François blâme [sa propre] "rigidité" pour la fermeture d'un séminaire argentin

Le père argentin Ramiro Sáenz a écrit à François en avril concernant la fermeture [scandaleuse] en novembre 2020 par le Vatican du séminaire du diocèse de San Rafael, l'un des séminaires les plus performants au monde.

Sáenz, qui a fait allégeance au Concile Vatican II, explique qu'il y a eu "de nombreux malentendus". Il demande si une lecture littérale de Vatican II signifie que les prêtres de San Rafael sont "excessivement rigides", ajoutant : "Cette rigidité est-elle mauvaise ? Est-ce de l'idéologie ? N'avons-nous pas une place dans l'Église aujourd'hui ?"

François a répondu le 9 juillet (AciPrensa.com) : "Cher fils, la rigidité n'est pas un don de Dieu, la douceur oui, la gentillesse oui, la bienveillance oui, le pardon oui, mais la rigidité non !"

François croit savoir que "la rigidité est le prélude à l'idéologie [moderniste] qui fait tant de mal et qui a conduit les rigides de l'époque de Jésus à le condamner pour avoir mis la miséricorde au-dessus de la loi [ex : Traditiones Custodes de François]".

Il affirme que "bien sûr" dans l'Église "nous avons tous une place, TOUT LE MONDE" [sauf les catholiques], mais il rétrograde ensuite cette affirmation en ajoutant que "la rigidité n'est pas possible, car elle ferme les portes à "tout le monde" et ne les garde fermées que pour les "parfaits"." Il suffit donc de traiter quelqu'un de "rigide" pour le priver de sa dignité humaine.

Le Novus Ordo de François ne rassemble ni les parfaits ni les autres mais est devenu un synonyme de vide.

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