islametverite
78749

Des hommes, des dieux et l'abbé Salenson

L’abbé Salenson, rapportant la pensée du Père Christian de Chergé, affirme comme une évidence que « l’islam est une voie susceptible d’accompagner des hommes et des femmes sur le chemin vers Dieu [2] », mais ce faisant que fait-il d’autre sinon renier la foi chrétienne pour qui nul ne va au Père que par Jésus [3] ? Comment l’islam pourrait-il être « une voie susceptible d’accompagner […] vers Dieu » puisque l’islam venant après le Christ ne peut être de ce fait qu’un antichrist [4] ? L’islam met toute sa gloire à rejeter les dogmes de la foi chrétienne (la Trinité, la divinité, la mort et la résurrection de Jésus, la Rédemption…) et il serait une voie vers Dieu ? Mais que veut dire encore être chrétien ?

Pour justifier ce que j’appelle son apostasie, l’auteur avance l’autorité du concile Vatican II, et lui fait dire de l’islam ce qu’il dit des musulmans… Le concile n’utilise en effet jamais le mot « islam », mais se contente de parler des « musulmans », pour exprimer à leur sujet son estime [5]. Mais les notions de « personne » (ici : les musulmans) et de « croyance » (ici : l’islam) ne sont pas synonymes. Sous la plume d’une autorité comme la sienne et pour des termes si essentiels au sujet traité, cette confusion ne peut être une erreur. Que révèle alors un si odieux amalgame ? Voici l’extrait cité de la constitution dogmatique De Ecclesia :

« Le dessein de salut enveloppe également ceux qui reconnaissent le Créateur, en tout premier lieu les musulmans qui professent avoir la foi d’Abraham, adorent avec nous le Dieu unique, miséricordieux, futur juge des hommes au dernier jour [6]. »

Comme on le voit, ce texte ne parle pas de l’islam, mais des musulmans. Et ce qu’il dit d’eux ne l’est qu’en fonction de ce qu’ils « professent avoir la foi d’Abraham ». Or, une chose est de professer avoir la foi d’Abraham, et autre chose de l’avoir… Si donc « l’Église regarde aussi avec estime les musulmans, qui adorent le Dieu un, vivant et subsistant, miséricordieux et tout-puissant, créateur du ciel et de la terre, qui a parlé aux hommes [7] », elle ne le fait que dans l’imitation de Jésus disant aux hérétiques : « Vous, vous adorez ce que vous ne connaissez pas ; nous, nous adorons ce que nous connaissons [8]. » Il ne suffit pas en effet de dire « Il est notre Dieu » pour Le connaître [9], aussi vrai que les juifs disant la même chose, mais refusant, comme les musulmans, d’adorer Jésus, se sont vus par Lui traités de fils du Diable [10]…

Comment s’étonner que notre auteur, comme tant de tranquilles apostats de la foi chrétienne, ne sache pas dire « quelle est précisément la place de l’islam dans le dessein de Dieu [11] » ? Notre Seigneur n’en a-t-Il pas parlé avec la parabole de l’ivraie [12], ou l’annonce en Jn 16 2 de ce qui caractérise si précisément l’islam [13] ? Saint Jean et saint Paul ne nous donnent-ils pas de quoi reconnaître ce qu’est l’islam [14] ? Mais pour le reconnaître, encore faut-il avoir la foi. Et il n’y a pas pire aveugle que celui qui ne veut pas voir… Malheureusement ce sont de tels aveugles qui guident aujourd’hui d’autres aveugles [15].

Quelle abomination d’oser écrire avec le Père Christian de Chergé :

[9] « Dans le sein du Père [16], les musulmans restent “ses enfants de l’islam”. Ils sont fils du Père non pas en dépit de leur appartenance religieuse mais en étant croyants de l’islam [17]. »

On se demande bien pourquoi il faudrait encore évangéliser les musulmans, et pourquoi le rituel de baptême comprend l’acte de « renonciation »… baptême sans lequel personne ne peut être sauvé [18], et que refusent les musulmans !

Si le christianisme et l’islam sont les montants d’une même échelle, comme osent l’écrire le Père de Chergé et son apologiste [19], alors le christianisme n’a rien d’unique ni d’incomparable, et il n’est pas à lui tout seul « l’unique vraie religion [20] ». On comprend alors que l’abbé Salenson ait « une réelle difficulté » à fabriquer pareille échelle contredisant « la foi chrétienne telle qu’elle a été formulée dans la tradition de l’Église depuis tant de siècles [21] ». Mais cette difficulté ne le dissuade pas pour autant de continuer son entreprise, tant il y a de sympathie à gagner de la part de tout le monde en reniant le caractère absolu du Christ, Lequel pour lui « ne se laisse pas réduire à la seule incarnation historique en Jésus de Nazareth [22] ». Cette dernière affirmation a beau puer à plein nez la vieille hérésie gnostique et avoir été condamnée par la Déclaration Dominus Iesus de la Congrégation pour la doctrine de la Foi [23], cela n’empêche pas le directeur de l’Institut de sciences et de théologie des religions de Marseille de continuer à enseigner et prêcher la bonne parole sous l’œil vigilant de la hiérarchie de l’Église… Citer Jn 1 9, « [le Christ] éclaire tout homme venant en ce monde [24] », pour laisser croire que le salut du Christ s’appliquerait automatiquement et nécessairement à tous les hommes, est une imposture caractéristique du New Age :

« Pour les chrétiens, le vrai Christ cosmique est celui qui est activement présent dans les différents membres de Son corps qu’est l’Église [25]. »

Pour le Père de Chergé, le « Christ est le seul musulman [26] » ! Comme si l’on avait besoin de l’islam pour dire ce qu’est le Christ ! Comme si la révélation chrétienne avait été en attente de la révélation mahométane pour atteindre à sa perfection ! Non, l’islam n’a pas « quelque chose à nous dire de l’obéissance primordiale » qui fait que le Christ « n’a été que “Oui [27]” », car si l’obéissance chrétienne peut conduire au-delà de la raison, elle ne va cependant jamais contre la raison, laquelle sert son dialogue avec Dieu [28], alors que l’obéissance à Allah implique le renoncement à la raison et ne s’inscrit pas dans un dialogue avec Dieu.

Comment comprendre un tel propos :

« Son expérience [celle du Père de Chergé] de l’Église s’enracine dans l’événement fondateur de la mort de Mohammed qui lui permet de dire que dans “la communion des saints, chrétiens et musulmans partagent la même joie filiale [29]”. »

De quoi la mort de Mohammed est-elle fondatrice (même du seul point de vue musulman !) ? Et comment et pourquoi l’expérience de l’Église s’y enracinerait-elle ? N’est-ce pas dans l’événement fondateur de la mort et de la résurrection de Jésus que s’enracine l’expérience de l’Église ?! Comment les musulmans pourraient-ils – en tant que musulmans – partager la même joie filiale que les chrétiens puisque pour eux Dieu n’est pas Père et Jésus n’est pas Son Fils, et qu’ils refusent de devenir « participants de la divine nature [30] » ?

Conformément à l’un des objectifs de la Société théosophique et du New Age, qui est de « former le noyau de la Fraternité universelle de l’humanité, sans distinction de race, religion, caste ou couleur [31] », notre auteur promeut la « communauté que rassemble [10] l’Éternel », sans rapport avec « celles [de] nos temples faits de mains d’hommes » (entendez notamment : l’Église), lesquelles communautés peinent « à regrouper vaille que vaille, juifs, chrétiens ou musulmans », et donc à « faire sauter les pauvres frontières de nos exclusives rapides et de nos intransigeances [32] ». L’intransigeance de Jésus – « Qui n’est pas avec Moi est contre Moi [33] » – relève certainement du sectarisme du christianisme traditionnel !

