1er novembre, fĂŞte de tous les Saints đź’›

Chers amis, je vous souhaite Ă  tous une belle et sainte fĂŞte de la Toussaint.

Lire, étudier, aimer les saints comme il m’est donné de le faire sur cette page depuis plusieurs années apporte de l’allégresse, de l’espérance, de la joie.
Les saints m'ont appris Ă  renoncer aux choses de la terre,
à aimer l'Eglise et à comprendre son magistère.
La sainteté n'est pas inaccessible,
elle est la vocation de tous les baptisés.
Lorsque s'entrouvre le Ciel, chacun peut y prendre sa part car tel est le but de l'âme.
C’est la joie, en cette société en pleine apostasie, de se remémorer quel est notre but : comme eux, louer, servir, adorer Dieu.
En cette Toussaint, ayons à cœur d’honorer d’une prière nos saints patrons, et d’une visite les saints dont les reliques nous attendent dans ces églises et d'emplir de notre ferveur pour Notre Seigneur Jésus-Christ et Notre Sainte Mère nos églises.
Marie Bee

"Les actions de tous les saints, je voudrais les avoir accomplies pour Toi."
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Mes bien chers frères,

L’Église toujours soucieuse de nous dispenser un enseignement adapté à la fête que nous célébrons, nous fait lire aujourd’hui dans l’Épître, comme un aperçu du Ciel, nous ouvre un peu le mystère que nous souhaiterions déjà ici-bas ; que nous souhaiterions déjà connaître ; que nous voudrions percer d’une certaine manière afin de savoir ce que le Bon Dieu prépare à ceux qu’il a choisis, à ses élus.

Et dans l’Évangile, la Sainte Église nous rappelle que nous sommes encore ici-bas et que nous avons à suivre ce que l’on pourrait appeler le code de la route du Ciel, qui ne sont autres que ces magnifiques béatitudes suivies de tous les enseignements de Notre Seigneur, données sur la montagne.

Ainsi dans l’Épître, l’Église s’efforce d’attirer nos regards vers le Ciel, afin d’y attirer nos cœurs et nos âmes. Car, en définitive, nous sommes bien des pèlerins du Ciel ; nous sommes bien dans l’état de voyageur et nous avons par conséquent à regarder le but vers lequel nous marchons.

Que sera le Ciel ? Qu’est-ce que le Ciel pour ceux qui s’y trouvent, pour les élus ? Et puis saint Jean dans l’Apocalypse essaie de nous décrire d’une manière sans doute bien imparfaite, car aucune parole ne peut décrire ce qui se passe au Ciel, c’est bien saint Paul lui-même qui le dit, lui qui a été enlevé en quelque sorte pendant quelque temps dans le Ciel. Il dit lui-même qu’il est impossible de trouver les mots qui peuvent signifier la grandeur, la beauté, la sublimité de ce qu’il a vu.

Saint Jean nous décrit ces foules immenses non seulement du peuple juif, mais venues de tous les horizons du monde, de toutes les nations et qui adorent le Seigneur et qui chantent ses louanges.

Honneur, gloire, toute-puissance au Dieu Créateur dans les siècles des siècles. Et si l’on peut essayer de se faire une idée de ce que peut être la joie des élus et le ravissement dans lequel ils se trouvent, il me semble que nous devons par ces faits qui sont décrits dans l’Évangile, que nous pouvons approcher en quelque sorte de ce que les élus peuvent voir et comprendre dans le Ciel.

Rappelez-vous la Transfiguration. Les apôtres sont comme projetés à terre par la splendeur que Notre Seigneur découvre à leurs yeux, splendeur plus belle que le soleil, disent-ils.

Notre Seigneur, avant sa Passion, avant l’épreuve qu’allaient subir les apôtres, leur montre ce qu’il était en réalité, car Notre Seigneur aurait dû avoir cette splendeur et cette lumière d’une manière naturelle étant donné qu’il avait la vision béatifique, qu’il était dans le Ciel. Non pas seulement qu’il était dans le Ciel, mais qu’il est le Ciel. Notre Seigneur c’est le Ciel : Ubi Christus ibi Paradisus : « Où est le Christ, là est le Paradis ».

Et par conséquent, il était normal que Notre Seigneur découvre ce qu’il était, qu’il était Dieu. Et les apôtres se sont trouvés ravis, tellement bien qu’ils ont demandé de dresser trois tentes pour demeurer dans cet endroit, pour l’éternité en quelque sorte.

Et nous savons également que par sa splendeur, par sa lumière, Notre Seigneur ressuscitant, a projeté également à terre les gardes, éblouis et stupéfaits, émerveillés par cette lumière qui sortait du tombeau de Notre Seigneur.

Ainsi, nous pouvons penser que tout est lumière là-haut ; tout est grandeur ; tout est splendeur.

Et puis nous savons aussi par les saints du Ciel – par la permission de Notre Seigneur – qui sont venus apparaître à des personnes choisies ici-bas, nous savons, que ces apparitions réelles, les apparitions reconnues par l’Église, ces personnes se sont trouvées elles aussi, ravies, en dehors de leurs sens.

