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Saint François de Sales.

morganzelda | January 21, 2011 François de Sales (1567–1622), né au château de Sales près de Thorens-Glières (ville du duché de Savoie; et aujourd’hui commune du département de Haute-Savoie), est un saint et docteur de l'Église catholique.
Issu d’une famille aristocratique, il choisit le chemin de la foi. Consacrant sa vie à Dieu, il renonça à tous ses titres de noblesse. Il devint l'un des théologiens les plus considérés au sein du christianisme. Ce grand prêcheur accéda au siège d’évêque de Genève et il fonda l’ordre religieux de la Visitation. Il exerça une influence marquante au sein de l'Eglise catholique romaine mais également envers les détenteurs du pouvoir temporel que furent, entre autres, ses souverains, les ducs Charles-Emmanuel Ier et Victor-Amédée Ier de Savoie et les rois Henri IV et Louis XIII de France.
Homme d’écriture, il laissa une somme importante d’ouvrages, témoignage de sa vision de la vie. Il est considéré par l’Église catholique comme étant le saint patron des journalistes et des écrivains, et cela en raison de son usage précoce du progrès que constituait l’avènement de l'imprimerie. Ses publications imprimées comptent parmi les tout premiers journaux catholiques au monde.
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Saint François de Sales
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DOMINIQUE SALA Aube de la Force
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Annecy
Annecy, les rues du vieil Annecy. Parcourir les rues et ruelles du vieil Annecy c’est revenir au XVIIe les jours de marché, sur les pas de François de Sales et de Jeanne de Chantal, marché où se côtoient paysans, commerçants, artisans, ménagères, touristes. Véritable microcosme de la société appelée à la sainteté, avec ses haltes spirituelles, ses églises (cathédrale, églises Saint-…Plus
Annecy
Annecy, les rues du vieil Annecy. Parcourir les rues et ruelles du vieil Annecy c’est revenir au XVIIe les jours de marché, sur les pas de François de Sales et de Jeanne de Chantal, marché où se côtoient paysans, commerçants, artisans, ménagères, touristes. Véritable microcosme de la société appelée à la sainteté, avec ses haltes spirituelles, ses églises (cathédrale, églises Saint-François, Saint-Maurice, Notre-Dame de Liesse), son château et ses vieilles prisons.
La maison de la Galerie (rue de la Providence, place au Bois)
François de Sales désirait que « ses filles » vivent dans une profonde liberté intérieure pour n’être qu’à Dieu seul. Le jardin des entretiens. Les sœurs assises autour de lui dans l’herbe verte, François de Sales aime s’entretenir en toute simplicité avec les premières visitandines, répondant à leurs questions et posant avec elle les fondations de l’esprit de la Visitation. Tous les sujets sont abordés, sans aucune exclusion. L’amour y a la place centrale selon les paroles de saint Bernard « la mesure d’aimer Dieu est de l’aimer sans mesure ». Couvent et chapelle actuelle des sœurs de Saint-Joseph : jusqu'à la révolution, ce couvent est le monastère de la seconde communauté de la Visitation d’Annecy, fondé par Jeanne de Chantal en 1634.
Soeurs de Saint Joseph ( Maison Mère) - 10, Place aux Bois - 74000 Annecy
Tél : 04 50 45 03 30
stjoseph.annecy@wanadoo.fr
La cathédrale Saint-Pierre
Au temps de François de Sales et de Jeanne de Chantal, cette église accueille les chanoines du chapitre de la cathédrale Saint-Pierre de Genève, réfugié à Annecy. Francois de Sales y fut ordonné prêtre. Ce n’est qu’en 1771 que l’église est reconnue comme cathédrale, et prend le patronage de Saint-Pierre-aux-Liens, en souvenir de celui de la cathédrale de Genève.
L’Église Saint-François

En 1612, la première communauté de la Visitation quitte la Maison de la Galerie pour s’y établir. L’église est consacrée en 1617 par François de Sales, restaurée et agrandie en 1645. Les reliques des deux saints fondateurs y furent vénérées jusqu'à la Révolution.
Les églises Notre-Dame-de-Liesse (place Notre-Dame) et Saint-Maurice (place Saint-Maurice).
A la suite de son prédécesseur, François de Sales ordonne que « le catéchisme soit enseigné en toutes et chacune des paroisses de ce diocèse les jours de dimanche et fêtes ». Il ne suffit pas de demander cela aux curés, encore faut-il donner l’exemple. Peu après son ordination épiscopale, François inaugure le catéchisme des enfants le dimanche à midi dans l’église Notre-Dame-de-Liesse. Un jeune homme à la voix forte passe à travers les rues de la ville et rappelle ce rendez-vous hebdomadaire. Peu à peu, des parents s’y joignent, et bientôt les adultes sont aussi nombreux que les enfants. Il faut organiser plusieurs groupes. L’église Saint Maurice (alors appelée église Saint-Dominique) semble alors plus appropriée ; elle devient le lieu où l’évêque, assisté de quelques prêtres, assure régulièrement la catéchèse.
La basilique de la Visitation
Sur la colline dominant le lac et la ville, la basilique est entourée de l’actuel monastère (le 3e emplacement sur Annecy). Il abrite aussi un musée et les châsses de saint François de Sales et de sainte Jeanne de Chantal.
