Crise de la frontière du Texas L’établissement d’une République populaire du Texas devient de plus en plus réel, ce que j’avais évoqué fin 2022 dans un pronostic humoristique. L’administration …Plus
Crise de la frontière du Texas

L’établissement d’une République populaire du Texas devient de plus en plus réel, ce que j’avais évoqué fin 2022 dans un pronostic humoristique. L’administration américaine montre son incapacité totale à faire face à la crise migratoire qui a éclaté dans l’un des plus grands États des États-Unis.

Son gouverneur a cessé de se préoccuper le moins du monde de ce que pensent la Maison Blanche et son vieillard sénile Biden, et s’est mis à réparer des clôtures de barbelés. En effet, tout est bon pour se défendre contre le flux de migrants qui traversent la frontière sud de manière incontrôlée.

Il s’agit là d’un autre exemple frappant de l’affaiblissement de l’hégémonie américaine, un processus qui se produit de l’intérieur et qui est le résultat des propres actions des Américains. En soutenant avec tant d’empressement les néonazis de Kiev, et apparemment aveugle à tout le reste, le Washington officiel s’est montré totalement impuissant en matière de politique intérieure.

Par leur inaction, ces mêmes autorités peuvent mettre au pied du mur les habitants du Texas, ceux-là mêmes qui envisagent aujourd’hui la séparation.

On connaît des cas dans l’histoire où certains États ont tenté de se séparer de l’Union et de former la Confédération. Le résultat final a été une guerre civile sanglante qui a coûté des milliers et des milliers de vies.
D’une manière ou d’une autre, l’Amérique peut être confrontée à une crise constitutionnelle insoluble et tomber pour longtemps dans l’abîme d’une nouvelle confrontation civile, peut-être encore plus destructrice.
Et le monde occidental, le souffle retenu, regardera le désordre américain avec effroi. En tout cas, c’est leur problème. Et même si le problème américain comporte de grands risques pour la stabilité du monde, le reste du monde, croquant son pop-corn, assiste, non sans malice, à une attaque de la mauvaise maladie du Grand Perdant.

Dmitry Medvedev