L’abbé Salenson n’hésite pas à détourner au profit de l’enseignement de l’Apostasie celui de Jean-Paul II – « Les différences sont un élément moins important par rapport à l’unité qui, au contraire, est radicale, fondamentale et déterminante [34] » –, faisant croire ainsi que les différences dont parle le Pape seraient celles des différentes religions, alors que le pape parle des différences d’ordre naturel entre les hommes (« la couleur de [la] peau, l’horizon historique et géographique […], la culture [35] »), lesquelles ne sauraient effectivement invalider le dessein divin attaché à la création de tout homme, et qui est la participation à la vie divine… farouchement niée par l’islam ! Comment qualifier une telle malhonnêteté intellectuelle, et qui plus est de la part d’un prêtre de Jésus-Christ ? Mais cela n’a pas d’importance ; il peut être édité par La Documentation catholique et continuer à jouir de la confiance des autorités de l’Église.

La prétendue « incapacité de rejeter a priori cette tradition religieuse [36] » qu’est l’islam, qu’est-elle d’autre sinon le déni de reconnaître Jésus comme l’accomplissement de la Révélation, le Messie ? Quel chrétien peut croire que Dieu a envoyé Mahomet fonder l’islam, et donc renier l’Évangile et l’Église de Son Fils ? Si Dieu a envoyé l’islam, comment ne pas devenir musulman ? C’est ce à quoi finalement et logiquement nous conduisent des pasteurs de la trempe de l’abbé Salenson. Au lieu d’affermir la foi des chrétiens pour qu’ils sachent se confronter à l’islam, résister à leur islamisation programmée, et évangéliser les musulmans, de tels idiots utiles s’ingénient à leur rendre l’islam acceptable.

Quel rapport entre les enseignements de l’abbé Salenson pour qui « le chrétien peut considérer qu’il est en communion avec tous les croyants qui prient à travers le monde [37] », celui du Père de Chergé dans le monastère duquel se trouvait une mosquée, et celui des Apôtres ?

« Ne formez pas d’attelage disparate avec des infidèles. Quel rapport entre la justice et l’impiété ? Quelle union entre la lumière et les ténèbres ? Quelle entente entre le Christ et Béliar ? Quelle association entre le fidèle et l’infidèle [38] ? »

« Beaucoup de séducteurs se sont répandus dans le monde, qui ne confessent pas Jésus Christ venu dans la chair. Voilà bien le Séducteur, l’Antichrist. […] Si quelqu’un vient à vous sans apporter cette doctrine, ne le recevez pas chez vous et abstenez-vous de le saluer. Celui qui le salue participe à ses œuvres mauvaises [39]. »


Quel évêque oserait écrire cela aujourd’hui ? Mais est-on encore capable de souffrir pour le Nom de Jésus, le seul donné aux hommes sous le ciel par lequel nous puissions être sauvés [40] ?

Il serait trop long de continuer à signaler les contradictions, erreurs et trahisons de ce discours islamophile dont le Père de Chergé a été un fervent promoteur, lui qui ne rougissait pas d’écrire que « Dieu […] sanctifie par la voie de l’islam [41] ». Certes, le Père de Chergé est allé volontairement au devant de la mort, qu’il aurait pu éviter en écoutant les avis et recommandations des autorités publiques, et à cause de son statut de « martyr », sa théologie s’en trouverait justifiée. Or, comme le disait saint Paul : « Quand je livrerais mon corps aux flammes, si je n’ai pas la charité, cela ne me sert de rien [42]. » Et la première charité est le témoignage rendu à la Vérité [43].

1. La Documentation catholique, n. 2454, 17 octobre 2010, pp. 904-911.

2. Ibid., p. 905.

3. Cf. Jn 14 6.

4. Cf. Mt 24 4, 11, 24 ; Ga 1 8 ; 1 Jn 2 22-23, 4 2-3.

5. On peut certes s’interroger et regretter le manque de clarté des textes conciliaires, source de confusions funestes, comme l’illustre pour sa part le propos que nous présentons.

6. Concile œcuménique Vatican II, Constitution dogmatique De Ecclesia, n. 16 ; cité in : Salenson (Christian), ibid.

7. Id., Déclaration De Ecclesiæ habitudine ad religiones non-christianas, n. 3.

8. Jn 4 22.

9. Cf. Jn 8 54-55.

10. Cf. Jn 8 44.

11. Salenson (Christian), ibid.

12. Cf. Mt 13 24-30, 36-43.

13. Cf. sourates 4 74, 101 ; 5 33 ; 8 12 ; 9 14, 30, 39, 44, 123 ; 60 4 ; etc.

14. Cf. 1 Jn 2 22-23, 4 2-3 ; Ga 1 8.

15. Cf. Lc 6 39.

16. C’est-à-dire au Paradis.

17. Salenson (Christian), ibid.

18. Cf. Mc 16 16 ; Jn 3 5.

19. Cf. Salenson (Christian), ibid., p. 906.

20. Concile œcuménique Vatican II, Déclaration De libertate religiosa, n. 1.

21. Salenson (Christian), ibid.

22. Ibid., p. 307.

23. Cf. Congrégation pour la doctrine de la Foi, Déclaration Dominus Iesus, 6 août 2000, n. 4 (La Documentation catholique, n. 2233, 1er octobre 2000, p. 813).

24. Salenson (Christian), ibid.

25. Conseil pontifical de la Culture, Conseil pontifical pour le Dialogue interreligieux, Document Jésus-Christ le porteur d’eau vive. Une réflexion chrétienne sur le « Nouvel Âge », 2003, n. 3.3 (La Documentation catholique, n. 2288, 16 mars 2003, p. 292).

26. Salenson (Christian), ibid., p. 907.

27. Ibid.

28. Cf. Mt 26 39 ; Lc 1 34.

29. Salenson (Christian), ibid.

30. 2 P 1 4.

31. Conseil pontifical de la Culture, Conseil pontifical pour le Dialogue interreligieux, ibid., n. 2.3.2 (op. cit., p. 282).

32. Salenson (Christian), ibid.

33. Mt 12 30.

34. B. Jean-Paul II, Discours aux cardinaux et à la Curie, 22 décembre 1986, n. 3 (La Documentation catholique, n. 1933, 1er février 1987, p. 133) ; cité in : Salenson (Christian), ibid., p. 908.

35. B. Jean-Paul II, ibid.

36. Salenson (Christian), ibid., p. 905.

37. Ibid., p. 910.

38. 2 Co 6 14-15.

39. 2 Jn 7, 10-11.

40. Cf. Ac 4 12.

41. Chergé (Christian, de), L’Invincible espérance. Textes recueillis et présentés par Bruno Chenu, Paris, Bayard/Centurion, 1997, p. 187.

42. 1 Co 13 3.

43. Cf. Jn 18 37 ; 1 Co 13 6.
Spina Christi 2
"Qui es-tu, Seigneur ?
Et le Seigneur dit :
Je suis Jésus que tu persécutes."

Persécuter les Chrétiens c'est persécuter Le Christ ainsi que les Chrétiens sont le Corps du Christ.
Quoiqu'en dise ces prêtres aveugles et sourds, trop longtemps restés à côtoyer les ténèbres de mort, les musulmans ne sont ni L'Eglise ni le Corps du Christ qu'ils nient, rejettent et combattent, mais des persécuteurs …
Plus
"Qui es-tu, Seigneur ?
Et le Seigneur dit :
Je suis Jésus que tu persécutes."