On se rappelle de Bernadette, voyant la très Sainte Vierge, elle ne sentait plus la douleur de la flamme que l’on approchait de ses mains et qui brûlait, en quelque sorte ses doigts. Eh bien, elle ne le sentait pas, parce qu’elle était ravie par la beauté et la sublimité de la très Sainte Vierge Marie.

Ainsi donc nous pouvons penser que le Ciel est quelque chose qui nous ravira, qui sera tellement beau, tellement splendide, tellement émouvant que nous serons aussi transporté de joie et heureux d’approcher Celui qui est notre Dieu. S’approcher de Dieu, c’est approcher de la charité ; c’est approcher de l’amour. Et par conséquent, les âmes qui sont en présence de Dieu, sans doute, ne peuvent mesurer le temps. Il n’y a plus de temps. Les choses se passent en dehors du temps. Il est bien difficile pour nous de concevoir ces choses, mais pourtant c’est la réalité et tout ce que nous pouvons savoir du Ciel nous fait espérer qu’un jour aussi, nous irons rejoindre ceux qui s’y trouvent et qui jouissent d’un bonheur éternel.

Mais il y a des conditions à remplir pour aller au Ciel et Notre Seigneur, dans son Sermon sur la montagne, n’oublie pas de nous dire que la voie est étroite. C’est dans ce Sermon sur la montagne qu’il nous rappelle que le chemin qui conduit au Ciel n’est pas un chemin facile et que tous malheureusement n’y parviennent pas.

Sans doute ceux qui n’y parviennent pas, le sont par leur propre faute et non pas par la faute de Notre Seigneur. C’est pourquoi nous devons méditer sur ce Sermon sur la montagne.

La première partie est celle des béatitudes.

Et nous sommes stupéfaits par ces béatitudes qui contredisent l’esprit du monde ; lequel contredit ce bonheur auquel nous voudrions déjà participer ici-bas. Alors que Notre Seigneur nous dit que bienheureux sont ceux qui sont persécutés ici-bas, bienheureux ceux qui souffriront et ceux qui seront maudits, contre lesquels on lancera des calomnies ils auront une grande part au Ciel et ils partageront le Royaume des Cieux.

Tout cela n’est pas bien conforme à ce que le monde souhaite. Le monde n’aime pas la souffrance, le monde n’aime pas être méprisé.

Mais ce n’est pas tout. Notre Seigneur nous parle ensuite d’une charité encore plus grande que celle des Scribes et des Pharisiens. Il parle d’une charité qui va au-delà de ce que nous pouvons peut-être penser. Si quelqu’un nous demande de l’accompagner sur une certaine distance. Notre Seigneur n’hésite pas à dire : Mais faites le double, accompagnez-le toujours davantage.

Si quelqu’un vous méprise et s’il est votre ennemi, aimez-le ; aimez vos ennemis. N’aimez pas seulement vos amis. Vous avez une charité extérieure, vous manifestez votre charité ; eh bien ne la manifestez pas seulement extérieurement, manifestez-la aussi intérieurement. Et si vous êtes tenté par le péché, il ne faut pas suivre ces tentations, même intérieures.

Il le dit explicitement : Il ne suffit pas de ne pas commettre l’adultère, encore faut-il ne pas avoir un simple désir dans son cœur. Et si vous priez, ne priez pas seulement extérieurement ; ne manifestez pas votre prière pour que les gens vous voient et vous admirent et vous estiment. Mais priez dans vos chambres ; enfermez-vous dans vos cellules et priez vraiment Dieu.

Et c’est à ce moment-là que Notre Seigneur nous enseigne la magnifique prière du Pater noster, du Notre Père. Si vous voulez être parfait, soyez parfait comme votre Père céleste est parfait ; cela résume tout le Sermon sur la montagne : Comme votre Père céleste est parfait.

Et c’est dans la prière du Pater, que Notre Seigneur dit qu’il faut que la volonté de Dieu soit faite sur la terre comme au Ciel. Le Bon Dieu nous demande par conséquent, une perfection très grande. Il est exigeant pour nous. Et cette charité si grande, si exigeante que le Bon Dieu demande de nous. Il nous donne le moyen de l’accomplir. Il nous le donne d’abord par la prière. Si nous voulons être parfaits, nous devons prier. Nous devons le demander à Notre Seigneur Jésus-Christ. Car par nous-mêmes, nous ne pouvons plus arriver à cette perfection. C’est par la grâce de Notre Seigneur que nous pouvons y parvenir.

Comment obtiendrons-nous cette grâce de Notre Seigneur, cette grâce surnaturelle qui fait de nous des enfants de Dieu ? Nous l’obtiendrons par la prière et par les sacrements. Nous devons donc aimer recevoir les sacrements, participer aux sacrements, en particulier aux sacrements de pénitence et de l’Eucharistie. Ainsi nous recevrons véritablement en nous cette vie de Notre Seigneur Jésus-Christ qui nous aidera à pratiquer cette perfection que Jésus demande de nous.

