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Le cierge s'est éteint

Un portugais, nommé Antonio do Sà, a raconté récemment comment il devait son retour à la vie chrétienne à Notre-Dame de Fatima.

J'avais été élevé dans une famille où la foi et la pratique religieuse était à l'honneur. Mais à quinze ans je fus placé en apprentissage dans un atelier dont le patron, franc-maçon militant, avait fait un foyer d'irréligion. En peu de temps, mes pratiques, et même ma foi s'affaiblirent et même disparurent. Il ne me resta qu'une vague aspiration vers le surnaturel. Et je le cherchais sans le trouver passant de ma foi familiale aux plus étranges sectes protestantes. Je devins adventiste et finalement pentecôtiste.
Où serais-je arrivé si la sainte Vierge n'avait eu pitié de moi ? A 39 ans, je me trouvais employé dans un atelier près de Lisbonne, tout différent du premier. Je m'étais marié sans passer par l'Eglise. Ma femme et moi nous vivions en païen, nos trois enfants n'étaient pas baptisés.
On parlait depuis quelque temps des apparitions de Fatima, mais je m'en moquais intérieurement, sans n'en rien faire paraître autour de moi, vu les entiments très religieux de mon nouveau patron. Celui-ci nous a proposé un jour d'aller en groupe en pélerinage à Fatima. Je fus bien obligé de répondre comme les autres que j'irais volontiers. Mais, en moi-même, je me sentais honteux de la comédie que j'allais jouer.
Nous partîmes et entre autres cérémonies et prières, où je dus prendre part pour ne pas attirer l'attention, il y eut vers le soir une petite procession. On nous présenta des cierges. J'en achetai un. Et c'est là que la sainte Vierge m'attendait. En effet, ayant allumé mon cierge, je n'avais pas fait deux pas qu'il s'éteignit.
Il n'y avait pas le moindre souffle de vent, et tous les autres cierges brillaient. Bref, je rallumais mon cierge à celui de mon voisin. Et de nouveau, au bout de quelques pas, il s'éteignit. J'étais agacé, mais je le rallumais une troisième fois auprès de mon voisin qui me regarda drôlement. Et, une fois encore, mon feu s'éteignit. Je sentis à ce moment comme un éclair de rage, avec l'idée que la sainte Vierge ne voulait pas de mes hommages. Une sueur froide m'envahit de la tête aux pieds et je tombais à terre. Je me retrouvais à genoux, mais sans une prière sur les lèvres.
Rentré le soir à la maison, je racontais le tout à ma femme. Peu après, notre conclusion commune fut que nous ne pouvions continuer notre vie en païens. Nous avons fait régulariser notre mariage. Nos enfants sont baptisés. Nous vivons en bons chrétiens et nous sommes heureux.
Et je crois que cette grâce nous a été obtenue par ma pauvre mère qui récitait chaque jour un chapelet pour obtenir mon retour à la foi et à la pratique de mon enfance.

( Journal de l'Armée Bleue - octobre 1967 )
Ne nous laissez pas sucomber
Les prière d'une maman pour son enfant ont une force que Marie exauce toujours ,a l'enfant de le reconnaître et de l’acceptez et si vous regardez bien le chemin est comme un puzzle.