Le "serment du secret" : Un site web espagnol connaît les détails
Premier tour de scrutin (mercredi soir)
Parolin a obtenu le plus grand nombre de voix (35-50). Derrière lui se trouvent Tagle et Prevost (tous deux autour de 25 voix). D'autres sources suggèrent que Prévost était en tête depuis le début. D'autres candidats comme Zuppi, Aveline, Vesco, Ërdo, Arborelius et Artime ont reçu moins de voix mais avaient encore une chance.
ReligionDigital.org, un site espagnol anti-catholique, sait pourquoi la fumée noire est apparue si tard le premier jour (21h01). L'ancien prédicateur papal, le cardinal Cantalamessa, a prolongé sa réflexion introductive pendant plus de 50 minutes. Il était initialement prévu qu'il ne parle pas plus de 15 minutes.
Lorsqu'il a terminé, les boules ont été tirées pour désigner les places et les fonctions de chaque électeur. Puis le vote a eu lieu. Il a fallu plus de deux heures à 133 personnes, pour la plupart âgées, pour écrire, se rendre à la table du président et voter selon la formule latine. Le dépouillement a duré encore 45 minutes. Aucune majorité ne s'est dégagée.
Dîner du mercredi soir
Il y a eu des mouvements, des changements de table et beaucoup de travail de la part des cardinaux faiseurs de roi, parmi lesquels le cardinal Omella de Barcelone, qui a rassemblé les votes des cardinaux les plus anticatholiques, tels que Grech et Hollerich, et de différentes parties du monde, en particulier l'Amérique latine, mais aussi l'Espagne et l'Europe, et les a dirigés vers Prévost. D'autres affirment que le cardinal Dolan de New York a été le faiseur de roi.
Deuxième tour de scrutin (jeudi matin)
Dans un scrutin plus rapide, sans réflexion spirituelle introductive, Parolin est resté en tête et a même gagné quelques soutiens, mais il est devenu clair qu'il avait atteint son plafond. Tagle a commencé à perdre du terrain. Il y aurait eu une réunion entre Parolin et Tagle au cours de laquelle ils auraient négocié que l'un des deux se retirerait lorsqu'ils verraient que ni l'un ni l'autre ne pourrait atteindre le plafond de 89 votes.
ReligionDigital.org affirme que lorsqu'il est devenu clair que Parolin ne pourrait pas atteindre 89 voix, son parti a apporté son soutien à Tagle, qui avait auparavant négocié une sorte de duopole avec Parolin qui donnerait à ce dernier de vastes pouvoirs en tant que secrétaire d'État [il est peu probable que cela soit vrai, car un tel pacte n'aurait guère été rendu public].
Troisième tour de scrutin (jeudi en fin de matinée)
Le troisième tour de scrutin s'est déroulé sans interruption. Tagle a perdu du soutien, Prévost a pris la tête (près de 89 voix) et Parolin a maintenu son soutien. Il ne reste donc plus que deux candidats.
Le déjeuner de jeudi
Les partisans de Parolin, en particulier certains Italiens et membres curiaux, décident de reporter leurs voix sur Prévost. Il sait donc qu'il sera élu dans l'après-midi. Le discours qu'il a lu sur la loggia n'était pas improvisé, mais écrit à la main et long de quatre pages. Il n'aurait pas eu le temps de l'écrire après son élection dans une heure, alors que tout le monde le saluait.
Quatrième tour de scrutin (jeudi après-midi)
Avec un peu plus des deux tiers des voix, Prévost, visiblement ému, accepte l'élection. Il a réussi à gagner le soutien du parti anti-catholique et celui des pragmatiques, qui ont voté pour lui parce qu'ils le considèrent comme un bon gestionnaire pour nettoyer le désastre financier laissé par François. En fin de compte, Prévost a également reçu le soutien de l'aile catholique parmi les cardinaux "parce qu'ils sont les ennemis acharnés de Parolin", écrit ReligionDigital.org. Le cardinal Tsarahazana de Toamasina, à Madagascar, a déclaré que Léon XIV avait reçu plus de 100 votes.
Des candidats comme Parolin (affaire de Londres) et Tagle (affaire Caritas) ont été plombés par leur réputation de mauvais gestionnaires [comme Woityla, Ratzinger, Bergoglio], ce qui est peut-être le point fort de Prévost.
Image: © Mazur, CC BY-NC-ND, Traduction de l'IA