Et cela, aujourd’hui en particulier, est très important pour nous, pour nous qui voulons suivre Notre Seigneur Jésus-Christ ; qui voulons le considérer comme notre Roi ; qui voulons le considérer comme exemple. Ne le disons pas seulement des lèvres et de la parole, mais pratiquons-le. Montrons à tous ceux qui nous critiquent, à tous ceux qui pensent que nous nous éloignons de Notre Seigneur, que nous nous éloignons de l’Église, montrons au contraire que nous sommes vraiment des enfants de l’Église, des enfants de Dieu, des enfants de Notre Seigneur Jésus-Christ. Et ce, en pratiquant les vertus que Notre Seigneur Jésus-Christ nous demande de pratiquer. En particulier la charité ; la vraie charité, non pas la charité qui consiste dans des compromis, qui consiste dans des abandons, mais dans la charité qui est celle de la vérité, qui est celle de la grâce de Notre Seigneur Jésus-Christ.

Demandons à la très Sainte Vierge Marie de nous aider à marcher selon ce code de la perfection que Notre Seigneur a prêché sur la montagne. Demandons à la très Sainte Vierge Marie de nous donner cette grâce d’accomplir les conseils que Notre Seigneur Jésus-Christ nous donne. Et ainsi, nous aurons l’espérance d’aller rejoindre ceux qui sont au Ciel.

Au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit. Ainsi soit-il.
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Je vis une grande multitude que nul ne pouvait compter, de toute nation, de toute tribu, de toute langue ; elle se tenait devant le trône, vêtue de robes blanches, des palmes à la main ; de ses rangs s’élevait une acclamation puissante : Gloire à notre Dieu (Apoc. 7, 9-10) !

Le temps n’est plus ; c’est l’humanité sauvée qui se découvre aux yeux du prophète de Pathmos. Vie militante et misérable de cette terre (Job 7, 1), un jour donc tes angoisses auront leur terme. Notre race longtemps perdue renforcera les chœurs des purs esprits que la révolte de Satan affaiblit jadis ; s’unissant à la reconnaissance des rachetés de l’Agneau, les Anges fidèles s’écrieront avec nous : Action de grâces, honneur, puissance à notre Dieu pour jamais (Apoc. 7, 11-14)!

Et ce sera la fin, comme dit l’Apôtre (1 Cor. 15, 24) : la fin de la mort et de la souffrance ; la fin de l’histoire et de ses révolutions désormais expliquées. L’ancien ennemi, rejeté à l’abîme avec ses partisans, ne subsistera plus que pour attester sa défaite éternelle. Le Fils de l’homme, libérateur du monde, aura remis l’empire à Dieu son Père. Terme suprême de toute création, comme de toute rédemption : Dieu sera tout en tous (Ibid. 24-28).

Bien avant le voyant de l’Apocalypse, déjà Isaïe chantait : J’ai vu le Seigneur assis sur un trône élevé et sublime ; les franges de son vêtement remplissaient au-dessous de lui le temple, et les Séraphins criaient l’un à l’autre : Saint, Saint, Saint, le Seigneur des armées ; toute la terre est pleine de sa gloire (Isaï. 6, 1-3).

Les franges du vêtement divin sont ici les élus, devenus l’ornement du Verbe, splendeur du Père (Héb. 1, 5). Car depuis que, chef de notre humanité, le Verbe l’a épousée, cette épouse est sa gloire, comme il est celle de Dieu (1 Cor. 11, 7). Elle-même cependant n’a d’autre parure que les vertus des Saints (Apoc. 19, : parure éclatante, dont l’achèvement sera le signal de la consommation des siècles. Cette fête est l’annonce toujours plus instante des noces de l’éternité ; elle nous donne à célébrer chaque année le progrès des apprêts de l’Épouse (Apoc. 19, 7).

Heureux les conviés aux noces de l’Agneau (Ibid. 9) ! Heureux nous tous, à qui la robe nuptiale de la sainte charité fut remise au baptême comme un titre au banquet des cieux ! Préparons-nous, comme notre Mère l’Église, à l’ineffable destinée que nous réserve l’amour. C’est à ce but que tendent les labeurs d’ici-bas : travaux, luttes, souffrances pour Dieu, relèvent d’inestimables joyaux le vêtement de la grâce qui fait les élus. Bienheureux ceux qui pleurent (s. Matth. 5, 5) !

Ils pleuraient, ceux que le Psalmiste nous montre creusant avant nous le sillon de leur carrière mortelle (Psalm. 125), et dont la triomphante allégresse déborde sur nous, projetant à cette heure comme un rayon de gloire anticipée sur la vallée des larmes. Sans attendre au lendemain de la vie, la solennité commencée nous donne entrée par la bienheureuse espérance au séjour de lumière où nos pères ont suivi Jésus, le divin avant-coureur (Héb. 6, 19-20). Quelles épreuves n’apparaîtraient légères, au spectacle des éternelles félicités dans lesquelles s’épanouissent leurs épines d’un jour ! Larmes versées sur les tombes qui s’ouvrent à chaque pas de cette terre d’amertume, comment le bonheur des chers disparus ne mêlerait-il pas à vos regrets la douceur du ciel ? Prêtons l’oreille aux chants de délivrance de ceux dont la séparation momentanée attire ainsi nos pleurs ; petits ou grands (Apoc. 19,5), cette fête est la leur, comme bientôt elle doit être la nôtre. En cette saison où prévalent les frimas et la nuit, la nature, délaissant ses derniers joyaux, semble elle-même préparer le monde à son exode vers la patrie sans fin.

