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La souffrance du professeur de l'Opus Dei se poursuit

La Secrétairerie d'État a informé José Martínez, un professeur de l'Opus Dei faussement condamné pour "abus" en Espagne, que François refuse de le recevoir (JoseMariaMartinezGaztelueta.com, 7 novembre).

Aujourd'hui, M. Martínez a publié une lettre ouverte à François, dont voici un résumé :

• En 2015, une enquête exhaustive de la CDF a conclu à l'innocence de Martínez.

• Un tribunal de Biscaye a alors condamné Martínez à 11 ans de prison, peine que le Tribunal suprême espagnol a ramenée à 2 ans.

• En août 2022, un deuxième procès canonique a été ouvert après que François a participé à une émission de télévision avec l'accusateur de Martínez, Juan Cuatrecasas.

• Des moyens illégaux ont été utilisés dans ce procès, tels que l'application rétroactive d'une loi pénale, des fuites dans la presse, ou le fait que François ait reçu Cuatrecasas mais pas Martínez.

• Les appels de M. Martínez n'ont reçu qu'une réponse partielle ou pas de réponse du tout.

• La Signature apostolique a renvoyé les avocats de Martínez.

• Martínez est le seul laïc au monde à être jugé rétroactivement par l'Église pour une accusation d'abus.

• Aux dernières nouvelles, la sentence est connue avant le début du procès : l'expulsion de Martínez de l'Opus Dei (auquel il n'appartient d'ailleurs plus depuis la croisade de François contre la prélature personnelle).

• Le calomniateur présumé sera "dédommagé" avec beaucoup d'argent.

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