Un incroyant, la relecture des Évangiles et l'enseignement révolutionnaire du Christ. Voici le début de l'essai d'Eugenio Scalfari "Le Dieu unique et la société moderne".
[Je ne reproduis pas le début de l'article absolument insensé, mais à dessein, car Scalfari connaît sur le bout des ongles la religion catholique. Tout ceci est commandité par l'Antéchrist afin qu'on dise que Scalafari n'écrivant que des âneries, ce qu'il dit sur Bergoglio n'est pas crédible. C'est un tour de passe-passe misérable tout à fait digne de l'Antéchrist afin que ses blasphèmes soient propagés sans que ce n'en ait l'air. Voici donc la deuxième partie qui confirme d'ailleurs ce que Scalfari écrivait le 9 octobre dernier.]
Il m’est arrivé personnellement d’en parler aussi avec le Pape François lors de notre première rencontre il y a quatre ans et Sa Sainteté, qui est très bien préparée en ces choses, m’a répondu :
« Quand Dieu, qui est unique à tous les peuples du monde, décide à un certain moment qu’il y a une incarnation de Lui pour aider l’humanité à croire en l’au-delà et à se comporter correctement, Il décide de se personnifier mais à l’instant où Il devient incarné, il devient un homme en tout, en chair et en sang et en actes, même dans sa pensée et son action. C’est-à-dire qu’il est un homme : vrai et total, et il le montre dans la dernière semaine passée à Jérusalem, à la Dernière Cène, au jardin de Gethsémani, où il prie Dieu de le dispenser d’être crucifié, mais Dieu ne lui répond pas. Il y a aussi sur la croix un homme qui se tourne vers ce qu’il appelle le Père et le lui reproche presque en disant : « Père, Père, tu m’as abandonné. » C’était un homme jusqu’à ce qu’il soit mis dans le tombeau par les femmes qui ont remembré son corps. Cette nuit-là, dans le tombeau, l’homme disparut et sortit de cette grotte sous l’apparence d’un esprit qui rencontre les femmes et les apôtres en gardant toujours l’ombre de la personne et disparut ensuite définitivement. »
En fait, le Dieu unique que le Pape François prêche avec la force que personne d’autre n’avait employée, correspond à une réalité que notre esprit ne peut que juger parfaitement logique pour ceux qui croient en une divinité. Il ne peut y avoir une divinité suprême générée seulement par un groupe de croyants alors que d’autres groupes ont des divinités différentes. Jusqu’à présent, cela s’est produit, mais le Pape François est le premier à soutenir l’unicité de Dieu, bien qu’avec quelques différences dans les cérémonies ou même dans la vision de sa propre divinité, mais ces différences doivent être surmontées : penser à un Dieu appartenant à un peuple et non aux autres est insensé et le Pape le nie chaque jour, et pas seulement avec des paroles mais des actes : il embrasse les musulmans, il embrasse bien sûr les Juifs, nous ne parlons pas des protestants, des chrétiens mais avec des différences de comportement au sein du clergé.