Chantons donc nous aussi, avec le Psaume : « Je me suis réjoui de ce qui m’a été dit : Nous irons dans la maison du Seigneur. Nos pieds ne sont encore qu’en tes parvis, mais nous voyons tes accroissements qui ne cessent pas, Jérusalem, ville de paix, qui te construis dans la concorde et l’amour. L’ascension vers toi des tribus saintes se poursuit dans la louange ; tes trônes encore inoccupés se remplissent. Que tous les biens soient pour ceux qui t’aiment, ô Jérusalem ; que la puissance et l’abondance règnent en ton enceinte fortunée. À cause de mes amis et de mes frères qui déjà sont tes habitants, j’ai mis en toi mes complaisances ; à cause du Seigneur notre Dieu dont tu es le séjour, j’ai mis en toi tout mon désir (Psalm. 121). »

Marie Bee Thevenet
Jacques de Voragine, archevêque de Gênes, rédige la Légende dorée (Legenda aurea en latin) vers 1260.
LA TOUSSAINT (1er novembre)
La fête de la Toussaint a été instituée pour quatre objets :
en premier lieu, pour commémorer la consécration d'un temple,
en second lieu pour suppléer à des omissions;
en troisième lieu pour expier nos négligences,
en quatrième lieu pour nous faciliter …Plus
Jacques de Voragine, archevêque de Gênes, rédige la Légende dorée (Legenda aurea en latin) vers 1260.
LA TOUSSAINT (1er novembre)
La fête de la Toussaint a été instituée pour quatre objets :
en premier lieu, pour commémorer la consécration d'un temple,
en second lieu pour suppléer à des omissions;
en troisième lieu pour expier nos négligences,
en quatrième lieu pour nous faciliter l'accomplissement de nos vœux.
1° Voici d'abord l'histoire de la consécration du temple. Les Romains devenus maîtres du monde, avaient construit un temple énorme, au milieu duquel ils avaient placé leur idole; et tout à l'entour étaient les idoles de toutes les provinces conquises la face tournée vers l'idole des Romains. […] Mais bientôt ce temple ne suffit pas aux Romains, qui construisirent pour chaque dieu un temple particulier. Et comme tous les dieux ne ne pouvaient pas avoir un temple à eux dans la ville, les Romains, pour mieux étaler leur folie, construisirent en l'honneur de tous les dieux un temple plus admirable encore que les autres, et l'appelèrent le Panthéon, ce qui signifie le temple de tous les dieux. Pour tromper le peuple, les prêtres des idoles lui racontèrent que la déesse Cybèle, qu'ils appelaient la mère de tous les dieux, leur était apparue ; et cette déesse leur aurait dit que, si Rome voulait remporter la victoire sur toutes les nations, on eût à élever, à tous les dieux ses fils, un temple magnifique. Ce temple fut construit sur une base circulaire, afin de symboliser l'éternité des dieux. […]
Or, sous le règne de l'empereur Phocas, lorsque depuis longtemps déjà Rome était devenue chrétienne, le pape Boniface, quatrième successeur de Saint Grégoire, obtint de l'empereur le susdit temple, le débarrassa de toutes ses idoles, et, le 3 mai de l'année 605, le consacra à la Vierge Marie et à tous les martyrs : d'où il reçut le nom de Sainte-Marie aux Martyrs. […]
Plus tard, encore, un pape nommé Grégoire transporta au 1er novembre la date de la fête anniversaire de cette consécration : car à cette fête les fidèles venaient en foule, pour rendre hommage aux saints martyrs, et le pape jugea meilleur que la fête fut célébrée à un moment de l'année où les vendanges et les moissons étaient faites, les pèlerins pouvaient plus facilement trouver à se nourrir. En même temps, ce pape décréta qu'on célébrerait, ce jour là, dans l'Eglise tout entière, non seulement l'anniversaire de cette consécration, mais la mémoire de tous les saints. Et ainsi ce temple, qui avait été construit pour toutes les idoles, se trouve aujourd'hui consacré à tous les saints.
2° La fête de la Toussaint a été instituée pour suppléer à des omissions : car il y a beaucoup de saints que nous oublions, et qui non seulement n'ont pas de fête propre, mais qui ne se trouvent même pas commémorés dans nos prières. c'est en effet chose impossible que nous célébrions séparément la fête de tous les saints, tant à cause de leur innombrable quantité que de notre faiblesse et du manque de temps.
