6ème info : François avoue consulter une sorcière pour soigner sa santé

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Dans l’homélie qu’il a faite ce matin au cours de la messe célébrée à Sainte-Marthe, François a critiqué ceux qui, au sein de l’Église, colportent des faux témoignages.

« La foi - a dit le pape - doit être transmise avec le témoignage qui donne force à la parole. En voyant les premier disciples, les gens disaient : “Voyez comme ils s’aiment.” Or aujourd’hui, dans beaucoup de paroisses, on entend ce que disent les fidèles au sujet des uns et des autres... Alors, au lieu de dire : “Voyez comme ils s’aiment”, on a plutôt envie de dire : “Voyez comme ils sont heureux de pouvoir s’agresser, de pouvoir diffuser des faux témoignages et des calomnies. » Et d’ajouter : « Non. Le vrai chrétien ne parle jamais mal de l’autre. Il fait un travail de charité. »

Belle homélie, n’est-ce pas ?

Sauf que lors de son récent voyage au Chili, lorsque des victimes d’un prêtre pédophile ont accusé Mgr Barros d’avoir protégé le prêtre en question, François les a traité de menteurs et des calomniateurs en ajoutant : « Apportez-moi des preuves et j'agirai.” Il est normal de vouloir des preuves. Notons cependant que dans d’autres situations récentes, François a chassé des évêques et des cardinaux sur la base de simples rumeurs ou de commérages circulant dans les couloirs du Vatican.

Comprenne qui pourra.

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Bénédiction d’un nouvel autel pour la basilique de Saint-Denis :
- l’autel qui devrait être en hauteur ne l’est pas ; par contre, les concélébrants, eux, le sont ;
- un évêque sans diacre, sans service d’autel à la hauteur de la liturgie ;
- ni croix, ni cierges sur l’autel ;
- des concélébrants qui se tiennent comme s’ils attendaient sur un quai de gare le passage d’un TGV ;
- un autel qui ferait un magnifique vitrine d’exposition dans l’espace de spa d’un hôtel quatre étoiles.
Ça tiendra ce que ça tiendra...

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D’une internaute : « Il ne faut jamais parler mal de l’autre, dit le Pape. C’est très bien, mais dans les paroisses c’est ce principe qui fait qu’on ne critique jamais rien et qu’on gobe tout ce qu’on nous impose, de peur de faire de la peine à tel ou tel, lequel peut être le curé lui-même. Idem dans l’Église. Il est certain que si l’on critique telle façon de faire (et non la personnalité d’un intervenant), même sans donner de noms, les personnes visées se sentiront offensées personnellement et auront rarement assez d’humilité pour rectifier le tir. C’est plutôt le ressentiment qui prévaudra !

On pratique donc une “charité sans vérité” qui est le poison des paroisses.

Parfois, on nous répond (quand on nous répond) que puisque nous ne sommes pas contents, nous n’avons qu’à faire nous-mêmes - comme si nous étions compétents pour tout - et on nous fait savoir que les personnes font, elles, preuve d’une “bonne volonté” dont nous ne pouvons pas nous prévaloir nous-mêmes.

Parfois, ce serait pourtant assez simple de rectifier le tir : il suffirait de s’abstenir de tomber dans certaines simagrées n’apportant rien ni à la liturgie, ni à la vie de la paroisse. Et pour s’abstenir, point n’est besoin d’avoir une grande compétence.
La parole est actuellement complètement verrouillée par le “il ne faut pas faire de peine à l’équipe X ou Y ou à Untel qui est si dévoué”. Il est donc interdit de parler, sous peine d’ostracisme. Et quand on est catalogué, il n’y a plus la moindre aménité.

C’est ainsi que j’ai écrit au curé de ma paroisse, il y a une semaine, pour critiquer poliment une certaine séance trimestrielle, située avant la messe dominicale, qui aurait pu être fructueuse sans l’intervention d’un pseudo-théologien qui nous a harangués comme un tribun politique et qui ne nous a rien appris. J’ai dû commettre un sacrilège contre un “copain” de l’évêque et du curé car je n’ai reçu aucune réponse. Dans l’Église composée de clercs qui demandent aux laïcs d’oser une “parole forte”, il est interdit de parler. Il faut tout gober passivement. »

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Message envoyé par un internaute : « Aux deux publications de ce jour sur le site “Pro Liturgia” qui reste toujours d’une aussi agréable lecture, j’ai envie de d’apporter deux commentaires :

1. En ce qui le récit de l’internaute qui regrette de ne pas avoir eu de réponse à la lettre adressée à son curé, je dirais que l’absence de réponse des ecclésiastiques aux lettres ou courriels qui leurs sont adressés semble être devenue une règle absolue.