Monastère la Visitation - Visitandines - 20, avenue de la Visitation - 74000 Annecy
Tél : 04 50 45 20 30
La maison Lambert (rue Jean-Jacques Rousseau, face à la cathédrale)

C'est la première demeure épiscopale. L’ Hôtel Bagnoréa d’Antoine Favre (18 rue sainte Claire) est la maison ou François de Sales réside à partir de 1610. Dans ces lieux, il rédige sa correspondance dans laquelle les conseils de patience fleurissent. C’est dans cet hôtel particulier qu’Antoine Favre, sénateur de Savoie, et François de Sales posèrent les fondations de l’Académie Florimontane (1606). « On y traitera de l’ornement des langues, et surtout de la française » (EA XXIV 242-247).
www.diocese-annecy.fr/…/document_view
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François de Sales (1567–1622), né au château de Sales près de Thorens-Glières (ville du duché de Savoie; et aujourd’hui commune du département de Haute-Savoie), est un saint et docteur de l'Église catholique.
Issu d’une famille aristocratique, il choisit le chemin de la foi. Consacrant sa vie à Dieu, il renonça à tous ses titres de noblesse. Il devint l'un des théologiens les plus considérés …Plus
François de Sales (1567–1622), né au château de Sales près de Thorens-Glières (ville du duché de Savoie; et aujourd’hui commune du département de Haute-Savoie), est un saint et docteur de l'Église catholique.
Issu d’une famille aristocratique, il choisit le chemin de la foi. Consacrant sa vie à Dieu, il renonça à tous ses titres de noblesse. Il devint l'un des théologiens les plus considérés au sein du christianisme. Ce grand prêcheur accéda au siège d’évêque de Genève et il fonda l’ordre religieux de la Visitation. Il exerça une influence marquante au sein de l'Eglise catholique romaine mais également envers les détenteurs du pouvoir temporel que furent, entre autres, ses souverains, les ducs Charles-Emmanuel Ier et Victor-Amédée Ier de Savoie et les rois Henri IV et Louis XIII de France.
Homme d’écriture, il laissa une somme importante d’ouvrages, témoignage de sa vision de la vie. Il est considéré par l’Église catholique comme étant le saint patron des journalistes et des écrivains, et cela en raison de son usage précoce du progrès que constituait l’avènement de l'imprimerie. Ses publications imprimées comptent parmi les tout premiers journaux catholiques au monde.
Jeunesse[modifier]
François de Sales est né le 21août1567 dans une famille catholique au château de Sales près de Thorens-Glières, à une vingtaine de kilomètres au nord d'Annecy. Son père, François de Sales, seigneur de Sales, de Boisy et de Novel, et sa mère, Françoise de Sionnaz (fille unique du seigneur Melchior de Sionnaz), appartenaient à de vieilles familles aristocratiques du duché de Savoie. François de Sales père servit comme officier dans l'armée du roi de France François Ier. Le futur saint était l'aîné de six frères et sœurs. Lors de son baptême, il reçut le prénom de «François» en vénération pour François d'Assise. Durant les premières années de sa vie, il fut éduqué chez des nourrices dévotes[1] puis par un précepteur.

François de Sales à 12 ans étudiant à Paris
Son père l'envoya à l’âge de 6 ans au collège ducal du Plain-Château où il demeurait au troisième niveau du n° 1 actuel[2], à La Roche[3] puis d'Annecy, où il fut un bon élève[4]. À dix ans il fit sa première communion et sa confirmation[5]. À onze ans, il demanda pour la première fois à devenir prêtre, ce qui lui fut refusé, ses parents le jugeant immature. Son père, qui le destinait à la magistrature, l’envoya de 1583 à 1588, continuer ses études à Paris, au collège de Clermont (fondé par des Jésuites, aujourd’hui disparu et remplacé par le lycée Louis-le-Grand), où il étudia la rhétorique[6], mais aussi le latin, le grec, l’hébreu, la philosophie et la théologie[7],[8], lui permettant ainsi d’« apprendre les exercices de la noblesse »[9].
Il tira de ce séjour un grand amour pour la France, pays pourtant souvent en conflit avec le sien, la Savoie, mais dont il se sentait proche par la géographie, la manière de vivre et la langue.

Château de Thorens, une des propriétés de la famille de Sales et voisin du Château de Sales.
C'est à Paris qu'il commença à étudier la théologie. Les discussions sur la prédestination le jetèrent longtemps dans un terrible désespoir dont il se sentit soudain libéré alors qu'il s'agenouillait devant une image miraculeuse de la Vierge. Il fit alors vœu de chasteté et se consacra à elle. Dans le même temps, il eut une vie de prière et de pénitence importante.
En 1588 il quitta Paris et rentra en Savoie après six ans d’absence. Son père décida alors de parfaire ses études en l’envoyant voyager et étudier en Italie. En 1588 il étudia le droit à Padoue, grande ville intellectuelle de l’époque[10], avec le père jésuite Possevin pour directeur spirituel, et il suivait des cours de théologie en supplément de ses cours ordinaires car, disait-il à un ami : « J'ai étudié le droit pour plaire à mon père et la théologie pour me plaire à moi-même ». Dans cette université, aux mœurs fort relâchées, notre jeune homme eut bien du mal à défendre sa vertu, et il lui fallut même une fois tirer l'épée pour se défendre contre une bande de ruffians. Cependant, refusant la vie mondaine, il continua à mener une existence très austère. Il tomba gravement malade, et croyant mourir il demanda même que l’on donne son corps à la science : « qu’au moins, je serviray de quelque chose au public puisque je n’ay servi de rien en ma vie »[11]. Il guérit quelque temps plus tard, et au bout de deux ans d’études à Padoue il reçut son diplôme de doctorat des mains du fameux Pancirola en 1592. Il fit alors un voyage à travers l’Italie, à Lorette, Rome, Venise puis retourna en Savoie[12].