3° La fête de la Toussaint a été instituée pour expier des négligences. car bien que nous ne célébrions la fête que de peu de saints, encore négligeons-nous souvent ceux-là même, par ignorance ou par paresse. Et c'est de ce péché que nous pouvons nous délivrer en célébrant d'une façon générale tous les saints, le jour de la Toussaint. […]
4° Enfin la fête de la Toussaint a été instituée pour nous faciliter l'obtention de nos vœux. De même que nous honorons en ce jour tous les saints, de même nous leur demandons d'intercéder, tous ensemble, pour nous, de façon à nous faire avoir plus facilement la miséricorde de Dieu. Les saints peuvent, en effet intercéder pour nous par leurs mérites et par leur affection : par leur mérite en ce que le surplus de leurs bonnes œuvres s'emploie à compenser nos fautes; par leur affection en ce qu'ils demandent à Dieu que nos vœux se réalisent, chose qu'ils ne font, cependant, que quand ils savent que cela ne contrarie pas la volonté de Dieu.
Et que, dans ce jour, tous les saints se joignent pour intercéder en notre faveur, c'est ce que prouve une vision qui eut lieu l'année qui suivit l'institution de cette fête. le jour de la Toussaint de cette année-là, le gardien de l'église de saint Pierre, après avoir pieusement fait le tour de tous les autels et imploré les suffrages de tous les saints, s'assoupit un moment devant l'autel de saint Pierre. Il fut alors ravi en extase et vit le Roi des Rois assis sur son trône, avec tous les anges autour de lui. Puis vint la Vierge des Vierges, avec un diadème de feu autour de la tête, et suivie de la foule innombrable des vierges.
[…]
Puis l'ange conduisit le gardien dans un autre lieu, où il lui montra des personnes des deux sexes, dont les unes étaient vêtues d'or, ou assises à des tables somptueuses, tandis que d'autres, nues et misérables, mendiaient du secours. Et l'ange dit au gardien : « Ce lieu est le Purgatoire. Les âmes que tu vois dans l'abondance sont celles qu'assistent copieusement les suffrages de leurs amis; les âmes de ces mendiants sont celles de personnes qui n'ont point d'amis, au ciel ni sur la terre, pour s'occuper d'elles. »
Et l'ange ordonna au gardien de rapporter tout cela au souverain pontife, afin que, après la fête de la Toussaint, il instituât la fête des Âmes, c'est-à-dire une fête où, du moins, des suffrages communs s'élèveraient au ciel en faveur de ceux qui n'avaient personne pour adresser en leur faveur des suffrages particuliers.
Marie Bee Thevenet
Comme son nom l’indique, la Toussaint est la fête de tous les saints. Chaque 1er novembre, l’Église honore ainsi la foule innombrable de ceux et celles qui ont été de vivants et lumineux témoins du Christ.
Si un certain nombre d’entre eux ont été officiellement reconnus, à l’issue d’une procédure dite de « canonisation », et nous sont donnés en modèles, l’Eglise sait bien que beaucoup …Plus
Comme son nom l’indique, la Toussaint est la fête de tous les saints. Chaque 1er novembre, l’Église honore ainsi la foule innombrable de ceux et celles qui ont été de vivants et lumineux témoins du Christ.
Si un certain nombre d’entre eux ont été officiellement reconnus, à l’issue d’une procédure dite de « canonisation », et nous sont donnés en modèles, l’Eglise sait bien que beaucoup d’autres ont également vécu dans la fidélité à l’évangile et au service de tous. C’est bien pourquoi, en ce jour de la Toussaint, les chrétiens célèbrent tous les saints, connus ou inconnus.
Cette fête est donc aussi l’occasion de rappeler que tous les hommes sont appelés à la sainteté, par des chemins différents, parfois surprenants ou inattendus, mais tous accessibles.
La sainteté n’est pas une voie réservée à une élite : elle concerne tous ceux et celles qui choisissent de mettre leurs pas dans ceux du Christ.
La vie de ces saints constitue une véritable catéchèse, vivante et proche de nous. Elle nous montre l’actualité de la Bonne nouvelle et la présence agissante de l’Esprit Saint parmi les hommes. Témoins de l’amour de Dieu, ces hommes et ces femmes nous sont proches aussi par leur cheminement – ils ne sont pas devenus saints du jour au lendemain -, par leurs doutes, leurs questionnements… en un mot : leur humanité.
