Concile sous influence : Comment Time Magazine a appâté les évêques
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Il en a parlé en 2004 à Robert Moynihan (InsideTheVatican.com, 13 mai). Kaiser a été jésuite de 18 à 28 ans mais a quitté l'ordre pour se marier (avant de divorcer) au milieu des années 1960.
A l'époque, Time Magazine était contrôlé par son fondateur Henry Luce (+1967), fils d'un missionnaire presbytérien et membre du parti républicain, qui se faisait appeler "Il Luce", un jeu de mots sur l'Italien Benito Mussolini ("Il Duce"). Luce a essayé le LSD dans les années 1960 et a déclaré qu'il avait parlé à Dieu sous son influence.
À Rome, Kaiser avait loué un très grand appartement pour y discuter de l'agenda d'une "Église plus ouverte" lors de dîners réguliers. "Ma femme et moi recevions souvent 50 ou 100 journalistes et hauts prélats, prêtres et évêques et diplomates, parfois en semaine, parfois le week-end."
Kaiser organisait des dîners quotidiens et surtout de grandes réunions le dimanche soir qui devinrent "une sorte d'institution". Lors d'une de ces soirées, l'archevêque de Bombay, Thomas Roberts SJ (1893-1976), découvrit que ses "opinions aventureuses" était partagées par de nombreux autres prélats : "Ils pensaient (et disaient tout haut) que l'Église était surchargée d'un bagage excessif, de mythes, de superstitions et d'absurdités."
Ce sont les mêmes qui ont voté pour les documents de Vatican II et mis en œuvre les soi-disant "réformes" qui ont conduit au plus grand désastre dont l'Église a eu à souffrir depuis sa fondation.
Image: Vatican II © wikicommons, CC BY-SA, #newsMhjmdkpksb
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