Persécuter les Chrétiens c'est persécuter Le Christ ainsi que les Chrétiens sont le Corps du Christ.
Quoiqu'en dise ces prêtres aveugles et sourds, trop longtemps restés à côtoyer les ténèbres de mort, les musulmans ne sont ni L'Eglise ni le Corps du Christ qu'ils nient, rejettent et combattent, mais des persécuteurs du Seigneur Jésus-Christ !
islametverite
Conformément à l’un des objectifs de la Société théosophique et du New Age, qui est de « former le noyau de la Fraternité universelle de l’humanité, sans distinction de race, religion, caste ou couleur [31] », notre auteur promeut la « communauté que rassemble [10] l’Éternel », sans rapport avec « celles [de] nos temples faits de mains d’hommes » (entendez notamment : l’Église), lesquelles …Plus
Conformément à l’un des objectifs de la Société théosophique et du New Age, qui est de « former le noyau de la Fraternité universelle de l’humanité, sans distinction de race, religion, caste ou couleur [31] », notre auteur promeut la « communauté que rassemble [10] l’Éternel », sans rapport avec « celles [de] nos temples faits de mains d’hommes » (entendez notamment : l’Église), lesquelles communautés peinent « à regrouper vaille que vaille, juifs, chrétiens ou musulmans », et donc à « faire sauter les pauvres frontières de nos exclusives rapides et de nos intransigeances [32] ». L’intransigeance de Jésus – « Qui n’est pas avec Moi est contre Moi [33] » – relève certainement du sectarisme du christianisme traditionnel !
islametverite
De quoi la mort de Mohammed est-elle fondatrice (même du seul point de vue musulman !) ? Et comment et pourquoi l’expérience de l’Église s’y enracinerait-elle ? N’est-ce pas dans l’événement fondateur de la mort et de la résurrection de Jésus que s’enracine l’expérience de l’Église ?! Comment les musulmans pourraient-ils – en tant que musulmans – partager la même joie filiale que les …Plus
De quoi la mort de Mohammed est-elle fondatrice (même du seul point de vue musulman !) ? Et comment et pourquoi l’expérience de l’Église s’y enracinerait-elle ? N’est-ce pas dans l’événement fondateur de la mort et de la résurrection de Jésus que s’enracine l’expérience de l’Église ?! Comment les musulmans pourraient-ils – en tant que musulmans – partager la même joie filiale que les chrétiens puisque pour eux Dieu n’est pas Père et Jésus n’est pas Son Fils, et qu’ils refusent de devenir « participants de la divine nature [30] » ?
11 autres commentaires de islametverite
islametverite
Comment comprendre un tel propos :
« Son expérience [celle du Père de Chergé] de l’Église s’enracine dans l’événement fondateur de la mort de Mohammed qui lui permet de dire que dans “la communion des saints, chrétiens et musulmans partagent la même joie filiale [29]”. »
🤨Plus
Comment comprendre un tel propos :

« Son expérience [celle du Père de Chergé] de l’Église s’enracine dans l’événement fondateur de la mort de Mohammed qui lui permet de dire que dans “la communion des saints, chrétiens et musulmans partagent la même joie filiale [29]”. »

🤨
islametverite
Pour le Père de Chergé, le « Christ est le seul musulman [26] » ! Comme si l’on avait besoin de l’islam pour dire ce qu’est le Christ ! Comme si la révélation chrétienne avait été en attente de la révélation mahométane pour atteindre à sa perfection ! Non, l’islam n’a pas « quelque chose à nous dire de l’obéissance primordiale » qui fait que le Christ « n’a été que “Oui [27]” », car si …Plus
Pour le Père de Chergé, le « Christ est le seul musulman [26] » ! Comme si l’on avait besoin de l’islam pour dire ce qu’est le Christ ! Comme si la révélation chrétienne avait été en attente de la révélation mahométane pour atteindre à sa perfection ! Non, l’islam n’a pas « quelque chose à nous dire de l’obéissance primordiale » qui fait que le Christ « n’a été que “Oui [27]” », car si l’obéissance chrétienne peut conduire au-delà de la raison, elle ne va cependant jamais contre la raison, laquelle sert son dialogue avec Dieu [28], alors que l’obéissance à Allah implique le renoncement à la raison et ne s’inscrit pas dans un dialogue avec Dieu.
islametverite
Cette dernière affirmation a beau puer à plein nez la vieille hérésie gnostique et avoir été condamnée par la Déclaration Dominus Iesus de la Congrégation pour la doctrine de la Foi [23], cela n’empêche pas le directeur de l’Institut de sciences et de théologie des religions de Marseille de continuer à enseigner et prêcher la bonne parole sous l’œil vigilant de la hiérarchie de l’Église …Plus
Cette dernière affirmation a beau puer à plein nez la vieille hérésie gnostique et avoir été condamnée par la Déclaration Dominus Iesus de la Congrégation pour la doctrine de la Foi [23], cela n’empêche pas le directeur de l’Institut de sciences et de théologie des religions de Marseille de continuer à enseigner et prêcher la bonne parole sous l’œil vigilant de la hiérarchie de l’Église… Citer Jn 1 9, « [le Christ] éclaire tout homme venant en ce monde [24] », pour laisser croire que le salut du Christ s’appliquerait automatiquement et nécessairement à tous les hommes, est une imposture caractéristique du New Age :

« Pour les chrétiens, le vrai Christ cosmique est celui qui est activement présent dans les différents membres de Son corps qu’est l’Église [25]. »
islametverite
Mais cette difficulté ne le dissuade pas pour autant de continuer son entreprise, tant il y a de sympathie à gagner de la part de tout le monde en reniant le caractère absolu du Christ, Lequel pour lui « ne se laisse pas réduire à la seule incarnation historique en Jésus de Nazareth [22] ».
islametverite
Suite :
Si le christianisme et l’islam sont les montants d’une même échelle, comme osent l’écrire le Père de Chergé et son apologiste [19], alors le christianisme n’a rien d’unique ni d’incomparable, et il n’est pas à lui tout seul « l’unique vraie religion [20] ».
On comprend alors que l’abbé Salenson ait « une réelle difficulté » à fabriquer pareille échelle contredisant « la foi …Plus
Suite :

Si le christianisme et l’islam sont les montants d’une même échelle, comme osent l’écrire le Père de Chergé et son apologiste [19], alors le christianisme n’a rien d’unique ni d’incomparable, et il n’est pas à lui tout seul « l’unique vraie religion [20] ».

On comprend alors que l’abbé Salenson ait « une réelle difficulté » à fabriquer pareille échelle contredisant « la foi chrétienne telle qu’elle a été formulée dans la tradition de l’Église depuis tant de siècles [21] ».
islametverite
Pour l'utilisateur Kénose, fan et disciple s'il en est, de l'abbé Christian Salenson - dont il est démontré dans cet article qu'il n'est pas ici en accord avec la foi catholique - il est tout naturel de mettre sur le même pied d'égalité un post isolé, sur un forum (*), visant à critiquer une position contraire à la foi catholique et en tirant les justes conclusions d'une part, et une …Plus
Pour l'utilisateur Kénose, fan et disciple s'il en est, de l'abbé Christian Salenson - dont il est démontré dans cet article qu'il n'est pas ici en accord avec la foi catholique - il est tout naturel de mettre sur le même pied d'égalité un post isolé, sur un forum (*), visant à critiquer une position contraire à la foi catholique et en tirant les justes conclusions d'une part, et une véritable campagne de dénigrement inique et injustifiée, se déroulant sur près de deux années, sans autre motivation que la volonté de représailles sous forme de calomnie d'injures et de diffamation d'un prêtre ayant commis l'erreur de relever des erreurs manifestes d'un prétendu théologien laïc d'autre part.

