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Un évêque espagnol sauve l’honneur de l’Église

Un évêque espagnol sauve l’honneur de l’Église

RIPOSTE CATHOLIQUE

23 MARS 2020

Une grande nuit religieuse s’étend sur la France, l’Italie, l’Espagne, l’Allemagne : sous prétexte d’épidémie et de “principe de précaution”, appliqué de manière manifestement disproportionnée, toutes vies sont suspendues, même la plus importante de toute, la vie sacramentelle de l’Église. En France, dans de nombreux diocèses, plus de messes publiques, en tout cas de messes dominicales, plus de baptêmes, plus de mariages, les évêques ayant anticipé ou amplifié les décisions gouvernementales. Les cours de catéchisme ont cessé dans les paroisses. On semble revenu aux pires heures de la Révolution.

Pour l’honneur de l’Église, un évêque diocésain, Mgr Juan Antonio Reig Pla, évêque d’Alcalá de Henares, près de Madrid, dans un entretien du 20 mars donné à Andrea Zambrano a fait savoir qu’il avait décidé de maintenir messe et communion dans son diocèse pendant l’épidémie actuelle, avec toutes les précautions nécessaires pour éviter la propagation de la contagion : « En tant qu’évêque, j’ai décidé de maintenir les églises ouvertes et de respecter l’horaire habituel des célébrations de la Sainte Messe. Je veux ainsi offrir aux fidèles le signe que l’Église n’abandonne pas ceux qui ont besoin de l’aide de Dieu, en particulier des sacrements. À cette fin, nous organisons les célébrations en suivant toutes les directives préventives recommandées par les autorités sanitaires (1).

L’Homme nouveau rapporte le soutien que le cardinal Burke a immédiatement apporté à l’évêque espagnol. Mgr Athanasius Schneider parle de « dictature sanitaire », qui a pour effet « l’interdiction croissante et sans compromis de toute forme de culte public ».

Dans l’article qu’il consacre à la consolante nouvelle venue d’Espagne, L’Homme nouveau pose la question : « À quand un évêque français ? ».

Nous reprenons, pour notre part, cette question au nom de tous les catholiques de France : dans quinze jours s’ouvre la Semaine Sainte, dans moins de trois semaines sera la fête de Pâques. Nos pasteurs, permettront-ils que le culte public de l’Église continue d’être ainsi enchaîné pour le plus grand dommage des âmes ?

(1) L’information a été donnée en premier par Le Petit Placide. Le texte complet a été traduit par Jeanne Smits.

www.riposte-catholique.fr/archives/155308
Gérard de Majella
On semble revenir aux pires heures de la révolution , mais ce sont eux qui firent la révolution dans l'Eglise en fin 1958 , que veut il de plus ?
Katelle