Editorial de l'abbé Christian Bouchacourt - Fils de l'Eglise - Novembre 2011 Ces temps difficiles que l’Eglise traverse depuis près de 50 ans ne doivent ni nous décourager ni nous faire douter de …Plus
Editorial de l'abbé Christian Bouchacourt - Fils de l'Eglise - Novembre 2011

Ces temps difficiles que l’Eglise traverse depuis près de 50 ans ne doivent ni nous décourager ni nous faire douter de L’Eglise catholique qui nous a enfantés à la grâce le jour de notre baptême. Au contraire, ravivons notre foi en Notre Seigneur Jésus-Christ son Divin Fondateur, qui lui a promis assistance jusqu’à son retour : «Je suis avec vous pour toujours jusqu’à la fin du monde». Cette Eglise, sortie de son côté transpercé le Vendredi saint, a reçu pour mission de prolonger les effets de l’Incarnation et de la Rédemption du Sauveur jusqu’à à la fin des temps. Comme le fit le Christ durant sa vie terrestre, elle enseigne, sanctifie et guide les âmes vers Dieu avec l’assurance qu’elle ne faillira jamais à sa mission et qu’elle ne périra jamais. «Tu es Pierre et sur cette pierre je bâtirai mon Eglise ; et les portes de l’enfer ne prévaudront point contre elle».
[...]C’est animé de ce même esprit, qu’un fils éminent de l’Eglise et digne successeur des Apôtres, Mgr Lefebvre fit des allers-retours incessants entre Ecône et Rome pour tenter de convaincre le pape et son entourage de revenir à la Tradition sans jamais vouloir rompre avec le Siège de Pierre. Voici ce qu’il prêcha le 26 février 1983 au séminaire de Zaitzkofen avant d’ordonner l’abbé Cériani et quelques autres diacres :
«Quelques membres de la Fraternité, malheureusement, pensaient qu'il ne fallait pas aller à Rome et que nous ne devrions pas avoir de contacts avec ceux qui aujourd'hui sont dans l'erreur, mais que nous devrions plutôt abandonner ceux qui ont adhéré au concile Vatican II et à ses conséquences. Pour ces raisons, parce que la Fraternité continuait à garder le contact avec Rome et avec le pape, ils préférèrent abandonner La Fraternité.
[...]C’est ce même chemin que suit son successeur Monseigneur Fellay depuis le rappel à Dieu de notre fondateur. Parce que nous sommes fils de l’Eglise, nous ne pouvons nous résigner à voir cette Tradition bannie de son sein comme elle l’est encore aujourd’hui. Ce fut la finalité des récentes discussions doctrinales : montrer aux autorités romaines que l’Eglise ne pouvait pas se couper de ses racines comme elle l’a fait lors du dernier concile et durant les décennies qui ont suivi. La résolution de la crise que traverse l’Eglise passe en effet par la restauration de la Tradition à tous les niveaux. Nous sommes convaincus qu’un jour ce retour se fera même si cela pourra demander du temps…[...]


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