La fête de la Toussaint ne doit pas être confondue avec la « journée des défunts » célébrée le lendemain.
3 autres commentaires de Marie Bee Thevenet
Marie Bee Thevenet
Litanies des Saints en latin "Litaniae Sanctorum" deuxième partie Omnes sanctae Virgines et Viduae, ora pro nobis,
Omnes Sancti et Sanctae Dei, intercedite pro nobis.
Propitius esto, parce nos, Domine.
Propitius esto, exaudi nos, Domine.
Ab omni malo, LĂ­bera nos, DĂłmine,
Ab omni peccato, LĂ­bera nos, DĂłmine,
Ab ira tua, LĂ­bera nos, DĂłmine,
A subitanea et improvisa morte, LĂ­bera nos, DĂłmine,
Ab …Plus
Litanies des Saints en latin "Litaniae Sanctorum" deuxième partie Omnes sanctae Virgines et Viduae, ora pro nobis,
Omnes Sancti et Sanctae Dei, intercedite pro nobis.
Propitius esto, parce nos, Domine.
Propitius esto, exaudi nos, Domine.
Ab omni malo, LĂ­bera nos, DĂłmine,
Ab omni peccato, LĂ­bera nos, DĂłmine,
Ab ira tua, LĂ­bera nos, DĂłmine,
A subitanea et improvisa morte, LĂ­bera nos, DĂłmine,
Ab insidiis diaboli, LĂ­bera nos, DĂłmine,
Ab ira et odio et omni mala voluntate, LĂ­bera nos, DĂłmine,
A spiritu fornicationis, LĂ­bera nos, DĂłmine,
A fulgure et tempestate, LĂ­bera nos, DĂłmine,
A flagello terraemotus, LĂ­bera nos, DĂłmine,
A peste, fame et bello, LĂ­bera nos, DĂłmine,
A morte perpetua, LĂ­bera nos, DĂłmine,
Per mysterium sanctae Incarnationis tuae, LĂ­bera nos, DĂłmine,
Per adventum tuum, LĂ­bera nos, DĂłmine,
Per nativitatem tuam, LĂ­bera nos, DĂłmine,
Per baptismum et sanctum ieiunium tuum, LĂ­bera nos, DĂłmine,
Per crucem et passionem tuam, LĂ­bera nos, DĂłmine,
Per mortem et sepulturam tuam, LĂ­bera nos, DĂłmine,
Per sanctam resurrectionem tuam, LĂ­bera nos, DĂłmine,
Per admirabilem ascensionem tuam, LĂ­bera nos, DĂłmine,
Per adventum Spiritus Sancti Paracliti, LĂ­bera nos, DĂłmine,
In die iudicii, LĂ­bera nos, DĂłmine.
Peccatores, Te rogamus, audi nos,
Ut nobis parcas, Te rogamus, audi nos,
Ut nobis indulgeas, Te rogamus, audi nos,
Ut ad veram paenitentiam nos perducere digneris, Te rogamus, audi nos,
Ut Ecclesiam tuam sanctam regere et conservare digneris, Te rogamus, audi nos,
Ut domum Apostolicum et omnes ecclesiasticos ordines in sancta religione conservare digneris,
Te rogamus, audi nos,
Ut inimicos sanctae Ecclesiae humiliare digneris, Te rogamus, audi nos,
Ut regibus et principibus christianis pacem et veram concordiam donare digneris, Te rogamus, audi nos,
Ut cuncto populo christiano pacem et unitatem largiri digneris, Te rogamus, audi nos,
Ut omnes errantes ad unitatem Ecclesiae revocare, et infideles universos ad Évangelii lumen perducere digneris, Te rogamus, audi nos,
Ut nosmetipsos in tuo sancto servitio confortare et conservare digneris, Te rogamus, audi nos,
Ut mentes nostras ad caelestia desideria erigas, Te rogamus, audi nos,
Ut omnibus benefactoribus nostris sempiterna bona retribuas, Te rogamus, audi nos,
Ut animas nostras, fratrum, propinquorum et benefactorum nostrorum ab aeterna damnatione eripias, Te rogamus, audi nos,
Ut fructus terrae dare et conservare digneris, Te rogamus, audi nos,
Ut omnibus fidelibus defunctis requiem aeternam donare digneris, Te rogamus, audi nos,
Ut nos exaudire digneris, Te rogamus, audi nos,
Fili Dei, Te rogamus, audi nos,
Agnus Dei, qui tollis peccata mundi, parce nobis, Domine.
Agnus Dei, qui tollis peccata mundi, exaudi nos, Domine.
Agnus Dei, qui tollis peccata mundi, miserere nobis.
Christe, audi nos.
Christe, exaudi nos.
Kyrie, eleison. Kyrie, eleison.
Christe, eleison. Christe, eleison.
Kyrie, eleison. Kyrie, eleison.
Pater noster, (réciter la suite dans le silence)... jusqu'à :
Et ne nos inducas in tentationem.
(et dire à voix haute) : Sed libera nos a malo.
Amen.
Marie Bee Thevenet
Litanies des Saints en latin "Litaniae Sanctorum" en deux parties
Kyrie, eleison Kyrie, eleison.
Christe, eleison Christe, eleison.
Kyrie, eleison Kyrie, eleison.
Christe, audi nos Christe, audi nos.
Christe, exaudi nos. Christe, exaudi nos.
Pater de caelis, Deus, miserere nobis.
Fili, Redemptor mundi, Deus, miserere nobis.
Spiritus Sancte, Deus, miserere nobis.
Sancta Trinitas, unus Deus, miserere …Plus
Litanies des Saints en latin "Litaniae Sanctorum" en deux parties
Kyrie, eleison Kyrie, eleison.
Christe, eleison Christe, eleison.