Quand il revint en Savoie en 1593, son père lui donna des terres, ainsi qu’un titre afin qu’il devienne avocat au Sénat de Savoie[13]. Il était sur le point d'être nommé sénateur. Tandis que son père lui avait choisi pour femme une des héritières les plus nobles de Savoie, François lui fit savoir son intention d'embrasser la vie religieuse. Une lutte acharnée s'ensuivit entre le fils et le père, lequel n'admettait pas de voir ses attentes ainsi contrariées. C'est alors que Claude de Granier, évêque de Genève au nouveau siège d'Annecy, suite à l'expulsion par les Calvinistes, dès 1536, obtint pour François, de sa propre initiative, la position de prévôt du chapitre de Genève à Annecy, un poste qui dépendait du pape. C'était l'office le plus élevé dans le diocèse, son père céda et François reçut les ordres sacrés le 12 juin 1593.
Prêtre et prédications[modifier]
Depuis la Réforme protestante et l’émergence du calvinisme, le siège de l'évêché de Genève avait été transféré à Annecy. C'est là que le nouveau prévôt se consacra à la prédication, ainsi qu'à la confession et aux autres tâches de son ministère. La Réforme s’était répandue à la faveur d'une brève domination bernoise (1535-1564) et le Chablais avait conservé la nouvelle religion. Le duc Emmanuel-Philibert de Savoie, satisfait d’avoir repris le pays, s’était montré fort tolérant[14]. Mais son fils Charles-Emmanuel Ier voulait quant à lui faire revenir le catholicisme dans toutes les régions placées sous sa domination, dont le Chablais, « par la douceur si l'on pouvait, par la violence s'il le fallait ». Ainsi Charles-Emmanuel demanda-t-il à l’évêque Claude de Granier d’envoyer des missionnaires en 1594. François de Sales se proposa afin de ramener le Chablais au catholicisme.
François de Sales missionnaire dans le Chablais[modifier]
Il établit son quartier général à la forteresse d'Allinges[15], voyageant dans tout le pays et prêchant au risque de sa vie[16]. Il fait ses premiers sermons à Thonon, sur l’autorité de l’Église catholique et la succession apostolique, ainsi que sur les points de divergences entre catholiques et protestants. Très vite cependant une ordonnance publique interdit à tout calviniste de l’écouter. Comme les protestants refusent d'assister à ses sermons, il les fait imprimer sur des feuilles volantes afin de les distribuer à la population, ce qui à l'époque était une innovation majeure dans la communication. C'est pour cette raison que l'Église romaine fera de lui le saint patron des journalistes et des écrivains. Une partie de ses sermons écrits seront réunis et publiés sous le titre : Les controverses. Il s'installe alors à Thonon, principale ville du Chablais, chez madame de Foug[17]. On tente de le tuer, mais François de Sales refuse toute escorte ne voulant pas prendre les armes et rester un apôtre, cherchant à se différencier de Jean Calvin[18]. Malgré les conversions du seigneur d'Avully et de l'avocat Poncet, il ne réussit à convertir que très peu de personnes. Il écrit à Charles-Emmanuel Ier de Savoie qu'au bout d'un an : «on a commencé de prêcher icy, avec fort peu de fruict». Cependant sa renommée est de plus en plus grande en Chablais, et il arrive à discuter avec des ministres de la ville et en public et sur la foi[19]. La conversion du seigneur d'Avully intervint suite à un débat en public demandé par Antoine de la Faye, un professeur de philosophie calviniste[20].
François de Sales demanda alors l'appui du duc de Savoie qui lui permet de rétablir la messe à Thonon, ainsi que récupérer des biens pris par l’ordre de Saint-Maurice qui, avec l'accord du pape, avait pris des biens afin d'éviter le pillage lors de la guerre qui entraîna la domination bernoise [21]. À la fin de l'année François de Sales reçut du pape Clément VIII l'ordre de discuter avec Théodore de Bèze, que l'on surnommait le « Patriarche de la Réforme ». Ce dernier le reçut aimablement et aurait été troublé quelque temps par ses arguments mais n'aurait pas eu le courage de franchir le pas[22].

François de Sales recevant les bulles du pape Clément VIII
Une grande partie des habitants du Chablais redevint progressivement catholicisme entre 1597 et 1598. L'évêque Claude de Granier choisit alors François comme coadjuteur (1598) contre sa volonté. François de Sales accepte mais tombe gravement malade pendant plusieurs mois[23]. Durant l’été 1598, à l'occasion d'une visite dans le Chablais du cardinal-légat de Médicis (futur pape Léon XI), le duc de Savoie Charles-Emmanuel Ier de Savoie organise une fête somptueuse dans l’église Saint-Augustin de Thonon. Ces jours de fêtes furent l'occasion de la conversion de 2 300 personnes en onze jours[24]. Suite à cette fête, le duc décide de restaurer complètement le catholicisme dans le Chablais en employant un plan de coercition: confiscation et destruction des livres protestants, expulsion des ministres calvinistes avec interdiction d’exercer toute charge publique[25]. Il fait venir des Jésuites et des moines, dont les arguments sont renforcés par des troupes militaires, composées de vétérans des guerres indiennes au Mexique, que l'on fait loger chez les habitants réfractaires. Quant à ceux qui persistaient, Charles-Emmanuel de Savoie leur offrait l’alternative de se convertir ou de partir en exil dans les trois jours[26].
