazouillons comme les oiseaux. »
1585- « Se marient-ils donc, eux ?
Non ! Pourtant ils sont heureux !
Or ils n’ont aucune contrainte :
Et voilà, nous, qu’on nous éreinte ? »
1586- « Nous voulons être libres comme eux
Et nous accoupler comme l’on veut !
Notre François nous l’accorde
Dans sa grande miséricorde ! »
1587- « Merci Jorge-Mario Bergoglio :
Tu es vraiment notre très-haut !
D’esclaves tu nous fais rois
Sur tout l’univers que voilà. »
1588- « Pour bien appliquer Vatican II,
Nous éliminerons le CO2 :
L’oxygène nous fera vibrer
Et puis tous ensemble fantasmer ! »
1589- « Et alors nous vibrerons
Au son de ton accordéon,
Ô notre chéri pape-François
Qui enfin de nous a fait des rois ! »
1590- Oh surtout ne croyez pas
Tout ce que je vous dis là :
C’est ce que disait Michée
À Israël aveuglé.
1591- Car si jamais vous me croyiez,
Je serais saint Vincent Ferrier !
Or je ne suis ni lui ni autre,
Simplement quelqu’un comme vous autres.
1592- Puisque vous ne voulez pas entendre,
Puisque vous ne voulez pas comprendre,
Comme Michée, je vous dis :
Allez-y, allez-y !
1593- Suivez votre pape-François :
C’est le meilleur des albigeois
Qui fréquente tous les vaudois
Et fait tous les plus beaux choix !
1594- Il vous dit : « Démariez-vous !
Les annulations, c’est pour vous !
Et je vois que vous me suivez
Dans tous mes choix LGBT. »
1595- « Je mets dans ma liste noire
Les rigides conservateurs !
Diable me dit en mon miroir
De consacrer toutes les rougeurs. »
1596- « Je m’exécute avec plaisir
Pour satisfaire ses désirs,
Et j’appelle tous les homos
Pour le service du Très-Haut. »
1597- Êtes-vous satisfaits maintenant
De ce misérable charlatan ?
Ah ! mais vous voulez davantage ?
Voici qu’arrive le Nouvel-Âge !
1598- Vous avez tout ce que vous voulez ?
Vous aurez plus que vous en voudrez
Lorsque ses trois ans et demi
Pour vous vont être accomplis.
1599- Mais ils s’accomplissent déjà
Depuis bientôt soixante ans !
Cela ne vous suffit-il donc pas ?
Il va vous donner le supplément !
1600- Ne vous plaignez pas ensuite
D’aller griller en enfer
Où vous attend maître Lucifer,
Puisque vous êtes de sa suite !
1601- Mais je parle pour ne rien dire !
Et je continue d’écrire,
Même si personne n’en profite !
Écoutez donc, voici la suite.
1602- Vous suivez l’Antéchrist ? Très bien !
C’est vraiment tout à votre honneur !
N’est-il pas le meilleur des pasteurs
Quoiqu’il soit le fils du grappin ?
1603- Les églises se sont vidées ?
Mais c’est une chance pour l’époque !
L’Église était une vieille coque :
Ne fallait-il pas la dépoussiérer ?
1604- Et puis, les nouveaux rites
Sont ce qu’il y a de mieux :
Nous voilà enfin en orbite
Autour de saint Vatican II.
1605- Dans les églises on peut danser
Et y faire tout ce qu’on veut,
À peine quelques choses exceptées
Et encore ! Il ne faut pas être vieux-jeu !
1606- Voyons, il faut être de son temps
Et ne pas regarder en arrière !
Vite ! allons de l’avant :
François te pousse par derrière…
1607- Prends donc tes responsabilités
Et ne sois pas une arriérée !
Les réacs sont tous timbrés :
Tu es une femme libérée !
1608- Prends la pilule : c’est permis
Ou avorte à tour de bras !
Change d’amis à chaque lit,
Et de joie tu danseras !
1609- Bien plus, sois arc-en-ciel :
C’est comme cela qu’on monte au ciel !
Si par bonheur tu es divorcée,
C’est surtout là qu’il faut communier !
1610- François te fait les yeux doux :
N’est-ce pas un gentil loup ?
Il ne veut que ton bonheur :
Mets-y donc un peu plus d’ardeur !
1611- Fais ton changement climatique :
Change de mentalité !
Ne reste donc pas renfermée,
Car tu en aurais la colique !
1612- Abats toutes les barrières,
Renverse toutes les frontières :
Que tes murs deviennent des ponts
Pour profiter de la vie à fond !
1613- Ton développement sera durable
Si tu suis messire le diable
Et sur toutes les plages navales,
Fais ton écologie intégrale.
1614- Après cela, dans ton métier,
Fais mine de tout ignorer,
Surtout si tu es de la police :
Dans ce cas, aie la peau lisse !