Kyrie, eleison Kyrie, eleison.
Christe, audi nos Christe, audi nos.
Christe, exaudi nos. Christe, exaudi nos.
Pater de caelis, Deus, miserere nobis.
Fili, Redemptor mundi, Deus, miserere nobis.
Spiritus Sancte, Deus, miserere nobis.
Sancta Trinitas, unus Deus, miserere nobis.
Sancta Maria, ora pro nobis,
Sancta Dei Genetrix, ora pro nobis,
Sancta Virgo virginum, ora pro nobis,
Sancte Michael, ora pro nobis,
Sancte Gabriel, ora pro nobis,
Sancte Raphael, ora pro nobis,
Omnes sancti Angeli et Archangeli, ora pro nobis,
Omnes sancti beatorum Spirituum ordines, ora pro nobis,
Sancte Ioannes Baptista, ora pro nobis,
Sancte Ioseph, ora pro nobis,
Omnes sancti Patriarchae et Prophetae, ora pro nobis,
Sancte Petre, ora pro nobis,
Sancte Paule, ora pro nobis,
Sancte Andrea, ora pro nobis,
Sancte Iacobe, ora pro nobis,
Sancte Ioannes, ora pro nobis,
Sancte Thoma, ora pro nobis,
Sancte Iacobe, ora pro nobis,
Sancte Philippe, ora pro nobis,
Sancte Bartolomaee, ora pro nobis,
Sancte Matthaee, ora pro nobis,
Sancte Simon, ora pro nobis,
Sancte Thaddaee, ora pro nobis,
Sancte Matthia, ora pro nobis,
Sancte Barnaba, ora pro nobis,
Sancte Luca, ora pro nobis,
Sancte Marce, ora pro nobis,
Omnes sancti Apostoli et Évangelistae, ora pro nobis,
Omnes sancti discipuli Domini, ora pro nobis,
Omnes sancti Innocentes, ora pro nobis,
Sancte Stephane, ora pro nobis,
Sancte Laurenti, ora pro nobis,
Sancte Vincenti, ora pro nobis,
Sancti Fabiane et Sebastiane, ora pro nobis,
Sancti Iohannes et Paule, ora pro nobis,
Sancti Cosma et Damiane, ora pro nobis,
Sancti Gervasi et Protasi, ora pro nobis,
Omnes sancti martyres, ora pro nobis,
Sancte Sylvester, ora pro nobis,
Sancte Gregori, ora pro nobis,
Sancte Ambrosi, ora pro nobis,
Sancte Augustine, ora pro nobis,
Sancte Hieronyme, ora pro nobis,
Sancte Martine, ora pro nobis,
Sancte Nicolae, ora pro nobis,
Omnes sancti Pontifices et Confessores, ora pro nobis,
Omnes sancti Doctores, ora pro nobis,
Sancte Antoni, ora pro nobis,
Sancte Benedicte, ora pro nobis,
Sancte Bernarde, ora pro nobis,
Sancte Dominice, ora pro nobis,
Sancte Francisce, ora pro nobis,
Omnes sancti Sacerdotes et Levitae, ora pro nobis,
Omnes sancti Monachi et Eremitae, ora pro nobis,
Sancta Maria Magdalena, ora pro nobis,
Sancta Agatha, ora pro nobis,
Sancta Lucia, ora pro nobis,
Sancta Agnes, ora pro nobis,
Sancta Caecilia, ora pro nobis,
Sancta Catharina, ora pro nobis,
Sancta Anastasia, ora pro nobis,
Marie Bee Thevenet
Litanies des Saints
Les Litanies des Saints, "Litaniae Sanctorum" en latin, sont l'une des plus belles et des plus simples prières ("litaneia" en grec se traduit par "prière"). La litanie, forme anciennes de notre liturgie, consiste en une invocation ou une supplication énoncée par un soliste auquel répond l'assemblée des fidèles. Toute prière s'adresse à Dieu : nous ne prions pas les Saints,…Plus
Litanies des Saints
Les Litanies des Saints, "Litaniae Sanctorum" en latin, sont l'une des plus belles et des plus simples prières ("litaneia" en grec se traduit par "prière"). La litanie, forme anciennes de notre liturgie, consiste en une invocation ou une supplication énoncée par un soliste auquel répond l'assemblée des fidèles. Toute prière s'adresse à Dieu : nous ne prions pas les Saints, mais nous leurs demandons d'intercéder pour nous auprès de Dieu, de prier Dieu et le Christ pour nous. Par cette longue invocation, l'Eglise de la terre appelle à son aide l'Eglise du ciel. D'abord nous nous adressons à Marie, mère de l'humanité pour qu'elle intercède pour nous, puis sont invoqués les anges (Michel, Gabriel et Raphaël sont spécialement nommés), les apôtres (l'ordre dans lequel les apôtres sont nommés correspond au canon de la Messe), les martyrs, les missionnaires, les docteurs de l'Eglise, les saints de nos diocèses. Chaque invocation est ponctuée de la demande : "priez pour nous".
Les Litanies des Saints sont chantées ou récitées en certaines circonstances (veillée pascale, célébration du baptême, à la messe de la Toussaint, ainsi que lors des ordinations des évêques, des prêtres et des diacres).
Lors d'un conclave, la Litanie des saints est chantée en latin lors de la procession menant les cardinaux électeurs jusqu'à la chapelle Sixtine.