En fin d'année 1598, l'évêque Claude de Granier envoie François de Sales auprès du pape afin de lui présenter des requêtes et postuler les bulles de co-adjuteur. Ayant entendu parler de François de Sales par le cardinal-légat de Médicis, le pape Clément VIII, assisté de trois théologiens, décide de « l'examiner » avant de le confirmer comme coadjuteur de l'évêque de Genève. Après avoir attendu trois mois les bulles du pape, sur le chemin du retour, il passe à Turin afin de récupérer les biens détenus par l'ordre de Saint-Maurice et de les restituer aux paroisses du Chablais. Au cours des deux années suivantes François de Sales réorganise son nouveau diocèse (administration, problèmes d’économie, lutte avec l’Ordre de saint Maurice).
En 1600, le duc Charles-Emmanuel Ier de Savoie entre en conflit avec le roi de France Henri IV; pendant cette période de guerre qui se termine par le Traité de Lyon, une partie des biens régionaux sont pris par les calvinistes. Lors de sa visite en 1600, Henri IV se rend à Annecy, (ville alliée du roi de France et siège de l'évêché du Chablais[27]) et rencontre l'évêque Claude de Granier ainsi que François de Sales à qui il promet de protéger tout ce qu'il fait dans cette région[28].
En 1602, Claude de Granier envoie François de Sales en mission diplomatique à Paris, auprès du roi Henri IV, afin d'obtenir de lui que les biens confisqués lors de la guerre de Savoie soient rendus au clergé. Au cours de ce voyage, il commence à connaître une réelle renommée suite aux sermons qu'il prononce à la cour. Il a même des entretiens avec le roi de France qui lui demande de devenir évêque de Paris, ce qu'il refuse. Au cours de ces neuf mois passés à Paris, il rencontre la mystique Barbe Acarie (future bienheureuse Marie de l'incarnation), et l'aide dans la mission qu'elle s'est donnée d'introduire pour la première fois en France l'Ordre du Carmel. Lorsqu'il rentre en Savoie, il apprend la mort de l'évêque de Genève, Claude de Granier[29].
Évêque[modifier]

Blason de Francois de Sales - Sa devise complète est Nunquam excidet
Le 8 décembre 1602, François de Sales est ordonné évêque de Genève à Thorens par Mgr Vespasien Gribaldi, archevêque émérite de Vienne, et métropolitain de Genève (les co-consecrateurs : Mgr Th. Pobel, évêque de St Pol-les-trois-châteaux et de Mgr J. Maistret évêque in partibus de Damas). Il accède au siège épiscopal de Genève en exil à Annecy, Genève étant protestante. Nouvel évêque, il décide d'instituer le catéchisme afin de diffuser, de faire connaître et comprendre la foi catholique aux croyants de son diocèse.
En mars 1604, on demande à François de Sales de faire les sermons du carême à Dijon, ce qu’il accepte. Il y rencontre deux de ses plus grandes disciples, Jacqueline Coste, ancienne servante de Genève, mais aussi la baronne Jeanne de Chantal. En voyant cette dernière, il croit reconnaître la personne qui, lui étant apparue lors d’une vision, devait fonder un nouvel ordre religieux[30],[31],[32]. A ce moment il commence une correspondance avec plusieurs personnes où il pousse à la prière (vie dévote), mais aussi à la charité. Cette correspondance est à l'origine de son ouvrage Introduction à la vie dévote.
Quelque temps plus tard, il devint le directeur spirituel de Jeanne de Chantal, lui ordonnant : « Il faut tout faire par Amour, et rien par force, il faut plus aymer l'obéissance que craindre la désobéissance »[33]. François de Sales est aussi un écrivain remarquable, et est l'un des premiers à utiliser le français contemporain dans ses écrits afin de se rapprocher de ses lecteurs. En 1607 avec le juriste Antoine Favre, président du Sénat de Savoie, il fonde l’Académie florimontane qui regroupe ses membres parmi l’élite intellectuelle et artistique de la région. Cette fondation, voulue pour éduquer et instruire, inspire peut-être, 28 ans plus tard, la création de l'Académie française par Richelieu[34].
En 1609, François de Sales reçut l'ordre de rétablir l’ordre de Saint-Benoît dans l’abbaye de Talloires, ce qu’il fit. Il se lia d’amitié avec Jean-Pierre Camus, l’évêque de Belley qu'il ordonna évêque le 30 août 1609 (les co-consécrateurs furent Mgr Jean Lefebvre, évêque in partius de Tarse et Mgr Robert Berthelot évêque in partibus de Damas), et qui plus tard écrira l'une de ses premières biographies, Esprit du Bienheureux François de Sales.
Quelque temps plus tard, le pape Paul V l’envoya en mission diplomatique en Franche-Comté, possession espagnole, afin de régler le litige sur la propriété des sources de Salins qui opposait le clergé à la Maison de Habsbourg[35].
Introduction à la vie dévote[modifier]
Article détaillé : Introduction à la vie dévote.