Pour moi, je ne renie en rien ce que j'ai pu écrire sur l'abbé Salenson, même si par principe, j'évite de m'en prendre à un prêtre, quel qu'il soit (pour exemple, les curés franc-maçons, les curés mondains comme l'abbé de la Morandais etc... et ici l'abbé Salenson, auquel je n'ai consacré qu'un article que j'ai supprimé au bout de quelques jours...)

Je continue à croire que son approche assumée de l'islam est hérétique, que ce faisant il apostasie la foi catholique, et qu'ainsi il trahit son sacerdoce.

*
qui a d'ailleurs été retiré dans un esprit d'apaisement, comme quoi il ne faut rien lâcher avec ces gens là, qui eux, ne lâchent rien et ne surtout pas croire qu'ils puissent vouloir d'un quelconque apaisement, ce qui intéresse les gens comme Kénose, c'est l'affrontement et la polémique
islametverite
Quelle abomination d’oser écrire avec le Père Christian de Chergé :
[9] « Dans le sein du Père [16], les musulmans restent “ses enfants de l’islam”. Ils sont fils du Père non pas en dépit de leur appartenance religieuse mais en étant croyants de l’islam [17]. »
On se demande bien pourquoi il faudrait encore évangéliser les musulmans, et pourquoi le rituel de baptême comprend l’acte de « …Plus
Quelle abomination d’oser écrire avec le Père Christian de Chergé :

[9] « Dans le sein du Père [16], les musulmans restent “ses enfants de l’islam”. Ils sont fils du Père non pas en dépit de leur appartenance religieuse mais en étant croyants de l’islam [17]. »

On se demande bien pourquoi il faudrait encore évangéliser les musulmans, et pourquoi le rituel de baptême comprend l’acte de « renonciation »… baptême sans lequel personne ne peut être sauvé [18], et que refusent les musulmans !
islametverite
Comment s’étonner que notre auteur, comme tant de tranquilles apostats de la foi chrétienne, ne sache pas dire « quelle est précisément la place de l’islam dans le dessein de Dieu [11] » ?
Notre Seigneur n’en a-t-Il pas parlé avec la parabole de l’ivraie [12], ou l’annonce en Jn 16 2 de ce qui caractérise si précisément l’islam [13] ? Saint Jean et saint Paul ne nous donnent-ils pas de quoi …Plus
Comment s’étonner que notre auteur, comme tant de tranquilles apostats de la foi chrétienne, ne sache pas dire « quelle est précisément la place de l’islam dans le dessein de Dieu [11] » ?

Notre Seigneur n’en a-t-Il pas parlé avec la parabole de l’ivraie [12], ou l’annonce en Jn 16 2 de ce qui caractérise si précisément l’islam [13] ? Saint Jean et saint Paul ne nous donnent-ils pas de quoi reconnaître ce qu’est l’islam [14] ? Mais pour le reconnaître, encore faut-il avoir la foi. Et il n’y a pas pire aveugle que celui qui ne veut pas voir… Malheureusement ce sont de tels aveugles qui guident aujourd’hui d’autres aveugles [15].
islametverite
Comme on le voit, ce texte ne parle pas de l’islam, mais des musulmans. Et ce qu’il dit d’eux ne l’est qu’en fonction de ce qu’ils « professent avoir la foi d’Abraham ». Or, une chose est de professer avoir la foi d’Abraham, et autre chose de l’avoir… Si donc « l’Église regarde aussi avec estime les musulmans, qui adorent le Dieu un, vivant et subsistant, miséricordieux et tout-puissant, …Plus
Comme on le voit, ce texte ne parle pas de l’islam, mais des musulmans. Et ce qu’il dit d’eux ne l’est qu’en fonction de ce qu’ils « professent avoir la foi d’Abraham ». Or, une chose est de professer avoir la foi d’Abraham, et autre chose de l’avoir… Si donc « l’Église regarde aussi avec estime les musulmans, qui adorent le Dieu un, vivant et subsistant, miséricordieux et tout-puissant, créateur du ciel et de la terre, qui a parlé aux hommes [7] », elle ne le fait que dans l’imitation de Jésus disant aux hérétiques : « Vous, vous adorez ce que vous ne connaissez pas ; nous, nous adorons ce que nous connaissons [8]. » Il ne suffit pas en effet de dire « Il est notre Dieu » pour Le connaître [9], aussi vrai que les juifs disant la même chose, mais refusant, comme les musulmans, d’adorer Jésus, se sont vus par Lui traités de fils du Diable [10]…
islametverite
Pour justifier ce que j’appelle son apostasie, l’auteur avance l’autorité du concile Vatican II, et lui fait dire de l’islam ce qu’il dit des musulmans… Le concile n’utilise en effet jamais le mot « islam », mais se contente de parler des « musulmans », pour exprimer à leur sujet son estime [5]. Mais les notions de « personne » (ici : les musulmans) et de « croyance » (ici : l’islam) ne sont …Plus
Pour justifier ce que j’appelle son apostasie, l’auteur avance l’autorité du concile Vatican II, et lui fait dire de l’islam ce qu’il dit des musulmans… Le concile n’utilise en effet jamais le mot « islam », mais se contente de parler des « musulmans », pour exprimer à leur sujet son estime [5]. Mais les notions de « personne » (ici : les musulmans) et de « croyance » (ici : l’islam) ne sont pas synonymes. Sous la plume d’une autorité comme la sienne et pour des termes si essentiels au sujet traité, cette confusion ne peut être une erreur. Que révèle alors un si odieux amalgame ? Voici l’extrait cité de la constitution dogmatique De Ecclesia :