Vous trouverez ci-après les Litanies des Saints en version française et dans sa version latine qui est différente par son ancienneté.
Litanies des Saints en français :
Seigneur, prends pitié.
Seigneur, prends pitié.
Ô christ, prends pitié.
Ô christ, prends pitié.
Seigneur, prends pitié.
Seigneur, prends pitié.
Sainte Marie, priez pour nous.
Sainte Mère de Dieu, priez pour nous.
Sainte vierge des vierges, priez pour nous.
Saints Michel, Gabriel et Raphaël, priez pour nous.
Vous tous, saints anges de Dieu, priez pour nous.
Saint Abraham, priez pour nous.
Saint Isaac et Saint jacob, priez pour nous.
Saint Joseph, priez pour nous.
Saint MoĂŻse, priez pour nous.
Saint David, priez pour nous.
Saint Job, priez pour nous.
Saint Isaïe et Saint Jérémie, priez pour nous.
Saint Élie et Saint Elisé, priez pour nous.
Saint Jean-Baptiste, priez pour nous.
Saint Joseph, Ă©poux de Marie, priez pour nous.
Vous tous, saints patriarches et saints prophètes, priez pour nous.
Saint Pierre et Saint Paul, priez pour nous.
Saint André, priez pour nous.
Saint Jean et Saint Jacques, priez pour nous.
Saint Thomas, priez pour nous.
Saint Matthieu, priez pour nous.
Vous tous, saints ApĂ´tres, priez pour nous.
Saint Luc et Saint Marc, priez pour nous.
Saint Barnabé, priez pour nous.
Sainte Marie-Madeleine, priez pour nous.
Vous tous, Saints disciples du Seigneur, priez pour nous.
Saint Étienne, priez pour nous.
Saint Ignace d’Antioche, priez pour nous.
Saint Polycarpe de Smyrne, priez pour nous.
Saint Justin, priez pour nous.
Saint Pothin et Sainte Blandine, priez pour nous.
Saint Irénée de Lyon, priez pour nous.
Sainte Perpétue et Sainte Félicité, priez pour nous.
Saint Laurent, priez pour nous.
Saint Cyprien de Carthage, priez pour nous.
Sainte Agnès, priez pour nous.
Saint Thomas Becket, priez pour nous.
Saint Thomas More, priez pour nous.
Sainte Maria Goretti, priez pour nous.
Saint Maximilien Kolbe, priez pour nous.
Vous tous, saints martyrs, priez pour nous.
Saint LĂ©on le grand, priez pour nous.
Saint Grégoire le grand, priez pour nous.
Saint Ambroise de Milan, priez pour nous.
Saint JĂ©rĂ´me, priez pour nous.
Saint Augustin, priez pour nous.
Saint Athanase d’Alexandrie, priez pour nous.
Saint Basile le Grand, priez pour nous.
Saint Grégoire de Nazianze, priez pour nous.
Saint Jean Chrysostome, priez pour nous.
Saint Hilaire de Poitiers, priez pour nous.
Saint Martin de Tours, priez pour nous.
Saint François de Sales, priez pour nous.
Saint Pie X, priez pour nous.
Vous tous, saints Ă©vĂŞques et saints docteurs, priez pour nous.
Saint Antoine d’Égypte, priez pour nous.
Saint Benoît, priez pour nous.
Saint Bernard, priez pour nous.
Saint François d’Assise, priez pour nous.
Saint Antoine de Padoue, priez pour nous. Saint Dominique, priez pour nous.
Saint Thomas d’Aquin, priez pour nous.
Sainte Catherine de Sienne, priez pour nous.
Saint Ignace de Loyola, priez pour nous.
Saint François Xavier, priez pour nous.
Sainte Thérèse d’Avila, priez pour nous.
Saint Jean de la Croix, priez pour nous.
Sainte Rose de Lima, priez pour nous.
Saint Vincent de Paul, priez pour nous.
Saint Jean-Marie Vianney, priez pour nous.
Sainte Bernadette Soubirous, priez pour nous.
Saint Jean Bosco, priez pour nous.
Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus, priez pour nous.
Vous tous, saints prĂŞtres, religieux ou religieuses, priez pour nous.
Sainte Anne, mère de Marie, priez pour nous.
Sainte Monique, priez pour nous.
Saint Louis de France, priez pour nous.
Saint Nicolas de FlĂĽe, priez pour nous.
Sainte Élisabeth de Hongrie, priez pour nous.
Sainte Jeanne d’Arc, priez pour nous.
Vous tous, saints et saintes de Dieu, priez pour nous.
Agneau de Dieu, qui enlèves les péchés du monde, pardonne-nous Seigneur.
Agneau de Dieu, qui enlèves les péchés du monde, exauce-nous Seigneur.
Agneau de Dieu qui enlèves les péchés du monde, aie pitié de nous Seigneur.
Prions : Père très Saint, tu le sais, sans ton aide, nous sommes tous de pauvres pécheurs. cependant, pleins de confiance dans les mérites de ton fils et de ses Saints, nous te Prions de nous rendre dignes dès aujourd’hui du royaume céleste que tu nous as préparé depuis la fondation du monde.
Amen.