C'est au cours de l'année 1608 qu'il écrivit son œuvre la plus connue, Introduction à la vie dévote [36]. Au début, François de Sales écrit des conseils à sa cousine Madame de Charmoisy qui veut apprendre à être dévote, et connaître une vie de prière. Pendant deux années, François de Sales entreprend donc une correspondance avec sa cousine, lui prodiguant des conseils spirituels. Elle fait lire ses lettres de François de Sales autour d'elle, jusqu'à ce qu'un jésuite lui demande de les publier. François de Sales accepte donc de reprendre les lettres et de les publier après quelques retouches, sous le titre d'Introduction à la vie dévote. Le langage et le style utilisé pour cet ouvrage est très simple pour l'époque, sans citations latines ni grecques ; proposant des conseils de prières aux hommes et aux femmes, il permet une lecture beaucoup large que les traités spirituels de l'époque.
Il se divise en cinq parties, la première partie enseigne comment passer du désir de Dieu à sa réalisation ; la deuxième partie cherche à apprendre la perfection; la troisième partie est consacrée à la pratique des vertus; la quatrième partie indique les obstacles à la prière ; et la dernière considère la façon de renouveler la ferveur du dévot.
Ce livre a très vite un énorme succès, il est réimprimé plus de quarante fois du vivant de François de Sales. Le roi Henri IV lui même le lit et sa femme offre un exemplaire orné de diamants, au roi d'Angleterre[37].
Fondation de l'Ordre de la Visitation[modifier]
Articles détaillés : Ordre de la Visitation et Visitation de la Vierge Marie.

1610 : François Sales remet les règles aux sœurs de l'Ordre de la Visitation
Les premiers projets de l'Ordre de la Visitation apparaissent vers les années 1608-1610. François de Sales entretient alors une correspondance épistolaire avec Jeanne de Chantal. Jeanne de Chantal veuve veut alors devenir religieuse. Cependant François de Sales ne veut pas créer de nouvel ordre religieux tant que l'éducation des enfants de Jeanne de Chantal n'est pas finie. Il attend donc le moment propice, mais les correspondances et les écrits des deux fondateurs montrent que le projet est déjà en place. Pendant cette période Jeanne de Chantal est en Bourgogne, et ne correspond avec François de Sales que par courrier. Jeanne de Chantal revoit pour la première fois François de Sales qu'en 1909 à Annecy durant un mois. Elle repart en Bourgogne, projetant de fonder l'ordre religieux.
Suite à la mort de sa mère, François de Sales renonce à tous ses titres de noblesse. Quelque temps plus tard, le dimanche 6 juin 1610, il fonde l’Ordre de la Visitation avec la baronne Jeanne de Chantal et Charlotte de Bréchard. Pour créer son ordre, il choisit une minuscule maison édifiée sur le premier contrefort du Semnoz. La cave, conservée, a été aménagée en oratoire, et des pèlerins du monde entier viennent aujourd'hui encore visiter le berceau de l’ordre.
Pour ce nouvel ordre, François de Sales choisit le nom de «filles de la Visitation» « parce qu'en visitant les pauvres, elles devraient imiter Marie, quand elle visita Elisabeth portant la grande joie qui - en son fils - était en elle ». Pour cet ordre devant se consacrer à la contemplation, mais aussi à l'aide des pauvres et au travail ménager, François de Sales recommanda l'une de ses maximes les plus connues : « traités des affaires de la terre avec les yeux fichés au ciel... Tout ce qui se fait pour l'amour est amour... »[38]. L'Ordre de la Visitation comportera à son apogée 87 monastères dans toute l'Europe.
De 1610 à 1615, François de Sales connait des périodes difficiles. Tout d'abord, entre 1610 et 1613, le duc de Savoie refuse qu'il sorte de Savoie malgré les invitations d'évêques français. Le Duc de Savoie, en conflit avec le Roi de France, craint que François de Sales puisse conspirer contre lui. François de Sales doit à plusieurs reprises montrer sa fidélité et son innocence au Duc de Savoie.
Plus tard, plusieurs personnes cherchent à salir sa réputation : ainsi un faussaire imite son écriture et écrit un billet doux, faisant naître des rumeurs sur la vie de François de Sales notamment auprès du duc de Nemours[39]. Il est cependant à être innocenté.
Durant cette période François de Sales commence à jouir d'une réputation de sainteté, et de nombreuses personnes malades viennent le voir dans l'espoir d'une guérison, François de Sales guérissant miraculeusement des personnes. François de Sales leur affirme qu'il ne guérissait pas mais que Dieu seul pouvait faire des miracles pour ceux qui le prient avec foi[40].
Traité de l'amour de Dieu[modifier]
Article détaillé : Traité sur l'amour de Dieu.
En 1615, François de Sales entreprit d'écrire un deuxième traité sur la prière, après Introduction à la vie dévote, il écrivit Traité sur l'amour de Dieu, qui est l'un de ses principaux ouvrages. Différent par le style d'Introduction à la vie dévote, ce livre est écrit en partie pour les sœurs de la Visitation, et traite de la vie spirituelle. François de Sales affirmant « on parle d'une façon aux jeunes apprentis et d'une autre sorte aux vieux compagnons ».
François de Sales obtint quelque temps plus tard la possibilité de réformer l'abbaye d'Abondance, en pleine décadence. François de Sales prit son temps avant de réformer afin de pouvoir avec calme assurer sa légitimité et réformer l'abbaye. Ainsi il remplaça les Chanoines par les Feuillants.