1615- Ou si tu es une avocate,
Encore mieux une psychiatre,
Ou bien un juge d’instruction,
Fais donc l’hypocrite à fond !
1616- Juge ou plaide pour rigoler,
Car l’important c’est la paye,
Puisque tout cela se monnaye
À bien moins de trente deniers !
1617- Une bonne accointance suffit,
Et tu iras au paradis
Fiscal, c’est sous-entendu,
Puis au paradis de Lulu !
1618- Là, tu seras bien au chaud,
Avec le chauffage central,
Et tu pourras mettre à flots
Ton écologie intégrale.
1619- François t’y exhorte tous les jours :
N’est-il pas le dieu de l’amour
Qui fait miséricorde même à son chat,
Dixit Amoris Laetitia ?
1620- Ne vois-tu pas le roi Macron
Qui remporte tous les flonflons
Quoique la moitié de la France
De ce Monsieur pas mal se balance ?
1621- Il téléphonera à Franciscus
Qui lui offrira un bon couscous
Parce qu’il a bien rassemblé
Au moins le quart de la moitié !
1622- C’est ce qu’on appelle la totalité :
Liberté-Égalité-Fraternité !
Et toute la maçonnerie
En cette belle nuit se réjouit.
1623- Danse donc des farandoles
Avec François, la grande folle :
À Sainte-Marthe, il t’accueillera
Et te serrera dans ses bras.
1624- Il te nommera diaconesse
Et bientôt même prêtresse,
Et pourquoi pas cardinalesse
Pour que tu deviennes papesse !
1625- De Fellay, tu deviendras l’amie,
Et cela même, sans compromis,
Puisqu’il accepte toute voyante
Qui fasse marcher sa brocante.
1626- Tu auras ta messe en latin :
Tu y feras un bon maintien
Quoique la veille tu étais
Au paradis de Mahomet !
1627- Mais cela n’importe peu
À ces prévaricateurs de Dieu
Qui ne demandent qu’une chose
Qui est d’avoir des lunettes roses !
1628- Avec cela tu seras promue
La directrice attitrée des nues
Et tu pourras faire ce que tu veux
Comme l’a proclamé Jean-Paul II.
1629- Le gender sera ton élément,
Changeant de sexe à tout moment,
Jusqu’à devenir un piano,
Une guitare ou un chameau…
1630- Tu vois, je dis n’importe quoi !
Mais c’est ce qu’il faut pour toi
Puisque tu n’entends plus rien à rien !
Et attention, ce n’est pas la fin.
1631- Je vais continuer à déraisonner
Puisqu’après tout vous le méritez.
Tu n’es donc ni homme ni femme
Et tu ne possèdes aucune âme !
1632- Bien sûr, tu t’es fabriquée
On ne sait pas trop comment,
Et pour toi, ton éternité,
C’est bien entendu le temps.
1633- Tu vadrouilles dans tous les sens
En faisant marcher tes cinq sens :
Tu en as peut-être un sixième
Et pourquoi pas un septième !
1634- Tu as le sens de la réalité
Qui te fait aller dans tous les sens,
Aussi le sens de la liberté
Te donnant des piles et de l’essence.
1635- Et tu as des apparitions,
Des tonnes de locutions,
Car tu vois dans tes visions
Le sens de la contradiction.
1636- Tu discutes à tort et à travers
Sur tous les réseaux sociaux,
Sur tous les sujets de l’univers,
Sur ce qui est en bas et en haut.
1637- Car tout ce qui est en bas
Est comme ce qui est en haut :
L’hexagramme ne te le dit-il pas ?
N’en as-tu pas fait ton drapeau ?
1638- Tu connais bien le pentagramme,
Encore mieux le baphomet :
Tu pèses tout au milligramme,
Et tu tiens tout dans le secret.
1639- Tes caméras sont partout,
Jusqu’au plus petit trou,
Et tes murs ont des oreilles,
Des yeux, des doigts et des orteils…
1640- Je te décris à merveille :
N’es-tu pas le dieu-soleil ?
Et que tu sois blonde ou brune,
Tu as le nez fin de la lune.
1641- Voici que ton grand-pape est là,
De même aussi que ton grand-roi !
Ton grand-pape n’est-il pas François ?
Macron n’est-il pas ton grand-roi ?
1642- Tous deux ne sont-ils pas arrivés
Par ta maçonnerie bien-aimée ?
De tous ils étaient inconnus :
Les voici au sommet des nues !
1643- Voici qu’en un an le Macron
A franchi le rubicon !
L’autre en un seul jour l’a fait :
C’est donc qu’il est plus parfait !
1644- Le second vaut mieux que le premier,
Car c’est tout seul qu’il s’est lancé :
En deux-mille-cinq il a échoué
Pour Benoît laisser passer.
1645- Celui-ci était indispensable
Pour bien croquer la tradition :
C’est alors que le Fils du …