« Le dessein de salut enveloppe également ceux qui reconnaissent le Créateur, en tout premier lieu les musulmans qui professent avoir la foi d’Abraham, adorent avec nous le Dieu unique, miséricordieux, futur juge des hommes au dernier jour [6]. »
islametverite
L’abbé Salenson, rapportant la pensée du Père Christian de Chergé, affirme comme une évidence que « l’islam est une voie susceptible d’accompagner des hommes et des femmes sur le chemin vers Dieu [2] », mais ce faisant que fait-il d’autre sinon renier la foi chrétienne pour qui nul ne va au Père que par Jésus [3] ? Comment l’islam pourrait-il être « une voie susceptible d’accompagner […] …Plus
L’abbé Salenson, rapportant la pensée du Père Christian de Chergé, affirme comme une évidence que « l’islam est une voie susceptible d’accompagner des hommes et des femmes sur le chemin vers Dieu [2] », mais ce faisant que fait-il d’autre sinon renier la foi chrétienne pour qui nul ne va au Père que par Jésus [3] ? Comment l’islam pourrait-il être « une voie susceptible d’accompagner […] vers Dieu » puisque l’islam venant après le Christ ne peut être de ce fait qu’un antichrist [4] ? L’islam met toute sa gloire à rejeter les dogmes de la foi chrétienne (la Trinité, la divinité, la mort et la résurrection de Jésus, la Rédemption…) et il serait une voie vers Dieu ? Mais que veut dire encore être chrétien ?
Spina Christi 2
Au Souverain Pontife Benoît XVI, afin qu’il veuille bien promouvoir un examen approfondi du concile pastoral Vatican II. Très Saint Père, Mgr Brunero Gherardini, prêtre du diocèse de Prato et chanoine de la Basilique de Saint-Pierre, bien connu comme ancien professeur d’Ecclésiologie à l’Université pontificale du Latran et comme doyen des théologiens italiens, a adressé, en 2009, à Votre …Plus
Au Souverain Pontife Benoît XVI, afin qu’il veuille bien promouvoir un examen approfondi du concile pastoral Vatican II. Très Saint Père, Mgr Brunero Gherardini, prêtre du diocèse de Prato et chanoine de la Basilique de Saint-Pierre, bien connu comme ancien professeur d’Ecclésiologie à l’Université pontificale du Latran et comme doyen des théologiens italiens, a adressé, en 2009, à Votre Sainteté une très respectueuse et pressante supplique, en vue d’obtenir l’ouverture d’un débat critique sur les textes de Vatican II, un débat critique qui se tiendrait de façon pondérée et publique. A cette démarche s’est associé en 2010 Roberto de Mattei, professeur d’Histoire de l’Eglise et du Christianisme à l’Université européenne de Rome, vice-président du Conseil National de la Recherche. Dans sa supplique, Mgr Gherardini écrivait : « Pour le bien de l’Eglise – et plus spécialement pour la réalisation du salut des âmes, qui en est la loi première et la plus haute (cf. CJC de 1983, canon 1752) –, après des décennies de libre créativité exégétique, théologique, historiographique et ‘pastorale’ au nom du concile œcuménique Vatican II, il me paraît urgent qu’un peu de clarté soit faite, en répondant avec autorité à la question de la continuité de ce concile (cette fois-ci, non de façon déclamatoire, mais en proposant une véritable démonstration) avec les autres conciles, à la question de sa fidélité à la Tradition de l’Eglise. » […] Mgr Gherardini. « Il semble, en effet, sinon impossible, du moins très difficile de faire émerger cette herméneutique de continuité [avec tout le Magistère précédent] que vous souhaitez, sans procéder d’abord à une analyse attentive et scientifique du Concile en général, de chacun de ses documents, de chacun des thèmes de ces documents, des sources immédiates et lointaines de ces thèmes et de ces documents… Il serait plutôt vain de continuer à ne parler du Concile qu’en répétant son contenu ou en le présentant comme une nouveauté absolue. « Mais un examen d’une telle portée dépasse de beaucoup les possibilités d’une seule personne, non seulement parce qu’un même sujet exige des développements à des niveaux différents (historique, patristique, juridique, philosophique, liturgique, théologique, exégétique, sociologique, scientifique), mais aussi parce que chaque document conciliaire touche à des dizaines et des dizaines de sujets, que seuls des spécialistes de chacun de ces sujets sont en mesure d’aborder de façon efficace. « Il y a déjà longtemps que l’idée (que j’ose à présent soumettre à Votre Sainteté) m’était venue d’une mise au point grandiose, et si possible définitive, sur le dernier concile, concernant chacun de ses aspects et de ses contenus. « Il paraît, en effet, logique, et il me semble impératif que chacun de ces aspects et contenus soit étudié en soi et dans le contexte de tous les autres, en observant attentivement toutes les sources, et sous l’angle spécifique de la continuité avec le Magistère ecclésiastique précédent, qu’il soit solennel ou ordinaire. A partir d’un travail scientifique et critique aussi ample et irréprochable que possible, en lien avec le Magistère traditionnel de l’Eglise, il sera possible de tirer ensuite matière à une évaluation sûre et objective de Vatican II. « Ceci permettra de répondre aux questions suivantes, parmi de nombreuses autres : 1) Quelle est la vraie nature de Vatican II ? 2) Quel est le rapport entre son caractère pastoral (dont il faudra préciser avec autorité la notion) et son éventuel caractère dogmatique ? Le pastoral est-il conciliable avec le dogmatique ? Le suppose-t-il ? Le contredit-il ? L’ignore-t-il ? 3) Est-il vraiment possible de définir le concile Vatican II comme ‘dogmatique’ ? Et donc de se référer à lui comme dogmatique ? De fonder sur lui de nouvelles assertions théologiques ? En quel sens ? Dans quelles limites ? 4) Vatican II est-il un ‘événement’ dans le sens de l’école de Bologne, c’est-à-dire qui coupe les liens avec le passé et instaure une ère nouvelle sous tous les aspects ? Ou bien tout le passé revit-il en lui eodem sensu eademque sententia ? « Il est évident que l’herméneutique de la rupture et celle de la continuité dépendent des réponses qu’on donnera à ces questions. Mais si la conclusion scientifique de l’examen aboutit à admettre l’herméneutique de continuité comme la seule recevable et la seule possible, alors il faudra démontrer (au-delà de toute déclamation) que cette continuité est réelle, qu’elle se manifeste dans l’identité dogmatique de fond. « Dans le cas où, en tout ou en partie, cette continuité ne pourrait être scientifiquement prouvée, il serait nécessaire de le dire avec sérénité et franchise, en réponse à l’exigence de clarté attendue depuis presque un demi-siècle ». [1] Pour vérifier sa continuité avec les vingt conciles précédents Roberto de Mattei. Dans sa récente et très documentée Histoire de Vatican II, le professeur de Mattei a offert au public un tableau précis, réaliste du déroulement tourmenté et dramatique de ce Concile, et il conclut : « Au terme de ce volume qu’il me soit permis de m’adresser avec vénération à Sa Sainteté Benoît XVI, en qui je reconnais le successeur de Pierre auquel je me sens indissolublement lié, lui exprimant un profond remerciement pour avoir ouvert les portes à un débat sérieux sur le concile Vatican II. A ce débat je répète avoir voulu offrir une contribution, non pas comme théologien mais comme historien, m’unissant cependant à la supplique de ces théologiens qui demandent respectueusement et filialement au Vicaire du Christ sur terre, de promouvoir un examen approfondi du concile Vatican II, dans toute sa complexité et toute son extension, pour vérifier sa continuité avec les vingt conciles précédents et pour dissiper les ombres et les doutes qui, depuis presque un demi-siècle, font souffrir l’Eglise, avec la certitude que jamais les portes de l’enfer ne prévaudront sur Elle (Mt 16,18) ». [2] Et nous, signataires, simples croyants que nous sommes, nous nous associons pleinement à ces demandes respectueuses et autorisées. Sûrs de ne pas manquer de respect filial à l’égard de Votre Sainteté, nous nous permettons d’ajouter (aux quatre