En 1619, il accompagne à Paris le duc de Savoie Charles-Emmanuel 1er qui marie son fils, Victor-Amédée Ier de Savoie, avec Christine de France, fille du roi Henri IV de France. C'est la première fois que François de Sales peut de prêcher à Paris en dix ans. Sa réputation à Paris est de plus en plus grande, il donne aussi des conférences et des conseils spirituels. Il devint pour un temps le père spirituel d'Angélique Arnauld, abbesse de Port-Royal-des-Champs. Dans la même période il connait le futur saint Vincent de Paul, qui dit de lui que « la ferveur de ce serviteur de Dieu brillait dans ses entretiens familiers ; ceux qui y participaient demeuraient suspendus à ses lèvres. »[41]. Il rencontre le cardinal de Retz qui lui propose même de devenir son coadjuteur et ainsi de lui succéder plus tard. De Paris il demande l'édification d'un sanctuaire à La Bénite Fontaine, reconnaissant ainsi ce lieu comme sacré, et qui devient la petite Lourdes savoyarde. Il revient à Annecy en 1620 où son frère est nommé évêque coadjuteur. François de Sales lui enseigne alors la charge d'évêque [42]. François de Sales contribue à la réforme de l'ordre des Bernardins, grâce à ses nombreuses visites à l'abbaye Sainte-Catherine de Vovray près d'Annecy.

François de Sales et Jeanne de Chantal réunis sur une médaille du XIXe Siècle
Un peu plus tard il reçoit l'ordre du pape de présider à Pignerol le chapitre de l'ordre des Feuillants, ce qu'il fait. Il part pour Turin, convoqué par la duchesse de Mantoue, Marguerite de Savoie (1589-1655), fille de Charles-Emmanuel Ier. Cependant sa santé se fait de plus en plus fragile.
Le duc de Savoie demande encore une fois à François de Sales de l'accompagner pour une mission diplomatique à Paris, et malgré sa fatigue, il l'accompagne. Croyant sans doute qu'il va mourir, François de Sales fait son testament et ses adieux aux religieux d'Annecy. Lors de son parcours, il visite les différents ordres de la Visitation sur son chemin et fait une halte à Lyon où il voit pour la dernière fois Jeanne de Chantal, le 12 décembre 1622. Quelques jours plus tard, il tombe malade et meurt le 28 décembre 1622.
Spiritualité[modifier]
L'esprit de François de Sales et l'esprit salésien[modifier]
Maurice d'Agaune est le saint patron de la Savoie, et Bernard de Menthon le patron des Alpes. François de Sales, quant à lui, est le patron du diocèse d'Annecy, mais aussi des journalistes et des écrivains. Il enseigna une piété de la vie quotidienne qui savait conquérir la bonne société du XVIIesiècle. Par la rénovation spirituelle qu'il provoqua à l'époque des guerres de religion et par la richesse de sa personnalité, François de Sales fut l'une des figures majeures de la renaissance catholique au début du XVIIesiècle.
Parmi l'invasion mystique qui se produisit alors, nul mieux que lui ne savait concilier l'humanisme et la pensée chrétienne. François de Sales se montra autant attentif au perfectionnement du clergé qu'à l'enseignement des laïcs de toutes conditions sociales, proposant de nouvelles voies de sainteté ouvertes à tous. À cet égard, il annonça Pascal et les moralistes du Grand Siècle. Ce souci d'éducation lui fit appeler au collège Chapuisien d'Annecy le père Baranzano qui enseigna les nouvelles théories de Copernic et Galilée, alors que Rome ne tarda pas à les condamner.
Néanmoins, là où François de Sales se démarqua de ses contemporains, c'est dans son attitude vis-à-vis du protestantisme. C'est par elle qu'il reçut le qualificatif d'œcuménique. Voici ce qu'il disait au chapitre de la cathédrale :
«C'est par la charité qu'il faut ébranler les murs de Genève, par la charité qu'il faut l'envahir, par la charité qu'il faut la recouvrer [...]. Je ne vous propose ni le fer, ni cette poudre dont l'odeur et la saveur rappellent la fournaise infernale [...]. C'est par nous-mêmes que nous devons repousser l'ennemi [...], par l'exemple et la sainteté de notre vie [...]. Il faut renverser les murs de Genève par des prières ardentes et livrer l'assaut par la charité fraternelle.[43]»
Les armes de François de Sales ne furent pas les foudres de l'excommunication, ni la conversion par la force, mais uniquement les instruments de l'amour. C'est d'ailleurs l'une de ses devises : «Rien par force, tout par amour». François de Sales incarna de façon exemplaire, au cours d'une existence souvent harassante, les plus hautes vertus évangéliques au point d'être appelé le Docteur de l'amour.
Prince-évêque de Genève, résidant à Annecy et membre d'une famille aristocratique, il fut reçu et apprécié par les grands personnages de son temps, tels les rois Henri IV et Louis XIII, le pape Clément VIII, Richelieu, Vincent de Paul, la mère Angélique Arnaud, Pierre de Bérulle, Lesdiguières, etc. Une amitié probante fut établie entre l'évêque et certains d'entre eux.
Figure marquante de la Réforme catholique, dans la lignée de Charles Borromée qu'il prit pour modèle, François de Sales sut allier d'une façon originale l'action et la contemplation. Par ses traités spirituels renommés, il voulut amener le plus grand nombre de ses lecteurs à mettre en œuvre l'esprit de vie et de liberté qui, selon lui, informe la vie dévote.