2. L’Évêque de Saint-Denis aurait été bien inspiré, au lieu de dépenser une fortune pour un nouvel autel et un nouvel ambon à la plastique discutable, de faire quelque chose pour la chapelle du Saint-Sacrement de la basilique qui est tout simplement minable.
Je m’y suis rendu il y a environ deux ans et j’ai été scandalisé par la médiocrité et la saleté du lieu qui laissait supposer une sorte de mépris, ou au mieux de désinvolture, pour les choses sacrées. (...) »

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Message du pape François à l’occasion de la Journée Mondiale des Communications :

« Pour discerner la vérité, il est nécessaire d’examiner ce qui favorise la communion et promeut le bien et ce qui, au contraire, tend à isoler, diviser et opposer. La vérité, par conséquent, ne s’acquiert pas vraiment quand elle est imposée comme quelque chose d’extrinsèque et d’impersonnel ; elle découle au contraire de relations libres entre les personnes, de l’écoute réciproque. En outre, on ne cesse jamais de chercher la vérité, parce que quelque chose de faux peut toujours s’insinuer, même en disant des choses vraies. Un argument impeccable peut en fait reposer sur des faits indéniables, mais s’il est utilisé pour blesser quelqu’un et pour le discréditer aux yeux des autres, aussi juste qu’il apparaisse, il n’est pas habité par la vérité. A partir des fruits, nous pouvons distinguer la vérité des énoncés : s’ils suscitent la controverse, fomentent les divisions, insufflent la résignation ou si, au contraire, ils conduisent à une réflexion consciente et mûre, au dialogue constructif, à une dynamique fructueuse ».

Essayons d'y voir clair dans les enseignements du pape François : la vérité n’existe pas en tant que telle. Par conséquent, quand Jésus se présente en disant “Je suis la Vérité”, il énonce quelque chose qui n’a pas de sens. Et puisque la vérité n’existe pas en tant que telle, il faut la construire par le dialogue. Mais pas par n’importe quel dialogue : uniquement par un échange de banalités qui « favorisent la communion » et « ne blessent pas ». Il va donc falloir changer le Catéchisme de l’Église catholique qui enseigne que « la vérité est garantie par Dieu » (n.144) et qu’elle ne se construit pas au jour le jour selon l’humeur du moment ou les propos échangés.

Source : www.proliturgia.org
(Vendredi, 26 janvier & Samedi, 27 janvier 2018 )

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GChevalier
Sylvanus
@GChevalier C'est à la personne qui affirme une chose de l'asseoir.
GChevalier
@Sylvanus Recherche, et tu causeras après.
Sylvanus
@GChevalier Merci de votre explication, je comprend mieux votre post (vous avez un type de pensée un peu particulier…). J'ai passé l'âge des jeux de pistes. Vous confirmez que rien dans cet article ne permet d'affirmer cela. Vous ne justifiez pas de l'éventuel juste motif de votre accusation. Il s'agit bien d'un jugement téméraire au sens du catéchisme de saint Pie X.
GChevalier
@Sylvanus Mon titre n'est pas tapageur. En voici l'explication : dans cet article, il y a 5 infos ; j'en donne une 6ème qui est précisément le titre. Cette info est absolument exacte : à toi d'en faire la recherche.
Sylvanus
@Montfort AJPM Selon votre titre tapageur : "François avoue consulter une sorcière pour soigner sa santé." Or, (sauf erreur de ma part) aucune affirmation en ce sens ne figure dans l'article que vous avez copié. Serais-ce un jugement téméraire de votre part?
Voici ce que dit le Catéchisme de saint Pie X au sujet du jugement téméraire : "454. Qu’est-ce que le jugement ou soupçon téméraire? Le …Plus
@Montfort AJPM Selon votre titre tapageur : "François avoue consulter une sorcière pour soigner sa santé." Or, (sauf erreur de ma part) aucune affirmation en ce sens ne figure dans l'article que vous avez copié. Serais-ce un jugement téméraire de votre part?
Voici ce que dit le Catéchisme de saint Pie X au sujet du jugement téméraire : "454. Qu’est-ce que le jugement ou soupçon téméraire? Le jugement ou le soupçon téméraire est un péché qui consiste à mal juger ou à soupçonner de mal le prochain sans un juste motif."
Bien à vous. Sylvanus
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