questions posées ci-dessus) quelques-unes des nombreuses interrogations qui, à notre avis, mériteraient certainement une réponse clarificatrice, comme il ressort des analyses de Mgr Gherardini, des théologiens et des intellectuels qui depuis le début du post-concile se sont battus pour obtenir des éclaircissements sur Vatican II : 5) Quelle est la signification exacte donnée au concept de « tradition vivante » apparu dans la Constitution Dei Verbum sur la divine Révélation ? Dans sa récente et fondamentale étude sur le concept de tradition catholique, Mgr Gherardini a soutenu que, dans Vatican II, il se serait produit une « révolution copernicienne » dans la manière de concevoir la Tradition de l’Eglise, puisqu’on n’y a pas clairement défini la valeur dogmatique de la Tradition (DV,8) ; de façon inhabituelle on y réalise une réduction ad unum des deux sources de la Révélation divine (Ecriture et Tradition), qui ont toujours été admises dans l’Eglise et confirmées par les conciles dogmatiques de Trente et de Vatican I (DV,9). Et là, se manifeste même une opposition au dogme de l’inerrance de la Sainte Ecriture (DV,11.2), car pourquoi « après avoir déclaré que tout ce que les auteurs inspirés affirment vient de l’Esprit Saint, le privilège de l’inerrance n’est-il attribué qu’aux seules ‘vérités salutaires’ ou ‘salvifiques’, comme une partie du tout (veritatem, quam Deus nostrae salutis causae Litteris sacris consignari voluit) ? Si l’Esprit Saint a inspiré tout ce que les auteurs bibliques ont écrit, l’inerrance devrait s’appliquer à tout, et non aux seules vérités salvifiques. Le texte apparaît donc illogique ».[3] 6) Quelle est la signification exacte à donner à la nouvelle définition de l’Eglise catholique, contenue dans la Constitution dogmatique (qui toutefois ne définit pas de dogme) Lumen gentium sur l’Eglise ? Si elle coïncide avec celle de toujours, à savoir que seule l’Eglise catholique est l’unique et vraie Eglise du Christ parce que l’unique à avoir maintenu dans les siècles le dépôt de la foi transmise par Notre Seigneur et les apôtres sous la conduite du Saint-Esprit, en ce cas pourquoi a-t-on voulu changer, en écrivant d’une manière peu compréhensible pour un simple croyant et jamais clairement expliquée (il faut le dire), que « l’unique » Eglise du Christ « subsiste dans l’Eglise catholique, gouvernée par le successeur de Pierre et par les évêques qui sont en communion avec lui, alors qu’en dehors d’elle, se trouvent de nombreux éléments de sanctification et de vérité, qui, appartenant en propre par don de Dieu à l’Eglise du Christ, appellent par eux-mêmes l’unité catholique » ? Dans cette formulation, ne semble-t-il pas que l’Eglise apparaît comme une simple partie de l’Eglise du Christ ? Simple partie, puisque l’Eglise du Christ comprendrait aussi – en plus de l’Eglise catholique – de « nombreux éléments de sanctification et de vérité », situés « en dehors » de l’Eglise catholique ? Avec la conséquence que l’« unique vraie religion qui subsiste dans l’Eglise catholique (Déclaration Dignitatis humanae sur la liberté religieuse, 1.2) serait celle d’une « Eglise du Christ » qui possède des « éléments » en dehors de l’Eglise catholique. Ce qui peut aussi se comprendre, si l’on veut, comme « l’unique vraie religion » subsistant, selon le Concile, également dans les « éléments » non-catholiques de « l’Eglise du Christ » ? 7) Quelle est la vraie signification à donner à la notion d’Eglise comprise globalement comme « Peuple de Dieu » (Lumen gentium, 9-17), notion qui dans le passé indiquait seulement une partie du tout, le tout représentant, par contre, le « Corps mystique du Christ » ? 8 ) Quelle signification faut-il donner à l’omission des termes « surnaturel » et « transsubstantiation » dans les textes du Concile ? Cette omission modifie-t-elle aussi le contenu de ces concepts, comme certains l’affirment ? Romano Amerio. 9) Quelle est la signification exacte de la nouvelle notion de collégialité ? Comment doit-on considérer à la lumière de l’enseignement constant de l’Eglise, l’interprétation de la Nota explicativa praevia, mise en tête de Lumen gentium (note qui fut placée là pour dirimer la controverse entre les Pères conciliaires) ? Nous nous référons aux doutes clairement exposés par Romano Amerio : « La ‘Note préalable’ (Nota praevia) rejette l’interprétation classique de la collégialité, selon laquelle le sujet du pouvoir suprême dans l’Eglise est le Pape seul, qui le partage, lorsqu’il le veut, avec l’universalité des évêques réunis en concile par lui. Le pouvoir suprême ne devient collégial que communiqué par le Pape, à son gré (ad nutum). La ‘Note Préalable’ rejette pareillement le sentiment des novateurs selon lequel le sujet du pouvoir suprême dans l’Eglise est le collège épiscopal uni au Pape et non sans le Pape qui en est le chef, mais de telle sorte que lorsque le Pape exerce, même à lui seul, le pouvoir suprême, il le fait précisément en tant que chef dudit collège, et donc en tant que représentant ce collège qu’il est obligé de consulter pour en exprimer l’avis. C’est une théorie calquée sur celle qui veut que toute autorité doive son pouvoir à la multitude : théorie difficile à concilier avec la constitution divine de l’Eglise (qui est hiérarchique et d’origine divine, non populaire). En réfutant les deux théories, la Nota praevia tient fermement que le pouvoir suprême appartient au collège des évêques unis à leur chef, mais que le chef peut l’exercer indépendamment du collège, tandis que le collège ne peut l’exercer indépendamment du chef (et ceci serait une concession à la Tradition) ».[4] Est-il exact de soutenir que l’attribution des pouvoirs juridiques – ceux d’un vrai et propre collège –, à l’institution des Conférences épiscopales, a de fait déprécié et déformé le rôle de l’évêque ? En effet, aujourd’hui, dans l’Eglise, les évêques, pris singulièrement, ne semblent pratiquement compter pour rien (Votre Sainteté nous pardonnera notre franchise). Sur ce point, voici encore Amerio : « La nouveauté qui a pris le plus de relief dans l’Eglise postconciliaire est d’avoir ouvert à la participation de tous les instances de l’Eglise qui sont des organes juridiquement définis, tels que les Synodes diocésains et nationaux, les Conseils pastoraux et presbytéraux, etc. […] La constitution de Conférences épiscopales a produit deux effets : elle a déformé la structure organique de l’Eglise, et elle a engendré la perte de l’autorité des évêques. Selon le droit en vigueur avant le Concile, les évêques sont successeurs des Apôtres et gouvernent chacun dans son diocèse avec pouvoir ordinaire au spirituel et au temporel, y exerçant un pouvoir législatif, judiciaire et exécutif (can. 329 et 335). L’autorité était précise, individuelle, et sauf l’institution du vicaire général, non susceptible de délégation (le vicaire général dépendant, lui, du bon gré de l’évêque – ad nutum) […]. Le Décret Christus Dominus attribue au corps épiscopal la collégialité au titre de « suprême et plein pouvoir sur l’Eglise universelle » qui serait en tout égal à celui du Pape s’il pouvait s’exercer sans son consentement. Ce pouvoir suprême a toujours été reconnu à l’assemblée des évêques réunis en concile œcuménique par le Pape. Mais la question se pose de savoir si une autorité, qui ne peut être mise en œuvre que par une instance supérieure, peut être considérée comme suprême et ne revient pas à une pure virtualité, à un simple être de raison (ens rationis). Or selon l’esprit de Vatican II, l’exercice du pouvoir épiscopal où se concrétise la collégialité, est celui des Conférences épiscopales. « Voici une singularité : le Décret trouve (au n°37) la raison d’être de cette nouvelle institution dans la nécessité pour les évêques d’un même pays d’agir de concert, il ne voit pas que ce nouveau lien de coopération, qui a désormais sa configuration juridique, altère l’ordonnance de l’Eglise, en substituant à l’évêque un corps d’évêques, et à la responsabilité personnelle une responsabilité collective, donc une responsabilité fragmentée. […] Par l’institution des Conférences épiscopales l’Eglise est devenue un corps polycentrique. […] La première conséquence de la nouvelle organisation est donc le relâchement du lien d’unité [avec le Pape] ; il s’est manifesté par d’énormes dissensions sur les points les plus graves [par exemple sur la doctrine de l’encyclique Humanae vitae du 25 juillet 1968, qui interdisait l’usage des contraceptifs]. La seconde conséquence de la nouvelle organisation est la perte de l’autorité de chaque évêque pris séparément en tant que tel. Ils ne sont plus responsables devant leur propre peuple, ni devant le Saint-Siège, car à leur responsabilité personnelle s’est substituée une responsabilité collégiale qui, appartenant au corps tout entier, ne peut plus s’imputer aux différents éléments composant ce corps ».