L'influence qu'il exerça de son vivant se propagea après sa mort, sur de nombreux auteurs spirituels, aussi bien catholiques que protestants.
Avec son œuvre caractéristique de la prose française pré-classique, François de Sales est l'un des derniers grands auteurs spirituels de la langue française. Il est l'auteur catholique le plus publié dans le monde entier, après la Bible.
Tous les autres religieux postérieurs ont subi, et en général profondément, son action. Tous ont été unanimes à le recommander comme un maître : il a réellement modelé la piété catholique à partir du premier tiers du XVIIesiècle. Son influence s'est même étendue au monde protestant ; on trouve en effet des textes de François de Sales dans des anthologies de certains pasteurs de grand renom.
À tous ces titres, François de Sales demeure l'une des hautes figures du catholicisme européen de la période moderne. L'esprit salésien continue d'animer aujourd'hui de nombreuses institutions religieuses.
Postérité[modifier]
Reconnaissance de l'Église catholique[modifier]

La basilique de la Visitation d'Annecy, où se trouvent les reliques de saint François de Sales
Le procès en béatification de François de Sales fut ouvert par le Saint-Siège dès 1626. Il fut déclaré bienheureux en 1661, puis saint dès 1665. Jean Bosco fonda en 1854 un ordre religieux qui eut pour saint patron François de Sales, dont les membres portent son nom : les Salésiens.
En 1877, François de Sales fut élevé à la dignité de Docteur de l'Église par le pape Pie IX.
En 1923, le pape Pie XI adressa une encyclique à tous les évêques pour commémorer le troisième centenaire de sa mort : «Rerum Omnium», le faisant saint patron des journalistes[44],[45].
Le pape Paul VI, qui ferma le Concile Vatican II, affirma, lors du 400e anniversaire de sa mort la publication de sa lettre Sabaudiae Gemma:
«vous connaissez certainement ce saint. C'est l'une des plus grandes figures de l'Église et de l'Histoire. Il est le protecteur des journalistes et des publicistes parce qu'il rédigea lui-même une première publication périodique. Nous pouvons qualifier d'« œcuménique » ce saint qui écrivit les controverses afin de raisonner clairement et aimablement avec les calvinistes de son temps. Il fut un maître de spiritualité qui enseigna la perfection chrétienne pour tous les états de vie. Il fut sous ces aspects un précurseur du IIe concile œcuménique du Vatican. Ses grands idéaux sont toujours d'actualité.»
Dévotion[modifier]
Très vite ses reliques sont transférées à Annecy, et l'on raconte que des guérisons miraculeuses eurent lieu[46]. Quant au cœur reliquaire il serait à l'Église paroissiale de Massangis[47].
Sa dépouille funéraire est aujourd'hui conservée dans la basilique de la Visitation à Annecy, près de celle de Jeanne de Chantal, avec laquelle il eut une véritable union spirituelle, comme ses prédécesseurs François et Claire d'Assise en Italie, Thérèse d'Avila et Jean de La Croix en Espagne ou ses contemporains Pierre Fourier et Alix Le Clerc en Lorraine, Vincent de Paul et Louise de Marillac en France.
Une paroisse lui est consacrée dans le XVIIIe arrondissement de Paris.
Le saint patron des journalistes et des écrivains[modifier]

Imprimerie XVIe
Article détaillé : Liste de saints patrons.
Dans l'exercice de ses fonctions ecclésiastiques, François de Sales entreprit d'écrire des lettres personnelles aux gens qu'il ne pouvait atteindre. Il innova également dans la diffusion de l'idéologie catholique en faisant appel à l'imprimerie pour éditer des textes. Il les placarda dans de nombreux endroits publics. Il en distribua aussi sous les portes des habitations. Ces publications imprimées de façon périodique sont considérées aujourd'hui comme formant l'un des premiers[48] journaux catholiques au monde. François de Sales est par conséquent devenu le saint patron des journalistes et des écrivains.
Voir aussi[modifier]
Écrits de François de Sales[modifier]
Voici une liste non exhaustive des œuvres écrites de François de Sales :
L'Introduction à la vie dévote - Philothée
Traité de l'amour de Dieu
Lettre Ouverte aux Protestants
(les Controverses)
Les Entretiens
Avis spirituels - 1
Avis spirituels - 2
Petit Traité sur la Communion
Bien faire sa confession
L'amour du prochain 1
L'amour du prochain 2
Méditations des Mystères Joyeux
Méditations des Mystères Douloureux
Traité de la Prédication
Conseils aux supérieurs
Sermon sur le Notre Père

François de Sales en sa gloire
, Anonyme, 1677
Sermon sur la paille et la poutre
Sermon sur la Transfiguration
Lettre à Sainte Jeanne de Chantal
Méditation sur la passion
Sermon pour la Saint Blaise
Sermon pour Noël
Sermon pour la Sexagésime 13 février 1594
Sermon commentaire de Jean XX, 11-18 en date du 26 juillet 1618
Sermon pour le Vendredi Saint 17 avril 1620
Sermon pour l'Annonciation 25 mars 1621
Sermon 2 juillet 1621
Sermon 1er novembre 1621
Sermon de saint François de Sales pour le mercredi des cendres 9 février 1622
Sermon pour le premier Dimanche de Carême 13 février 1622
Sermon 20 février 1622


Bibliographie[modifier]
Sur les autres projets Wikimédia :
« François de Sales », sur Wikimedia Commons (ressources multimédia)
« François de Sales », sur Wikiquote (recueil de citations)
Académie salésienne, Saint François de Sales, portraits croisés, 2010.