[5] Le prêtre est-il réduit aujourd’hui au rôle d’animateur et de président de l’assemblée du Peuple de Dieu ? 10) Quelle est la signification exacte à donner aujourd’hui au sacerdoce, authentique institution de l’Eglise ? Est-il vrai que depuis le Concile, le prêtre, de « sacerdos Dei » a été réduit à être « sacerdos populi Dei », et réduit principalement au rôle d’ « animateur » et de « président de l’assemblée » du « Peuple de Dieu », et au rôle d’ « assistant social » ? A ce propos, sont objets de critiques : Lumen gentium, 10.2 qui semble vouloir mettre sur le même plan le sacerdoce « ministériel » ou « hiérarchique » et le prétendu sacerdoce « commun des fidèles » – considéré autrefois comme un simple titre d’honneur – avec cette affirmation que tous les deux « sont toutefois ordonnés l’un à l’autre, ad invicem tamen ordinantur » (voir aussi LG, 62.2) ; LG, 13.3 qui semble indiquer le sacerdoce comme simple « fonction » du « Peuple de Dieu » ; le fait qu’on place en premier lieu de la « fonction » sacerdotale la prédication de l’Evangile (Décret Presbytorum Ordinis sur le ministère et la vie sacerdotale, 4 : les prêtres « comme coopérateurs des évêques, ont pour première charge d’annoncer l’Evangile de Dieu ») quand au contraire le concile de Trente a rappelé que ce qui caractérise la mission du prêtre est en premier lieu « le pouvoir de consacrer, d’offrir, d’administrer le corps et le sang du Seigneur» et en second lieu celui « de pardonner ou retenir les péchés » (DS, 957/1764). Est-il vrai que Vatican II déprécie de fait le célibat ecclésiastique, en affirmant que « la continence parfaite et perpétuelle pour le Royaume des Cieux, recommandée par le Christ […] a toujours été considérée par l’Eglise comme particulièrement convenable pour la vie sacerdotale [même si] elle n’est pas requise par la nature même du sacerdoce » (PO, 16) ; cette dernière affirmation ne serait-elle pas justifiée par une fausse interprétation de 1Tm 3, 2-5 et Tt 1,6 ? 11) Quelle est la signification exacte du principe de « créativité » dans la Liturgie, qui sans aucun doute vient du fait d’avoir concédé aux Conférences épiscopales une ample compétence en la matière, y compris la faculté d’expérimenter des formes nouvelles de culte, pour les adapter aux caractères et aux traditions des peuples et pour les simplifier au maximum ? Tout cela est proposé dans la Constitution Sacrosanctum Concilium sur la liturgie : art. 22.2 sur les nouvelles compétences des Conférences épiscopales ; 37, 39 et 40 sur l’adaptation aux caractères et aux traditions des peuples et sur les critères d’adaptation liturgique en général ; art. 21 et 34 sur la simplification liturgique. De semblables facultés d’innovation en matière liturgique ne furent-elles pas, en tout temps, réprouvées par le Magistère de l’Eglise ? Il est vrai que la Constitution Sacrosanctum Concilium impose toujours le contrôle du Saint-Siège sur la liturgie et les innovations (SC. 22.1, 40.1 et 2), mais ce contrôle s’est révélé incapable d’empêcher la dévastation diffuse de la liturgie, qui a éloigné les fidèles des églises, cette dévastation continue de se déchainer aujourd’hui encore, malgré l’action disciplinaire et l’élimination des abus voulue par Votre Sainteté. Des études compétentes ne pourraient-elles pas mettre en évidence les motifs de cet échec ? Quelle différence y a-t-il entre la liberté religieuse conciliaire et la liberté de conscience laïque ? Nous ne pouvons évidemment pas formuler toutes les questions que les textes du concile suscitent et qui ont un rapport avec la situation actuelle de l’Eglise. A ce sujet nous nous permettons d’ajouter seulement ce qui suit : 12) Le principe de la liberté religieuse, proclamé par le Concile, pour la première fois dans l’histoire de l’Eglise, comme « droit humain » ou « naturel » de la personne, quelle que soit sa religion, et de ce fait droit supérieur au droit de l’unique Vérité Révélée (notre religion catholique) à être professée comme vraie religion, de préférence aux autres qui ne sont pas révélées et qui donc ne proviennent pas de Dieu ; ce principe de liberté religieuse se fonde sur le présupposé que toutes les religions sont égales, et son application a pour conséquence la promotion de l’indifférentisme, de l’agnosticisme et pour finir de l’athéisme ; telle qu’elle est ainsi comprise par le Concile, en quoi se distingue-t-elle réellement de la liberté de conscience laïque, honorée parmi « les droits de l’homme » qu’a professés la Révolution française antichrétienne ? 13) L’œcuménisme actuel ne semble-t-il pas aussi conduire à un résultat semblable (indifférentisme et perte de la foi), étant donné que son but principal paraît être non pas tant la conversion (autant que possible) du genre humain au Christ que son unité et même son unification en une sorte de nouvelle Eglise ou religion mondiale, capable d’inaugurer une ère messianique de paix et de fraternité entre tous les peuples ? Si ce sont là les finalités de l’œcuménisme actuel – et elles se trouvent déjà en partie dans la Constitution pastorale Gaudium et spes sur l’Eglise et le monde contemporain –, ce dialogue œcuménique ne semble-t-il pas glisser dangereusement vers un certain « accord entre le Christ et Bélial » ? [6] Tout le dialogue de l’Eglise postconciliaire avec le monde contemporain ne devrait-il pas être reconsidéré ? Très Saint Père, Les demandes que nous avons eu l’audace de vous adresser dans cette humble supplique, peuvent certainement déplaire à cette partie de la hiérarchie qui a déjà déclaré ne pas apprécier la supplique de Mgr Gherardini, il y a deux ans. Il s’agit de cette partie de la hiérarchie qui ne semble pas avoir encore compris la gravité exceptionnelle de la crise qui afflige l’Eglise depuis cinquante ans ; crise dont les prémisses préconciliaires éclatèrent lors du Concile, comme l’ont démontré le livre du professeur de Mattei et avant lui, d’une manière plus succincte, celui du P. Ralph M. Wiltgen S.V.D. et du professeur Romano Amerio. En notre âme et conscience de croyants, cette supplique écrite en toute déférence à votre égard, nous semble parfaitement en harmonie, nous osons le dire, avec l’œuvre de restauration, renouvellement et purification de l’Eglise militante, entreprise courageusement par Votre Sainteté, malgré les résistances et difficultés de toutes sortes, et connues de tous. Nous ne nous référons pas seulement à l’inflexible action de Votre Sainteté contre la corruption des mœurs qui a pénétré une partie du clergé, ni à l’opération d’assainissement auprès d’institutions de charité et d’assistance bien connues, qui ne sont plus catholiques que de nom. Nous nous référons aussi à la « libération » de la célébration de la messe de l’ancien rite romain (improprement dite « tridentine » vu que son canon remonte, selon une tradition sûre, aux temps apostoliques) et de l’administration des sacrements et du rite de l’exorcisme, selon le rituel préconciliaire. Nous nous référons aussi à votre rémission des excommunications qui pesaient (pour des motifs disciplinaires