Gilles Jeanguenin, Saint François de Sales, son combat contre le démon, Éditions de l'Emmanuel, 2009.
(it) Antonio Fappani, Opera San Francesco di Sales, Enciclopedia bresciana, 2007.
Bernard Sésé, Petite vie de François de Sales, Desclée de Brouwer, 2005, (ISBN 2-22005-600-7) - A lire avec prudence : beaucoup d'erreurs dans ce petit livre.
Claude Morel, Prier 15 jours avec François de Sales, Nouvelle Cité, 2003, (ISBN 2-85313-406-7)
Hyacinthe Vulliez, Saint François de Sales, l'amour au cœur, Éd. Le Vieil Annecy, 2002 - Une très bonne et fiable introduction pour s'initier au saint évêque.
Joseph Tissot, L'art d'utiliser ses fautes: d'après saint François de Sales, Le Laurier, 2002, (ISBN 2-86945-237-3)
Angelier François, Saint François de Sales ou monsieur des abeilles, Pygmalion, 1997, (ISBN 2-85704-512-3 )
André Ravier, Un sage et un saint, François de Sales, Nouvelle Cité, 1995, (ISBN 2-85313-095-9)
André Ravier, Prier à Annecy avec François de Sales, Desclée de Brouwer, 1993, (ISBN 2-22003-435-6)
André Dodin, François de Sales, Vincent de Paul, les deux amis, Œil, 1990, (ISBN 2-86839-012-9)
Geneviève Pochat, François de Sales et la pauvreté, Sos, 1988, (ISBN 2-71850-987-2)
Maurice Henry-Coüannier, Saint François de Sales et ses amitiés, Ed. Monastère de la Visitation de Paris, 1921, rééd. 1979 - Comme l'ouvrage de H. Vulliez : très bonne entrée pour s'ouvrir à saint François de Sales.
André Ravier & Roger Devos, Saint François de Sales - Œuvres, Gallimard, coll. Bibliothèque de la Pléiade, 1969 - Le duo Ravier/Devos, la Pléiade : incontournable ouvrage.
Étienne-Jean Lajeunie, Saint François de Sales : l'homme, la pensée, l'action, Ed. Guy Victor, 2 tomes, 1966 - LA biographie incontournable.
Mgr Francis Trochu, Saint François de Sales, Ed. Emmanuel Vitte, 2 tomes, 1942 - LA (deuxième) biographie incontournable.
Julien Monseigneur, Saint François de Sales, Flammarion, 1934, (ASIN B0000DONXF)
Henry Bordeaux, Le mariage d'amour selon saint François de Sales, Flammarion, 1933, (ASIN B0000DX0XN)
Julien Monseigneur, Saint françois de Sales, Flammarion, 1933, (ASIN B0000DPGKK)
Henry Bordeaux, Saint François de Sales introduction a la vie devote, Cite des Livres, 1930, (ASIN B0000DXQW5)
Vincent Francis, Saint François de Sales, directeur d'âmes, Beauchesne, 1923, (ASIN B0000DU8S4)
Articles connexes[modifier]
Cathédrale Saint-François-de-Sales de Chambéry
Ordre de la Visitation
Caroline Colchen Carré de Malberg
Oblats de Saint François de Sales
Jeanne de Chantal
La Bénite Fontaine
Paul de la Croix
Maison de Sales, château de Sales et Château de Thorens
Académie florimontane
Liens externes[modifier]
Les Salésiens de Don Bosco
Société Saint François de Sales
Les Oblats de saint François de Sales (OSFS)
Monastère de la Visitation de Moulins
Musée européen de la Visitation - Moulins
fr.wikipedia.org/wiki/François_de_Sales
Irapuato
François de Sales (1567–1622), né au château de Sales près de Thorens-Glières (ville du duché de Savoie; et aujourd’hui commune du département de Haute-Savoie), est un saint et docteur de l'Église catholique.
Issu d’une famille aristocratique, il choisit le chemin de la foi. Consacrant sa vie à Dieu, il renonça à tous ses titres de noblesse. Il devint l'un des théologiens les plus considérés …Plus
François de Sales (1567–1622), né au château de Sales près de Thorens-Glières (ville du duché de Savoie; et aujourd’hui commune du département de Haute-Savoie), est un saint et docteur de l'Église catholique.
Issu d’une famille aristocratique, il choisit le chemin de la foi. Consacrant sa vie à Dieu, il renonça à tous ses titres de noblesse. Il devint l'un des théologiens les plus considérés au sein du christianisme. Ce grand prêcheur accéda au siège d’évêque de Genève et il fonda l’ordre religieux de la Visitation. Il exerça une influence marquante au sein de l'Eglise catholique romaine mais également envers les détenteurs du pouvoir temporel que furent, entre autres, ses souverains, les ducs Charles-Emmanuel Ier et Victor-Amédée Ier de Savoie et les rois Henri IV et Louis XIII de France.
Homme d’écriture, il laissa une somme importante d’ouvrages, témoignage de sa vision de la vie. Il est considéré par l’Église catholique comme étant le saint patron des journalistes et des écrivains, et cela en raison de son usage précoce du progrès que constituait l’avènement de l'imprimerie. Ses publications imprimées comptent parmi les tout premiers journaux catholiques au monde.