connus) sur les évêques de la Fraternité Saint-Pie X, fondée par Mgr Marcel Lefebvre, et dont la « levée » avait été sollicitée auprès de Votre Sainteté, avec respect et ténacité, en lançant à cette fin une « Croisade internationale du Rosaire », qui a reçu une ample adhésion parmi les fidèles. Dans toutes ces dispositions, certainement d’une extrême importance pour l’Eglise, prises motu proprio, avec la pleine autorité de Souverain Pontife qui découle de votre potestas iurisdictionis sur toute l’Eglise de Notre Seigneur, en tout cela notre sensus fidei de simples catholiques voit l’œuvre évidente de l’Esprit Saint. Nous concluons donc notre humble supplique, invoquant l’aide de l’Esprit Saint afin que, dans l’entreprise de rétablissement du Christ au cœur de la catholicité, Votre Sainteté puisse inclure aussi la révision souhaitée du Concile. Avec l’assurance de notre dévotion filiale et de notre déférence, In Domino et in corde Mariae. Le 24 septembre 2011 Suivent les signatures de près de 50 personnalités parmi lesquelles : Prof. Paolo Pasqualucci, professeur de philosophie ; Mgr Brunero Gherardini, doyen des théologiens italiens, professeur d’Ecclésiologie ; Mgr Antonio Livi, professeur émérite de philosophie de la connaissance à l’Université du Latran ; Prof. Roberto de Mattei, Università Europea di Roma ; Prof. Luigi Coda Nunziante, à titre personnel et en qualité de président de l’association Famiglia Domani ; Dott. Paolo Deotto, directeur de Riscossa Cristiana (www.riscossa cristiana.it) ; Prof. Piero Vassallo, professeur de philosophie, co-directeur de Riscossa Cristiana ; Dr.ssa Virginia Coda Nunziante ; Dott. Pucci Cipriani ; Don Marcello Stanzione et toute la Milizia di San Michele Arcangelo ; Prof. Dante Pastorelli, Governatore de la Venerabile Confraternita di S. Girolamo e S. Francesco Poverino in S. Filippo Benizi, Florence, président d’Una Voce – Florence ; Calogero Cammarata, président de Inter Multiplices Una Vox – Turin ; Dr.ssa Cristina Siccardi – Castiglione Torinese (TO) ; Dott. Carlo Manetti – Castiglione Torinese (TO) ; Alessandro Gnocchi ; Mario Palmaro ; Mario Crisconio, chevalier de l’Ordre de Malte, Governatore del Pio Monte della Misericordia (Naples), président d’Una Voce – Naples ; Enrico Villari, ingénieur, docteur en philosophie – Naples ; Marcello Paratore, professeur de philosophie – Naples ; Giuseppe De Vargas Machuca, Primo Governatore della Reale Arciconfraternita e Monte del SS. Sacramento dei Nobili Spagnoli – Naples ; Giovanni Turco, professeur d’université, président de la Società Internazionale Tommaso d’Aquino, section de Naples ; Giovanni Tortelli, écrivain, chercheur en droit ecclésiastique et histoire de l’Eglise (Florence). Cette Supplique est diffusée par le site Riscossa cristiana, sur lequel se trouve le texte en italien.
perceval2507
Oui et tout ça pour quoi fr.sourire ? Ce côté:" c'est celui qui dit qui est !" Dénote chez vous un puéril complexe de supériorité et je ne suis pas ici pour tourner en rond sans plus avancer ... À bientôt... Au prochain tour !
perceval2507
Quand je dis "diviser", le mot est faible ! À vouloir semer le doute, influencer et embarquer les lecteurs de GTV , tenter de les rallier à votre progressisme fanatique, vous commettez un péché gravissime... Vous œuvrez contre Le Christ en les détournant de Celui qui (que votre grandeur le veuille ou non) EST et demeure: LE Chemin, LA Vérité et LA Vie ! OUI : hors de l'Église point de salut !!!
1 autre commentaire de perceval2507
perceval2507
Arrêtez donc de pleurer en jouant les victimes fr sourire !! Vous êtes le premier à distribuer les cartes de qui ira, n'ira pas au Paradis ! De plus vous ne cessez de mastiquer le mensonge envers vos contradicteurs; attention la bulle va vous éclater au nez !! Spina vous cite les Écritures et vous n'avez de cesse de l'insulter sous prétexte qu'il n'est pas de votre avis ? Je constate en vous …Plus
Arrêtez donc de pleurer en jouant les victimes fr sourire !! Vous êtes le premier à distribuer les cartes de qui ira, n'ira pas au Paradis ! De plus vous ne cessez de mastiquer le mensonge envers vos contradicteurs; attention la bulle va vous éclater au nez !! Spina vous cite les Écritures et vous n'avez de cesse de l'insulter sous prétexte qu'il n'est pas de votre avis ? Je constate en vous lisant, cette capacité dénuée de scrupule, que vous avez de passer d'une branche à l'autre, cet exploit du grand écart entre la tiédeur et l'arrogance de l'intégriste moderniste ! Idem de vos agissements lunatiques; attaques mêlées de plaintes, de vos insultes à vos tartines que seul votre égo aime à lire... D'un acharnement maladif envers un homme d'église à la revendication du syncrétisme vous référant à des rabbins et/ou imams! Etc..... Qu'est-ce qui pousse un étrange personnage tel que vous, fier, avide de reconnaissance et dont la virulence des propos calomnieux envers un Abbé, n'a d'égal que l'énergie et le zèle qu'il déploie sur un site catholique,à tenter de diviser ceux qui auraient la faiblesse, la naïveté de le suivre ? J'imagine la flétrissure de votre sourire en lisant ô combien l'évangélisation de l'Abbé Pagès est porteuse de bons fruits !!! N'en doutez pas fr.sourire ni vos mots, ni votre sens de la formule, ni votre "intellect" ne vous immunisent contre la gravité de vos péchés... Voyez les Pharisiens...
Spina Christi 2
"Hors de l'Eglise point de salut ?" Quelle utilité à venir ainsi semer un doute, quand celui-là même qui sème le doute vient ici même affirmer que la Religion de l'Eglise Catholique est Seule porteuse du Salut aux hommes !? Ce même sinistre individu, semeur de troubles, " empêcheur de penser en rond", se présente maintenant, sans dégonfler du goitre, comme étant, lui, la voie du milieu, le …Plus
"Hors de l'Eglise point de salut ?" Quelle utilité à venir ainsi semer un doute, quand celui-là même qui sème le doute vient ici même affirmer que la Religion de l'Eglise Catholique est Seule porteuse du Salut aux hommes !? Ce même sinistre individu, semeur de troubles, " empêcheur de penser en rond", se présente maintenant, sans dégonfler du goitre, comme étant, lui, la voie du milieu, le milieu entre l'abbé Pagès qui professe la Vérité du Christ et l'abbé Salenson qui n'avait pas compris, ou plutôt qui n'avait pas voulu comprendre, que l'islam ne PEUT PAS être de Dieu, mais tire toute son autorité du démon, une voie du milieu où le vrai serait un peu des deux cotés, mais pas trop : une voie qui n'ose pas, une voie large et confortable, qui pioche de ci et de là, une voie pour les timides de la Foi, une voie bien tiède en Vérité où ceux qui s'y engagent et où celui qui y conduit seront vomis de la Bouche du Seigneur !
Spina Christi 2
"Le défi de l'islam" : que signifie donc cette phrase ? L'islam, se pretendant, mais n'étant pas, de Dieu, vient-il défier le christianisme en provoquant et en investissant les saints dans leur propre camp ? les Chrétiens sont-ils mis au défi de se voir révéler et accepter l'islam comme religion vraie ? Le mot "défi" ici signifiant "appel à un combat singulier, provocation dans laquelle on juge …Plus
"Le défi de l'islam" : que signifie donc cette phrase ? L'islam, se pretendant, mais n'étant pas, de Dieu, vient-il défier le christianisme en provoquant et en investissant les saints dans leur propre camp ? les Chrétiens sont-ils mis au défi de se voir révéler et accepter l'islam comme religion vraie ? Le mot "défi" ici signifiant "appel à un combat singulier, provocation dans laquelle on juge l'adversaire incapable de faire quelque chose" ne peut-être à prendre que dans un sens péjoratif et négatif qui voit la Religion établie par le Seigneur Jésus Christ, et Ses Apôtres à sa suite, être en opposition violente à une bête sortie de l'humanité (la mer) créée non par Dieu mais un individu (que les hadiths présentent comme pedophile, meurtrier, menteur, homosexuel, nécrophile, renieur de serment) se disant prophète de Dieu mais parlant le langage de Satan !